- Presse-puréeGrand sage
Salut à tous,
je vous mets en lien un entretien que j'ai, pour ma part, trouvé très intéressant sur l'évaluation.
C'EST ICI!!!!!!
Notons que ce professeur de philosophie ne se positionne pas dans le débat "notes vs compétences", mais qu'il travaille plus profondément la notion d'évaluation.
PP
je vous mets en lien un entretien que j'ai, pour ma part, trouvé très intéressant sur l'évaluation.
C'EST ICI!!!!!!
Notons que ce professeur de philosophie ne se positionne pas dans le débat "notes vs compétences", mais qu'il travaille plus profondément la notion d'évaluation.
PP
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- ZeldaHabitué du forum
C'était très intéressant PP, merci!
- Marie LaetitiaBon génie
Sur le plan concret et scolaire, si l'évaluation scolaire est utile aux élèves et aux enseignants pour leur permettre de mieux ajuster leurs pratiques, dans ce cas elle est légitime. Si elle ne va pas dans ce sens et induit des humiliations, des brimades, elle place celui qui évalue en situation d'abus de pourvoir et elle est éthiquement condamnable. Il est possible de s'élever jusqu'a un point duquel on peut juger de ce qui est légitime. Ce point c'est celui du respect de la dignité de la personne. C'est clair. Si l'évaluation a pour effet de classer les individus, de trier et de placer ceux qui ne sont pas reçus en position d'échec, d'humiliation et de souffrance elle ne répond pas a cet impératif éthique. Mais si l'évaluation est une arme au service des faibles pour les aider à se développer et à donner le meilleur d'eux mêmes, ce qui devrait être le but de l'école, alors elle est éthiquement légitime. Il m'a semblé qu'aujourd'hui la prégnance de l'idéologie néolibérale induit des pratiques évaluatives qui ont un fort risque d'être serviles.
Il y a beaucoup à dire sur la formation des enseignants qui a été sacrifiée par le pouvoir actuel. Les enseignants sont-ils simplement formés ? Non ! On a sacrifié pour des raisons budgétaires et idéologiques la formation des enseignants. C'est une injure aux générations nouvelles. C'est indigne pour un pouvoir républicain. La dimension professionnelle et pédagogique est actuellement sacrifiée.
Merci Pressepurée !
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- User5899Demi-dieu
"Evaluation : Faut-il avoir peur du Café péda ?"
- User5899Demi-dieu
Si je dis qu'à ce niveau, écrire "jusqu'a" est scandaleux, est-ce que je suis légitime ? Ou est-ce que je brime éthiquement en frisant l'humiliation ?Sur le plan concret et scolaire, si l'évaluation scolaire est utile aux élèves et aux enseignants pour leur permettre de mieux ajuster leurs pratiques, dans ce cas elle est légitime. Si elle ne va pas dans ce sens et induit des humiliations, des brimades, elle place celui qui évalue en situation d'abus de pourvoir et elle est éthiquement condamnable. Il est possible de s'élever jusqu'a un point duquel on peut juger de ce qui est légitime. Ce point c'est celui du respect de la dignité de la personne. C'est clair. Si l'évaluation a pour effet de classer les individus, de trier et de placer ceux qui ne sont pas reçus en position d'échec, d'humiliation et de souffrance elle ne répond pas a cet impératif éthique. Mais si l'évaluation est une arme au service des faibles pour les aider à se développer et à donner le meilleur d'eux mêmes, ce qui devrait être le but de l'école, alors elle est éthiquement légitime. Il m'a semblé qu'aujourd'hui la prégnance de l'idéologie néolibérale induit des pratiques évaluatives qui ont un fort risque d'être serviles.
Et si j'ajoute qu'à ce niveau, on devrait mettre une virgule entre "souffrance" et "elle ne répond pas" et entre "aujourd'hui" et "la prégnance", et un trait d'union entre "d'eux" et "mêmes" ? Suis-je un bourreau ? Ou seulement un lecteur lambda qui aimerait lire sa langue avec moins de grands mots et plus de souci de la lisibilité, et donc de la simple politesse ?
Et si je dis que "ce qui devrait être le but de l'école" est implicitement scandaleux, je crois bien que mon compte est bon, non ?
En outre, je me demande comment on peut encore considérer qu'aujourd'hui, l'évaluation sélectionne. Franchement, quand on voit l'absence complète des exigences les plus minimes, cela prêterait à sourire si ça ne donnait pas la nausée.
- CeladonDemi-dieu
L'instruction, à y bien réfléchir, est aussi "fasciste" que la langue...
- User5899Demi-dieu
Evidemment.Celadon a écrit:L'instruction, à y bien réfléchir, est aussi "fasciste" que la langue...
- CeladonDemi-dieu
Ben c'est parce que nous ne sommes pas fascistes que nous ne procédons plus qu'à l'observation réfléchie de la langue et que nous n'instruisons plus puisque nous ne transmettons rien. FAUT LE DIRE, le crier haut et fort ! NOUS NE SOMMES PAS FASCISTES !!!!
Qu'est-on ????
Qu'est-on ????
- JohnMédiateur
Est-il indispensable de recourir au mot "fasciste" dans une discussion comme celle-là ?
Est-ce le sujet abordé par cet entretien ?
Est-ce le sujet abordé par cet entretien ?
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Marie LaetitiaBon génie
Cripure a écrit:Si je dis qu'à ce niveau, écrire "jusqu'a" est scandaleux, est-ce que je suis légitime ? Ou est-ce que je brime éthiquement en frisant l'humiliation ?Sur le plan concret et scolaire, si l'évaluation scolaire est utile aux élèves et aux enseignants pour leur permettre de mieux ajuster leurs pratiques, dans ce cas elle est légitime. Si elle ne va pas dans ce sens et induit des humiliations, des brimades, elle place celui qui évalue en situation d'abus de pourvoir et elle est éthiquement condamnable. Il est possible de s'élever jusqu'a un point duquel on peut juger de ce qui est légitime. Ce point c'est celui du respect de la dignité de la personne. C'est clair. Si l'évaluation a pour effet de classer les individus, de trier et de placer ceux qui ne sont pas reçus en position d'échec, d'humiliation et de souffrance elle ne répond pas a cet impératif éthique. Mais si l'évaluation est une arme au service des faibles pour les aider à se développer et à donner le meilleur d'eux mêmes, ce qui devrait être le but de l'école, alors elle est éthiquement légitime. Il m'a semblé qu'aujourd'hui la prégnance de l'idéologie néolibérale induit des pratiques évaluatives qui ont un fort risque d'être serviles.
Et si j'ajoute qu'à ce niveau, on devrait mettre une virgule entre "souffrance" et "elle ne répond pas" et entre "aujourd'hui" et "la prégnance", et un trait d'union entre "d'eux" et "mêmes" ? Suis-je un bourreau ? Ou seulement un lecteur lambda qui aimerait lire sa langue avec moins de grands mots et plus de souci de la lisibilité, et donc de la simple politesse ?
Et si je dis que "ce qui devrait être le but de l'école" est implicitement scandaleux, je crois bien que mon compte est bon, non ?
En outre, je me demande comment on peut encore considérer qu'aujourd'hui, l'évaluation sélectionne. Franchement, quand on voit l'absence complète des exigences les plus minimes, cela prêterait à sourire si ça ne donnait pas la nausée.
il me semble que c'est une interwiew. C'est donc le journaliste/le site qui est responsable de ces fautes, effectivement regrettables. Mais ne retenir que cela est dommage...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- CeladonDemi-dieu
C'est juste un rappel et un clin d'oeil à
Roland Barthes, "La langue est fasciste" leçon inaugurale au Collège de France 1977...
Keep cool, John... :|
Roland Barthes, "La langue est fasciste" leçon inaugurale au Collège de France 1977...
Keep cool, John... :|
- CathEnchanteur
Cripure a écrit:Si je dis qu'à ce niveau, écrire "jusqu'a" est scandaleux, est-ce que je suis légitime ? Ou est-ce que je brime éthiquement en frisant l'humiliation ?Sur le plan concret et scolaire, si l'évaluation scolaire est utile aux élèves et aux enseignants pour leur permettre de mieux ajuster leurs pratiques, dans ce cas elle est légitime. Si elle ne va pas dans ce sens et induit des humiliations, des brimades, elle place celui qui évalue en situation d'abus de pourvoir et elle est éthiquement condamnable. Il est possible de s'élever jusqu'a un point duquel on peut juger de ce qui est légitime. Ce point c'est celui du respect de la dignité de la personne. C'est clair. Si l'évaluation a pour effet de classer les individus, de trier et de placer ceux qui ne sont pas reçus en position d'échec, d'humiliation et de souffrance elle ne répond pas a cet impératif éthique. Mais si l'évaluation est une arme au service des faibles pour les aider à se développer et à donner le meilleur d'eux mêmes, ce qui devrait être le but de l'école, alors elle est éthiquement légitime. Il m'a semblé qu'aujourd'hui la prégnance de l'idéologie néolibérale induit des pratiques évaluatives qui ont un fort risque d'être serviles.
Et si j'ajoute qu'à ce niveau, on devrait mettre une virgule entre "souffrance" et "elle ne répond pas" et entre "aujourd'hui" et "la prégnance", et un trait d'union entre "d'eux" et "mêmes" ? Suis-je un bourreau ? Ou seulement un lecteur lambda qui aimerait lire sa langue avec moins de grands mots et plus de souci de la lisibilité, et donc de la simple politesse ?
Et si je dis que "ce qui devrait être le but de l'école" est implicitement scandaleux, je crois bien que mon compte est bon, non ?
En outre, je me demande comment on peut encore considérer qu'aujourd'hui, l'évaluation sélectionne. Franchement, quand on voit l'absence complète des exigences les plus minimes, cela prêterait à sourire si ça ne donnait pas la nausée.
Sans compter le "jusqu'a"...
- User5899Demi-dieu
J'ai retenu cela parce que le fond du propos, je le connais depuis les années 80. En fait, c'est un propos que j'aurais trouvé plus légitime disons en avril 68.Marie Laetitia a écrit:Cripure a écrit:Si je dis qu'à ce niveau, écrire "jusqu'a" est scandaleux, est-ce que je suis légitime ? Ou est-ce que je brime éthiquement en frisant l'humiliation ?Sur le plan concret et scolaire, si l'évaluation scolaire est utile aux élèves et aux enseignants pour leur permettre de mieux ajuster leurs pratiques, dans ce cas elle est légitime. Si elle ne va pas dans ce sens et induit des humiliations, des brimades, elle place celui qui évalue en situation d'abus de pourvoir et elle est éthiquement condamnable. Il est possible de s'élever jusqu'a un point duquel on peut juger de ce qui est légitime. Ce point c'est celui du respect de la dignité de la personne. C'est clair. Si l'évaluation a pour effet de classer les individus, de trier et de placer ceux qui ne sont pas reçus en position d'échec, d'humiliation et de souffrance elle ne répond pas a cet impératif éthique. Mais si l'évaluation est une arme au service des faibles pour les aider à se développer et à donner le meilleur d'eux mêmes, ce qui devrait être le but de l'école, alors elle est éthiquement légitime. Il m'a semblé qu'aujourd'hui la prégnance de l'idéologie néolibérale induit des pratiques évaluatives qui ont un fort risque d'être serviles.
Et si j'ajoute qu'à ce niveau, on devrait mettre une virgule entre "souffrance" et "elle ne répond pas" et entre "aujourd'hui" et "la prégnance", et un trait d'union entre "d'eux" et "mêmes" ? Suis-je un bourreau ? Ou seulement un lecteur lambda qui aimerait lire sa langue avec moins de grands mots et plus de souci de la lisibilité, et donc de la simple politesse ?
Et si je dis que "ce qui devrait être le but de l'école" est implicitement scandaleux, je crois bien que mon compte est bon, non ?
En outre, je me demande comment on peut encore considérer qu'aujourd'hui, l'évaluation sélectionne. Franchement, quand on voit l'absence complète des exigences les plus minimes, cela prêterait à sourire si ça ne donnait pas la nausée.
il me semble que c'est une interwiew. C'est donc le journaliste/le site qui est responsable de ces fautes, effectivement regrettables. Mais ne retenir que cela est dommage...
- User5899Demi-dieu
En effetcath5660 a écrit:Cripure a écrit:Si je dis qu'à ce niveau, écrire "jusqu'a" est scandaleux, est-ce que je suis légitime ? Ou est-ce que je brime éthiquement en frisant l'humiliation ?Sur le plan concret et scolaire, si l'évaluation scolaire est utile aux élèves et aux enseignants pour leur permettre de mieux ajuster leurs pratiques, dans ce cas elle est légitime. Si elle ne va pas dans ce sens et induit des humiliations, des brimades, elle place celui qui évalue en situation d'abus de pourvoir et elle est éthiquement condamnable. Il est possible de s'élever jusqu'a un point duquel on peut juger de ce qui est légitime. Ce point c'est celui du respect de la dignité de la personne. C'est clair. Si l'évaluation a pour effet de classer les individus, de trier et de placer ceux qui ne sont pas reçus en position d'échec, d'humiliation et de souffrance elle ne répond pas a cet impératif éthique. Mais si l'évaluation est une arme au service des faibles pour les aider à se développer et à donner le meilleur d'eux mêmes, ce qui devrait être le but de l'école, alors elle est éthiquement légitime. Il m'a semblé qu'aujourd'hui la prégnance de l'idéologie néolibérale induit des pratiques évaluatives qui ont un fort risque d'être serviles.
Et si j'ajoute qu'à ce niveau, on devrait mettre une virgule entre "souffrance" et "elle ne répond pas" et entre "aujourd'hui" et "la prégnance", et un trait d'union entre "d'eux" et "mêmes" ? Suis-je un bourreau ? Ou seulement un lecteur lambda qui aimerait lire sa langue avec moins de grands mots et plus de souci de la lisibilité, et donc de la simple politesse ?
Et si je dis que "ce qui devrait être le but de l'école" est implicitement scandaleux, je crois bien que mon compte est bon, non ?
En outre, je me demande comment on peut encore considérer qu'aujourd'hui, l'évaluation sélectionne. Franchement, quand on voit l'absence complète des exigences les plus minimes, cela prêterait à sourire si ça ne donnait pas la nausée.
Sans compter le "jusqu'a"...
- LédisséEsprit sacré
Cripure a écrit:"Evaluation : Faut-il avoir peur du Café péda ?"
Cripure, j'ai eu un peu la même réaction en début de lecture, jusqu'à m'apercevoir que c'était l'évaluation à un niveau national, et telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui (s'il faut en croire l'auteur), qui est critiquée. (Et si l'analyse est bonne (elle me semble pertinente, mais je ne travaille pas dans le primaire), on ne peut qu'être d'accord.) Et pour le scolaire, il est question de l'évaluation au primaire, non du bac ou du brevet, qui peuvent en effet difficilement être considérés comme des "brimades" ou des "humiliations", vu l'absence de niveau requis.
Ce qui est dit ne me semble pas inintéressant... mais relever un peu du poncif - et de l'abstrait. C'est bien joli de dire "il faut que les buts de l'évaluation soient légitimes", "il faut que les critères soient bien définis et clairs pour les évalués", mais sans exemple précis (hormis justement ce qui est fait au primaire, je n'ai rien vu), ça reste un peu du blabla, sur lequel on est bien sûr tous d'accord.
Et si l'éditeur a mal fait son boulot, il me semble que le texte de l'interviewé lui-même n'est pas très travaillé, manquant souvent de clarté. C'est dommage.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- Luigi_BGrand Maître
Un compte-rendu de lecture de « Varia », Revue Française de Pédagogie, n° 176.
http://lectures.revues.org/7671
http://lectures.revues.org/7671
L’école française est trop et trop tôt sélective. Dans une course aux meilleures positions, la méritocratie scolaire se traduit par la distinction d‘une minorité (socialement définie) et par une relégation rapide et particulièrement coûteuse de nombreux jeunes. Le chiffrage est permanent à l’école (récompenses, classements, mesures, performances) dans une sorte de mise en concurrence délétère, de mise au pas contre-productive pour l’épanouissement des élèves comme des professeurs. Le premier article coécrit par trois chercheurs en sciences de l'éducation de l'Université de Genève, Marcel Crahay et Elisabeth Iaïva et Gianreto Pini, questionne la perception croisée de l’évaluation et de ses fonctions par les enseignants et les élèves, aux fins de repérer s’il existe des profils types d’enseignants selon leur posture face à l’évaluation. Il s’agit aussi d’identifier les classes au sien desquelles il y a convergence ou divergence entre les postures évaluatives des enseignants et celle des élèves grâce à une enquête par questionnaires dans l’enseignement primaire français. Les conclusions de cet article sont particulièrement éclairantes de la nécessité de la construction d‘une « culture commune » de l'évaluation et de ses fonctions dans le fonctionnement de la classe dans un système français marqué par la prégnance scolaire de l’évaluation.
- CondorcetOracle
Celadon a écrit:C'est juste un rappel et un clin d'oeil à
Roland Barthes, "La langue est fasciste" leçon inaugurale au Collège de France 1977...
Keep cool, John... :|
Et son analyse par Hélène Merlin-Kajman : http://www.franceculture.fr/oeuvre-la-langue-est-elle-fasciste-langue-pouvoir-enseignement-de-h%C3%A9l%C3%A8ne-merlin-kajman.html
- MareuilNeoprof expérimenté
Évaluation des profs :
http://bonnetdane.midiblogs.com/archive/2011/09/09/management.html#more
http://bonnetdane.midiblogs.com/archive/2011/09/09/management.html#more
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