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- VoltigeurHabitué du forum
Alors ça, faut dire, on fait quand même un beau métier.
En France y a toujours pas de pétrole, mais le gisement des fadas qui s'acharnent à déconstruire tous les fondamentaux qui pourraient encore vaguement structurer les élèves est littéralement inépuisable...
On est confondu d'admiration devant la créativité de tous ces acharnés de l'antiélitisme qui ne rêvent que de faire ingurgiter aux "apprenants" des notions universitaires complexes... Vive les châteaux de sable ! Enfin, jusqu'à la prochaine marée...
En France y a toujours pas de pétrole, mais le gisement des fadas qui s'acharnent à déconstruire tous les fondamentaux qui pourraient encore vaguement structurer les élèves est littéralement inépuisable...
On est confondu d'admiration devant la créativité de tous ces acharnés de l'antiélitisme qui ne rêvent que de faire ingurgiter aux "apprenants" des notions universitaires complexes... Vive les châteaux de sable ! Enfin, jusqu'à la prochaine marée...
- CondorcetOracle
Celeborn a écrit:John a écrit:Mais l'idée de Suzanne Citron, c'est qu'on renforcerait justement ce sentiment en étudiant directement l'histoire du monde.Celeborn a écrit:Justement, on aurait bien besoin de ça, aujourd'hui. Parce que le sentiment d'appartenance à la nation, comment dire… il n'est pas très en forme.Suzanne Citron a écrit:Mais les programmes reproduisent indéfiniment la configuration historiographique initiée au début de l’école républicaine pour nationaliser une France paysanne et multilingue.
On peut aussi penser qu'on renforcera la maîtrise de la langue française en diminuant les heures de français : ça s'est vu. à l'arrivée, ça marche très très bien…
Au passage, l'enseignement de l'histoire au collège a besoin d'être structuré. Les collégiens ne sont pas des universitaires. Il ne s'agit pas de n'y raconter que le roman national, mais les programmes actuels qui se gargarisent d'études de cas, d'émiettement et de décrochages vers d'autres horizons sont assez catastrophiques en l'état.
En histoire, commencer par l'étude de cas ne revêt pas un grand intérêt pédagogique pas plus qu'elle ne recoupe des pratiques de chercheurs dans la mesure où l'on ne saurait décrire et analyser le général en le déduisant du particulier (contrairement à la géographie où l'analyse par échelles est reine).
- gelsomina31Grand Maître
John a écrit:Mais l'idée de Suzanne Citron, c'est qu'on renforcerait justement ce sentiment en étudiant directement l'histoire du monde.Celeborn a écrit:Justement, on aurait bien besoin de ça, aujourd'hui. Parce que le sentiment d'appartenance à la nation, comment dire… il n'est pas très en forme.Suzanne Citron a écrit:Mais les programmes reproduisent indéfiniment la configuration historiographique initiée au début de l’école républicaine pour nationaliser une France paysanne et multilingue.
Moi, ça me semble mettre la charrue avant les boeufs : en primaire, les grandes dates de l'histoire de France me semblent suffire.
Après, au collège, c'est autre chose.
Pareil!
- EllenaNiveau 8
Celeborn a écrit:John a écrit:Mais l'idée de Suzanne Citron, c'est qu'on renforcerait justement ce sentiment en étudiant directement l'histoire du monde.Celeborn a écrit:Justement, on aurait bien besoin de ça, aujourd'hui. Parce que le sentiment d'appartenance à la nation, comment dire… il n'est pas très en forme.Suzanne Citron a écrit:Mais les programmes reproduisent indéfiniment la configuration historiographique initiée au début de l’école républicaine pour nationaliser une France paysanne et multilingue.
On peut aussi penser qu'on renforcera la maîtrise de la langue française en diminuant les heures de français : ça s'est vu. à l'arrivée, ça marche très très bien…
Au passage, l'enseignement de l'histoire au collège a besoin d'être structuré. Les collégiens ne sont pas des universitaires. Il ne s'agit pas de n'y raconter que le roman national, mais les programmes actuels qui se gargarisent d'études de cas, d'émiettement et de décrochages vers d'autres horizons sont assez catastrophiques en l'état.
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