Re: temps espace au Cp

Celui de CE1, avec poule au pot...

Le successeur de Charles IX, le roi Henri III, étant mort, c'est le prince protestant Henri de Navarre qui doit devenir roi.

À cette époque les Français sont divisés en deux camps ennemis : les catholiques font la guerre aux protestants parce qu'ils ne veulent pas obéir au pape et ne prient pas dans les mêmes églises qu'eux.
Et voilà qu'Henri de Navarre, qui est protestant, est nommé roi ! Les catholiques lui font la guerre. Mais Henri est très brave. À la bataille d'Ivry, il dit à tous ses soldats : « Suivez mon panache blanc, vous le trouverez toujours au chemin de l'honneur et de la gloire »(1).
Henri est vainqueur, mais pour que les Français cessent de se battre, il accepte de devenir catholique et devient roi sous le nom d'Henri IV. La paix revient en France.

Aidé de son ami Sully, Henri IV fait réparer et entretenir les routes. Il fait creuser un canal entre la Seine et la Loire. Il fait construire des ateliers qui fabriquent du drap et de la soie. Grâce à Henri IV et à Sully la France s'enrichit.

Le bon roi Henri aime les paysans. Il leur demande moins d'impôts et les encourage à cultiver la terre et à élever des animaux. Il leur rend souvent visite et il dit : « Je voudrais que les paysans mettent la poule au pot tous les dimanches »(2). Aussi tout le monde aime le bon roi Henri.

Malheureusement, Henri IV est assassiné par Ravaillac en 1610(3). Tous les Français pleurent alors leur roi et disent : « Nous sommes perdus ! Notre bon roi est mort ».

Et la fraise autour du cou ?

Celle-là, il ne faut pas l'oublier, ce serait trop dommage !

Sapotille a écrit:

Et la fraise autour du cou ?

Celle-là, il ne faut pas l'oublier, ce serait trop dommage !

Tu as raison. Elle l'aura avec les questions sous les illustrations. Phi, pense à la fraise ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Spoiler:

Merci pour la fraise, DC ! yesyes

Et franchement, la poule au pot me semble incontournable pour Henry IV ...
Ce n'est pas justement grâce à ces anecdotes "historiques" que l'on retient mieux l'histoire ?

Et puis son "Paris vaut bien une messe" pour expliquer sa conversion et son accession au pouvoir ...

Oui, mais je crois que la poule au pot, c'est du flan ! De la propagande écrite après coup par Sully lui-même. Donc, selon moi, si c'est faux, on ne raconte pas, ou alors en mettant dessus une grosse étiquette LEGENDE !!!

On doit pouvoir se contenter de dire que la relance de l'économie a permis une hausse du niveau de vie, et que cela a permis une meilleure alimentation. Et là, hop, on peut glisser l'anecdote de Sully en leur disant que tous les papys-mamies ont appris ça à l'école et que ça leur a permis de se souvenir que la politique d'Henri IV avait amélioré le niveau de vie de ses sujets.

doctor who a écrit:la poule au pot, c'est du flan !

C'est le nouveau slogan de topchef ? :lol:

Merci, je vais essayer d'arranger tout ça (j'ai le manuel dans lequel tu as le deuxième texte copié DC, merci en tous cas !)
Je n'ai JAMAIS étudié Henri IV de toute ma scolarité. Je connaissais seulement quand j'étais petite la fraise, la poule au pot, "notre bon roi est mort" et le méchant Ravaillac, puis plus tard "Paris vaut bien une messe", grâce aux vieux bouquins piqués ici et là... Si j'en parle à mes élèves, ce sera sans doute aussi la seule occasion pour la plupart qu'ils auront de connaître le bonhomme...

"Paris vaut bien une messe", c'est de l'authentique, du véritable, du certifié, ce sont des paroles historiques prononcées à deux pas de chez moi, je fais toujours visiter l'endroit, rue des Cascades, à côté du bistro qui est une preuve en soi :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

C'est là que le bon roi Henri s'est arrêté pour admirer la capitale depuis les hauteurs de Belleville et pour faire boire son cheval et qu'il a prononcé ces mots historiques.

Si un doute subsiste, je pense qu'on doit avoir les bandes audio à l'INA.

Mon grand-père racontait une histoire drôle.

C'est un paysan du XVIIème siècle. Le dimanche, il demande à sa femme "Qu'est-ce qu'on mange ?" et elle lui répond "Grâce à notre bon roi Henri, de la poule au pot." Le paysan se réjouit. Le dimanche suivant, la même scène se répète, puis le dimanche encore après, etc. (mon grand-père faisait durer l'histoire bien longtemps). A la fin, le paysan n'en peut plus de cette poule au pot, et il saisit un couteau de cuisine et sort de la maison en hurlant.

Les voisins l'interpellent : "Mais où courez-vous donc, m'sieur Ravaillac ?"

(Comme je n'ai pas fait d'histoire à l'école, j'ai été obligée de me documenter pour comprendre la blague...)

Et vous connaissez celle de la rédaction du petit garçon sur les trois petits chatons blancs mignons qui passent "la queue en panache comme celle d'Henri IV" ?

Bon, comme le titre parle aussi d'espace, j'en profite pour vous raconter mon avant-dernière séance de géographie (en fait depuis j'ai aussi fait la source et le ruisseau)
c'est ici, pour une nouvelle définition du milieu montagneux corédigée avec des élèves de cycle 2 en partant de leur vécu et de la résonnance profonde que ce concept éveille en eux.

Nos braves "On", qu'est-ce qu'ils sont déconnectés de la base... Le nôtre a dit à une collègue que dans une classe à trois niveaux, il fallait qu'elle fasse l'histoire à part pour les CE2 parce qu'elle devait s'apesantir sur la frise avec eux et en aucun cas ne dépasser les Temps Modernes, je crois...

Du coup, ni les CE2, ni les CM n'ont fait d'Histoire cette année, à part une incursion préhistorique en début d'année quand on est tout feu tout flamme, une autre sur la traite des noirs et sur l'apartheid en Afrique du Sud où un de ses élèves est allé à Noël et une troisième sur la Résistance en France pendant la Deuxième Guerre Mondiale parce que sa classe participe à la commémoration de la création du Maquis local... Sad

doublecasquette a écrit:Nos braves "On", qu'est-ce qu'ils sont déconnectés de la base... Le nôtre a dit à une collègue que dans une classe à trois niveaux, il fallait qu'elle fasse l'histoire à part pour les CE2 parce qu'elle devait s'apesantir sur la frise avec eux et en aucun cas ne dépasser les Temps Modernes, je crois...

Du coup, ni les CE2, ni les CM n'ont fait d'Histoire cette année, à part une incursion préhistorique en début d'année quand on est tout feu tout flamme, une autre sur la traite des noirs et sur l'apartheid en Afrique du Sud où un de ses élèves est allé à Noël et une troisième sur la Résistance en France pendant la Deuxième Guerre Mondiale parce que sa classe participe à la commémoration de la création du Maquis local...

Conclusion: Il vaut peut-être mieux parler de la poule au pot de Sully pour faire la promotion du roi Henry IV, que de jeter des trucs ça et là sans idée de chronologie ! Razz

J'ai pondu ça sur Henri IV. Je vais essayer de rajouter le panache blanc à reproduire sur quadrillage, ou quelque chose de ce genre, mais là je vais me coucher... Si quelqu'un a le temps de regarder, j'ai peut être écrit des énormités orthographiques et/ou historiques Embarassed

Il y a un retour à la ligne bizarre qui provient de la conversion en .doc je crois. Embarassed

Ta leçon est parfaite avec de chouettes illustrations, mais je pense qu'il faudrait un peu revoir cette phrase :

La France devient plus prospère et les paysans mangent mieux. On raconte même que le roi voulait que chaque paysan ait assez d’argent pour avoir « une poule dans son pot » .

Les enfants risquent de croire qu'avec "assez d'argent" les paysans allaient acheter ( au supermarché du coin ?) une poule pour la faire cuire et la manger.

En réalité, les paysans gardaient leurs poules pour avoir des œufs donc hésitaient à tuer une poule qui était une richesse sur 2 pattes !
La tuer, c'était se priver de ses œufs.
Donc il fallait être très riche pour oser tuer une poule !

Henry IV voulaient que les paysans soient assez riches pour "mettre une poule au pot" le plus souvent possible, sans remords pour les œufs en moins dans le futur.

Tu as raison, j'avais trouvé cette formulation dans je ne sais plus lequel de mes livres, et je comptais leur expliquer moi-même, mais c'est mieux quand c'est écrit explicitement ( Razz

)
J'ai corrigé, mais je ne peux pas l'envoyer ici... Je l'ai mis là :

cliquez

I love you

Que fais-tu de ces fiches Phi?
Je viens me confesser en cette fin d'année, j'ai fait extrêmement peu de DDM cette année. J'avais pourtant prévu de beaux cahiers de TP (vu que l'année dernière j'avais été bien régulière avec les fiches de Did). On a du utiliser une dizaine de pages seulement.
Bref j'aimerais faire un peu d'histoire comme vous (car je me contentais des fiches de Did espace et matière + 1 leçon au moment du 11 novembre). Les fiches de Lutin Bazar sont super aussi.
Donc Phi ta 1ère page sert juste pendant la séance et la 2ème est gardée par les enfants?

Dans ma classe, nous lisons la fiche ensemble, après avoir bien commenté les images et après que j'ai déjà tout expliqué deux ou trois fois, en complément des commentaires des élèves.
Ensuite, je range les fiches et nous écrivons ensemble un résumé de trois ou quatre lignes qu'ils copient (ou collent, cette année, ils collent) dans leur cahier de DDM puis illustrent à leur sauce.
Les plus mûrs me redemandent alors souvent la fiche pour copier leur dessin sur les illustrations qui s'y trouvent.

Je perfore et je fais tout ranger dans un classeur par ordre chronologique. C'est très très mal parce que tout est mélangé, mais je fais comme ça quand même, na ! L'an prochain je prendrai un cahier de TP, comme j'ai toujours voulu, et tout sera aussi dans l'ordre chronologique, et je ne demanderai pas aux familles un classeur cher qui casse dans la moitié des cas et que je dois rembourser à mes frais.
Les fiches de lutin bazar sont tirées du même manuel que celui dont je me sers dans 80% des cas. J'en ai utilisée une au début de l'année mais c'est un peu dur pour des CP-CE1, c'est plutôt niveau CE2 je pense (enfin, il faut dire aussi que j'ai un petit niveau, tout ça, hein...) Il n'y a que certains chapitres d'ailleurs je crois.
Donc maintenant que je suis rodée, je leur fais d'abord observer l'image (agrandie au tableau) puis nous répondons aux questions (celles de la fiche et celles qu'ils se posent spontanément, sauf que souvent ce sont les mêmes et donc les questions prévues ne servent pas toutes Razz

)
Ensuite je leur fais lire le texte, en faisant reformuler et en réexpliquant, et je termine la séance par du dessin. Je reverrai la présentation pour l'an prochain, pour que ça colle au fonctionnement avec cahier de TP Smile

phi a écrit: je ne demanderai pas aux familles un classeur cher qui casse dans la moitié des cas et que je dois rembourser à mes frais.

Tu rachètes les classeurs qui se cassent en classe???
Ceux qui se cassent se sont les classeurs à levier bien souvent. J'ai beau en demander des normaux, j'en ai toujours qui se pointent avec ces machins compliqués qui se cassent. Mais jamais je n'aurais envisagé de les rembourser!

Non ce sont les collègues qui ont demandé aux familles d'acheter un classeur... Du coup je l'utilise pour qu'il ne soit pas acheté inutilement mais dans la moitié des cas ce sont des machins premier prix à leviers qui se cassent, je finis par avoir pitié et j'en fournis un autre pffff ...

phi a écrit:Tu as raison, j'avais trouvé cette formulation dans je ne sais plus lequel de mes livres, et je comptais leur expliquer moi-même, mais c'est mieux quand c'est écrit explicitement ( )
J'ai corrigé, mais je ne peux pas l'envoyer ici... Je l'ai mis là :

cliquez

C'est encore plus beau !!!

Mais c'est "la viande coûtait très cher " qui me chiffonne encore.
Les paysans vivaient presque entièrement en autarcie à cette époque !
Ils n'achetaient pratiquement rien et ne savaient pas si la viande était chère ou nom !

Par contre, une poule avait beaucoup de valeur !
Il fallait avoir une basse cour nombreuse pour se permettre de tuer une poule , parce qu'il fallait assurer ses arrières : il en fallait un certain nombre restant pour renouveler le lot ...

« Tuer la poule aux œufs d'or »

Se priver de profits futurs importants pour satisfaire des intérêts immédiats.

Ou encore :
L'avidité et l'impatience sont de vilains défauts.

Ou plus généralement :
N'agir que pour le court terme, sans aucune vision à long terme.

Cette expression du XVIIIe siècle est tirée d'une fable de La Fontaine, elle-même inspirée d'une morale d'Ésope, fabuliste grec de l'Antiquité.

Pour ceux qui auraient oublié la courte fable en question, il y est question d'un avare dont une poule pondait des œufs d'or. Croyant que cette poule contenait un trésor, l'avare l'a tuée pour se rendre compte, dépité, qu'elle était semblable à ses autres poules et qu'il venait de tuer bêtement ce qui pouvait l'enrichir sans fin.

Je ne sais pas si les pauvres paysans de l'époque de Sully connaissaient cette fable, mais ils hésitaient à tuer des poules qui donnaient des œufs qui donnaient des poussins qui devenaient des poules et des coqs !

Voilà, j'ai mis ça à la place:
"La France devient plus prospère et l’alimentation devient meilleure. On raconte même que le roi voulait que chacun ait assez d’argent pour avoir « une poule dans son pot » chaque semaine. En effet, les Français mangeaient alors très peu de viande, les animaux étaient précieux et les paysans qui avaient une poule préféraient la garder pour ses œufs. Il fallait avoir une grande ferme et beaucoup de volailles pour se permettre de manger des poules ! "

Ce sera parfait quand tu auras retire le mot argent pour le remplacer par le mot valeur ...

Je sens que je suis très pénible et. que tu vas me haïr !!!

Cependant, n'oublie pas que de mon côté, j'admire sincèrement ce que tu fais !!!

Va je ne te hais point :lol: Heureusement que tu es là, au contraire, je n'avais même pas noté que j'avais laissé le mot argent... Par contre "valeur" ne va pas non plus dans la phrase... je vais plutôt mettre "chaque Français puisse avoir ..." tout simplement, je crois !

J'ai trouvé ceci !
C'est bien un mythe mais qui a fait du chemin puisque ce mythe se chantait encore pendant la Révolution française !!!
Donc, tu fais bien d'en parler un peu.

La poule au pot d’Henri IV (1553-1610)
14/09/2010
Parti d’une querelle avec le duc de Savoie, le mythe de la poule au pot d’Henri IV est resté gravé dans la mémoire collective française. Mais qui sait à quoi celui-ci correspond ? Car si on se doute bien que les Français n’ont jamais tous mangé ce plat en parfaite communion, il n’en demeure pas moins un symbole fort de l’orientation que voulait donner Henri de Navarre à la France.

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Le bon Roi Henri

Protestant à l’origine, ce natif de Pau apporte la paix au royaume quand il abjure sa religion afin de pouvoir être sacré en 1593. Le pays sort alors de plusieurs décennies de guerres religieuses. Tous les secteurs sont à reconstruire.

Conscient que le problème le plus urgent concerne l’alimentation et l’agriculture, le roi commande à l’agronome Olivier de Serres une œuvre désormais célèbre : Le théâtre d’agriculture et mesnage des champs. Henri IV approuve ses idées et il demande à son ministre Sully de les faire appliquer.

Celui-ci adopte alors une formule également fameuse : "Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France". On perçoit donc une vraie volonté de remise en marche du secteur agricole, mis à mal par 40 ans de guerre. Assassiné par Ravaillac il y a tout juste 400 ans, Henri IV le pacificateur reste l’une des figures les plus populaires de l’Histoire.

Une légende tenace

La légende de la poule au pot ne voit le jour qu’un demi siècle après la mort du roi de France et de Navarre. Elle est relatée par Hardouin de Perefixe, précepteur du futur Louis XIV. Durant une légère dispute avec le duc de Savoie, Henri IV aurait eu cette formule pleine de compassion pour son peuple : "Si Dieu me donne encore de la vie je ferai qu’il n’y aura point de laboureur en mon Royaume qui n’ait moyen d’avoir une poule dans son pot".

Pour les historiens, rien n’atteste la réalité de ce propos. Il n’est également pas à prendre au pied de la lettre. Il faudra attendre le XXe siècle et les progrès de l’élevage pour fournir à une majorité de nos concitoyens un si facile accès à la volaille. Par cette anecdote, le précepteur du Roi Soleil suggère à son élève de bien traiter son peuple et en particulier les plus aisés de ses paysans.

Le succès de cette formule politique avant l’heure ne se démentira plus. À l’aube de la Révolution française, on chante « Enfin la poule au pot va être mise. On peut du moins le présumer. Car, depuis deux cent ans qu’elle nous est promise. On n’a cessé de la plumer ». Louis XVIII, soucieux de redorer le blason de la royauté, l’exploite au XIXe en innovant puisque c’est dorénavant tous les dimanches que le bon Roi Henri aurait promis le gallinacé sur la table des Français. Une image d’Épinal...

On prête, à Henri de Navarre, d’autres anecdotes alimentaires et une réputation de bon vivant débutée dès le berceau. Son père aurait frotté les lèvres du nouveau-né avec une gousse d’ail et du vin de Jurançon, lors de sa naissance au château de Pau. Là encore, on le sait de source sûre. Un certain Hardouin de Perefixe.

Marcher sur les traces d’Henri IV

En cette année commémorative, les lieux ne manquent pas pour marcher dans les pas d’Henri IV.
Site internet événementiel : Henri IV, le règne interrompu

Le musée national du château de Pau est évidemment un lieu privilégié.

Et la poule au pot ? A l’occasion de la Semaine du goût (11-17 octobre 2010), le Cervia Paris Ile-de-France a sollicité les compétences de Jean-Pierre Biffi, Président des Disciples d’Escoffier, Association « pour la transmission, la culture et la modernité de la Cuisine » qui rassemble des chefs du monde entier, pour revisiter cette recette aux milles visages. Elle devrait être au menu des Ateliers du goût organisé dans les lycées et centres de formation d’apprentis de la région capitale.

A cette occasion, un dîner caritatif d’Epicure autour de la Poule au Pot sera organisé le 26 octobre prochain au profit de l’œuvre de « La Mie de Pain » (13ème arrondissement de Paris) pour 600 personnes.