Arrêter de stresser...

Derborence a écrit:

lovelyday a écrit:j'habite à côté de mon lycée mais je coupe dès que j'arrive à la maison, le lycée c'est pour payer les factures, en dehors je me passionne pour pas mal de choses pour ne pas me prendre la tête avec des " et si j'avais fait ça, dit ça" : quand j'ai trop le bordel en cours, je m'assoie au bureau et j'attends le silence, ça marche très bien. Au premier bavardage c...sur ma chaise.

+1 sauf que je suis en collège
Si les élèves sont trop bruyants, je ne crie plus (je préserve ma voix et ma santé) mais je m'arrête.

Je fais pareil, l'ennui étant qu'ils recommencent généralement à parler dès que je recommence et que ça devient rapidement très pénible pour ceux qui veulent suivre que je m'arrête toutes les 3 minutes :lol:

billet62 a écrit:bonsoir,

je me permets de venir vous voir à nouveau car je suis à bout....
j'ai des classes très bavardes, avec des élèves souvent irrespectueux....

avez vous souvent des problèmes de discipline et d'incivilités ?
comment les vivez vous une fois la journée finie ? arrivez vous à couper ?
connaissez vous des méthodes pour ne plus stresser avant , pendant et après les cours?

merci.

Pour les bavardages, les coupures de parole c'est la chose que je trouve la plus dure dans ce métier . J'ai connu des classes silencieuses (je suis un vieux -néo , même plus très néo -7ème année ) , et quand après fort longtemps j'ai retrouvé l'EN, j'ai été surpris par cette logorrhée permanente. Certains collègues savent parler dans le bruit , mais pour ma part , je suis incapable de parler quand on parle en même temps que moi.
Donc je me tais, mais comme les interruptions permanentes bloquent le cours, on prend un retard terrible (je le vois cette année avec deux classes de même niveau) et j'alterne avec des hurlantes calculées , ce qui n'est pas bon en soi, mais au moins ils souffrent , car j'ai paraît-il une voix de stentor, je fais vibrer les murs.
Du reste, je mène aux bavards une guerre sans pitié, car j'estime que c'est égoïste pour ceux qui veulent finir les programmes, et le bavardage est selon moi un défaut méprisable, une sorte d'incontinence, comme le dit si bien Plutarque. Donc note de travail qui dégringole, veto aux récompenses aux conseils de classe. En latin (pour ceux qui ne savent pas, ça peut être très très dur malgré la légende, quand ils sont là par la force des baïonnettes de leurs parents) , je ne mets pas de "bonus" dans les évaluations aux classes bavardes, je ne leur fais pas de cadeau comme je le fais à d'autres.
Si le cours n'avance pas , je stoppe, et je mets une interro sur ce qui vient d'être fait. Bref, j'ai déclaré le bavardage hors-la -loi, ennemi n° 1 des apprentissages je lui déclare la guerre, et tant pis si ça ne plaît pas.
Je pratique aussi la décimation, pur ne pas être moi-même puni par les copies . Je fais faire un travail collectif, et je relève par tirage au sort.
Au moins je rentre chez moi en me disant qu, je n'ai pas "subi" passivement la mauvaise éducation de vilains nombrilistes , passivité qui ronge des collègues ayant peur de déplaire aux élèves et qui vont jusqu'à pleurer (je l'ai vu ) .

Le reste des incivilités ne me gêne pas : j'exclus, je demande une sanction, mais ça gêne moins le cours. Hier par exemple j'ai foutu dehors un élève qui s'est installé avec casse-croûte et Coca, et qui a refusé de le ranger... Direct chez les CPE.

D'autre part , ma vie n'est pas au boulot , je fais autre chose. Ma matière est mon centre d'intérêt, mais mon métier est mon gagne-pain. Grande nuance...

Lefteris a écrit:Je pratique aussi la décimation, pur ne pas être moi-même puni par les copies . Je fais faire un travail collectif, et je relève par tirage au sort.

Je pratique un autre genre de décimation. Quand ça parle de partout et que je ne sais pas vraiment qui est responsable ou s'il y a des responsables identifiés, je punis au hasard et ne me cache pas de le faire, ou plus précisément, comme le disent mes élèves : "C'est un hasard orienté ! À tous les coups, ça va encore tomber sur untel, untel et untel". Je les remercie d'ailleurs pour leur précieuse contribution : au cas où j'aurais eu des doutes sur les plus gros fouteurs de bazar, ils me les désignent ainsi, voire s'auto-désignent comme étant celui qui a mauvaise conscience et qui sait bien que ça va tomber sur lui.
Autre solution : je joue au roi du silence. Après m'être arrêtée et avoir obtenu le silence, je préviens qu'à partir de maintenant le 1er qui parle a une punition. Cela dit c'est une méthode que je n'aime pas trop, parce que ce sont rarement les pires qui se mettent à parler en 1er, et généralement ceux qui parlent parlent du cours, et pour peu que je ne les punisse pas, les autres se croient autorisés à recommencer à parler.

Bon mais malgré tout je ne suis pas satisfaite les bavardages continuent à pourrir mes cours

lene75 a écrit:

Lefteris a écrit:Je pratique aussi la décimation, pur ne pas être moi-même puni par les copies . Je fais faire un travail collectif, et je relève par tirage au sort.

Je pratique un autre genre de décimation. Quand ça parle de partout et que je ne sais pas vraiment qui est responsable ou s'il y a des responsables identifiés, je punis au hasard et ne me cache pas de le faire, ou plus précisément, comme le disent mes élèves : "C'est un hasard orienté ! À tous les coups, ça va encore tomber sur untel, untel et untel". Je les remercie d'ailleurs pour leur précieuse contribution : au cas où j'aurais eu des doutes sur les plus gros fouteurs de bazar, ils me les désignent ainsi, voire s'auto-désignent comme étant celui qui a mauvaise conscience et qui sait bien que ça va tomber sur lui.
Autre solution : je joue au roi du silence. Après m'être arrêtée et avoir obtenu le silence, je préviens qu'à partir de maintenant le 1er qui parle a une punition. Cela dit c'est une méthode que je n'aime pas trop, parce que ce sont rarement les pires qui se mettent à parler en 1er, et généralement ceux qui parlent parlent du cours, et pour peu que je ne les punisse pas, les autres se croient autorisés à recommencer à parler.

Bon mais malgré tout je ne suis pas satisfaite les bavardages continuent à pourrir mes cours

Ce qui m'étonne , c'est que tu aies des bavardages à ce niveau ... Ca ne les concerne pas le bac, les programmes ?

lene75 a écrit:Matinée pourrie pour moi. Ce qui m'évite de (trop) ruminer :
- j'ai pas le temps et pas de place dans ma tête pour ça : je dois m'occuper de ma fille. Donc oui, surinvestir sa vie privée ;
- les collègues en salle des profs : ce matin tout le monde était très énervé, se plaignait, râlait, criait qu'il n'en pouvait plus, c'est tout con, mais quand je sais que les élèves sont chiants en ce moment pour tout le monde, ça m'aide à tenir et à ne pas me dire que ça vient de moi. Donc surtout, ne pas hésiter à râler en sdp : ça soulage tout le monde !

C'est vrai que ça aide. L'année dernière j'avais du mal avec les 1° STG, je sortais régulièrement du lycée furax et/ou au bord des larmes, mais dès que je me retrouvais avec mon copain j'oubliais vite. J'avais aussi des collègues en or. Cette année est beaucoup plus difficile pour moi du coup parce que je me sens très seule (mon copain est loin, je n'ai pas de vrais collègues parce que je suis simplement de passage étant TZR) mais quand je tombe sur des collègues sympa, je discute aussi, ça me soulage. Et puis après musique à fond dans la voiture et crise de larmes (ça calme aussi...bon au volant par contre, c'est pas terrible). J'appelle souvent mes parents aussi parce qu'ils savent de quoi je parle (mon père et prof est ma mère a été MA et a connu plein de classes bien pourries en Picardie).

Derborence a écrit:

oui voilà....

lalilala a écrit:

Derborence a écrit:

oui voilà....

Sinon, je pense qu'avec le temps, on arrive à relativiser. Le boulot m'a pourri des soirées, des nuits, des week-ends. Maintenant, c'est beaucoup plus rare.

Lefteris a écrit:Ce qui m'étonne , c'est que tu aies des bavardages à ce niveau ... Ca ne les concerne pas le bac, les programmes ?

J'ai pas trouvé de smiley qui se tort de rire, alors je me contenterai de ça :lol!:
Cela dit, j'avoue avoir été moi aussi surprise ma 1re année, mais si, si, en lycée on a le droit à tout, même en terminale : les bavardages incessants, les crises d'hystérie, les incivilités, l'absentéisme, l'absence de travail et même dans certaines classes technos les bagarres en cours, les jets de projectiles, les bruits d'animaux, etc. (jusqu'à présent j'ai eu la chance d'y échapper dans mon lycée actuel mais je le sens bien pour l'année prochaine vu les horreurs que j'entends sur les 1re...). Il serait finalement étonnant qu'après 15 ans à foutre le boxon ils deviennent subitement sages. La petite réjouissance supplémentaire qu'on a, c'est parfois des tensions parce que certains voudraient bosser et en sont empêchés par les autres.

Derborence a écrit:

Vie privée ne veut pas forcément dire vie familiale

je trouve malgré tout les 1e moins bavardes que les secondes (mais ce sont des 1e générales)

je suis dans un étab calme mais j'ai une seconde chiante (mais que je tiens bien le lundi en dernière heure à 15H30, en revanche le samedi juste avant le we c'est souvent très bavard), une sedonde difficile, une 1e nulle avec 2 fouteuses de merde qui surexcitent les autres (quand elles sont absentes j'ai le silence), une 1e de bon niveau avec qq éléments légèrement agités

j'ai peur pour l'an prochain, je serai sûrement TZR 93... mais je crois que je commence déjà à prendre du recul et être plus sûre de moi. Je joue un rôle aussi parfois

pour déstresser, un bon bain... un ciné. une coupure quoi ! et se concentrer sur les compliments des élèves, les moments où on les intéresse, leur côté touchant...

Derborence : + 1000. C'est mon pb aussi ; y a les amis, mais... je pense qu'à chaque fois que ça n'allait pas dans ce domaine, les ennuis pro ont pris une dimension monstrueuse.

+1 lene. L'argument du bac qui approche n'a pas d'effet sur tous les élèves.

je suis en couple et ça ne m'empêche pas de ressasser le boulot. Je dois être particulièrement stressée dans mon genre...

Lefteris a écrit:
Ce qui m'étonne , c'est que tu aies des bavardages à ce niveau ... Ca ne les concerne pas le bac, les programmes ?

il y en a bien après le bac, des bavards incorrigibles...

Une fois trouvé ce qui fonctionne au niveau discipline, agir avec quand on est au travail, et ne plus y penser ensuite (grâce à une passion, à sa vie privée, à une râlerie sur néo). Passer à autre chose, et se dire que de toute façon, on ne pourra pas changer les élèves, l'important, c'est de se préserver.

Vie privée ça peut être tout simplement se consacrer aux choses qu'on aime chez soi, que ce soit zoner devant la télé, faire de la couture, de la cuisine, ou que sais-je encore ! On peut avoir une vie personnelle épanouie avec des activités solitaires (heu... oui, oui, je me rends compte de ce que j'ai écrit ! )

oui mais moi quand je fais ça, je cogite en même temps....j'aurais plutôt besoin de sortir et de parler d'autres choses....

...on a le droit à tout, même en terminale : les bavardages incessants, les crises d'hystérie, les incivilités, l'absentéisme, l'absence de travail et même dans certaines classes technos les bagarres en cours, les jets de projectiles, les bruits d'animaux, etc. (jusqu'à présent j'ai eu la chance d'y échapper dans mon lycée actuel mais je le sens bien pour l'année prochaine vu les horreurs que j'entends sur les 1re...).

:shock:
Il est vrai que je suis peu passé en lycée, mais dans les bons établissements, dans Paris, ceux qui trient et peuvent éjecter ça ne bronche guère , et mes anciens élèves me le confirment. Dans d'autres, non, je ne mettrais jamais les pieds, ceux où l'on envoie des collégiens à 8 de moyenne. Cela dit, ça m'inquiète, car j'envisage un lycée. Il faut pas se louper au moment de la demande , d'autant que je vais connaître de nouveau les joies du métro alors que là, j'habite à 5 minutes

Vie privée ne veut pas forcément dire vie familiale

Tout à fait d'accord . Et la vie familiale est aussi parfois un stress . Il faut surtout sortir du bain , et arrêter de sur -préparer (je suis aussi tombé dans le panneau , l'IUFM foutait des complexes aux plus sceptiques , dont j'étais pourtant ) , d'en faire trop, on se stresse encore plus pour le faire passer, on s'épuise, et les élèves ne voient pas la différence.

lapetitemu a écrit:Vie privée ça peut être tout simplement se consacrer aux choses qu'on aime chez soi, que ce soit zoner devant la télé, faire de la couture, de la cuisine, ou que sais-je encore ! On peut avoir une vie personnelle épanouie avec des activités solitaires (heu... oui, oui, je me rends compte de ce que j'ai écrit ! )

Pourquoi pas, plus personne ne croit que ça rend sourd

@Kruella, au pilates on fait de la respiration latérale.
D'ailleurs le pilates ça détend bien.

mimile a écrit:+1 lene. L'argument du bac qui approche n'a pas d'effet sur tous les élèves.

je suis en couple et ça ne m'empêche pas de ressasser le boulot. Je dois être particulièrement stressée dans mon genre...

ben moi c'est pareil (enfin en semaine je vis seule) mais je ressasse tout, tout le temps et je ne m'en sors pas non plus. J'en viens à rêver des élèves, des cours, des mut' presque toutes les nuits. J'y pense tout le temps, j'arrive pas à lacher prise. Pourtant quand je sors, je fais une pause le temps de faire à manger, de manger, de regarder un peu les infos. Puis je m'y remets : donc je bosse le soir jusqu'à 21h30/22H et du coup j'arrive pas après à m'endormir, j'y repense, et j'en rêve. Mais en même temps, il faut bien que je prépare les cours ...

Marie Laetitia a écrit:

Lefteris a écrit:
Ce qui m'étonne , c'est que tu aies des bavardages à ce niveau ... Ca ne les concerne pas le bac, les programmes ?

il y en a bien après le bac, des bavards incorrigibles...

Je crois que j'en ai rarement autant ch*** qu'avec les BTS (bon, d'accord, des MI, que des mecs, une classe de co***lles comme je les appelais, alors autant dire que moi, la nénette de 23 ans à l'époque avec ma matière coef 2, je ne faisais pas le poids).

Hermione0908 a écrit:

Marie Laetitia a écrit:

Lefteris a écrit:
Ce qui m'étonne , c'est que tu aies des bavardages à ce niveau ... Ca ne les concerne pas le bac, les programmes ?

il y en a bien après le bac, des bavards incorrigibles...

Je crois que j'en ai rarement autant ch*** qu'avec les BTS (bon, d'accord, des MI, que des mecs, une classe de co***lles comme je les appelais, alors autant dire que moi, la nénette de 23 ans à l'époque avec ma matière coef 2, je ne faisais pas le poids).

Oui, les BTS...
Moi 24 ans, TZR, face à deux classes de BTS 1e année comptabilité gestion pour un remplacement de début février à fin mai.
La plus vieille élève étudiante avait 22 ans passés. Deux mecs, un fan du PSG et un fan de l'OM, s'affrontaient avec leur écharpe de supporter au tour du cou.
J'ai haï ce remplacement.
J'étais incompétente car non seulement j'ignorais les programmes mais encore je devais préparer les élèves étudiants à la synthèse, exercice que je n'avais jamais réalisé... mais, comme on m'a dit au rectorat : "Y a plus que vous".

comme on m'a dit au rectorat : "Y a plus que vous".

Des gens pleins de tact.... :Oups:

Lefteris a écrit:

comme on m'a dit au rectorat : "Y a plus que vous".

Des gens pleins de tact.... :Oups:

Le seul point positif de ce remplacement, c'est que les BTS partaient en stage fin mai et que j'ai gagné plein de sous avec les heures pondérées.

Derborence a écrit:

Hermione0908 a écrit:

Marie Laetitia a écrit:

Lefteris a écrit:
Ce qui m'étonne , c'est que tu aies des bavardages à ce niveau ... Ca ne les concerne pas le bac, les programmes ?

il y en a bien après le bac, des bavards incorrigibles...

Je crois que j'en ai rarement autant ch*** qu'avec les BTS (bon, d'accord, des MI, que des mecs, une classe de co***lles comme je les appelais, alors autant dire que moi, la nénette de 23 ans à l'époque avec ma matière coef 2, je ne faisais pas le poids).

Oui, les BTS...
Moi 24 ans, TZR, face à deux classes de BTS 1e année comptabilité gestion pour un remplacement de début février à fin mai.
La plus vieille élève étudiante avait 22 ans passés. Deux mecs, un fan du PSG et un fan de l'OM, s'affrontaient avec leur écharpe de supporter au tour du cou.
J'ai haï ce remplacement.
J'étais incompétente car non seulement j'ignorais les programmes mais encore je devais préparer les élèves étudiants à la synthèse, exercice que je n'avais jamais réalisé... mais, comme on m'a dit au rectorat : "Y a plus que vous".

Tiens, je me retrouve pas mal : mon plus vieil étudiant avait 6 mois de moins que moi, j'étais TZR, et quand on m'a appris que j'avais des BTS, je suis tombée des nues, je sortais de mon stage et de mon année de neotit en AFA, les deux en collège, pour plonger dans le grand bain du TZR en RAD (c'est pas possible, il est trop bien choisi cet acronyme, ils ont dû mettre un communicant sur le sujet pour nous le pondre...). Je ne savais absolument pas ce que je devais faire, c'était des première année, donc pas vraiment de programme. Mais cela a eu un point positif : c'est grâce à ce rempla que j'ai débarqué sur Neo, alors que j'écumais le net à la recherche d'informations diverses et variées.

Il est bien vrai que le niveau de la classe ne change pas grand chose tant les élèves sont imprévisibles parfois. Mes élèves (je devrais dire étudiants mais je refuse de leur attribuer ce nom) les plus difficiles sont des bts informatique: 24 gars, pour la plupart venant de bac pro.
J'enseigne le droit, l'économie, le management. Ils ont tout simplement pourri mon inspection la semaine dernière (j'en ai pleuré devant l'inspectrice pendant l'entretien, elle a été charmante, et j'ai bien cru qu'elle allait se mettre à pleurer aussi).
Depuis, difficile de ne pas y penser non stop. j'en étais limite à parler toute seule et à imaginer les répliques que j'aurais si j'en avais un ou deux en face à face et si j'avais eu ma répartie habituelle.

Effectivement, ne pas sur-préparer les cours est indispensable, sous peine de doubler la frustration. Je n'ai quasiment rien foutu cette semaine et ça m'a fait du bien.
Il faut aussi se résigner à ne par terminer les programmes: tout n'est pas de notre responsabilité, ce n'est pas à nous d'avoir le sentiment d'écoper sans cesse. On finit par se sentir coupables à leur place.
Et faire du sport! je suis toute bloquée de partout et je ne dois pas être la seule. Merci en tout cas pour tous les conseils.

Bref, avec une 1° STG (j'enseigne leur matière à plus gros coeff et je suis leur PP), avec des bts compta et ces fameux bts info, c'est la galère...

Bon courage à tous et vive la respiration abdominale!