- BientôtlesudFidèle du forum
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Osons l'écrire. Pour l'heure, c'est Jean-Luc Mélenchon qui conduit la meilleure campagne présidentielle. Le talent du candidat du Front de Gauche est même salué par un vétéran du commentaire politique, Alain Duhamel (71 ans), peu suspect de complaisance envers quelque forme de radicalisme que ce soit :
« Aujourd'hui Jean-Luc Mélenchon, il est grandiloquent, il est provocateur, il est outrecuidant, même très souvent méprisant, mais c'est le meilleur orateur de la scène politique française. Et je n'ai pas le souvenir d'un orateur tout droit sorti du milieu du XIXe siècle, comme lui, mais qui arrive à emballer littéralement non seulement les salles, mais même les studios de télévision. »
« Roi des meetings »
Si le moderne chroniqueur de RTL perçoit le tribun Mélenchon comme une créature d'il y a deux siècles, il est obligé d'admettre que le succès est au rendez-vous de ses réunions publiques. Le Parisien a récemment sacré le candidat du Front de Gauche de « roi des meetings ».
Ceux-ci attirent effectivement une foule impressionnante : environ 10 000 personnes le 7 février à Villeurbanne (Rhône) pour un étrange meeting sur deux étages et quelque 8 000 participants le lendemain à Montpellier (Hérault). Une assistance enthousiaste et bigarrée. Des électeurs communistes plutôt âgés, qui ont retrouvé la fierté de voir le drapeau rouge à nouveau brandi, côtoient des jeunes de milieux assez divers, séduits par le Parti de gauche de Mélenchon.
A ce stade, cette ferveur ne se traduit que par une lente progression dans les enquêtes d'opinion (de 6,5% à la mi-janvier à 9% selon le sondage en continu de l'Ifop). Le candidat du Front de Gauche est actuellement crédité de 8 à 9,5% des intentions de vote selon les instituts. Mais il est envisageable que la dynamique de la campagne lui soit profitable. Voir même, pourquoi pas, qu'il dépasse François Bayrou.
Le champion de l'antilepénisme
Mélenchon est d'ores et déjà persuadé d'avoir remporté une victoire majeure face à Marine Le Pen. Lancer une attaque frontale et brutale contre le FN, ménagé par ceux qui, à l'UMP et parfois même au PS, n'oublient pas l'enjeu des reports de voix, fut un choix stratégique mûrement réfléchi. La candidate d'extrême droite est peut-être tombée dans la provocation tendue par le Front de Gauche en refusant de débattre avec Mélenchon, sur France 2, le 23 février.
Alexis Corbière, dirigeant du Parti de gauche, faisant « partie d'une génération militante ayant commencé à militer dans le milieu des années 80 qui a toujours souffert de la présence du Front national dans le paysage politique », se frotte les mains :
« [Marine Le Pen] refusera de lui adresser la parole, mais Jean-Luc ne lâchera rien. Sur le plan médiatique, l'image est terrible pour elle. La grande force d'extrême droite qui clouait le bec aux contradicteurs dans les années 80, 90 et 2000, se tait à présent devant le Front de Gauche. Pour nous, le succès est total. »
Mélenchon explique, sur son blog, comment le choix d'attaquer son adversaire sur le droit des femmes, où la thématique de l'égalité sociale entre en contradiction avec la division entre les sexes traditionnelle de l'extrême droite (travail des femmes, avortement), obéissait à une stratégie calculée :
« Mon cap d'entrée avec elle sur le dossier de l'égalité homme-femme m'a permis d'entrer au cœur du rideau de fumée qui masque les contradictions d'orientation au FN. Notre intérêt tactique est donc de la laisser clouée là où elle est : dans cet “ entre deux ” asphyxiant pour le FN. Car sa tactique de quête de respectabilité l'a coupé de ses bases militantes actives et de ses milieux sociaux d'élection sans la rapprocher d'une capacité de relève sur la droite à la peine avec Sarkozy. »
Le seul à la gauche du PS
Le modérantisme assumé de Hollande, pimenté de temps à autre par quelques clins d »œil à gauche, dégage un espace pour la candidature Mélenchon. A rebours du « vote utile », celle-ci peut attirer un vote tactique d'électeurs socialistes peu rassurés par les orientations du candidat du PS. Elle s'ancre aussi et surtout dans une tradition de gauche communiste qui reste vivace en France malgré la marginalisation du PCF. Son programme, dévoilé dés septembre de l'année dernière, ose reposer les questions fondatrices de cette tradition historique :
« Notre programme prévoit l'extension de la propriété publique par le développement des services publics. Il promeut de nouvelles appropriations sociales par la nationalisation de grands leviers de l'action économique, industrielle et financière. Il propose des formes décentralisées de la propriété sociale. Il veut aussi systématiser le recours à l'économie sociale et solidaire. »
Pour autant, s'il est de formation trotskiste (version lambertiste), Mélenchon n'incarne pas seulement un nouveau visage du communisme français. La critique du productivisme et du consumérisme portée par le Parti de gauche, formation aux couleurs rouge et verte, apporte au mélenchonisme une composante écologique qui n'est pas un vernis.
Une fraction de l'électorat vert déçu par Eva Joly pourrait se retrouver dans sa démarche. Patriote et franc-maçon, Mélenchon s'essaiera, par ailleurs, à faire vibrer la corde républicaine. Ses meetings se terminent par « L'Internationale » mais aussi par « La Marseillaise », ce qui n'a pas été sans susciter quelques discussions parmi ses amis.
La faible notoriété des candidats du NPA et de Lutte Ouvrière l'aide enfin à capter une bonne part de l'électorat d'extrême gauche. Il est, cette fois-ci, pratiquement seul à occuper l'espace situé à la gauche du PS. Or celui-ci représentait 13,8% des électeurs en 2002 et encore 9% en 2007 malgré le souvenir du 21 Avril. C'est dire si Mélenchon a besoin de dépasser le seuil des 10% pour transformer ses talents politiques et oratoires en véritable performance électorale.
Osons l'écrire. Pour l'heure, c'est Jean-Luc Mélenchon qui conduit la meilleure campagne présidentielle. Le talent du candidat du Front de Gauche est même salué par un vétéran du commentaire politique, Alain Duhamel (71 ans), peu suspect de complaisance envers quelque forme de radicalisme que ce soit :
« Aujourd'hui Jean-Luc Mélenchon, il est grandiloquent, il est provocateur, il est outrecuidant, même très souvent méprisant, mais c'est le meilleur orateur de la scène politique française. Et je n'ai pas le souvenir d'un orateur tout droit sorti du milieu du XIXe siècle, comme lui, mais qui arrive à emballer littéralement non seulement les salles, mais même les studios de télévision. »
« Roi des meetings »
Si le moderne chroniqueur de RTL perçoit le tribun Mélenchon comme une créature d'il y a deux siècles, il est obligé d'admettre que le succès est au rendez-vous de ses réunions publiques. Le Parisien a récemment sacré le candidat du Front de Gauche de « roi des meetings ».
Ceux-ci attirent effectivement une foule impressionnante : environ 10 000 personnes le 7 février à Villeurbanne (Rhône) pour un étrange meeting sur deux étages et quelque 8 000 participants le lendemain à Montpellier (Hérault). Une assistance enthousiaste et bigarrée. Des électeurs communistes plutôt âgés, qui ont retrouvé la fierté de voir le drapeau rouge à nouveau brandi, côtoient des jeunes de milieux assez divers, séduits par le Parti de gauche de Mélenchon.
A ce stade, cette ferveur ne se traduit que par une lente progression dans les enquêtes d'opinion (de 6,5% à la mi-janvier à 9% selon le sondage en continu de l'Ifop). Le candidat du Front de Gauche est actuellement crédité de 8 à 9,5% des intentions de vote selon les instituts. Mais il est envisageable que la dynamique de la campagne lui soit profitable. Voir même, pourquoi pas, qu'il dépasse François Bayrou.
Le champion de l'antilepénisme
Mélenchon est d'ores et déjà persuadé d'avoir remporté une victoire majeure face à Marine Le Pen. Lancer une attaque frontale et brutale contre le FN, ménagé par ceux qui, à l'UMP et parfois même au PS, n'oublient pas l'enjeu des reports de voix, fut un choix stratégique mûrement réfléchi. La candidate d'extrême droite est peut-être tombée dans la provocation tendue par le Front de Gauche en refusant de débattre avec Mélenchon, sur France 2, le 23 février.
Alexis Corbière, dirigeant du Parti de gauche, faisant « partie d'une génération militante ayant commencé à militer dans le milieu des années 80 qui a toujours souffert de la présence du Front national dans le paysage politique », se frotte les mains :
« [Marine Le Pen] refusera de lui adresser la parole, mais Jean-Luc ne lâchera rien. Sur le plan médiatique, l'image est terrible pour elle. La grande force d'extrême droite qui clouait le bec aux contradicteurs dans les années 80, 90 et 2000, se tait à présent devant le Front de Gauche. Pour nous, le succès est total. »
Mélenchon explique, sur son blog, comment le choix d'attaquer son adversaire sur le droit des femmes, où la thématique de l'égalité sociale entre en contradiction avec la division entre les sexes traditionnelle de l'extrême droite (travail des femmes, avortement), obéissait à une stratégie calculée :
« Mon cap d'entrée avec elle sur le dossier de l'égalité homme-femme m'a permis d'entrer au cœur du rideau de fumée qui masque les contradictions d'orientation au FN. Notre intérêt tactique est donc de la laisser clouée là où elle est : dans cet “ entre deux ” asphyxiant pour le FN. Car sa tactique de quête de respectabilité l'a coupé de ses bases militantes actives et de ses milieux sociaux d'élection sans la rapprocher d'une capacité de relève sur la droite à la peine avec Sarkozy. »
Le seul à la gauche du PS
Le modérantisme assumé de Hollande, pimenté de temps à autre par quelques clins d »œil à gauche, dégage un espace pour la candidature Mélenchon. A rebours du « vote utile », celle-ci peut attirer un vote tactique d'électeurs socialistes peu rassurés par les orientations du candidat du PS. Elle s'ancre aussi et surtout dans une tradition de gauche communiste qui reste vivace en France malgré la marginalisation du PCF. Son programme, dévoilé dés septembre de l'année dernière, ose reposer les questions fondatrices de cette tradition historique :
« Notre programme prévoit l'extension de la propriété publique par le développement des services publics. Il promeut de nouvelles appropriations sociales par la nationalisation de grands leviers de l'action économique, industrielle et financière. Il propose des formes décentralisées de la propriété sociale. Il veut aussi systématiser le recours à l'économie sociale et solidaire. »
Pour autant, s'il est de formation trotskiste (version lambertiste), Mélenchon n'incarne pas seulement un nouveau visage du communisme français. La critique du productivisme et du consumérisme portée par le Parti de gauche, formation aux couleurs rouge et verte, apporte au mélenchonisme une composante écologique qui n'est pas un vernis.
Une fraction de l'électorat vert déçu par Eva Joly pourrait se retrouver dans sa démarche. Patriote et franc-maçon, Mélenchon s'essaiera, par ailleurs, à faire vibrer la corde républicaine. Ses meetings se terminent par « L'Internationale » mais aussi par « La Marseillaise », ce qui n'a pas été sans susciter quelques discussions parmi ses amis.
La faible notoriété des candidats du NPA et de Lutte Ouvrière l'aide enfin à capter une bonne part de l'électorat d'extrême gauche. Il est, cette fois-ci, pratiquement seul à occuper l'espace situé à la gauche du PS. Or celui-ci représentait 13,8% des électeurs en 2002 et encore 9% en 2007 malgré le souvenir du 21 Avril. C'est dire si Mélenchon a besoin de dépasser le seuil des 10% pour transformer ses talents politiques et oratoires en véritable performance électorale.
- InstructeurpublicFidèle du forum
Et après il appelle à voter Hollande. Rideau.
- BientôtlesudFidèle du forum
Instructeurpublic a écrit:Et après il appelle à voter Hollande. Rideau.
Pas tout à fait.
S'il est vrai que la présidentielle n'est pas le véritable enjeu pour le Front de Gauche, les législatives sont par contre un moment déterminant pour le courant...et donc le rideau ne se fermera pas de suite...
- CondorcetOracle
Instructeurpublic a écrit:Et après il appelle à voter Hollande. Rideau.
Probablement.
Mais pour qui M. Bayrou appellera-t-il à voter au deuxième tour s'il n'y figure pas ?
- Luigi_BGrand Maître
C'est pas un problème, ça. A ce compte-là, il ne faudrait que deux candidatures : celle du PS et celle de l'UMP. C'est ça qui fout tout en l'air, Bayrou a raison.Instructeurpublic a écrit:Et après il appelle à voter Hollande. Rideau.
- HannibalHabitué du forum
Instructeurpublic a écrit:Et après il appelle à voter Hollande. Rideau.
Il n'est guère prudent de se figurer que le premier tour est déjà passé.
Le second tour, personne n'y est d'avance : le P.S. en sait quelque chose, je crois.
- InstructeurpublicFidèle du forum
condorcet a écrit:Instructeurpublic a écrit:Et après il appelle à voter Hollande. Rideau.
Probablement.
Mais pour qui M. Bayrou appellera-t-il à voter au deuxième tour s'il n'y figure pas ?
Il me semble qu'il avait laissé ses électeurs "libres" en 2007.
- Luigi_BGrand Maître
Et je crois qu'il s'est engagé cette fois à se prononcer pour un des candidats restants en début de campagne. Il risque de regretter ses paroles.
- Aranel53Niveau 10
C'est moi ou ta phrase est empreinte d'un mépris non dissimulé ?... "Rideau" c'est un peu court... :shock:Instructeurpublic a écrit:Et après il appelle à voter Hollande. Rideau.
Et si c'est le Front de Gauche qui passe en tête ? C'est une éventualité qu'il faut envisager. Plus les gens se renseigneront sur ce qui nous attend avec les sociaux-libéraux, plus ils auront envie de voter pour le Front de Gauche, malgré le système médiatique entier qui ne veut pas de débat entre les candidats pour ne pas égratigner la doctrine TINA (there is no alternative). Marine le Pen rassemble 2000 sympathisants, on en parle à la une pendant une semaine pour enfumer le débat. Mélenchon remplit deux fois presque 10 000 personnes dans ses meetings et pas un écho sérieux dans la presse... c'est dire si les médias sont neutres...
Il a beau faire la meilleure campagne, il suffit de regarder le temps de parole du Front de gauche pour comprendre pourquoi il n'est pas si haut... avec 2% du temps d'antenne c'est dur d'informer tout le monde ! équité qu'ils disaient...
Je ne fais aucune confiance dans les sondages là dessus, à mon avis Mélenchon est à bien plus de 10% d'intentions de vote. La commission des sondages ne veut pas publier les coefficients de redressement des résultats bruts ni les marges d'erreurs de leur sondages pourris sur 800 personnes par internet. J'ai écrit à la commission des sondages et le secrétaire est disponible et courtois, il transmet volontiers la notice détaillée, mais le passage sur le redressement est supprimé "pour le public". Je comprends même pas que ce soit légal.
Combien de gens disent vouloir voter Hollande mais ne sont pas d'accord avec la majorité de ce que le PS actuel propose et seraient plus en phase avec le Front de Gauche ? Dans mon entourage, beaucoup... Ah le "vote utile", que c'est pratique pour instaurer le bipartisme entre libéraux...
Ça me rappelle ce dessin humoristique que je en retrouve pas où une quinzaine de gens disent en même temps : " Mais, moi tout seul, qu'est-ce que je peux y faire ?".
_________________
« Comme le feu de la pierre ne sort, Sans la frapper du fer par violence : Semblablement sans faire grand effort, La Vérité ne sort en évidence. »
Guillaume De La Perrière, 1553.
- User5899Demi-dieu
Exactement. Gare à l'hybris !Hannibal a écrit:Instructeurpublic a écrit:Et après il appelle à voter Hollande. Rideau.
Il n'est guère prudent de se figurer que le premier tour est déjà passé.
Le second tour, personne n'y est d'avance : le P.S. en sait quelque chose, je crois.
- JPhMMDemi-dieu
Bon, Aranel, soyez sérieux six secondes.Aranel53 a écrit:Et si c'est le Front de Gauche qui passe en tête ? C'est une éventualité qu'il faut envisager.
Tu y crois vraiment ?
Vraiment ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Luigi_BGrand Maître
Si seulement l'affaire Strauss-Kahn avait pu éclater seulement maintenant. A quoi ça tient, une présidentielle...
Et si Hollande réservait dans un Sofitel ?
Et si Hollande réservait dans un Sofitel ?
- Aranel53Niveau 10
JPhMM a écrit:Bon, Aranel, soyez sérieux six secondes.Aranel53 a écrit:Et si c'est le Front de Gauche qui passe en tête ? C'est une éventualité qu'il faut envisager.
Tu y crois vraiment ?
Vraiment ?
Bein oui, sinon j'aurais déjà arrêté de m'intéresser à la politique et j'aurais commencé à m'armer...
Depuis plus de six mois, quand je rencontre quelqu'un qui me dit vouloir voter Hollande, je lui demande s'il est d'accord avec ses idées, avec le traité de Lisbonne, avec sa politique économique, fiscale, d'éducation, d'écologie et il me répond que non mais qu'il faut battre Sarkozy... Tous ceux avec qui j'ai eu les deux heures de discussions pour détailler les propositions des deux candidats sont passés au front de Gauche, étonnés voire en colère de ne pas en avoir entendu parler avant. Et ce jusqu'à la semaine dernière !
C'est pour ça que je me dis que si tout le monde lisait son programme et si les médias parlaient du programme de chaque candidat et de sa cohérence, la démocratie irait mieux. Comme il reste un peu de temps je pense qu'il y a moyen. C'est la première fois de ma vie que j'ai envie de faire du porte à porte pour parler aux gens de politique !
Mais c'est concept has-been la démocratie, comme si les gens savaient ce qui est bien pour eux... Une commission européenne non élue qui décide à la place des parlements nationaux c'est bien plus stable et efficace pour les affaires...
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Guillaume De La Perrière, 1553.
- InstructeurpublicFidèle du forum
Aranel53 a écrit:
Et si c'est le Front de Gauche qui passe en tête ? C'est une éventualité qu'il faut envisager.
Oui c'est la réponse de Mélenchon. Genre si c'est moi, Hollande appellera à voter pour moi.
Je trouve ça gros. D'autant plus qu'il gâche son maigre temps de parole à cracher sur le FN alors qu'il ferait mieux de montrer en quoi le PS n'est pas la gauche. Seulement voilà, je crois que Mélenchon se fait une idée très précise de ce à quoi il sert dans cette élection, et je pense que cet objectif caché (mais pas tant que ça) n'est pas très plaisant pour les électeurs du front de gauche et les idées qu'ils défendent.
- Aranel53Niveau 10
Instructeurpublic, va lire le blog Mélenchon au lieu d'imaginer ce qu'il pense.
Objectif caché...
Objectif caché...
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Guillaume De La Perrière, 1553.
- InstructeurpublicFidèle du forum
Ce n'est pas tellement caché car il le dit clairement : son objectif numéro un n'est pas la défense du peuple mais de faire gagner "la gauche" et de faire barrage à "la droite". Sauf que le PS n'est pas la gauche...
Je vais être clair, je soupçonne Mélenchon d'être un manipulateur : Trente et quelques années de PS, Franc Maçon, plusieurs fois sénateur, fait semblant de ne pas connaître le diné du siècle face à Pierre Carles, et beaucoup d'autres choses qui ne me viennent pas en tête tout de suite...
Je peux me tromper... mais je me trompe rarement en fait
Je vais être clair, je soupçonne Mélenchon d'être un manipulateur : Trente et quelques années de PS, Franc Maçon, plusieurs fois sénateur, fait semblant de ne pas connaître le diné du siècle face à Pierre Carles, et beaucoup d'autres choses qui ne me viennent pas en tête tout de suite...
Je peux me tromper... mais je me trompe rarement en fait
- InvitéInvité
- CondorcetOracle
Instructeurpublic a écrit:Ce n'est pas tellement caché car il le dit clairement : son objectif numéro un n'est pas la défense du peuple mais de faire gagner "la gauche" et de faire barrage à "la droite". Sauf que le PS n'est pas la gauche...
Je vais être clair, je soupçonne Mélenchon d'être un manipulateur : Trente et quelques années de PS, Franc Maçon, plusieurs fois sénateur, fait semblant de ne pas connaître le diné du siècle face à Pierre Carles, et beaucoup d'autres choses qui ne me viennent pas en tête tout de suite...
Je peux me tromper... mais je me trompe rarement en fait
Le dîner du Siècle.
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- Karine B.Guide spirituel
Luigi_B a écrit:Si seulement l'affaire Strauss-Kahn avait pu éclater seulement maintenant. A quoi ça tient, une présidentielle...
il y a l'affaire Dalongeville et le financement du PS 62
_________________
Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- InstructeurpublicFidèle du forum
@ Condorcet : C'était une faute de mépris !
- CondorcetOracle
Karine B. a écrit:Luigi_B a écrit:Si seulement l'affaire Strauss-Kahn avait pu éclater seulement maintenant. A quoi ça tient, une présidentielle...
il y a l'affaire Dalongeville et le financement du PS 62
Elle n'a pas le même écho que celui de la suite *** au Sofitel.
- Karine B.Guide spirituel
condorcet a écrit:Karine B. a écrit:Luigi_B a écrit:Si seulement l'affaire Strauss-Kahn avait pu éclater seulement maintenant. A quoi ça tient, une présidentielle...
il y a l'affaire Dalongeville et le financement du PS 62
Elle n'a pas le même écho que celui de la suite *** au Sofitel.
je peux te dire qu'ici, le livre se vend comme des petits pains ... mais ça risque de profiter au FN
_________________
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- BientôtlesudFidèle du forum
Instructeurpublic a écrit:
Je vais être clair, je soupçonne Mélenchon d'être un manipulateur : Trente et quelques années de PS, Franc Maçon, plusieurs fois sénateur, fait semblant de ne pas connaître le diné du siècle face à Pierre Carles,
Il n'en fait pas partie en tout cas à ma connaissance, à la différence de Bayrou, Hollande et Sarkozy...
Mais ce qui me rassure dans ton propos, c'est le fait que tu le soupçonnes d'être faux. C'est souvent ce qui arrive lorsque l'on est à court d'arguments rationnels, lorsque l'inconscient et la conviction ne veulent céder à la vague (vague du moment certainement en l’occurrence) qui émerge.
Ce n'est en rien une réponse envers ta propre personne que je fais, mais il y a quand même la prise de conscience chez beaucoup d'électeurs "de gauche" que le vote utile hollande n'est peut être pas la seule voie, et que le programme du PS résiste assez peu face à celui du FDG, si tant est que l'on soit un minimum humaniste et républicain.
- CondorcetOracle
Karine B. a écrit:condorcet a écrit:Karine B. a écrit:Luigi_B a écrit:Si seulement l'affaire Strauss-Kahn avait pu éclater seulement maintenant. A quoi ça tient, une présidentielle...
il y a l'affaire Dalongeville et le financement du PS 62
Elle n'a pas le même écho que celui de la suite *** au Sofitel.
je peux te dire qu'ici, le livre se vend comme des petits pains ... mais ça risque de profiter au FN
- AmaliahEmpereur
Moi je voterais bien Mélenchon mais je pense que je vais voter utile, soit Hollande. Pour ne pas regretter mon choix et ne pas tenter le diable Sarko MLP. En revanche aux législatives, je voterai sûrement Mélenchon. Ce n'est pas un argument, mais alors que Hollande m'endort, que Sarko me gonfle, que MLP m'insupporte, j'adore écouter Mélenchon!
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