enseigner à domicile

Petite question que je me pose après fait quelques sites d'aide scolaire pour ma soeur (maths-physique en T. S, je ne peux plus l'aider ! ) : est-ce qu'on arrive à vivre en n'étant qu'enseignant à domicile ?

Je ne pense pas.......

c'est difficile: il faut soit mettre des petites annonces, soit s'engager dans une boîte style acadomia. et dans tous les cas on n'a pas 18h par semaine de cours, donc on gagne peu, et il faut en plus déduire les impôts.

j'y ai pensé à un moment, j'ai laissé tomber.

et puis tu ne travailleras que lorsque les élèves n'auront pas cours : le soir, les mercredi/samedi/dimanche.

Ben j'essaie. En fait, je bosse pour un organisme et je fais cours dans leurs locaux la plupart du temps, ce qui est plus confortable que de ne faire que du domicile. Mais je n'ai qu'une dizaine de cours par semaine, ce qui est peu. Pour obtenir un salaire correct, il faut faire une trentaine d'heures.
Et en effet, on bosse le soir, les mercredi, samedi (pas encore le dimanche), et jours fériés. Pendant les vacances aussi (enfin, là, je n'ai pas eu d'élèves à Noël).

Alros je sais qu'il y en a qui en vivent, mais c'est quand même compliqué et bien précaire.

Certains en vivent apparemment... (déclaré comme professeur indépendant)
C'est ce que je voulais faire + un peu d'édition, mais avec les propositions que j'ai eues dans l'édition, ça va plutôt être édition + 3 ou 4 élèves.

Pour la précarité, qui a -t-il de plus précaire entre :
devenir un fonctionnaire aigri, dépressif, etc. au choix et avoir des perspectives salariales moins intéressantes et pouvoir y arriver ?

Tout dépend de chacun et de ses conditions de travail...

Pierre_au_carré a écrit:Pour la précarité, qui a -t-il de plus précaire entre :
devenir un fonctionnaire aigri, dépressif, etc. au choix et avoir des perspectives salariales moins intéressantes et pouvoir y arriver ?

Le statut de fonctionnaire assure quand même une paye tous les mois.
Je ne suis plus fonctionnaire, par contre, aigrie, je commence à le devenir.

Tu me diras qu'il fallait y réfléchir avant de démissionner. Mais enfin franchement, je pensais qu'avec une maîtrise et un DUT métiers du livre, je pouvais trouver un boulot en bibliothèque. Même pas...

En maths, à Paris, je sais qu'on peut gagner très bien sa vie.

En lettres, langues et sciences humaines (sauf en anglais), c'est déjà beaucoup plus difficile.

John a écrit:En lettres, langues et sciences humaines (sauf en anglais), c'est déjà beaucoup plus difficile.

Je l'ai fait un an quand j'étais en dispo'. Je donnais environ 15 heures de cours particuliers par semaine, et je corrigeais des copies d'établissements privés.
Je gagnais en 900 et 1100 € en travaillant 15 heures par semaine. Avec ce système, tu n'as aucun congé maladie.

John a écrit:En maths, à Paris, je sais qu'on peut gagner très bien sa vie.

En lettres, langues et sciences humaines (sauf en anglais), c'est déjà beaucoup plus difficile.

Très bien, n'exagérons rien !!
A Paris, il faut 2 * 3 000 € pour vivre bien

Le plus dur doit être de trouver à travailler au moins 25 h/semaine...

@ Leil : avec 15 h / semaine, tu aurais eu des droits sécu.
Le problème c'est qu'en dispo tu es en maintien de droits MGEN et dans ce cas tu n'as que les remboursements de soins, pas les versements de sommes d'argent(IJ et autres)

franchement j'ai connu deux profs de maths qui doublaient leur salaire ( et un salaire spécial DOM!!)

J'ai une amie qui enseigne à domicile à un gosse scolarisé à domicile. Le salaire n'est pas reluisant.
Mais la famille pour qui elle bosse est super, l'amène voir des pièces de théâtre à Londres (avec son conjoint...), lui prêtes sa péniche quand eux partent en vacances et la poussent à y inviter ses amis pour y faire la fête (et quelle péniche, bon sang !)
Ceci dit, quand il faut payer le loyer, les courses, etc... c'est juste !

nebisa a écrit:franchement j'ai connu deux profs de maths qui doublaient leur salaire ( et un salaire spécial DOM!!)

Avec des cours ???
Ils prenaient 50 €/h ? parce qu'à temps plein, il ne reste pas beaucoup de temps, même en fin de carrière.

Pierre_au_carré a écrit:Certains en vivent apparemment... (déclaré comme professeur indépendant)
C'est ce que je voulais faire + un peu d'édition, mais avec les propositions que j'ai eues dans l'édition, ça va plutôt être édition + 3 ou 4 élèves.

Pour la précarité, qui a -t-il de plus précaire entre :
devenir un fonctionnaire aigri, dépressif, etc. au choix et avoir des perspectives salariales moins intéressantes et pouvoir y arriver ?

Tout dépend de chacun et de ses conditions de travail...

comment devient-on professeur indépendant ? c'est quoi ce statut ?

Leil a écrit:

John a écrit:En lettres, langues et sciences humaines (sauf en anglais), c'est déjà beaucoup plus difficile.

Je l'ai fait un an quand j'étais en dispo'. Je donnais environ 15 heures de cours particuliers par semaine, et je corrigeais des copies d'établissements privés.
Je gagnais en 900 et 1100 € en travaillant 15 heures par semaine. Avec ce système, tu n'as aucun congé maladie.

dis donc comment faisais tu pour être payé autant ?? car les organismes de soutien scolaire payent pas beaucoup :shock: et peux-tu m'en dire + sur la correction des copies d'etablissements privés ? tu corrigeais quel examen et comment as-tu obtenu ce poste stp ?

venus13 a écrit:

Pierre_au_carré a écrit:Certains en vivent apparemment... (déclaré comme professeur indépendant)
C'est ce que je voulais faire + un peu d'édition, mais avec les propositions que j'ai eues dans l'édition, ça va plutôt être édition + 3 ou 4 élèves.

Pour la précarité, qui a -t-il de plus précaire entre :
devenir un fonctionnaire aigri, dépressif, etc. au choix et avoir des perspectives salariales moins intéressantes et pouvoir y arriver ?

Tout dépend de chacun et de ses conditions de travail...

comment devient-on professeur indépendant ? c'est quoi ce statut ?

Tu es déclaré à l'urssaf, comme un artisan, commerçant,etc. et tu factures tes prestations.
Tu "es" une entreprise sans salarié.

15 h/sem * 4 semaines * 20 €/h = 1 200 € quand tu travailles effectivement, pour l'autre question à Leil.

Pierre_au_carré a écrit:

venus13 a écrit:

Pierre_au_carré a écrit:Certains en vivent apparemment... (déclaré comme professeur indépendant)
C'est ce que je voulais faire + un peu d'édition, mais avec les propositions que j'ai eues dans l'édition, ça va plutôt être édition + 3 ou 4 élèves.

Pour la précarité, qui a -t-il de plus précaire entre :
devenir un fonctionnaire aigri, dépressif, etc. au choix et avoir des perspectives salariales moins intéressantes et pouvoir y arriver ?

Tout dépend de chacun et de ses conditions de travail...

comment devient-on professeur indépendant ? c'est quoi ce statut ?

Tu es déclaré à l'urssaf, comme un artisan, commerçant,etc. et tu factures tes prestations.
Tu "es" une entreprise sans salarié.

15 h/sem * 4 semaines * 20 €/h = 1 200 € quand tu travailles effectivement, pour l'autre question à Leil.

j'ai bossé pr des organismes de soutien scolaire et aucun ne me payait 20€/h donc je suis étonnée de vos chiffres :shock:

concernant le statut de prof indépendant , tu les obtiens où les cours ?? faut se renseigner auprès de qui pour obtenir ce statut ?

Pierre_au_carré a écrit:

nebisa a écrit:franchement j'ai connu deux profs de maths qui doublaient leur salaire ( et un salaire spécial DOM!!)

Avec des cours ???
Ils prenaient 50 €/h ? parce qu'à temps plein, il ne reste pas beaucoup de temps, même en fin de carrière.

Je donnais des cours de français à la fille de l'un d'eux et je t'assure qu'il avait des élèves en cours individuel, d'autres en groupe... tout le mercredi après midi, le samedi toute la journée et le dimanche. Il s'est fait construire une super villa de vacances avec l'argent, dont il ne profite pas évidemment vu qu'il donne des cours....C'est une usine. Il a aménagé une salle chez lui, avec tableau ....

Car tu n'étais pour à ton compte... Eux prennent aux parents ce qui te ferait 20 € net /h (même sans doute un peu plus).

Prof indépendant tu es une profession libérale (comme les professions paramédicales et beaucoup d'autres).

Pour les cours, tu fais de la pub + bouche à oreilles au départ.

Tu peux te renseigner sur le site de l'apce (création d'entreprise), urssaf, rsi (couverture sociale)...

nebisa a écrit:

Pierre_au_carré a écrit:

nebisa a écrit:franchement j'ai connu deux profs de maths qui doublaient leur salaire ( et un salaire spécial DOM!!)

Avec des cours ???
Ils prenaient 50 €/h ? parce qu'à temps plein, il ne reste pas beaucoup de temps, même en fin de carrière.

Je donnais des cours de français à la fille de l'un d'eux et je t'assure qu'il avait des élèves en cours individuel, d'autres en groupe... tout le mercredi après midi, le samedi toute la journée et le dimanche. Il s'est fait construire une super villa de vacances avec l'argent, dont il ne profite pas évidemment vu qu'il donne des cours....C'est une usine. Il a aménagé une salle chez lui, avec tableau ....

Et ben, il s'amuse bien dans la vie...

MA cousine, agrégée de maths, donne des cours chez elle.

ça marche plutôt bien mais elle bosse le mercredi, le samedi et toutes les vacances scolaires. Elle ne prend que des élèves de terminale et de classes prépa.

Ce n'est pas un rythme agréable pour son mari et ses enfants, mais c'est son choix.


Perso, bosser toute seule, sans voir les collègues, sans faire de pause à la machine à café me semble insurmontable !

fame59 a écrit:
Perso, bosser toute seule, sans voir les collègues, sans faire de pause à la machine à café me semble insurmontable !

Je fais le contraire, donc tout dépend de chacun...

Pierre_au_carré a écrit:

fame59 a écrit:
Perso, bosser toute seule, sans voir les collègues, sans faire de pause à la machine à café me semble insurmontable !

Je fais le contraire, donc tout dépend de chacun...

Oui, ça dépend vraiment de chacun !


Mais ..... tu ne dicsutes jamais avec tes collègues ??!? :shock:

Moi aussi, il me faut le côté convivial du métier, la salle des profs et la pause café, le contact avec les autres: seule chez moi nooooooooooooooon surtout pas.

Mouais.... La salle des profs et sa "convivialité", on s'en lasse. Et pour le contact avec les autres, rien n'empêche d'aller faire des tas de choses dans des associations (peinture, théâtre...). J'ai adoré, l'année dernière, quand je travaillais toute la journée seule chez moi, à mon rythme, sans personne pour m'interrompre, et que je sortais le soir pour aller peindre ou faire du yoga. Cette année, quand je rendre chez moi, les relations sociales j'en ai ras la couette. Résultat, j'ai arrêté toutes mes activités associatives.