- SchéhérazadeNiveau 10
On ne peut parler de cadrage qu' au sens orwellien du terme: lisez plutôt:
"Chaque établissement organise l'enseignement d'histoire des arts dans le cadre de son autonomie et des ressources offertes par le patrimoine artistique local. Ce travail qui nécessite une coordination interdisciplinaire est formalisé dans le projet d'enseignement de l'histoire des arts": en gras, un subtil oxymore.
Bien évidemment, cette organisation nous discrédite auprès des élèves puisqu'on impose à des professeurs qui n'enseignent pas des disciplines ayant le moindre rapport avec l'HDA de prendre part aux jurys (et on impose accessoirement aux élèves d'être évalués par des jurys dont on a préalablement organisé l'incompétence).
"Composition du jury
Le chef d'établissement établit la liste des membres du jury. Chaque commission de jury est composée de deux professeurs choisis selon les critères suivants :
- l'un au moins doit enseigner les arts plastiques, l'éducation musicale, l'histoire ou les lettres ;
- l'un au moins des deux membres du jury n'a pas encadré la préparation à l'épreuve du candidat.
L'établissement suscite autant que possible la représentation de toutes les disciplines dans son jury"
Le collègue de techno ou d' EPS invité à évaluer une prestation sur une oeuvre étudiée en arts plastiques, ça va bien amuser les élèves...
Cette circulaire traduit un mépris complet de nos qualifications disciplinaires et du travail des élèves. Elle contribue à saper notre autorité qui ne peut être fondée que sur nos qualifications et sur nos connaissances.
Mais on peut compter sur l' UMP pour encore nous infliger ses laïus ineptes sur le rétablissement de l' autorité des professeurs.
"Chaque établissement organise l'enseignement d'histoire des arts dans le cadre de son autonomie et des ressources offertes par le patrimoine artistique local. Ce travail qui nécessite une coordination interdisciplinaire est formalisé dans le projet d'enseignement de l'histoire des arts": en gras, un subtil oxymore.
Bien évidemment, cette organisation nous discrédite auprès des élèves puisqu'on impose à des professeurs qui n'enseignent pas des disciplines ayant le moindre rapport avec l'HDA de prendre part aux jurys (et on impose accessoirement aux élèves d'être évalués par des jurys dont on a préalablement organisé l'incompétence).
"Composition du jury
Le chef d'établissement établit la liste des membres du jury. Chaque commission de jury est composée de deux professeurs choisis selon les critères suivants :
- l'un au moins doit enseigner les arts plastiques, l'éducation musicale, l'histoire ou les lettres ;
- l'un au moins des deux membres du jury n'a pas encadré la préparation à l'épreuve du candidat.
L'établissement suscite autant que possible la représentation de toutes les disciplines dans son jury"
Le collègue de techno ou d' EPS invité à évaluer une prestation sur une oeuvre étudiée en arts plastiques, ça va bien amuser les élèves...
Cette circulaire traduit un mépris complet de nos qualifications disciplinaires et du travail des élèves. Elle contribue à saper notre autorité qui ne peut être fondée que sur nos qualifications et sur nos connaissances.
Mais on peut compter sur l' UMP pour encore nous infliger ses laïus ineptes sur le rétablissement de l' autorité des professeurs.
- CelebornEsprit sacré
Cette circulaire est une insulte à notre travail. Dans mon collège, il y a eu moult réunions sur le sujet depuis l'année dernière… tout ça pour réduire le travail de mes collègues, qui ont joué le jeu, à néant. Tout ça pour en arriver à une passation en groupe à laquelle on ne peut s'opposer, et à des directives dignes de Kafka.
Une honte.
Une honte.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- User5899Demi-dieu
Oui, c'est inquiétant, mais cela n'a rien de nouveau : c'est l'application de la réforme Fillon de 2005 ou 6, je ne sais plus. Conseil pédagogique + CA = cadre de la liberté de l'enseignant.matahari a écrit:Quant au rôle donné au CA qui va se prononcer sur du pédagogique, c'est inquiétant. A l'avenir, le CA va-t-il dire aussi comment nous organisons nos cours, nos évaluations ?
Funny, no ?
- olive-in-oilSage
Oui, c'est sûr, les établissements vont devoir revoir leur copie (et la rendre en fin d'année scolaire !)
Le cadrage a du bon pour une épreuve qui se veut nationale et avec un coefficient non négligeable. Mais toujours pas d'heures véritablement dégagées pour la mise en place de ce "nouvel enseignement obligatoire" et un peu plus de contraintes à la clé... est-ce vraiment un bénéfice ? On verra à l'usage.....................................................................................................................................................................................................ou après la disparition de l'HIDA !
Le cadrage a du bon pour une épreuve qui se veut nationale et avec un coefficient non négligeable. Mais toujours pas d'heures véritablement dégagées pour la mise en place de ce "nouvel enseignement obligatoire" et un peu plus de contraintes à la clé... est-ce vraiment un bénéfice ? On verra à l'usage.....................................................................................................................................................................................................ou après la disparition de l'HIDA !
- Thalia de GMédiateur
Je ne suis ni prof d'arts plastiques, ni d'éducation musicale, ni d'histoire.- l'un au moins doit enseigner les arts plastiques, l'éducation musicale, l'histoire ou les lettres ;
J'ai l'impression que nous payons un caprice du prince. Marre !
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- maiaNiveau 3
Perso, ça me met hors de moi ! Nous avons déjà fait une réunion en début d'année pour réajuster l'épreuve par rapport à ce que nous avions fait l'an dernier... Nous avons déjà présenté cette épreuve aux élèves. Et il va falloir une nouvelle réunion pour voir si ce que nous avions prévu n'est pas à jeter !
Je ne sais pas si dans vos bahuts, vous vous attendiez à un cadrage de l'épreuve, mais ce n'était pas le cas pour nous (d'ailleurs certains collègues avaient vu leurs IPR en juin et rien n'avait été annoncé dans ce sens).
Et franchement, deux mois après la rentrée...
Je ne sais pas si dans vos bahuts, vous vous attendiez à un cadrage de l'épreuve, mais ce n'était pas le cas pour nous (d'ailleurs certains collègues avaient vu leurs IPR en juin et rien n'avait été annoncé dans ce sens).
Et franchement, deux mois après la rentrée...
- Thalia de GMédiateur
Personne n'a relevé ce passage
Nous serions en faute si nous ne remplissions le bulletin. Je sens que je vais mettre TB à tout le monde...
3 - Modalités de préparation à l'épreuve terminale d'histoire des arts
L'enseignement de l'histoire des arts est en place à tous les niveaux du collège. Il donne lieu à une mention dans les bulletins scolaires trimestriels avec, le cas échéant, une note chiffrée. En classe de troisième, une telle évaluation reste totalement distincte de l'épreuve terminale d'histoire des arts.
Nous serions en faute si nous ne remplissions le bulletin. Je sens que je vais mettre TB à tout le monde...
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- FrisouilleEnchanteur
Celeborn a écrit:Cette circulaire est une insulte à notre travail. Dans mon collège, il y a eu moult réunions sur le sujet depuis l'année dernière… tout ça pour réduire le travail de mes collègues, qui ont joué le jeu, à néant. Tout ça pour en arriver à une passation en groupe à laquelle on ne peut s'opposer, et à des directives dignes de Kafka.
Une honte.
Tout à fait d'accord : mes collègues d'HG et Arts plast' se sont démenés dès l'introduction de l'épreuve pour la mettre en place dans les meilleurs conditions. Ils l'ont un peu mauvaise à présent qu'on vienne leur dire comment faire, trois ans après.
Ministère de guignols...
- FrisouilleEnchanteur
Thalia de G a écrit:Personne n'a relevé ce passage
3 - Modalités de préparation à l'épreuve terminale d'histoire des arts
L'enseignement de l'histoire des arts est en place à tous les niveaux du collège. Il donne lieu à une mention dans les bulletins scolaires trimestriels avec, le cas échéant, une note chiffrée. En classe de troisième, une telle évaluation reste totalement distincte de l'épreuve terminale d'histoire des arts.
Nous serions en faute si nous ne remplissions le bulletin. Je sens que je vais mettre TB à tout le monde...
Et qui est nommément chargé de cette évaluation ? Encore un machin à évaluer en concertation...? Marre... :colere:
- Thalia de GMédiateur
Le travail transdisciplinaire en équipes, y que ça de vrai ! :colere:Frisouille a écrit:Thalia de G a écrit:Personne n'a relevé ce passage
3 - Modalités de préparation à l'épreuve terminale d'histoire des arts
L'enseignement de l'histoire des arts est en place à tous les niveaux du collège. Il donne lieu à une mention dans les bulletins scolaires trimestriels avec, le cas échéant, une note chiffrée. En classe de troisième, une telle évaluation reste totalement distincte de l'épreuve terminale d'histoire des arts.
Nous serions en faute si nous ne remplissions le bulletin. Je sens que je vais mettre TB à tout le monde...
Et qui est nommément chargé de cette évaluation ? Encore un machin à évaluer en concertation...? Marre... :colere:
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- JaneMonarque
Thalia de G a écrit:Personne n'a relevé ce passage
3 - Modalités de préparation à l'épreuve terminale d'histoire des arts
L'enseignement de l'histoire des arts est en place à tous les niveaux du collège. Il donne lieu à une mention dans les bulletins scolaires trimestriels avec, le cas échéant, une note chiffrée. En classe de troisième, une telle évaluation reste totalement distincte de l'épreuve terminale d'histoire des arts.
Nous serions en faute si nous ne remplissions le bulletin. Je sens que je vais mettre TB à tout le monde...
ou une gommette
- SaraswatiNeoprof expérimenté
Malheureusement si, c'était prévisible...maia a écrit:Je ne sais pas si dans vos bahuts, vous vous attendiez à un cadrage de l'épreuve, mais ce n'était pas le cas pour nous (d'ailleurs certains collègues avaient vu leurs IPR en juin et rien n'avait été annoncé dans ce sens).
- LaprofhgecNiveau 9
Thalia de G a écrit:Personne n'a relevé ce passage
3 - Modalités de préparation à l'épreuve terminale d'histoire des arts
L'enseignement de l'histoire des arts est en place à tous les niveaux du collège. Il donne lieu à une mention dans les bulletins scolaires trimestriels avec, le cas échéant, une note chiffrée. En classe de troisième, une telle évaluation reste totalement distincte de l'épreuve terminale d'histoire des arts.
Nous serions en faute si nous ne remplissions le bulletin. Je sens que je vais mettre TB à tout le monde...
C'était déjà dans l'ancienne circulaire. L'an dernier, nous l'avions fait mais que dans le bulletin du 3e trimestre des 3e.
- AuroreEsprit éclairé
Je remonte le topic afin de porter à votre connaissance un texte écrit en 2008 par l'actuel IGEN de musique mettant en relation "l'histoire DES artS" et le socle commun. Édifiant.
http://missiontice.ac-besancon.fr/educationmusicale/spip.php?article77
Editorial de Vincent Maestracci IGEN : experimentation du socle commun de connaissances et compétences
Éducation musicale et Histoire des arts
L’experimentation du socle commun de connaissances et
compétences est engagée dans chaque académie . En s’appuyant sur un
livret de compétences –expérimental précisons-le - et à des grilles de
référence qui en explicitent les items à la lumière des enseignements
disciplinaires, les équipes éducatives doivent en attester l’acquisition
progressive par chaque élève. La loi d’orientation et de programme pour
l’avenir de l’école en précise l’enjeu : « accomplir avec succès sa
scolarité, poursuivre sa formation, construire son avenir personnel et
professionnel et réussir sa vie en société. »
Nous avons déjà souligné dans un éditorial précédent le
rôle que peuvent et doivent jouer les enseignements artistiques et
notamment l’éducation musicale pour atteindre cet objectif. Depuis, un
accent nouveau a été mis sur la dimension culturelle et historique de
cette formation générale pour tous qui se concrétisera par un
enseignement obligatoire de l’histoire des arts de l’école élémentaire
au baccalauréat.
L’intention est généreuse et ne peut qu’emporter l’adhésion de tous ceux
qui s’attachent quotidiennement à construire cette conscience de la
temporalité et du contexte des œuvres et de la création. Mais notons
immédiatement qu’ils se sentent souvent bien isolés face à cette
ambition.
De quoi s’agit-il ? Contrairement à l’histoire de l’art,
tradition académique qui réunit dans un même ensemble les histoires de
la peinture, de la sculpture et de l’architecture, l’histoire des arts
étend son champ d’étude, d’investigation et de formation à de bien plus
vastes domaines. Tout d’abord par la diversité des champs de la création
pris en compte –tous sont potentiellement concernés. Ensuite par la
systématique mise en contexte des œuvres qui restent bien entendu les
objets d’étude privilégiés.
Ainsi l’histoire des arts est-elle bien plus qu’une
coquetterie de grammairiens qui auraient nonchalamment glissé un nouvel
article pour renouveler l’apparence d’un concept bien connu. Elle est un
vrai projet de formation associant à la connaissance de l’histoire et
des œuvres qui la jalonnent, une sensibilité nouvelle à la
transversalité de la création comme à la profondeur des significations
portées par les œuvres et les mouvements esthétiques.
L’histoire des arts sera un enseignement obligatoire
pour tous. Avec un programme certainement mais sans horaire spécifique
supplémentaire. Tout dépendra alors de la façon dont les différentes
disciplines concernées (toutes ?) s’empareront de cette responsabilité
partagée et surtout collaboreront au plus près des besoins des élèves.
L’enseignement de l’histoire des arts tel qu’il est organisé aujourd’hui
au lycée (enseignement de spécialité et option facultative) nous
apporte un premier repère ; mais celui-ci doit être pris avec précaution
tant les cadres et les publics concernés y sont particuliers. Les
dispositifs pédagogiques successifs qui engagent à travailler en équipe,
itinéraires de découverte et travaux personnels encadrés pour ne citer
que les plus récents, nous en donnent un second : des vertus évidentes
souvent appréciées des élèves mais dont la mise en œuvre - et donc la
pérennité - se heurte à de très nombreuses difficultés. Installer un tel
projet dans le quotidien de la formation générale de tous les élèves
supposera de tirer tous les enseignements de ces diverses expériences
actuelles ou passées.
Et de confier aux enseignements artistiques une
responsabilité particulière dans cette aventure.
Le travail d’écriture des programmes d’arts plastiques et d’éducation
musicale qui sera prochainement porté à la consultation des enseignants
montrera s’il en est besoin la force d’entraînement que peuvent
représenter ces enseignements pour relever le défi de l’histoire des
arts. S’ils équilibrent l’un et l’autre le développement de compétences
pratiques et la construction de connaissances culturelles organisées
dans le temps, ils se préoccupent sans cesse d’inscrire les œuvres
crées, interprétées, regardées ou écoutées dans l’histoire et les
contextes dont elles restent les témoins. Si cette approche venait à
être enrichie de contributions même modestes d’autres disciplines, nul
doute que la capacité des élèves à faire de l’histoire avec les arts en
sortirait renforcée.
http://missiontice.ac-besancon.fr/educationmusicale/spip.php?article77
Editorial de Vincent Maestracci IGEN : experimentation du socle commun de connaissances et compétences
Éducation musicale et Histoire des arts
L’experimentation du socle commun de connaissances et
compétences est engagée dans chaque académie . En s’appuyant sur un
livret de compétences –expérimental précisons-le - et à des grilles de
référence qui en explicitent les items à la lumière des enseignements
disciplinaires, les équipes éducatives doivent en attester l’acquisition
progressive par chaque élève. La loi d’orientation et de programme pour
l’avenir de l’école en précise l’enjeu : « accomplir avec succès sa
scolarité, poursuivre sa formation, construire son avenir personnel et
professionnel et réussir sa vie en société. »
Nous avons déjà souligné dans un éditorial précédent le
rôle que peuvent et doivent jouer les enseignements artistiques et
notamment l’éducation musicale pour atteindre cet objectif. Depuis, un
accent nouveau a été mis sur la dimension culturelle et historique de
cette formation générale pour tous qui se concrétisera par un
enseignement obligatoire de l’histoire des arts de l’école élémentaire
au baccalauréat.
L’intention est généreuse et ne peut qu’emporter l’adhésion de tous ceux
qui s’attachent quotidiennement à construire cette conscience de la
temporalité et du contexte des œuvres et de la création. Mais notons
immédiatement qu’ils se sentent souvent bien isolés face à cette
ambition.
De quoi s’agit-il ? Contrairement à l’histoire de l’art,
tradition académique qui réunit dans un même ensemble les histoires de
la peinture, de la sculpture et de l’architecture, l’histoire des arts
étend son champ d’étude, d’investigation et de formation à de bien plus
vastes domaines. Tout d’abord par la diversité des champs de la création
pris en compte –tous sont potentiellement concernés. Ensuite par la
systématique mise en contexte des œuvres qui restent bien entendu les
objets d’étude privilégiés.
Ainsi l’histoire des arts est-elle bien plus qu’une
coquetterie de grammairiens qui auraient nonchalamment glissé un nouvel
article pour renouveler l’apparence d’un concept bien connu. Elle est un
vrai projet de formation associant à la connaissance de l’histoire et
des œuvres qui la jalonnent, une sensibilité nouvelle à la
transversalité de la création comme à la profondeur des significations
portées par les œuvres et les mouvements esthétiques.
L’histoire des arts sera un enseignement obligatoire
pour tous. Avec un programme certainement mais sans horaire spécifique
supplémentaire. Tout dépendra alors de la façon dont les différentes
disciplines concernées (toutes ?) s’empareront de cette responsabilité
partagée et surtout collaboreront au plus près des besoins des élèves.
L’enseignement de l’histoire des arts tel qu’il est organisé aujourd’hui
au lycée (enseignement de spécialité et option facultative) nous
apporte un premier repère ; mais celui-ci doit être pris avec précaution
tant les cadres et les publics concernés y sont particuliers. Les
dispositifs pédagogiques successifs qui engagent à travailler en équipe,
itinéraires de découverte et travaux personnels encadrés pour ne citer
que les plus récents, nous en donnent un second : des vertus évidentes
souvent appréciées des élèves mais dont la mise en œuvre - et donc la
pérennité - se heurte à de très nombreuses difficultés. Installer un tel
projet dans le quotidien de la formation générale de tous les élèves
supposera de tirer tous les enseignements de ces diverses expériences
actuelles ou passées.
Et de confier aux enseignements artistiques une
responsabilité particulière dans cette aventure.
Le travail d’écriture des programmes d’arts plastiques et d’éducation
musicale qui sera prochainement porté à la consultation des enseignants
montrera s’il en est besoin la force d’entraînement que peuvent
représenter ces enseignements pour relever le défi de l’histoire des
arts. S’ils équilibrent l’un et l’autre le développement de compétences
pratiques et la construction de connaissances culturelles organisées
dans le temps, ils se préoccupent sans cesse d’inscrire les œuvres
crées, interprétées, regardées ou écoutées dans l’histoire et les
contextes dont elles restent les témoins. Si cette approche venait à
être enrichie de contributions même modestes d’autres disciplines, nul
doute que la capacité des élèves à faire de l’histoire avec les arts en
sortirait renforcée.
- Thalia de GMédiateur
Alors, heureuse, Aurore ?
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- AuroreEsprit éclairé
Thalia de G a écrit:Alors, heureuse, Aurore ?
Ce type n'en est pas à son coup d'essai, hélas... Et il n'a pas fini de sévir !
- AuroreEsprit éclairé
Et d'ailleurs, c'est là qu'il sévit actuellement :
http://www.culturecommunication.gouv.fr/Actualites/Missions-et-rapports/Rapport-de-M.-Didier-Lockwood-Mission-de-reflexion-sur-la-democratisation-de-l-enseignement-de-la-musique
http://www.culturecommunication.gouv.fr/Actualites/Missions-et-rapports/Rapport-de-M.-Didier-Lockwood-Mission-de-reflexion-sur-la-democratisation-de-l-enseignement-de-la-musique
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