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- NLM76Grand Maître
Je ne sais pas si je fais dériver le fil, mais c'est ainsi que j'ai appris le latin et le grec. Il ne s'agit en aucune façon d'une bouillasse.
Mais je ne suis pas acharné de cette méthode, et serais prêt à y renoncer si je voyais vraiment les défauts de celle que m'ont enseignée, bien malgré moi qui étais façonné à la recherche du verbe, des professeurs comme Philippe Brunet, Emmanuel Dupraz à la fac de Rouen.
On prend les mots les uns après les autres, on les analyse et on construit le sens à mesure qu'on avance. On comprend la phrase, et quand on l'a comprise, on la traduit.
Mais je ne suis pas acharné de cette méthode, et serais prêt à y renoncer si je voyais vraiment les défauts de celle que m'ont enseignée, bien malgré moi qui étais façonné à la recherche du verbe, des professeurs comme Philippe Brunet, Emmanuel Dupraz à la fac de Rouen.
On prend les mots les uns après les autres, on les analyse et on construit le sens à mesure qu'on avance. On comprend la phrase, et quand on l'a comprise, on la traduit.
- IphigénieProphète
Xoum a écrit:Mais il existe déjà un logiciel gratuit français!Il s'appelle Collatinus. Il n'est pas très "joli" mais il a été créé par un "vrai" prof de latin (que j'ai eu la chance de rencontrer).
http://www.collatinus.org/collatinus/
Je me suis un peu amusé avec (mais le meilleur logiciel, c'est nous).
collatinus c'est très pratique pour le professeur qui veut faire une liste de vocabulaire rapidement mais pas du tout pour l'élève, je trouve: les sens donnés pour le vocabulaire sont souvent approximatifs ou tronqués, et ça n'apprend pas du tout à bien traduire, je trouve.
Je partage en partie ce que dit Nlm, au sens où l'habitude des juxtalinéaires donne une vision très tronquée des phrases latines. C'est en un sens pratique, mais ça empêche que les élèves voient le latin comme une langue: ça reste pour eux un puzzle
- henrietteMédiateur
Certes, mais avant de pouvoir le faire - nlm parle bien de ses profs de fac - il faut avoir des bases. Et pour ça, la vieille méthode analytique me semble incontournable.
C'est un peu le même problème qu'avec la méthode Ko et consorts : certes l'idéal c'est les textes d'auteurs. Mais au collège en tout cas, sans commencer par de petits textes complètement bidouillés et mis à la portée des élèves, on n'arrive nulle part - le niveau actuel des étudiants en LC, ou leur disparition, est l'éloquente preuve de l'échec des "nouvelles" méthodes...
C'est un peu le même problème qu'avec la méthode Ko et consorts : certes l'idéal c'est les textes d'auteurs. Mais au collège en tout cas, sans commencer par de petits textes complètement bidouillés et mis à la portée des élèves, on n'arrive nulle part - le niveau actuel des étudiants en LC, ou leur disparition, est l'éloquente preuve de l'échec des "nouvelles" méthodes...
- IphigénieProphète
On est bien d'accord, Henriette: le premier qui trouve la méthode idéale prévient les autres! :lol:
- NLM76Grand Maître
La méthode que j'utilise et que je propose à mes élèves de lycée est analytique !!!
Elle n'a rien à voir avec le gloubi-boulga proposé généralement :
1. Je pifométrise la phrase
2. J'approximationne les champs lexicaux.
3. je jette un œil sur sur le verbe
4. Je traduis à "l'intuition" en disant ce qui me passe par la tête.
Elle n'a rien à voir avec le gloubi-boulga proposé généralement :
1. Je pifométrise la phrase
2. J'approximationne les champs lexicaux.
3. je jette un œil sur sur le verbe
4. Je traduis à "l'intuition" en disant ce qui me passe par la tête.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- Thalia de GMédiateur
Excellente méthode. ... mais qui va à l'encontre de ce j'ai pratiqué en latin et en grecnlm76 a écrit:La méthode que j'utilise et que je propose à mes élèves de lycée est analytique !!!
Elle n'a rien à voir avec le gloubi-boulga proposé généralement :
1. Je pifométrise la phrase
2. J'approximationne les champs lexicaux.
3. je jette un œil sur sur le verbe
4. Je traduis à "l'intuition" en disant ce qui me passe par la tête.
Ah, les préps sans fin, mais tellement intéressantes...
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- henrietteMédiateur
A défaut de méthode parfaite qui n'est pas de ce monde , j'expérimente par contre cette année un truc qui marche somme toute bien avec mes 3e totalement démotivé, à la ramasse et ayant passé grosso modo 1 an 1/2 à regarder des péplums (l'autre 1/2 année passée en perm, parce que pas de remplaçant... bref je vous laisse imaginer le niveau) : la traduction "boule de neige". Ça permet de proposer de "vrais textes" (enfin, je les bidouille à peine) sans "effaroucher" les élèves.
- MarcassinHabitué du forum
Avec ta traduction "boule de neige" tu vas déclencher une avalanche d'inscriptions. Mais en quoi ça consiste ?
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- henrietteMédiateur
Je te copie colle ici un exemple :
1. Senones Urbem petiverunt.
Senones Urbem petiverunt ceperuntque.
Senones Urbem petiverunt ceperuntque praeter Capitolium.
Senones Urbem infesto exercitu petiverunt ceperuntque praeter Capitolium.
Senones Urbem infesto exercitu petiverunt ceperuntque praeter Capitolium, quo juventus se contulerat.
2. In summum Capitolii evaserunt.
Nocte in summum Capitolii evaserunt.
Nocte per aversam partem in summum Capitolii evaserunt.
3. Proditi tamen sunt.
Proditi tamen et dejecti sunt.
Proditi tamen clangore anserum et dejecti sunt.
4. Deinde Romani M pondo auri dederunt.
Deinde Romani Senonibus M pondo auri dederunt.
Deinde Romani M pondo auri dederunt et obsidionis finem emerunt.
Coacti deinde propter famem, Romani M pondo auri dederunt obsidionis finem emerunt.
Coacti deinde propter famem, Romani M pondo auri dederunt et hoc pretio obsidionis finem emerunt.
1. Senones Urbem petiverunt.
Senones Urbem petiverunt ceperuntque.
Senones Urbem petiverunt ceperuntque praeter Capitolium.
Senones Urbem infesto exercitu petiverunt ceperuntque praeter Capitolium.
Senones Urbem infesto exercitu petiverunt ceperuntque praeter Capitolium, quo juventus se contulerat.
2. In summum Capitolii evaserunt.
Nocte in summum Capitolii evaserunt.
Nocte per aversam partem in summum Capitolii evaserunt.
3. Proditi tamen sunt.
Proditi tamen et dejecti sunt.
Proditi tamen clangore anserum et dejecti sunt.
4. Deinde Romani M pondo auri dederunt.
Deinde Romani Senonibus M pondo auri dederunt.
Deinde Romani M pondo auri dederunt et obsidionis finem emerunt.
Coacti deinde propter famem, Romani M pondo auri dederunt obsidionis finem emerunt.
Coacti deinde propter famem, Romani M pondo auri dederunt et hoc pretio obsidionis finem emerunt.
- MarcassinHabitué du forum
Compris !
L'idée, c'est de partir de la phrase minimale. Finalement, rechercher le verbe d'abord et le sujet est assez équivalent, non ?
L'idée, c'est de partir de la phrase minimale. Finalement, rechercher le verbe d'abord et le sujet est assez équivalent, non ?
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- AudreyOracle
Je fais faire des trads (et même du thème) boule de neige à mes élèves en grec...ça marche bien!
- IphigénieProphète
c'est la méthode de l'ancien manuel d'Initiation au latin qui marchait très bien en effet (jusqu'à ce que :
...poum,poum,poum
"En se tapant le front en criant :j'ai trouvé!
La bande du professeur Nimbus est arrivée "poum,poum ,poum
...poum,poum,poum
"En se tapant le front en criant :j'ai trouvé!
La bande du professeur Nimbus est arrivée "poum,poum ,poum
- henrietteMédiateur
Marcassin a écrit:Compris !
L'idée, c'est de partir de la phrase minimale. Finalement, rechercher le verbe d'abord et le sujet est assez équivalent, non ?
Bien sûr on en revient toujours là. Mais l'avantage c'est que cette présentation ne décourage pas les élèves : ils ne sont pas d'entrée de jeu face à une loooooooooooooongue phrase, et ils voient mieux ensuite comment tout ça s'organise progressivement.
Du coup, j'ai vraiment noté des progrès en traduction chez pas mal d'élèves.
Et en effet, c'est bien la méthode de l'Initiation au latin... Si ça a marché pour nous, pourquoi ça ne marcherait plus pour eux ?
- IphigénieProphète
- ProvenceEnchanteur
henriette a écrit:
Et en effet, c'est bien la méthode de l'Initiation au latin... Si ça a marché pour nous, pourquoi ça ne marcherait plus pour eux ?
Ça marche toujours, mais c'est plus dur parce que les élèves n'ont plus les mêmes bases de grammaire française ni de vocabulaire.
Mes élèves travaillent avec cette méthode. Ceux qui poursuivent au lycée obtiennent de bons résultats et on remarque généralement leurs bonnes connaissances (alors qu'il leur restait bien des choses à apprendre...).
- MarcassinHabitué du forum
Espèce de décliniste, va !
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- ProvenceEnchanteur
Marcassin a écrit:Espèce de décliniste, va !
"Ça veut dire quoi, m'dame, "il émeut"?
- je vais prendre un exemple, les enfants: votre inculture m'émeut, mais comme j'ai bon coeur, je vous donne la définition de ce terme de façon ludique grâce aux TICE qui vous motivent."
- Spoiler:
- NLM76Grand Maître
jabr
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- LefterisEsprit sacré
Toi oui, tu peux te le permettre, tu anticipes, tu repères les formes sans y penser, mais les élèves ? Je remarque qu'instinctivement, justement ils prennent le texte dans l'ordre en essayant de deviner, sans bien entendu tenir compte des déclinaisons, et là, c'st le contre-sens assuré à près de 100 %. J'ai vu ça à plusieurs reprises, la méthode de Hale, je n'y étais pas fermé, mais je ne suis pas convaincu , il faudrait faire ça avec des élèves qui justement connaissent parfaitement leur morphologie ...iphigénie a écrit:règle n°1:
"AU début il y eut le Verbe"! (même au fond du Jardin: la preuve :lol: )
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ProvenceEnchanteur
Lefteris a écrit:
Toi oui, tu peux te le permettre, tu anticipes, tu repères les formes sans y penser, mais les élèves ? Je remarque qu'instinctivement, justement ils prennent le texte dans l'ordre en essayant de deviner, sans bien entendu tenir compte des déclinaisons, et là, c'st le contre-sens assuré à près de 100 %.
J'appelle ça la méthode milk-shake. On secoue tous les mots et on essaie d'inventer quelque chose vaguement en rapport avec le sens des mots de la phrase latine.
- NLM76Grand Maître
Non, je n'anticipe pas, je repère les formes en y pensant. On prend le texte dans l'ordre sans essayer de deviner : en s'efforçant de comprendre. Nominatif : c'est le sujet de la proposition, ce qui fait l'action ; accusatif : c'est l'objet de la proposition, ce qui subit cette action ; souvent alors, on a une idée de ce que peut être cette action.
Ce qui empêche de comprendre, c'est de se dire "COD", sans comprendre "objet".
Rien à voir avec la méthode milk shake.
Ce qui empêche de comprendre, c'est de se dire "COD", sans comprendre "objet".
Rien à voir avec la méthode milk shake.
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- henrietteMédiateur
Pour ma part, je ne donne JAMAIS le vocabulaire complet avant qu'ils aient fini l'analyse : ils ont les formes du lexique, les indications de construction, mais pas la traduction. Comme ça, ils ne peuvent pas y aller au pifomètre "je-prends-les-mots-et-je-fabrique-avec-une-phrase-qui-veut-dire-quelque-chose"
- LefterisEsprit sacré
Oui, mais même vu comme ça , il y a un sérieux manque, du moins de ceux que j'ai en face de moi je passe mon temps à faire de la grammaire française... je n'ai même pas la méthode milk shake, j'ai la méthode pifomètre, poil dans la main ....enfin , pas de méthode du tout.nlm76 a écrit:Non, je n'anticipe pas, je repère les formes en y pensant. On prend le texte dans l'ordre sans essayer de deviner : en s'efforçant de comprendre. Nominatif : c'est le sujet de la proposition, ce qui fait l'action ; accusatif : c'est l'objet de la proposition, ce qui subit cette action ; souvent alors, on a une idée de ce que peut être cette action.
Ce qui empêche de comprendre, c'est de se dire "COD", sans comprendre "objet".
Rien à voir avec la méthode milk shake.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LefterisEsprit sacré
Je fais un peu pareil. Ensuite, je reprends, avec analyse (crochets, soulignements, etc.) et je fais un mot- à- mot ORAL , pour les obliger à écouter, et bien lourdingue exprès, mais vraiment proche . Ensuite, je leur demande de traduire à leur manière, en bon français...henriette a écrit:Pour ma part, je ne donne JAMAIS le vocabulaire complet avant qu'ils aient fini l'analyse : ils ont les formes du lexique, les indications de construction, mais pas la traduction. Comme ça, ils ne peuvent pas y aller au pifomètre "je-prends-les-mots-et-je-fabrique-avec-une-phrase-qui-veut-dire-quelque-chose"
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Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LédisséEsprit sacré
Idem.
Et pour la lecture linéaire, je ne vois pas comment ça peut marcher : ça marche avec nous, non seulement parce que nous avons l'habitude (et les réflexes analytiques), mais parce que nous reconnaissons à 99% les formes, même de mots que nous ne connaissons pas. Or une forme en -a, par exemple, peut être bien des choses... face à flumina, un élève de 3e, chez moi, va d'abord penser "1e déclinaison", et sans doute même pas "attention ça pourrait être un Nominatif ou un Ablatif". Déjà que ça ne les gêne pas, au moment de la traduction et alors que l'analyse est entièrement faite (et la phrase courte), de traduire :
- un singulier par un pluriel
- un temps par un autre
- une conjonction par une autre qui n'a rien à voir
etc.
Et pour la lecture linéaire, je ne vois pas comment ça peut marcher : ça marche avec nous, non seulement parce que nous avons l'habitude (et les réflexes analytiques), mais parce que nous reconnaissons à 99% les formes, même de mots que nous ne connaissons pas. Or une forme en -a, par exemple, peut être bien des choses... face à flumina, un élève de 3e, chez moi, va d'abord penser "1e déclinaison", et sans doute même pas "attention ça pourrait être un Nominatif ou un Ablatif". Déjà que ça ne les gêne pas, au moment de la traduction et alors que l'analyse est entièrement faite (et la phrase courte), de traduire :
- un singulier par un pluriel
- un temps par un autre
- une conjonction par une autre qui n'a rien à voir
etc.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- MarcassinHabitué du forum
flumina, ae, f : c'est ça ?
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