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- FourseasonsGrand sage
lilith888 a écrit:Moi je note "qu'in fine", on l'aura dans l'os, de toute manière...
+ 1 ! Je suis très pessimiste...
Je trouverai le moyen de compenser. Tu prends ? Alors je reprends par ailleurs !
Ce n'est pas comme ca qu'ils vont obtenir l'investissement des enseignants et des candidats à l'enseignement.
- leyadeEsprit sacré
barèges a écrit:C'est fabuleux comme façon de raisonner.John a écrit:http://www.acteurspublics.com/article/26-01-12/nous-avons-engage-une-revolution
Luc Chatel
Le principe est de changer d’époque, ensuite il y aura une discussion
C'est clair, d'accord avec toi Barèges, c'est hallucinant.
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- ChocolatGuide spirituel
John a écrit:http://www.acteurspublics.com/article/26-01-12/nous-avons-engage-une-revolution
31/01/2012
Luc Chatel
"mais in fine c’est le gouvernement, et lui seul, qui tranche et décide."
Propos recueillis par Bruno Botella et Laurent Fargues
Photo : Vincent Baillais
Ça a le mérite d'être clair.
Et nous sommes clairement dans la merde !
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- DaniNiveau 8
John a écrit:http://www.acteurspublics.com/article/26-01-12/nous-avons-engage-une-revolution
31/01/2012
Luc Chatel
“Il faut remettre à plat le contenu des missions des enseignants”
Dans Acteurs publics, le ministre de l’Éducation nationale défend la politique menée depuis 2007, en particulier la baisse des effectifs. Luc Chatel estime que le débat de la présidentielle doit être l'occasion de redéfinir les missions de l’école et des enseignants. Le ministre défend aussi la réforme de l'évaluation, aujourd'hui “parcellaire et artificielle”.
Depuis 2007, votre ministère s’est-il plus ou moins réformé que les autres ?
Le ministère s’adapte en permanence à l’évolution de la société. Même si je crois davantage aux petits matins quotidiens qu’au grand soir, nous avons engagé une révolution majeure. Après l’étape considérable qu’a été l’école obligatoire de Jules Ferry, puis la massification, l’école pour tous dans les années 1970-1980, avec notamment le collège unique, nous avons engagé la révolution de la personnalisation, de l’autonomie. Après l’école pour tous, nous mettons en place l’école pour chacun. On ne peut pas travailler de la même façon quand on a 100 % d’une classe d’âge ou 20 % d’une classe d’âge dans nos établissements. En vingt-cinq ans, le nombre d’élèves au lycée a triplé. Cela exige les changements majeurs que nous avons initiés en 2007.
Quelle place l’école va-t-elle tenir dans la campagne de Nicolas Sarkozy ?
Je regrette que l’école n’ait pas été depuis une vingtaine d’années au cœur du débat présidentiel. Je souhaite ardemment que ce soit le cas cette fois-ci.
La politique de suppressions de postes conduite depuis 2007 n’est-elle pas un boulet pour l’actuelle majorité ?
Il y a plus d’enseignants qu’il y a vingt ans, alors que nous avons beaucoup moins d’élèves : 35 000 professeurs de plus et 540 000 élèves de moins. Le taux d’encadrement est meilleur qu’il y a vingt ans. La France investit 7 % de son PIB dans l’éducation nationale, soit davantage que la moyenne des pays de l’Union européenne et de l’OCDE. Donc, les moyens sont là ! Le non-remplacement d’un enseignant sur deux partis à la retraite nous a permis une revalorisation salariale sans précédent. Au 1er février, la fiche de paie d’un enseignant débutant va passer la barre des 2 000 euros bruts, c’est 18 % de plus qu’en 2007. Quelle entreprise, dans cette période de crise, a augmenté ses salariés de 18 % ?
Pourquoi est-il si absurde, selon vous, de recréer 60 000 postes en cinq ans, comme le promet François Hollande ?
Les enseignants savent bien que si l’on recrute davantage, ils seront moins bien considérés, moins bien rémunérés aussi. La proposition socialiste est irresponsable pour les finances publiques et c’est un mauvais choix par rapport à la situation de paupérisation de nos enseignants. D’ailleurs, cette proposition est très contestée par la gauche même !
Comment poursuivre les suppressions de postes sans réformer le temps de travail des enseignants ?
Nous avons beaucoup réfléchi aux missions de l’école et des enseignants. Nous ne sommes plus en 1950, année de publication des décrets qui encadrent les missions. À l’époque, il fallait simplement instruire. Aujourd’hui, l’enseignant est d’abord instructeur, mais il doit apporter un soutien scolaire individualisé, être capable de différencier chaque difficulté individuelle, de travailler en équipe pédagogique, de parler avec tact et fermeté aux parents…
Donc travailler plus ?
On doit sortir de cette notion de temps de cours – 15 heures pour les agrégés, 18 heures pour les certifiés – pour aller vers la définition d’un temps de présence dans l’établissement. Ce débat majeur pour l’école doit absolument avoir lieu dans le cadre de la prochaine élection présidentielle.
Les enseignants exercent déjà ces missions (réunions, conseils de classe, soutien) en dehors de leurs heures de cours…
Raison de plus, si c’est le cas, pour l’inscrire dans les nouvelles missions !
On approche des 35 heures, sans compter les copies à corriger et les cours à préparer…
Nous verrons. Le principe est de changer d’époque, ensuite il y aura une discussion : base du volontariat pour passer sous ce statut, incitation financière. Tout cela devra être affiné par l’échange et la discussion avec les acteurs concernés.
Faut-il remettre à plat le statut des enseignants ?
Il faut remettre à plat le contenu des missions et réfléchir à une organisation différente du système éducatif.
Un temps de présence accru dans les établissements implique de fournir un espace, un bureau pour chaque enseignant…
Il doit y avoir un espace pour permettre aux enseignants de travailler sur place, corriger les copies, se concerter, recevoir les parents. À partir du moment où l’on fait évoluer les missions, il faut repenser les conditions. Cela doit se discuter avec les collectivités locales, mais l’éducation nationale doit être capable de fournir, par exemple aux maires qui le souhaitent, un cahier des charges définissant les besoins de l’école du futur. Après, c’est aux élus de décider. Aujourd’hui, on construit des bâtiments modernes, adaptés aux nouvelles technologies, mais dans la configuration de l’école de Jules Ferry, avec des salles de classes de 30 élèves, des tableaux…
Faut-il remettre à plat les programmes et le nombre d’heures de cours pour les élèves ?
Les petits Français sont ceux qui vont le plus à l’école : quinze années contre treize années pour les Britanniques et onze années pour les Américains. Et pour un Français, c’est 900 à 1 000 heures de cours par année, contre 700 à 800 heures pour les autres pays. Nous sommes les champions de la quantité. Avons-nous les meilleurs résultats au monde ? La réponse est non. Depuis vingt-cinq ans, la seule réponse a été quantitative. On a ajouté des cours aux cours, des options aux options et on a créé des postes. C’était une erreur.
Où en est la réforme des rythmes scolaires lancée l’an dernier ?
À la suite du rapport rendu en juillet 2011, j’ai souhaité que les organisations syndicales me remettent un avis. J’ai reçu depuis le 1er janvier la plupart des préconisations, mais nous n’aurons pas le temps de trancher d’ici l’élection présidentielle. Le débat est ouvert et il devra, là aussi, être abordé lors de cette campagne présidentielle.
Que répondez-vous à ceux qui disent que le chef d’établissement n’est pas le mieux placé pour évaluer un enseignant ?
Je réponds qu’aujourd’hui, l’évaluation est parcellaire et artificielle. Elle repose exclusivement sur une inspection pédagogique ponctuelle et peu fréquente (en moyenne une fois tous les sept ans !) et les enseignants le vivent comme un manque de reconnaissance de leur travail. Je souhaite qu’on les évalue dans toutes les dimensions de leur fonction. Et le mieux à même d’accomplir cette tâche est le chef d’établissement. Bien sûr, son avis doit être complété par un spécialiste, l’inspecteur de la discipline concernée. On ne va pas demander à un proviseur ancien professeur d’éducation physique d’évaluer seul un agrégé de philosophie. Le proviseur va demander un avis à l’inspecteur, mais, in fine, c’est lui, et lui seul, qui notera.
La mise en concurrence des établissements est-elle le meilleur moyen d’améliorer les performances ?
Je ne parlerais pas de concurrence, mais d’échange de bonnes pratiques et d’émulation saine. Oui, je suis pour plus d’autonomie, car notre système éducatif a trop souffert d’une centralisation excessive et d’un égalitarisme qui a nui aux résultats des élèves. Mais qui dit autonomie dit fixation d’objectifs, évaluation, incitation, responsabilisation.
Avez-vous connu des résistances au sein de votre administration pour l’application de vos réformes ?
Je constate que jamais mon administration ne m’a fait défaut. Elle a toujours mis en œuvre avec talent et loyauté les orientations que j’ai fixées.
Vous n’avez pas eu à affronter de grandes grèves. Avez-vous été surpris de la faible mobilisation du monde enseignant, pourtant réputé très réactif, par rapport aux réformes menées ?
Les enseignants ne sont pas conservateurs et ils attendent que le système éducatif leur donne des perspectives et des marges de manœuvre. Il est vrai aussi que j’ai voulu nourrir un dialogue permanent avec les syndicats. On peut être d’un avis différent, mais c’est important de maintenir des relations apaisées et équilibrées. Ni mépris ni cogestion.
Constatez-vous un recul de la syndicalisation chez les enseignants ?
Les syndicats restent très présents par rapport à d’autres secteurs de la fonction publique et encore plus par rapport au privé. Ils le sont peut-être moins qu’à une certaine époque, mais c’est un mouvement qui dépasse le cas de l’éducation nationale. En tout cas, ma porte leur est grande ouverte. Je les reçois souvent, mais in fine c’est le gouvernement, et lui seul, qui tranche et décide.
Propos recueillis par Bruno Botella et Laurent Fargues
Photo : Vincent Baillais
La "gauche" aussi veut nous mettre à plat.
- ADRIANANiveau 5
Ce sont Les Cahiers pédagogiques ou le café péda qui vont être ravis! cela rejoint aussi les préoccupations de Peillon!
Que du bonheur! Cette profession est définitivement sinistrée.
Que du bonheur! Cette profession est définitivement sinistrée.
- JaneMonarque
Voilà, ouste !frankenstein a écrit:Plus que 3 mois...et qu'il s'en aille !
- MarieLNeoprof expérimenté
ADRIANA a écrit:Ce sont Les Cahiers pédagogiques ou le café péda qui vont être ravis! cela rejoint aussi les préoccupations de Peillon!
Que du bonheur! Cette profession est définitivement sinistrée.
Un peu HS, mais je me demande : pourquoi avez-vous tous l'air de vouer aux gémonies le Café pédagogique ? Que je ne connaissais pas avant ces derniers mois mais je n'arrive toujours pas à faire le lien.
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- RuthvenGuide spirituel
Axel a écrit:ADRIANA a écrit:Ce sont Les Cahiers pédagogiques ou le café péda qui vont être ravis! cela rejoint aussi les préoccupations de Peillon!
Que du bonheur! Cette profession est définitivement sinistrée.
Un peu HS, mais je me demande : pourquoi avez-vous tous l'air de vouer aux gémonies le Café pédagogique ? Que je ne connaissais pas avant ces derniers mois mais je n'arrive toujours pas à faire le lien.
Parce que le Café péda manque singulièrement de recul devant les expérimentations pédagogiques et présente toujours comme la panacée la dernière lubie pédagogique du moment.
Parce que sur le Café péda, on peut lire des choses comme cela :
http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/lettres/philosophie/Pages/2009/102_Delaphiloencoursdemaths.aspx
sans qu'elles soient discutées parce que, bien sûr, c'est innovant ...
- lene75Prophète
Ruthven a écrit:Parce que sur le Café péda, on peut lire des choses comme cela :
http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/lettres/philosophie/Pages/2009/102_Delaphiloencoursdemaths.aspx
sans qu'elles soient discutées parce que, bien sûr, c'est innovant ...
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- RuthvenGuide spirituel
Cela fait drôle, n'est-ce pas ? :lol:
- AuroreEsprit éclairé
http://www.marianne2.fr/Education-nationale-et-socialisme-une-mauvaise-equation_a215138.html
Il n'y a pas que Châtel...
Il n'y a pas que Châtel...
- loup des steppesNeoprof expérimenté
Jane a écrit:Voilà, ouste !frankenstein a écrit:Plus que 3 mois...et qu'il s'en aille !
+1 et on peut se passer d'un remplaçant, qui va pondre sa propre réforme bidon miracle ou continuer dans la même lignée que le PMU, qui décape plus fort chaque jour, tant qu'il n' y a pas quelqu'un qui considère vraiment l'importance d'une vraie instruction pour l'avenir du pays et de ses enfants...
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[i] "Là où sont mes pieds, je suis à ma place." prov. Amérindien
"Choose the words you use with care: they create the world around you"
- Presse-puréeGrand sage
Concernant le café pédagogique, tu peux aussi trouver parfois des remises en question. Par exemple, ils font une place énorme sur leur expresso et leur mensuel aux travaux de Rochex
(voir un de mes messages sur le socle, pour lequel je n'ai pas obtenu de réponse, où j'utilise le Café Péda comme source)
(voir un de mes messages sur le socle, pour lequel je n'ai pas obtenu de réponse, où j'utilise le Café Péda comme source)
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- verdurinHabitué du forum
Quelle entreprise, dans cette période de crise, a augmenté ses salariés de 18 % ?
Pas l'éducation nationale.
Il est vrai que notre vénéré ministre (je suis un fonctionnaire responsable)
Ce n'est donc pas un mensonge, car un ministre ne saurait mentir, juste une petite imprécision due à un stagiaire incompétent qui sera fouetté en place publique.
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Contre la bêtise, les dieux eux mêmes luttent en vain.
Ni centidieux, ni centimètres.
- EmeraldiaÉrudit
Il ferait bien d'être dans la sienne en ce qui le concerne. Il est complétement à côté de la plaque !Provence a écrit:Le principe est de changer d’époque, ensuite il y aura une discussion
Je ne suis même pas sûre de comprendre ce que ça veut dire.
- EmeraldiaÉrudit
Sauf que concrètement, ce sera impossible : combien sommes nous à avoir des emplois du temps pourris, à trous, qui nous font déjà rester dans les établissements du lundi 8H au vendredi 17H30 ? Je fais partie de ceux-là, je suis obligée de travailler après 18H (au mieux je finis à 20H alors j'ai commencé à 8H du matin) et le samedi. Je fais plus de 10H par jour...sinon, les copies ne seront jamais corrigées si je me contente de corriger sur place (et encore j'essaie, une heure ça, puis hop, on passe à autre chose...).eclictek a écrit:Tant qu'ils n'auront pas obtenu qu'on passe 35h dans l'établissement chaque semaine ils ne seront pas contents, ça les démange... Ont-ils réellement un projet pédagogique derrière ... ou est-ce juste de la mesquinerie ?
Si cela se met en place, il n'y aura qu'à cesser tout travail en dehors des heures passées au lycée !
Très sincèrement, si ça arrivait, j'irais bosser ailleurs pour faire vraiment faire 8H-17H.
- EmeraldiaÉrudit
Non, je ne comprends pas qu'on ne fasse pas une vraie révolte et non pas des grèves par-ci par-là, on est trop gentils. Vu la situation mondiale, il y aurait de quoi se révolter contre tout un système, un 2ème mai 68.Chocolat a écrit:John a écrit:http://www.acteurspublics.com/article/26-01-12/nous-avons-engage-une-revolution
31/01/2012
Luc Chatel
"mais in fine c’est le gouvernement, et lui seul, qui tranche et décide."
Propos recueillis par Bruno Botella et Laurent Fargues
Photo : Vincent Baillais
Ça a le mérite d'être clair.
Et nous sommes clairement dans la merde !
- User5899Demi-dieu
Un scrutin suffit, si on ne se résigne pas à l'avance à voter pour les deux qui souhaitent pourrir la situation.Emeraldia a écrit:Non, je ne comprends pas qu'on ne fasse pas une vraie révolte et non pas des grèves par-ci par-là, on est trop gentils. Vu la situation mondiale, il y aurait de quoi se révolter contre tout un système, un 2ème mai 68.Chocolat a écrit:John a écrit:http://www.acteurspublics.com/article/26-01-12/nous-avons-engage-une-revolution
31/01/2012
Luc Chatel
"mais in fine c’est le gouvernement, et lui seul, qui tranche et décide."
Propos recueillis par Bruno Botella et Laurent Fargues
Photo : Vincent Baillais
Ça a le mérite d'être clair.
Et nous sommes clairement dans la merde !
- NuitsFidèle du forum
Emeraldia a écrit:Sauf que concrètement, ce sera impossible : combien sommes nous à avoir des emplois du temps pourris, à trous, qui nous font déjà rester dans les établissements du lundi 8H au vendredi 17H30 ? Je fais partie de ceux-là, je suis obligée de travailler après 18H (au mieux je finis à 20H alors j'ai commencé à 8H du matin) et le samedi. Je fais plus de 10H par jour...sinon, les copies ne seront jamais corrigées si je me contente de corriger sur place (et encore j'essaie, une heure ça, puis hop, on passe à autre chose...).eclictek a écrit:Tant qu'ils n'auront pas obtenu qu'on passe 35h dans l'établissement chaque semaine ils ne seront pas contents, ça les démange... Ont-ils réellement un projet pédagogique derrière ... ou est-ce juste de la mesquinerie ?
Si cela se met en place, il n'y aura qu'à cesser tout travail en dehors des heures passées au lycée !
Très sincèrement, si ça arrivait, j'irais bosser ailleurs pour faire vraiment faire 8H-17H.
Voilà, ce sera impossible. N'oublions pas que nous serons recrutés ET notés directement et uniquement par le CDE. En phase recrutement, on signera pour un "cahier des charges" adapté à "l'établissement et aux spécificités locales". Cela ne correspondra pas du tout aux 35 heures (même annualisées) mais on aura signé (ou alors, on continuera à faire des remplacements sur 3 ou 4 établissements).
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C'est dans l'intérêt de l'enfant.
- AbraxasDoyen
Qui a lu un article de Véronique Soulé, jadis soutien inconditionnel des pédagos, dans Libé ?
http://classes.blogs.liberation.fr/soule/2012/02/eclair-le-savoir-etre-avant-le-savoir-tout-court.html
C'est ça, les "nouvelles missions des enseignants" chères à Chatel et à tous ceux qui ont produit cette idéologie pédago de merde : désormais nous serons de gentils animateurs. Rien d'autre.
C'ets logique. On a discrédité les savoirs au profit des "savoir-faire" qui ont engendré les "compétences", qui ont engendré les "savoir-être".
Mais pas partout. Juste chez les pauvres (le réseau ECLAIR, successeur des RAR héritiers des ZEP). Parce que chez les bobos de droite et de gauche, on persiste à inscrire ses enfants dans de "bons" établissements qui vous mettent sur la rampe de lancement du "bon" lycée et de la bonne prépa.
Tiens, il y a des jours où j'ai envie de refonder Thélème dans une île grecque quelconque — il y en a pour pas cher. De "bons" livres, de "bons" films, de l'ouzo et de petites olives noires à l'apéro, quelques amis choisis — la mer pas loin. Epicure, au secours, ils sont devenus fous.
Ou de me tirer une balle en épinglant ma carte de visite à mon veston où j'aurais inscrit, comme René Crevel, "dégoûté".
http://classes.blogs.liberation.fr/soule/2012/02/eclair-le-savoir-etre-avant-le-savoir-tout-court.html
C'est ça, les "nouvelles missions des enseignants" chères à Chatel et à tous ceux qui ont produit cette idéologie pédago de merde : désormais nous serons de gentils animateurs. Rien d'autre.
C'ets logique. On a discrédité les savoirs au profit des "savoir-faire" qui ont engendré les "compétences", qui ont engendré les "savoir-être".
Mais pas partout. Juste chez les pauvres (le réseau ECLAIR, successeur des RAR héritiers des ZEP). Parce que chez les bobos de droite et de gauche, on persiste à inscrire ses enfants dans de "bons" établissements qui vous mettent sur la rampe de lancement du "bon" lycée et de la bonne prépa.
Tiens, il y a des jours où j'ai envie de refonder Thélème dans une île grecque quelconque — il y en a pour pas cher. De "bons" livres, de "bons" films, de l'ouzo et de petites olives noires à l'apéro, quelques amis choisis — la mer pas loin. Epicure, au secours, ils sont devenus fous.
Ou de me tirer une balle en épinglant ma carte de visite à mon veston où j'aurais inscrit, comme René Crevel, "dégoûté".
- arcencielGrand Maître
Mais qu'ont-ils ds le crâne???
Quel mépris!
Quel mépris!
- CondorcetOracle
Abraxas a écrit:Qui a lu un article de Véronique Soulé, jadis soutien inconditionnel des pédagos, dans Libé ?
http://classes.blogs.liberation.fr/soule/2012/02/eclair-le-savoir-etre-avant-le-savoir-tout-court.html
C'est ça, les "nouvelles missions des enseignants" chères à Chatel et à tous ceux qui ont produit cette idéologie pédago de merde : désormais nous serons de gentils animateurs. Rien d'autre.
C'ets logique. On a discrédité les savoirs au profit des "savoir-faire" qui ont engendré les "compétences", qui ont engendré les "savoir-être".
Mais pas partout. Juste chez les pauvres (le réseau ECLAIR, successeur des RAR héritiers des ZEP). Parce que chez les bobos de droite et de gauche, on persiste à inscrire ses enfants dans de "bons" établissements qui vous mettent sur la rampe de lancement du "bon" lycée et de la bonne prépa.
Tiens, il y a des jours où j'ai envie de refonder Thélème dans une île grecque quelconque — il y en a pour pas cher. De "bons" livres, de "bons" films, de l'ouzo et de petites olives noires à l'apéro, quelques amis choisis — la mer pas loin. Epicure, au secours, ils sont devenus fous.
Ou de me tirer une balle en épinglant ma carte de visite à mon veston où j'aurais inscrit, comme René Crevel, "dégoûté".
Je nourris le même rêve avec Vivarium.
- ADRIANANiveau 5
+100000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000Abraxas a écrit:Qui a lu un article de Véronique Soulé, jadis soutien inconditionnel des pédagos, dans Libé ?
http://classes.blogs.liberation.fr/soule/2012/02/eclair-le-savoir-etre-avant-le-savoir-tout-court.html
C'est ça, les "nouvelles missions des enseignants" chères à Chatel et à tous ceux qui ont produit cette idéologie pédago de merde : désormais nous serons de gentils animateurs. Rien d'autre.
C'ets logique. On a discrédité les savoirs au profit des "savoir-faire" qui ont engendré les "compétences", qui ont engendré les "savoir-être".
Mais pas partout. Juste chez les pauvres (le réseau ECLAIR, successeur des RAR héritiers des ZEP). Parce que chez les bobos de droite et de gauche, on persiste à inscrire ses enfants dans de "bons" établissements qui vous mettent sur la rampe de lancement du "bon" lycée et de la bonne prépa.
Tiens, il y a des jours où j'ai envie de refonder Thélème dans une île grecque quelconque — il y en a pour pas cher. De "bons" livres, de "bons" films, de l'ouzo et de petites olives noires à l'apéro, quelques amis choisis — la mer pas loin. Epicure, au secours, ils sont devenus fous.
Ou de me tirer une balle en épinglant ma carte de visite à mon veston où j'aurais inscrit, comme René Crevel, "dégoûté".
Comment dire mieux?
- henrietteMédiateur
Je n'arrive pas à comprendre la vraie finalité de cet acharnement à détruire le système éducatif, dont font preuves tous les gouvernements de droite comme de gauche depuis 30 ans. Ca leur apporte quel bénéfice, ils en tirent quoi ? Encore, pour la droite, je peux à la limite saisir la volonté d'économie à tout prix mais qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez, mais le pédagogisme idiot de la gauche envers et contre tout, ça me débecte. Vraiment, je ne vois pas où est l'intérêt, ce qu'ils pensent y gagner à mettre ainsi l'école par terre et à avoir au final des sauvageons ingérables, des barbares et toutes les horreurs qui vont avec dans des banlieues explosives et sans espoir.
Sincèrement, quelqu'un peut m'expliquer le raisonnement qui sous-tend ces âneries criminelles ? Ou est-ce seulement de la bêtise ?
Sincèrement, quelqu'un peut m'expliquer le raisonnement qui sous-tend ces âneries criminelles ? Ou est-ce seulement de la bêtise ?
- egometDoyen
henriette a écrit: Encore, pour la droite, je peux à la limite saisir la volonté d'économie à tout prix mais qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez
D'un autre côté, la droite n'a même pas réussi à faire ces économies. La plupart du temps, les sommes économisées ont été réaffectées à des dispositifs de plus en plus douteux. Les dépenses d'éducations en France n'ont probablement jamais baissé. En revanche il y a eu beaucoup de transferts de dépenses sur les collectivités territoriales ou sur les familles.
- egometDoyen
Et je crois que la plupart des hommes politiques ont agi et continuent d'agir de bonne foi.
Ce ne sont pas les bons sentiments qui manquent.
Ce ne sont pas les bons sentiments qui manquent.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
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- Réformes Peillon : Le Snalc approuve "l'ambitieuse mise à plat des missions des enseignants, à l'exception des mesures concernant les CPGE".
- Le ministre veut remettre à plat le statut des professeurs: négociations reprises le 6 janvier
- Heures supplémentaires : le Conseil d'État annule une partie de la circulaire sur les missions des enseignants
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