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- JohnMédiateur
http://www.acteurspublics.com/article/26-01-12/nous-avons-engage-une-revolution
31/01/2012
Luc Chatel
“Il faut remettre à plat le contenu des missions des enseignants”
Dans Acteurs publics, le ministre de l’Éducation nationale défend la politique menée depuis 2007, en particulier la baisse des effectifs. Luc Chatel estime que le débat de la présidentielle doit être l'occasion de redéfinir les missions de l’école et des enseignants. Le ministre défend aussi la réforme de l'évaluation, aujourd'hui “parcellaire et artificielle”.
Depuis 2007, votre ministère s’est-il plus ou moins réformé que les autres ?
Le ministère s’adapte en permanence à l’évolution de la société. Même si je crois davantage aux petits matins quotidiens qu’au grand soir, nous avons engagé une révolution majeure. Après l’étape considérable qu’a été l’école obligatoire de Jules Ferry, puis la massification, l’école pour tous dans les années 1970-1980, avec notamment le collège unique, nous avons engagé la révolution de la personnalisation, de l’autonomie. Après l’école pour tous, nous mettons en place l’école pour chacun. On ne peut pas travailler de la même façon quand on a 100 % d’une classe d’âge ou 20 % d’une classe d’âge dans nos établissements. En vingt-cinq ans, le nombre d’élèves au lycée a triplé. Cela exige les changements majeurs que nous avons initiés en 2007.
Quelle place l’école va-t-elle tenir dans la campagne de Nicolas Sarkozy ?
Je regrette que l’école n’ait pas été depuis une vingtaine d’années au cœur du débat présidentiel. Je souhaite ardemment que ce soit le cas cette fois-ci.
La politique de suppressions de postes conduite depuis 2007 n’est-elle pas un boulet pour l’actuelle majorité ?
Il y a plus d’enseignants qu’il y a vingt ans, alors que nous avons beaucoup moins d’élèves : 35 000 professeurs de plus et 540 000 élèves de moins. Le taux d’encadrement est meilleur qu’il y a vingt ans. La France investit 7 % de son PIB dans l’éducation nationale, soit davantage que la moyenne des pays de l’Union européenne et de l’OCDE. Donc, les moyens sont là ! Le non-remplacement d’un enseignant sur deux partis à la retraite nous a permis une revalorisation salariale sans précédent. Au 1er février, la fiche de paie d’un enseignant débutant va passer la barre des 2 000 euros bruts, c’est 18 % de plus qu’en 2007. Quelle entreprise, dans cette période de crise, a augmenté ses salariés de 18 % ?
Pourquoi est-il si absurde, selon vous, de recréer 60 000 postes en cinq ans, comme le promet François Hollande ?
Les enseignants savent bien que si l’on recrute davantage, ils seront moins bien considérés, moins bien rémunérés aussi. La proposition socialiste est irresponsable pour les finances publiques et c’est un mauvais choix par rapport à la situation de paupérisation de nos enseignants. D’ailleurs, cette proposition est très contestée par la gauche même !
Comment poursuivre les suppressions de postes sans réformer le temps de travail des enseignants ?
Nous avons beaucoup réfléchi aux missions de l’école et des enseignants. Nous ne sommes plus en 1950, année de publication des décrets qui encadrent les missions. À l’époque, il fallait simplement instruire. Aujourd’hui, l’enseignant est d’abord instructeur, mais il doit apporter un soutien scolaire individualisé, être capable de différencier chaque difficulté individuelle, de travailler en équipe pédagogique, de parler avec tact et fermeté aux parents…
Donc travailler plus ?
On doit sortir de cette notion de temps de cours – 15 heures pour les agrégés, 18 heures pour les certifiés – pour aller vers la définition d’un temps de présence dans l’établissement. Ce débat majeur pour l’école doit absolument avoir lieu dans le cadre de la prochaine élection présidentielle.
Les enseignants exercent déjà ces missions (réunions, conseils de classe, soutien) en dehors de leurs heures de cours…
Raison de plus, si c’est le cas, pour l’inscrire dans les nouvelles missions !
On approche des 35 heures, sans compter les copies à corriger et les cours à préparer…
Nous verrons. Le principe est de changer d’époque, ensuite il y aura une discussion : base du volontariat pour passer sous ce statut, incitation financière. Tout cela devra être affiné par l’échange et la discussion avec les acteurs concernés.
Faut-il remettre à plat le statut des enseignants ?
Il faut remettre à plat le contenu des missions et réfléchir à une organisation différente du système éducatif.
Un temps de présence accru dans les établissements implique de fournir un espace, un bureau pour chaque enseignant…
Il doit y avoir un espace pour permettre aux enseignants de travailler sur place, corriger les copies, se concerter, recevoir les parents. À partir du moment où l’on fait évoluer les missions, il faut repenser les conditions. Cela doit se discuter avec les collectivités locales, mais l’éducation nationale doit être capable de fournir, par exemple aux maires qui le souhaitent, un cahier des charges définissant les besoins de l’école du futur. Après, c’est aux élus de décider. Aujourd’hui, on construit des bâtiments modernes, adaptés aux nouvelles technologies, mais dans la configuration de l’école de Jules Ferry, avec des salles de classes de 30 élèves, des tableaux…
Faut-il remettre à plat les programmes et le nombre d’heures de cours pour les élèves ?
Les petits Français sont ceux qui vont le plus à l’école : quinze années contre treize années pour les Britanniques et onze années pour les Américains. Et pour un Français, c’est 900 à 1 000 heures de cours par année, contre 700 à 800 heures pour les autres pays. Nous sommes les champions de la quantité. Avons-nous les meilleurs résultats au monde ? La réponse est non. Depuis vingt-cinq ans, la seule réponse a été quantitative. On a ajouté des cours aux cours, des options aux options et on a créé des postes. C’était une erreur.
Où en est la réforme des rythmes scolaires lancée l’an dernier ?
À la suite du rapport rendu en juillet 2011, j’ai souhaité que les organisations syndicales me remettent un avis. J’ai reçu depuis le 1er janvier la plupart des préconisations, mais nous n’aurons pas le temps de trancher d’ici l’élection présidentielle. Le débat est ouvert et il devra, là aussi, être abordé lors de cette campagne présidentielle.
Que répondez-vous à ceux qui disent que le chef d’établissement n’est pas le mieux placé pour évaluer un enseignant ?
Je réponds qu’aujourd’hui, l’évaluation est parcellaire et artificielle. Elle repose exclusivement sur une inspection pédagogique ponctuelle et peu fréquente (en moyenne une fois tous les sept ans !) et les enseignants le vivent comme un manque de reconnaissance de leur travail. Je souhaite qu’on les évalue dans toutes les dimensions de leur fonction. Et le mieux à même d’accomplir cette tâche est le chef d’établissement. Bien sûr, son avis doit être complété par un spécialiste, l’inspecteur de la discipline concernée. On ne va pas demander à un proviseur ancien professeur d’éducation physique d’évaluer seul un agrégé de philosophie. Le proviseur va demander un avis à l’inspecteur, mais, in fine, c’est lui, et lui seul, qui notera.
La mise en concurrence des établissements est-elle le meilleur moyen d’améliorer les performances ?
Je ne parlerais pas de concurrence, mais d’échange de bonnes pratiques et d’émulation saine. Oui, je suis pour plus d’autonomie, car notre système éducatif a trop souffert d’une centralisation excessive et d’un égalitarisme qui a nui aux résultats des élèves. Mais qui dit autonomie dit fixation d’objectifs, évaluation, incitation, responsabilisation.
Avez-vous connu des résistances au sein de votre administration pour l’application de vos réformes ?
Je constate que jamais mon administration ne m’a fait défaut. Elle a toujours mis en œuvre avec talent et loyauté les orientations que j’ai fixées.
Vous n’avez pas eu à affronter de grandes grèves. Avez-vous été surpris de la faible mobilisation du monde enseignant, pourtant réputé très réactif, par rapport aux réformes menées ?
Les enseignants ne sont pas conservateurs et ils attendent que le système éducatif leur donne des perspectives et des marges de manœuvre. Il est vrai aussi que j’ai voulu nourrir un dialogue permanent avec les syndicats. On peut être d’un avis différent, mais c’est important de maintenir des relations apaisées et équilibrées. Ni mépris ni cogestion.
Constatez-vous un recul de la syndicalisation chez les enseignants ?
Les syndicats restent très présents par rapport à d’autres secteurs de la fonction publique et encore plus par rapport au privé. Ils le sont peut-être moins qu’à une certaine époque, mais c’est un mouvement qui dépasse le cas de l’éducation nationale. En tout cas, ma porte leur est grande ouverte. Je les reçois souvent, mais in fine c’est le gouvernement, et lui seul, qui tranche et décide.
Propos recueillis par Bruno Botella et Laurent Fargues
Photo : Vincent Baillais
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- frankensteinVénérable
Ben, si ça n'avait pas été le cas ... :lol:Il est vrai aussi que j’ai voulu nourrir un dialogue permanent avec les syndicats.
:marteau:
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Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- micaschisteMonarque
je lis entre les lignes que
1- Sarkozy va annoncer qu'il est candidat aux présidentielles (quel suspens)
2- que l'éducation nationale va être privatisée (comme les autoroutes )
3-
1- Sarkozy va annoncer qu'il est candidat aux présidentielles (quel suspens)
2- que l'éducation nationale va être privatisée (comme les autoroutes )
3-
avec les programmes identiques sur plusieurs filières, il faut désormais prévoir des amphis dans les lycées d'au moins 60 places (et zou encore quelques postes en moins)Aujourd’hui, on construit des bâtiments modernes, adaptés aux nouvelles technologies, mais dans la configuration de l’école de Jules Ferry, avec des salles de classes de 30 élèves, des tableaux…
et avec les copies et les cours, il peut nous dire quel temps de travail hebdomadaire cela représente ?[/quote]On approche des 35 heures, sans compter les copies à corriger et les cours à préparer…
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- yseultFidèle du forum
Quel beau pied de nez à la grève d'hier!
- barègesÉrudit
C'est fabuleux comme façon de raisonner.John a écrit:http://www.acteurspublics.com/article/26-01-12/nous-avons-engage-une-revolution
Luc Chatel
Le principe est de changer d’époque, ensuite il y aura une discussion
- illiziaEsprit éclairé
ça y est, dès le titre, c'est sûr qu'on se sent bien (re)mis à plat...Luc Chatel a écrit:“Il faut remettre à plat le contenu des missions des enseignants”
Bon, TOUT va bien, c'est compris! Non mais ces profs, ces parents, ces élèves même, ils ne comprennent pas ce qu'on leur dit? Il n'y a pas de classes surchargés, pas de profs impossibles à remplacer, pas d'heures de dédoublements qui fondent comme neige au soleil, non non non, TOUT va bien, et ça va même de mieux en mieux, c'est pourtant pas compliqué! :marteau:Luc Chatel a écrit:La politique de suppressions de postes conduite depuis 2007 n’est-elle pas un boulet pour l’actuelle majorité ?
Il y a plus d’enseignants qu’il y a vingt ans, alors que nous avons beaucoup moins d’élèves : 35 000 professeurs de plus et 540 000 élèves de moins. Le taux d’encadrement est meilleur qu’il y a vingt ans.
Luc Chatel a écrit:Les enseignants savent bien que si l’on recrute davantage, ils seront moins bien considérés, moins bien rémunérés aussi.
Alors celle-là....:shock:
Super-Enseignant peut tout faire, même en moins nombreux, en plus épuisé, en plus vieux, pas de souci, il gère!Luc Chatel a écrit: Aujourd’hui, l’enseignant est d’abord instructeur, mais il doit apporter un soutien scolaire individualisé, être capable de différencier chaque difficulté individuelle, de travailler en équipe pédagogique, de parler avec tact et fermeté aux parents…
........... (alors que Stupide-Enseignant-rétrograde en avait ranafout' des difficultés des élèves et parlait aux parents comme une serpillière ou avec son poing dans lag', bé oui)
Luc Chatel a écrit:On doit sortir de cette notion de temps de cours – 15 heures pour les agrégés, 18 heures pour les certifiés – pour aller vers la définition d’un temps de présence dans l’établissement.
Ah, mais moi je ne parle pas de temps de cours, mais bien de temps de travail, où est donc le problème, hmmm?
Oh!Trouvé!! "travail" s'est transformé en "temps de présence"...
Ben tiens, raison de plus hein!Luc Chatel a écrit:Les enseignants exercent déjà ces missions (réunions, conseils de classe, soutien) en dehors de leurs heures de cours…
Raison de plus, si c’est le cas, pour l’inscrire dans les nouvelles missions !
Comme ça, Mâme Machin, une fois qu'il aura fini ses missions inscrites, l'enseignant, eh bien, il fera d'autres trucs utiles en plus (réunion + réunion+ projet+ réunion+ léchage de bottes du cde + réunion...ad libitum), histoire d'enfin bosser comme tout le monde, hein, Mâme machin!
Hmmm, est-ce si rassurant?Luc Chatel a écrit:Constatez-vous un recul de la syndicalisation chez les enseignants ?
En tout cas, ma porte leur est grande ouverte. Je les reçois souvent
Bon, ben si Sarko est réélu
- JohnMédiateur
C'est la phrase que j'ai failli mettre en titre du message :-Dbarèges a écrit:C'est fabuleux comme façon de raisonner.John a écrit:http://www.acteurspublics.com/article/26-01-12/nous-avons-engage-une-revolution
Luc Chatel
Le principe est de changer d’époque, ensuite il y aura une discussion
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
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- illiziaEsprit éclairé
Oui, c'est grand, c'est beau, ça laisse sans voix :shock:John a écrit:C'est la phrase que j'ai failli mettre en titre du message :-Dbarèges a écrit:C'est fabuleux comme façon de raisonner.John a écrit:http://www.acteurspublics.com/article/26-01-12/nous-avons-engage-une-revolution
Luc Chatel
Le principe est de changer d’époque, ensuite il y aura une discussion
- caperucitaGuide spirituel
Mais John !! Pourquoi prends-tu un malin plaisir à nous montrer ce genre de chose, en soirée, quand on essaie vainement de se détendre et de penser à autre chose ??? :boxe:
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Premier néo-commandement : Je ne mettrai point de S au futur !!!
Par contre,si j'avais un marteau, je cognerais le jour, je cognerais la nuit, j'y mettrais tout mon coeur !
- AuroreEsprit éclairé
illizia a écrit:
Bon, ben si Sarko est réélu
En même temps, avec Hollande on aura Peillon : de Charybde en Scylla...
- ProvenceEnchanteur
Le principe est de changer d’époque, ensuite il y aura une discussion
Je ne suis même pas sûre de comprendre ce que ça veut dire.
- frankensteinVénérable
Plus que 3 mois...et qu'il s'en aille !
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- illiziaEsprit éclairé
Oui, c'est vrai ça, c'est méchant John!caperucita a écrit:Mais John !! Pourquoi prends-tu un malin plaisir à nous montrer ce genre de chose, en soirée, quand on essaie vainement de se détendre et de penser à autre chose ??? :boxe:
- CatalunyaExpert spécialisé
Cette phrase est un scandale.Quelle entreprise, dans cette période de crise, a augmenté ses salariés de 18 % ?
- User5899Demi-dieu
Si j'ai bien lu, il est question de volontariat pour ce genre de sottises.
- InvitéInvité
Cripure a écrit:Si j'ai bien lu, il est question de volontariat pour ce genre de sottises.
il y aura des volontaires...
"bonjour M. vous voulez un poste fixe dans mon établissement" ou "vous voulez que je designe quelqu'un d'autres pour la MCS " etc.
"c'est simple, signez donc ce nouveau statut tout neuf"
- ProvenceEnchanteur
Je connais un malheureux en poste dans un collège avec internat d'excellence. Les enseignants subissent de véritables pressions pour devenir volontaires de tout un tas de trucs.
- CeladonDemi-dieu
Avez-vous connu des résistances au sein de votre administration pour l’application de vos réformes ?
Je constate que jamais mon administration ne m’a fait défaut. Elle a toujours mis en œuvre avec talent et loyauté les orientations que j’ai fixées.
On s'en serait douté, ce sont les mêmes qui ont fait capoter Darcos !
Je constate que jamais mon administration ne m’a fait défaut. Elle a toujours mis en œuvre avec talent et loyauté les orientations que j’ai fixées.
On s'en serait douté, ce sont les mêmes qui ont fait capoter Darcos !
- IphigénieProphète
ça, y a pas, pour "mettre à plat" ils sont très forts.....(les moyens, les profs, le niveau....)
Il devrait se reposer, Luc Chatel. Il surchauffe.
Il devrait se reposer, Luc Chatel. Il surchauffe.
- lene75Prophète
John a écrit:On approche des 35 heures, sans compter les copies à corriger et les cours à préparer…
Nous verrons. Le principe est de changer d’époque, ensuite il y aura une discussion : base du volontariat pour passer sous ce statut, incitation financière. Tout cela devra être affiné par l’échange et la discussion avec les acteurs concernés.
Quand mon mari me dit ça, je sais ce que ça veut dire...
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- eclictekNiveau 4
Tant qu'ils n'auront pas obtenu qu'on passe 35h dans l'établissement chaque semaine ils ne seront pas contents, ça les démange... Ont-ils réellement un projet pédagogique derrière ... ou est-ce juste de la mesquinerie ?
Si cela se met en place, il n'y aura qu'à cesser tout travail en dehors des heures passées au lycée !
Si cela se met en place, il n'y aura qu'à cesser tout travail en dehors des heures passées au lycée !
- Crazy CowFidèle du forum
eclictek a écrit:Tant qu'ils n'auront pas obtenu qu'on passe 35h dans l'établissement chaque semaine ils ne seront pas contents, ça les démange... Ont-ils réellement un projet pédagogique derrière ... ou est-ce juste de la mesquinerie ?
Si cela se met en place, il n'y aura qu'à cesser tout travail en dehors des heures passées au lycée !
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- Luigi_BGrand Maître
En même temps la solution est simple, non ? Une inspection pédagogique moins ponctuelle et plus fréquente. Ah oui, mais ça coûterait cher, avec pour seul résultat pour un enseignement de qualité... Alors que le chef d'établissement acceptera volontiers cette nouvelle mission (parmi toutes celles qu'il a déjà) en échange d'une simple prime et peut-être même gratuitement.aujourd’hui, l’évaluation est parcellaire et artificielle. Elle repose exclusivement sur une inspection pédagogique ponctuelle et peu fréquente (en moyenne une fois tous les sept ans !)
Façon de dire que la dimension "classe" n'est qu'une dimension parmi d'autres. Bienvenue dans la future grande brasserie de vent nationale.Je souhaite qu’on les évalue dans toutes les dimensions de leur fonction.
C'est vrai que l'évaluation au doigt mouillé et sans entretien que pratiquent actuellement les chefs d'établissements est un modèle de scientificité qu'il convient de généraliser au plus vite. Mais en l'espaçant tous les trois ans, parce que, tous les ans, c'est déjà beaucoup de travail.Et le mieux à même d’accomplir cette tâche est le chef d’établissement.
- lilith888Grand sage
Moi je note "qu'in fine", on l'aura dans l'os, de toute manière...
- FourseasonsGrand sage
lilith888 a écrit:Moi je note "qu'in fine", on l'aura dans l'os, de toute manière...
+ 1 ! Je suis très pessimiste...
Je trouverai le moyen de compenser. Tu prends ? Alors je reprends par ailleurs !
Ce n'est pas comme ca qu'ils vont obtenir l'investissement des enseignants et des candidats à l'enseignement.
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