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Palombella Rossa
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Démission d’un quart du jury de l’agrég externe de maths Empty Démission d’un quart du jury de l’agrég externe de maths

par Palombella Rossa 14/2/2012, 23:13
http://www.les-mathematiques.net/phorum/list.php?6, lien "Un Tsunami au Jury de l'Agrégation"


Démission d’un quart du jury de l’agrégation externe de mathématiques : les effets de la masterisation.


Le système éducatif français est en crise, la situation est grave.
La crise apparaît d'abord dans l'asphyxie des moyens. Les fermetures de classes se succèdent à un rythme accéléré dans les écoles primaires, les collèges et les lycées. Les universités n’arrivent pas à accueillir décemment les étudiants ; elles sont précipitées dans une course effrénée aux financements. Il y a une baisse alarmante des effectifs dans les études scientifiques ainsi que dans les filières professionnelles. Les mesures indignes prises récemment à l'encontre des étudiants étrangers aggravent encore la situation. Élèves, étudiants, parents, chefs d'entreprises, enseignants, tous perdent peu à peu confiance dans notre système de formation.
Un signe alarmant est la désaffection croissante des étudiants pour le métier de professeur. Amorcé au début des années 2000, le phénomène a connu en 2011 une accélération brutale, effet immédiat de l'entrée en vigueur de la réforme de la formation et du recrutement (connue sous le nom de « masterisation »). Par exemple, au CAPES externe de mathématiques, où il y avait 846 postes ouverts en 2010 et 950 en 2011, le nombre de candidats présents aux épreuves écrites est passé de 2695 en 2010 à 1285 en 2011 (-53%), le nombre d'admissibles de 1919 à 1047 (-46%), le nombre d'admis de 846 à 574. Ainsi, l'effondrement du nombre de candidats a été tel que le jury n'a pu pourvoir en 2011 que 60% des postes offerts. De tels chiffres se passent de commentaire. Sans être encore aussi catastrophique, la situation de l'agrégation n'en est pas moins alarmante : le nombre de candidats présents à l'écrit a régulièrement baissé depuis 2006 (ils étaient 1853 en 2006 et 1124 en 2011), alors qu'en même temps le nombre de postes augmentait. Les effectifs des préparations au CAPES ou à l'agrégation restent cette année à un niveau très bas. Pourtant le besoin en professeurs est énorme. Les rectorats en sont à publier des petites annonces pour rechercher les professeurs de mathématiques qui leur manquent. On recrute ainsi dans l'urgence des personnels précaires, non qualifiés et sans formation professionnelle. Les zones « difficiles » sont les premières touchées, ce qui va à l’encontre de l'égalité des chances et compromet la vie des générations à venir.
Pour une très grande part, la crise de l’école provient des déséquilibres de la société et de l’économie, dans le monde comme en France, entraînant une perte de confiance et des difficultés d’adaptation. Ceci devrait être une raison de plus pour faire de l'école une priorité, un devoir pour la nation afin de mieux préparer l’avenir.
Pour améliorer l’école il faut reconnaître ses problèmes. Notre système éducatif a certainement ses faiblesses, qu’il faut corriger. Cependant il a aussi des forces considérables, qu'il faut absolument préserver. L'une d'elles, reconnue dans le monde entier, était sa capacité de formation et de recrutement des enseignants, garantissant de très solides bases scientifiques et humanistes. Or dans sa frénésie de réformes, le ministère de l’éducation nationale est en train de détruire sciemment cette capacité. Nous ne pouvons pas rester passifs devant cette entreprise de démolition.

Nous rendons public ce texte le 13 février 2012. Les jurys étant constitués pour chaque session, notre « démission » est en fait un refus de participer au jury pour la session 2012.
La masterisation a été imposée sans aucune concertation, contre l'avis quasi unanime de la communauté éducative (cf. le récent rapport Jolion2). L'exigence du diplôme de master pour tous les concours d’enseignants a détourné un grand nombre de candidats potentiels. Beaucoup des meilleurs étudiants, pour lesquels la deuxième année de master est une ouverture naturelle vers la recherche, ont déserté les préparations à l'agrégation. D'un autre côté, des étudiants moins brillants ont reculé devant la difficulté supplémentaire que représentait le master. Le flux, modeste mais régulier, et bénéfique, de candidats venus d'autres secteurs d'activité professionnelle pour une reconversion a été stoppé net.
L'un des aspects les plus graves de la réforme en cours est l'attribution d'un service d'enseignement à temps plein aux lauréats, juste après le concours. Cette mesure n'a aucune autre justification que l'exigence d'économies budgétaires. Elle a d'ailleurs été désapprouvée par le Conseil d'État. La formation professionnelle est ainsi sacrifiée. Une réforme aurait dû avant tout motiver les étudiants et les mettre dans les meilleures conditions de préparation. C'est exactement le contraire qui s'est produit.
La masterisation a déjà changé le visage de l’agrégation, en diminuant fortement le nombre des candidats. Or ce concours est un des points les plus forts de notre système. Son intérêt principal est de garantir un recrutement de qualité indiscutable. Le stage qui suivait l’admission complétait la formation professionnelle. Les conditions nouvelles d’inscription ont changé la donne, là où il n’y avait aucune nécessité.
Une conséquence de la suppression de l'année de formation professionnelle après le concours a été l’introduction de l’épreuve « agir en fonctionnaire de l'état et de façon éthique et responsable », censée tester la déontologie et les qualités humaines du candidat en un quart d’heure lors de l’oral, plutôt qu’au cours d'une année d'apprentissage sur le terrain. Le jury de l'agrégation de mathématiques, pratiquement unanime, avait lors de la session 2010 indiqué dans une motion rendue publique son opposition à l'instauration de cette nouvelle épreuve dans ces conditions. Plusieurs jurys d'autres disciplines en avaient fait autant. La moitié du jury de l’agrégation de philosophie avait même démissionné pour protester contre l’absurdité de l’épreuve « agir ». Le ministère n'a même pas daigné répondre à ces critiques. Au contraire, il s'est ingénié à dénaturer encore plus le concours en y introduisant des contraintes nouvelles (certification en informatique et en langues, à un niveau clairement irréaliste), toujours sans concertation et sans préparation.
À ces contraintes s'est ajoutée une complication supplémentaire : le ministère a imposé à tous les jurys un calendrier extrêmement serré qui, pour les concours à gros effectifs comme celui de mathématiques, a transformé la session d'oral 2011 en un marathon très difficile à gérer. Annoncé comme exceptionnel par le ministère, ce resserrement du calendrier a été accepté par notre jury, soucieux de préserver l'agrégation, de permettre aux candidats de faire valoir leur travail de préparation, et d'assurer aussi bien qu'il le pouvait le recrutement de professeurs pour pourvoir les 288 postes mis au concours en 2011.
Mais les membres du jury ont en même temps voulu renvoyer à leur tutelle un message d'alerte exprimant leur inquiétude quant à la détérioration du concours et plus généralement des conditions de formation et de recrutement des professeurs. Cette démarche n'était pas destinée à être rendue publique, mais un nouveau diktat ministériel concernant la session 2012 a mis le feu aux poudres : le calendrier, loin de redevenir normal, allait être encore plus resserré ; le jury disposait de moins de temps
alors que vingt postes de plus étaient à pourvoir. La seule façon d'organiser le concours en respectant les délais imposés et sans porter atteinte à l'équité des épreuves pour tous les candidats serait de diminuer le nombre d'admissibles : prendre une telle décision pour des raisons purement administratives est pour nous inacceptable.
Une lettre circonstanciée, signée par une grande majorité des membres du jury 2011, fut adressée au ministre, détaillant nos inquiétudes sur le fond, et lui demandant surtout de revoir les dates d’oral (nous suggérions par exemple de moduler celles-ci suivant les effectifs de chaque concours). Le mécontentement était tel que les signataires faisaient part de leur intention de ne pas siéger en 2012 s'ils n'obtenaient pas de réponse. Il y eut certes une réponse, mais indirecte et accablante : adressée au président du jury, elle le chargeait en quelque sorte de calmer ses troupes, maintenait les contraintes absurdes du calendrier et ne disait pas un mot des questions de fond.
Aussi, trente d'entre nous, soit plus d'un quart du jury 2011, ont décidé qu'il n'était plus possible d'assister passivement à la destruction de notre système de formation et de recrutement. Ils ont pris la grave décision de démissionner et de rendre publiques les raisons de leur geste.
Le mépris avec lequel la DGRH et le ministère ont traité leur personnel à cette occasion va bien avec le fond et la forme des réformes récentes. C’est contre tout cela que les démissionnaires protestent aujourd’hui.
La protestation de membres d'un jury d'agrégation peut apparaître comme dérisoire au regard de la crise que traverse la société, en particulier du chômage qui frappe 25% des jeunes. À ceux qui voient dans notre démarche une réaction élitiste, émanant de quelques privilégiés, nous disons que la formation de la jeunesse est la question clé aujourd’hui, et que nous refusons la destruction en cours des outils de cette formation. Quelle chance a-t-on d’entrevoir la sortie de la crise si on renonce à donner une formation de qualité aux futurs citoyens ?
Or les conséquences des réformes actuelles sont déjà visibles : on enverra dans les classes de jeunes professeurs moins motivés, moins bien formés scientifiquement, sans ou presque sans formation pédagogique ni professionnelle. Un gâchis patent, pour ces professeurs autant que pour leurs élèves.
Le système d'éducation français a longtemps été un modèle. Il est urgent qu'il le redevienne. Nos universités devraient attirer des étudiants du monde entier. C'est particulièrement vrai en mathématiques, où l'école française est une des meilleures du monde. Mais ne nous y trompons pas, l'élite ne peut pas reposer sur du vide. Nos médailles Fields ne sont pas une rente éternelle. La dégradation générale aura inévitablement des répercussions sur l'ensemble du tissu scientifique, et en particulier sur notre recherche de pointe.

Il est urgent de redonner au métier d'enseignant l'éclat qu'il a perdu. N'attendons pas qu'il soit trop tard. En défendant un outil de formation et de recrutement efficace, c'est à l'avenir de tous les jeunes que nous pensons.

Liste des trente démissionnaires*

Dominique Barbolosi, Professeur, université d'Aix-Marseille
Daniel Bennequin, Professeur, université Paris Diderot
Laurent Bernis , Professeur de classes préparatoires, lycée Kerichen, Brest
Franck Boyer, Professeur, université d'Aix-Marseille
* Olivier Brinon, Maître de conférences, université Paris-Nord
Marie-Line Chabanol, Maître de conférences, université Bordeaux 1
René Cori, Maître de conférences, université Paris Diderot
Hubert Correia, Professeur de classes préparatoires, lycée Michel Montaigne, Bordeaux
* Clément De Seguins Pazzis, Professeur de classes préparatoires, lycée Sainte-Geneviève, Versailles
Sandrine Dozias, Professeur de classes préparatoires, lycée Descartes, Tours
* Denis Favennec, Professeur de classes préparatoires, lycée Michel Montaigne, Bordeaux
Jean-Christophe Feauveau, Professeur de classes préparatoires, lycée de Bellevue, Toulouse
Françoise Fontanez, Professeur de classes préparatoires, lycée Marcelin Berthelot, Saint-Maur
Jean-Claude Fort, Professeur, université Paris Descartes
Serge Francinou, Professeur de classes préparatoires, lycée Charlemagne, Paris
Isabelle Gaudron, Maître de conférences, université Paris-Nord
Hervé Gaussier, Professeur, université Joseph Fourier, Grenoble
Stéphane Gonnord, Professeur de classes préparatoires, lycée du Parc, Lyon
Thierry Klein, Professeur, université Joseph Fourier, Grenoble
Bernard Loiseau, Professeur de classes préparatoires, lycée Marcelin Berthelot, Saint-Maur
Edith Méthou, Professeur de classes préparatoires, lycée Victor Hugo, Besançon
Nicolas Meunier, Maître de conférences, université Paris Descartes
Rached Mneimné, Maître de conférences, université Paris Diderot
Sylvie Monniaux, Maître de conférences, université d'Aix-Marseille
Bertrand Philibert, Professeur de classes préparatoires, lycée Marcelin Berthelot, Saint-Maur
Simon Riche, Chargé de recherche, CNRS, Clermont-Ferrand
Antoine Rousseau, Chargé de recherche, INRIA, Montpellier
Monique Teillaud, Directrice de recherche, INRIA, Sophia Antipolis
Emmanuel Thomé, Chargé de recherche, INRIA, Lorraine
Jacques-Arthur Weil ,Maître de conférences, université de Limoges

* Les 3 collègues signalés par un astérisque ont cependant accepté de corriger l'écrit.
neomath
neomath
Érudit

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par neomath 14/2/2012, 23:57
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Abraxas
Doyen

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par Abraxas 15/2/2012, 07:03
Ils ont des c***, en maths…
Thalia de G
Thalia de G
Médiateur

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par Thalia de G 15/2/2012, 07:10
On aimerait que les jurys des autres disciplines et du CAPES soient aussi c***llusrageux

_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
Celadon
Celadon
Demi-dieu

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par Celadon 15/2/2012, 07:12
Oui, mais j'ai tout d'abord eu un doute avec le c ... et je ne comprenais plus.
Serait-ce un mot grossier ? Smile
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Abraxas
Doyen

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par Abraxas 15/2/2012, 07:47
Celadon a écrit:Oui, mais j'ai tout d'abord eu un doute avec le c ... et je ne comprenais plus.
Serait-ce un mot grossier ? Smile

Vous n'en avez jamais vues ? Very Happy
Aranel53
Aranel53
Niveau 10

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par Aranel53 15/2/2012, 11:39
Si on met des étoiles, il vaut mieux garder le bon nombre de lettres, non ? Je crois que c'est ça qui a perturbé Celadon.

_________________
« Comme le feu de la pierre ne sort, Sans la frapper du fer par violence : Semblablement sans faire grand effort, La Vérité ne sort en évidence. »
Guillaume De La Perrière, 1553.
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Invité
Invité

Démission d’un quart du jury de l’agrég externe de maths Empty Re: Démission d’un quart du jury de l’agrég externe de maths

par Invité 21/2/2012, 21:28
réaction de l'APMEP :

source




Eric Barbazo, le président de l’Association des professeurs de
mathématiques de l’enseignement public (APMEP) soutient la démission
collective des membres du jury de l’agrégation de maths et avance des
explications quant à la crise des vocations dans l’enseignement.









Marianne : Quel regard portez-vous sur la démission d’un quart des membres du jury de l’agrégation de mathématiques ?
Eric Barbazo : Nous
partageons entièrement les inquiétudes des membres démissionnaires. Ce
cri d’alarme est bien la preuve que la réforme de la masterisation est
un échec. En privant les étudiants d’une année de stage, elle a accentué
la baisse des candidatures au concours de l’enseignement. Depuis 2009,
toute la communauté éducative n’a eu de cesse d’exprimer son désaccord
profond avec cette réforme.

Quel retentissement a eu cette démission auprès des enseignants de mathématiques ?
Un impact énorme ! Dans mon lycée, à Bordeaux, mes collègues en ont
beaucoup parlé. Une démission de ce genre, c’est exceptionnel. Alors, ça
fait comme un électrochoc. Je crois que c’est le début d’une
mobilisation très forte. On n’a jamais fait la « grève du bac », mais
cela pourrait arriver si le ministère reste sourd aux revendications de
la communauté éducative.

Comment expliquer cette baisse du nombre de candidats aux concours de l’enseignement (agrégation et capes) ?
L’allongement de la durée des études revient trop cher aux étudiants
les moins fortunés. Pour enrayer l’hémorragie, il faudrait que l’Etat
les aide à financer cette année d’études supplémentaires. La suppression
de l’année de stage freine certains étudiants. Moi-même, j’encadre des
masters et j’entends de plus en plus d’étudiants me dire qu’ils sont
très inquiets à l’idée de se retrouver devant des classes plus de 18h
par semaines sans y avoir été correctement préparés. Beaucoup renoncent,
finalement, à passer les concours… Il y a aussi une autre explication
qui n’est pas directement lié à la masterisation : c’est le manque
d’attractivité du métier. Malgré son niveau Bac+5, un enseignant sera
payé 1,2 fois le SMIC : je comprends que ça ne donne pas envie. C’est
particulièrement frappant en maths, où nos étudiants peuvent être plus
attirés par les salaires pratiqués dans la finance qu’à l’université.
Soyons clairs : quand un jeune maître de conférence gagne 2 200 euros
par mois et un jeune cadre dans la banque commence à 3 500, comment
s’étonner que les matheux choisissent la banque plutôt que
l’enseignement ?













JPhMM
JPhMM
Demi-dieu

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par JPhMM 22/2/2012, 13:49
Abraxas a écrit:Ils ont des c***, en maths…
Ils en ont plus que ras le bol aussi.

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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke

Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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Patissot
Doyen

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par Patissot 22/2/2012, 20:11
C'est plutôt décevant, il n'y a qu'un quart du jury qui démissionne et l'élèment qui semble avoir déclenché leur mouvement ce n'est pas l'introduction de l'épreuve "agir en fonctionnaire de l'état ..." mais le manque de tact dont fait preuve le ministère à leur égard.

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« Déjà, certaines portions de ma vie ressemblent aux salles dégarnies d'un palais trop vaste, qu'un propriétaire appauvri renonce à occuper tout entier. »
neo
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Sage

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par neo 22/2/2012, 20:26
Palombella Rossa a écrit:

Liste des trente démissionnaires*

Dominique Barbolosi, Professeur, université d'Aix-Marseille
Daniel Bennequin, Professeur, université Paris Diderot
Laurent Bernis , Professeur de classes préparatoires, lycée Kerichen, Brest
Franck Boyer, Professeur, université d'Aix-Marseille
* Olivier Brinon, Maître de conférences, université Paris-Nord
Marie-Line Chabanol, Maître de conférences, université Bordeaux 1
René Cori, Maître de conférences, université Paris Diderot
Hubert Correia, Professeur de classes préparatoires, lycée Michel Montaigne, Bordeaux
* Clément De Seguins Pazzis, Professeur de classes préparatoires, lycée Sainte-Geneviève, Versailles
Sandrine Dozias, Professeur de classes préparatoires, lycée Descartes, Tours
* Denis Favennec, Professeur de classes préparatoires, lycée Michel Montaigne, Bordeaux
Jean-Christophe Feauveau, Professeur de classes préparatoires, lycée de Bellevue, Toulouse
Françoise Fontanez, Professeur de classes préparatoires, lycée Marcelin Berthelot, Saint-Maur
Jean-Claude Fort, Professeur, université Paris Descartes
Serge Francinou, Professeur de classes préparatoires, lycée Charlemagne, Paris
Isabelle Gaudron, Maître de conférences, université Paris-Nord
Hervé Gaussier, Professeur, université Joseph Fourier, Grenoble
Stéphane Gonnord, Professeur de classes préparatoires, lycée du Parc, Lyon
Thierry Klein, Professeur, université Joseph Fourier, Grenoble
Bernard Loiseau, Professeur de classes préparatoires, lycée Marcelin Berthelot, Saint-Maur
Edith Méthou, Professeur de classes préparatoires, lycée Victor Hugo, Besançon
Nicolas Meunier, Maître de conférences, université Paris Descartes
Rached Mneimné, Maître de conférences, université Paris Diderot
Sylvie Monniaux, Maître de conférences, université d'Aix-Marseille
Bertrand Philibert, Professeur de classes préparatoires, lycée Marcelin Berthelot, Saint-Maur
Simon Riche, Chargé de recherche, CNRS, Clermont-Ferrand
Antoine Rousseau, Chargé de recherche, INRIA, Montpellier
Monique Teillaud, Directrice de recherche, INRIA, Sophia Antipolis
Emmanuel Thomé, Chargé de recherche, INRIA, Lorraine
Jacques-Arthur Weil ,Maître de conférences, université de Limoges

* Les 3 collègues signalés par un astérisque ont cependant accepté de corriger l'écrit.[/justify]

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Palombella Rossa
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par Palombella Rossa 22/2/2012, 20:29
JPhMM a écrit:
Abraxas a écrit:Ils ont des c***, en maths…
Ils en ont plus que ras le bol aussi.

Donc, ils en ont ras les "roustambofi" (ou les "roustibeli"...) pingouin
lene75
lene75
Prophète

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par lene75 24/2/2012, 15:18
Espérons que ça aura plus d'impact que la démission de la moitié du jury de philo qui avait eu un impact, comment dire ?... nul.

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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
lene75
lene75
Prophète

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par lene75 24/2/2012, 15:22
En revanche j'arrive pas à avoir un lien correct, ça renvoie toujours sur la page d'accueil du site : c'est pas top pour transmettre.

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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
Lipschitz
Lipschitz
Niveau 1

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par Lipschitz 26/4/2012, 19:45
Certains sont des caciques de l'agrégation, espérons que ça porte ses fruits.
stench
stench
Monarque

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par stench 26/4/2012, 19:54
Abraxas a écrit:Ils ont des c***, en maths…

J'ai comme un doute concernant Sandrine Dozias, Françoise Fontanez, Isabelle Gaudron, Edith Méthou, Sylvie Monniaux et quelques autres...
Lefteris
Lefteris
Esprit sacré

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par Lefteris 26/4/2012, 20:03
Ca me réconcilie avec les maths ... Very Happy

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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)

Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.

Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
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