- doublecasquetteEnchanteur
Thalia de G a écrit:DC
Ne t'inquiète pas, il va y arriver... Mais ce sera tout au prix d'efforts terribles.
Il prépare sa lecture tous les soirs avec l'un de ses parents ou de ses grands-parents (il a un oncle dyslexique qui est ingénieur désormais, alors les grands-parents sont rôdés) et, le matin, il lit ça comme un chef ! Sa mère me disait qu'elle se rendait bien compte qu'en fait, dès la deuxième lecture, il connaît des grands bouts de phrases par cœur et il se les récite.
Même chose pour la dictée, il compense en orthographe grammaticale, parce qu'il connaît ses conjugaisons et les règles d'accord par cœur et qu'il a compris comment les appliquer, tout ce qu'il n'arrive pas à mémoriser en orthographe lexicale (et en plus, il n'a pas de bol : il suffit qu'il choisisse d'écrire "an" pour que ce soit "en", "sse" pour que ce soit "ce" et ainsi de suite). À deux points "gagnés" là où les étourdis se font avoir en oubliant le "s", le "ent", l'accent grave sur le "où" ou en écrivant "ses" alors qu'il s'agit de "s'est", il peut se permettre deux "mots du répertoire" écrits n'importe comment, parce que ça, malgré tous ses efforts, ça n'arrive pas à se fixer...
- bellaciaoFidèle du forum
leopoldine79 a écrit:je viens d'arriver sur ce forum et voilà un sujet sur lequel j'ai envie d'intervenir:
je suis prof des écoles spécialisée en ULIS avec des élèves déficients intellectuels et TSL ( troubles spécifiques du langage donc DYS ). J'ai lu des choses qui m'ont fait bondir et par ailleurs, je veux bien comprendre votre désarroi face à ce que l'on peut vous demander comme travail à fournir en plus.
Il faut savoir qu'un DYS éprouve de grandes difficultés à lire et à écrire, et que cela lui demande un effort considérable, d'où le découragement à lire ou même recopier une leçon: lire ce qui est écrit au tableau, le retenir puis l'écrire sur le cahier: certains recopient lettre par lettre car incapables de retenir un mot complet. Donc imaginez le temps que cela prend !!! alors évidemment avoir le cours polycopié est un plus. On peut aussi, si l'on veut que l'élève fasse quand même quelques efforts ( et je suis bien d'accord sur ce point ), lui donner la leçon avec des "trous".
Ils ont bien souvent des troubles de l'attention ( trouble associé ): par ex, comme la lecture leur est fastidieuse, ils oublient au fur et à mesure ce qu'ils sont en train de lire, donc leur lire les consignes et s'assurer qu'ils les ont bien comprises leur facilitent les choses.
j'ai souvent utilisé les mots: difficultés, découragement... etc souvent on peut les qualifier de "paresseux" ce qu'ils ne sont pas dans la majorité des cas. Je dis bien la majorité, car comme partout, il y a des tire au flan professionnels ( même en ULIS ) et pour ceux-là, on ne peut pas faire grand chose... moi-même au bout d'un moment je laisse tomber... et oui !!!
je sais que tout cela c'est du boulot en plus, que ce n'est pas forcément facile à gérer, mais on se doit d'aider tous les élèves... maintenant, juste pour info, les troubles du langages sont considérés comme un handicap, donc MDPH et tout le tralala, qui peut du coup attribuer une AVS à l'élève et le scolariser dans une structure adaptée. Pour être reconnu comme tel, il faut faire un dépistage dans un centre des troubles du langage de préférence ou chez un/e orthophoniste. Il me semble d'ailleurs que dans le cas qui a été exposé qu'un dépistage par un/e COPsy est insuffisant et que cet élève doit impérativement aller chez l'orthophoniste. Comme cela a été très justement dit, nous ne sommes pas personnel médical/paramédical... et la dyslexie doit être soignée.
les élèves DYS sont tout aussi intelligents que leurs camarades, ils peuvent tout à fait suivre un cursus scolaire classique pour peu qu'ils aient une aide spécifique ( tout dépend également du niveau de handicap, il y a des DYS qui ne savent ni lire, ni écrire ). Il est clair qu'avoir de tels élèves dans une classe sans soutien d'une structure spécialisée comme une ULIS n'est pas simple à gérer et que vous restiez seuls et désemparés face à vos questionnements.
et pour finir, mettez-vous à leur place, je pense que si vous aviez un handicap, vous aimeriez avoir un tant soit peu de considération pour vos difficultés.
Bien, je vais répondre, et après je vais peut-être arrêter, parce que pfff...
Je ne mets pas dans le même panier les élèves d'ULIS et un élève "dys-" qui approche de la dyspraxie mais n'en relève pas vraiment (voilà où on est après cette réunion : rien n'est posé). J'aide les deux élèves d'ULIS de ma classe dans l'évaluation, leur AVS dans la prise de notes. A certaines heures les AVS ne sont pas là, je me débrouille. Jusque-là, on a seulement établi d'en haut qu'on ne les notait pas, mais c'est le flou total sur leur évaluation... J'ai demandé une réunion de concertation pour ces élèves inclus toutes les heures sans filet, parce que - où et quand est-ce que j'ai reçu une formation, moi qui ne suis pas professeur spécialisé ?
Bien. Cela étant posé, j'aide encore un enfant myopathe qui a aussi un AVS et qui écrit sur l'ordi. Mon devoir bilan, à l'heure actuelle, je devrais en faire trois exemplaires différents : un QCM, un avec la rédaction des réponses pré-rentrée sur la clé, et un avec trois questions à trous. Mais j'ai mauvais esprit, je ne fais pas mon travail. Soit, si ça vous plaît.
Maintenant, sur le handicap vous êtes mal tombée. J'ai un double handicap : je suis sourde (appareillée) et hypothyroïdienne (donc grande fatiguabilité) et - ô ironie du sort ! - je fais justement un dossier à la MDPH pour faire reconnaître mon handicap et obtenir par exemple des emplois du temps disons humains... Je n'ai jamais bénéficié d'aucune aide spéciale et je n'ai rien demandé à personne pour faire ma khâgne d'anglais, être admissible à Normale sup, enseigner à la fac en Irlande et devenir prof. Pourtant, j'aime le niveau collège, et pour rien au monde je n'en demanderais un autre. C'est un défi de tous les jours, et je crois être bien placée pour comprendre le handicap ! Donc quand je dis qu'on tire sur la corde, c'est que je le vis, non que je cherche à me dédouaner d'un quelconque manque d'efforts ou mépris des élèves.
Et maintenant, stop, parce que cela finit par me vexer, ces remarques sur mon prétendu manque de conscience professionnelle.
- ClarinetteGrand Maître
Congratulations, Bellaciao !
- bellaciaoFidèle du forum
Clarinette a écrit:Congratulations, Bellaciao !
Merci ! Je veux montrer, plus que ma "réussite", que je ne veux pas me complaire dans l'assistanat, je veux que ces élèves en arrivent à être exigeants envers eux-mêmes, et qu'ils se dépassent (à partir de leur niveau à eux) : on PEUT y arriver. Un de mes élèves de l'ULIS a eu la moyenne à un poème avec vers réguliers et rimes. Si j'avais accepté qu'il glandouille pendant toute l'heure, il ne l'aurait pas fait. C'est peut-être là qu'est mon propre dépassement en tant que prof - et ma fatigue, du même coup. Je ne les lâche jamais.
- Thalia de GMédiateur
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- bellaciaoFidèle du forum
- CathEnchanteur
Félicitations Bellaciao.
- sandGuide spirituel
Bellaciao
- lilith888Grand sage
leopoldine79 a écrit:
certes, et j'ai bien dit dans mon 1er message que cela n'était pas facile et qu'on ne peut pas tout gérer, mais ne sommes nous pas là pour aider les élèves et pas seulement leur faire passer un cours ??
Tiens, ça me fait penser à un certain discours entendu lors de ma dernière journée pédagogole sur l'orientation (sujet ô combien important, n'est-il pas ?)
Le monsieur nous explique qu'il faut faire ceci et cela, monter tel projet, blablablabla.
Quand j'ose lui demander avec quels moyens, en terme de temps, de personnes et de financement, il me répond sans sourciller que, ne rêvons pas, nous ne serons pas rémunérés en heures supp' par le rectorat surtout en ces temps de "crise" mais qu'au bout d'un moment, il faut savoir pourquoi on fait ce métier, si ce n'est pas pour faire réussir nos élèves (et paf ! dans ta face)
Voilà, mes chers amis, où mène cette tendance à la culpabilisation / chantage affectif à la conscience professionnelle, le tout la larme à l'oeil sur l'autel de la bienpensance. Faut pas s'étonner ensuite qu'on soit autant décrié / dénigré par le français moyen. Quoi ? vous ne travaillez que lorsque vous êtes payés ? mais quel scandale !!! La réussite de nos chères têtes blondes ne doit pas avoir de prix, et surtout pas votre salaire minable ! allez, que diable, un peu de conscience professionnelle les zamis !
(vous l'aurez compris, cette tendance commence légèrement à me courir sur le haricot)
- RuthvenGuide spirituel
lilith888 a écrit:leopoldine79 a écrit:
certes, et j'ai bien dit dans mon 1er message que cela n'était pas facile et qu'on ne peut pas tout gérer, mais ne sommes nous pas là pour aider les élèves et pas seulement leur faire passer un cours ??
Tiens, ça me fait penser à un certain discours entendu lors de ma dernière journée pédagogole sur l'orientation (sujet ô combien important, n'est-il pas ?)
Le monsieur nous explique qu'il faut faire ceci et cela, monter tel projet, blablablabla.
Quand j'ose lui demander avec quels moyens, en terme de temps, de personnes et de financement, il me répond sans sourciller que, ne rêvons pas, nous ne serons pas rémunérés en heures supp' par le rectorat surtout en ces temps de "crise" mais qu'au bout d'un moment, il faut savoir pourquoi on fait ce métier, si ce n'est pas pour faire réussir nos élèves (et paf ! dans ta face)
Voilà, mes chers amis, où mène cette tendance à la culpabilisation / chantage affectif à la conscience professionnelle, le tout la larme à l'oeil sur l'autel de la bienpensance. Faut pas s'étonner ensuite qu'on soit autant décrié / dénigré par le français moyen. Quoi ? vous ne travaillez que lorsque vous êtes payés ? mais quel scandale !!! La réussite de nos chères têtes blondes ne doit pas avoir de prix, et surtout pas votre salaire minable ! allez, que diable, un peu de conscience professionnelle les zamis !
(vous l'aurez compris, cette tendance commence légèrement à me courir sur le haricot)
Tu ne lui as pas demandé combien il était payé pour la formation ou de quelle décharge il bénéficiait pour "former"? Je crois qu'il ne faut plus hésiter à se faire ces formateurs compassionnels ou incompétents, et apprendre à sortir de nos positions de bons élèves. Après avoir pris plusieurs rincées intellectuelles, ils réfléchiraient peut-être avant de parler.
- lilith888Grand sage
Ben oui, moi je veux bien, mais encore combien de profs acceptent de bosser bénévolement sans sourciller, voire même en trouvant cela normal ? (je viens de lire le fil sur les clubs entre midi et deux, je suis... circonspecte)
- bellaciaoFidèle du forum
Lilith, quelqu'un a comparé les profs que nous sommes (refusant d'être taillables et corvéables sans contrepartie - et en ce qui me concerne, ce n'est pas d'argent dont j'ai besoin mais de TEMPS, alors les heures sup', en plus, je m'en fiche !!) avec de mauvais médecins qui n'accepteraient pas les vieux ou les malades.
Or, on est bien d'accord, il existe un léger décalage entre le salaire du médecin et celui du prof...
Or, on est bien d'accord, il existe un léger décalage entre le salaire du médecin et celui du prof...
- DuplayExpert
Ruthven a écrit:
Tu ne lui as pas demandé combien il était payé pour la formation ou de quelle décharge il bénéficiait pour "former"? Je crois qu'il ne faut plus hésiter à se faire ces formateurs compassionnels ou incompétents, et apprendre à sortir de nos positions de bons élèves. Après avoir pris plusieurs rincées intellectuelles, ils réfléchiraient peut-être avant de parler.
+ 1
Et leur dire combien on est étonné de les voir reprendre avec tant de conviction le flambeau des généraux de 1914 ! :acf:
- leopoldine79Niveau 1
bon je viens de lire vos réponses, je vois que les esprits s'échauffent suite à mon message. Je voulais faire des réponses à chacun/es d'entre vous mais pas la force ce soir ( moi aussi je suis en reconnaissance handicap, sûrement pour cela que je suis un peu à leur de peau sur ce sujet, bref... )
toujours est-il que je vous invite à relire mon message, où j'expliquais que je comprenais vos difficultés etc, qu'il n'était pas tjs possible de faire des différenciations tout le temps, juste qu'une certaines considération était importante point. De plus, Bellaciao, j'ai bien expliqué que si ton élèves n'avait pas été vu par un centre des troubles du langage/orthophoniste... on ne pouvait pas parler de dysorthographie: il faut qu'un diagnostic soit posé par un professionnel médical/paramédical spécifique ( ce que nous ne sommes pas et ce que n'est pas le/la COPsy ), donc que l'on te demande toute une série d'adaptation pour un élève non reconnu officiellement, oui, il y a raison de râler !!!
toujours est-il que je vous invite à relire mon message, où j'expliquais que je comprenais vos difficultés etc, qu'il n'était pas tjs possible de faire des différenciations tout le temps, juste qu'une certaines considération était importante point. De plus, Bellaciao, j'ai bien expliqué que si ton élèves n'avait pas été vu par un centre des troubles du langage/orthophoniste... on ne pouvait pas parler de dysorthographie: il faut qu'un diagnostic soit posé par un professionnel médical/paramédical spécifique ( ce que nous ne sommes pas et ce que n'est pas le/la COPsy ), donc que l'on te demande toute une série d'adaptation pour un élève non reconnu officiellement, oui, il y a raison de râler !!!
- victor44Habitué du forum
lilith888 a écrit:Ben oui, moi je veux bien, mais encore combien de profs acceptent de bosser bénévolement sans sourciller, voire même en trouvant cela normal ? (je viens de lire le fil sur les clubs entre midi et deux, je suis... circonspecte)
Il faut comparer ce qui est comparable: le club lecture n'est pas décisif pour la scolarité des élèves (ni le club journal ou échecs ou je ne sais quoi) donc il est normale que les collègues demandent à être payés. Si ces clubs s'arretent rien de grave.
par contre sous entendre qu'on ne prendra pas en charge un élève en difficulté au prétexte que ça va faire un surcroit de travail non rémunéré (ce que je ne nie pas) est éthiquement inacceptable. Notre métier n'est pas un sacerdoce certes mais il ne faut pas escompter s'enrichir et un minimum de conscience professionnel me parait indispensable
Comme je suis bon prince je vais te filer quelques tuyaux pour mieux vivre bien l'enfer quotidien professionnel d'une prof débordée:
1/ Jamais plus d'un devoir par trimestre (rappeler trop souvent aux élèves qu'ils sont mauvais pourrait leur nuire)
2/ refuser les rdv familles les notes ça suffit bien, (de toutes les façons les parents sont trop cons pour comprendre)
3/ Jamais plus de 5 mots par appréciation
4/ Jamais de sortie ou de voyage
5/ demander au CDE de t'épargner les classes avec handicapés
6/ Reprendre tous les ans les mêmes devoirs (en acceptant que certains malins s'en servent sans raler car sinon ça fatigue)
7/ Demander une mute dans un collège rural des vosges (fermé trois semaines par an pour mauvais temps)
8/ demander l'agreg par liste d'attente (toujours trois heures de gagnées)
9/ aller dans collège éclair: les parents ralent pas comme ils parlent pas français
10/ Acheter 70 DVD de icarly pour les jours ou t'as la flemme de faire cours (les momes te dénonceront jamais)
11/ demander une salle au rdc pour t'économiser (y a pas moyen de se faire indemniser cette fatigue supplémentaire liée au 3°étage)
12/ demander les classes euro (ils partent au moins 1 semaine en voyage mais y a danger du coté des parents)
13/ Vendredi
14/ prendre des heures en classe relais: jamais plus de 6 élèves, pas de copies et ça ouvre rarement avant novembre et souvent il y a au moins 4 semaines de concertation
15/ Se faire nommer jury de concours (c'est payé en plus et on est déchargé de cours par contre ça peut mordre sur les vacances alors prudence)
Si après tout ça t'es encore débordée il reste la solution finale genre hiroshima à n'employer qu'en cas de risque de mort imminente:
Coucher avec le Chef: tu fout plus rien t'es intouchable (sans les inconvénients liés à la quadraplégie), en plus tu peux narguer les connes propédago, arriver à 11h, partir à 15, faire les soldes et en plus il te files le reliquat de HSE sans que tu tiennes le club lecture, le paradis quoi. Qui a dit amoral?
- bellaciaoFidèle du forum
leopoldine79 a écrit:bon je viens de lire vos réponses, je vois que les esprits s'échauffent suite à mon message. Je voulais faire des réponses à chacun/es d'entre vous mais pas la force ce soir ( moi aussi je suis en reconnaissance handicap, sûrement pour cela que je suis un peu à leur de peau sur ce sujet, bref... )
toujours est-il que je vous invite à relire mon message, où j'expliquais que je comprenais vos difficultés etc, qu'il n'était pas tjs possible de faire des différenciations tout le temps, juste qu'une certaines considération était importante point. De plus, Bellaciao, j'ai bien expliqué que si ton élèves n'avait pas été vu par un centre des troubles du langage/orthophoniste... on ne pouvait pas parler de dysorthographie: il faut qu'un diagnostic soit posé par un professionnel médical/paramédical spécifique ( ce que nous ne sommes pas et ce que n'est pas le/la COPsy ), donc que l'on te demande toute une série d'adaptation pour un élève non reconnu officiellement, oui, il y a raison de râler !!!
J'ai bien vu que tu avais émis des nuances, et je te remercie par ailleurs de tes explications. Mais vois-tu, cela venait à la suite de plusieurs interventions peu sympathiques, il est possible que dans la foulée cela m'ait poussée à ne l'interpréter que partiellement (j'ai quand même mis en gras les points qui me chagrinaient, et ils étaient bien présents).
Au vu d'ailleurs de la dernière intervention de Victor44, je viens de demander à John une modération et, s'il le faut, la fermeture du sujet.
- JohnMédiateur
La colère t'égare...7/ Demander une mute dans un collège rural des vosges (fermé trois semaines par an pour mauvais temps)
8/ demander l'agreg par liste d'attente (toujours trois heures de gagnées)
Je te pardonne, Victor !
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
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- Thalia de GMédiateur
Le post de Victor est carrément insultant.
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- victor44Habitué du forum
Thalia de G a écrit:Le post de Victor est carrément insultant.
Vaguement ironique, je vous l'accorde. Il me semblait évident qu'il fallait le prendre sur le ton de la galejade.
- bellaciaoFidèle du forum
D'abord c'est moi ou la modération qui décide si on ferme le sujet : toi, tu en as fait le tour, c'est sûr, je ne te retiens pas.
Je ne suis pas persuadée que tu fasses des excuses, là !
Je ne suis pas persuadée que tu fasses des excuses, là !
- MalagaModérateur
Victor, le mépris dont tu fais preuve envers les autres profs qui ne pensent pas comme toi ou qui ne voient pas le métier comme toi est assez hallucinant.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- cristalExpert spécialisé
J'ai reçu aujourd'hui le bilan d'un de mes élèves de 4e : dyslexie visio-attentionnelle et dysorthographie mixte. Le trouble de la lecture gêne la compréhension.
L'otho préconise la mise en place d'aménagements spécifiques.
Va falloir que je m'y mette....
L'otho préconise la mise en place d'aménagements spécifiques.
Va falloir que je m'y mette....
- lilith888Grand sage
victor44 a écrit:
Bah, après tout, j'ai du temps à perdre, donc vu que ce message m'était destiné, je me permets d'y répondre, histoire de jouer aux imbéciles jusqu'au bout.
par contre sous entendre qu'on ne prendra pas en charge un élève en difficulté au prétexte que ça va faire un surcroit de travail non rémunéré (ce que je ne nie pas) est éthiquement inacceptable. Notre métier n'est pas un sacerdoce certes mais il ne faut pas escompter s'enrichir et un minimum de conscience professionnel me parait indispensable
S'enrichir ? je crois que lorsqu'on est prof, on a définitivement fait une croix sur cette idée non ? Quant à ma conscience professionnelle, elle va bien merci
Comme je suis bon prince (à voir, je suis difficile dans le genre) je vais te filer quelques tuyaux pour mieux vivre bien l'enfer quotidien professionnel d'une prof débordée: (non moi je bosse chez les cathos, c'est le paradis sur terre au royaume des choupinous gentils. Quant à "débordée" ma foi, j'ai une vie sociale palpitante, ceci explique peut-être cela)
1/ Jamais plus d'un devoir par trimestre (rappeler trop souvent aux élèves qu'ils sont mauvais pourrait leur nuire) (sauf que je leur mets, en moyenne, une dizaine de notes par trimestre, comme beaucoup de profs ici, donc largement de quoi se "rattraper" en cas d'accident. Et vu que je n'évalue pas qu'à l'écrit, pas d'excuses pour les Dys)
2/ refuser les rdv familles les notes ça suffit bien, (de toutes les façons les parents sont trop cons pour comprendre) (oui, je refuse de faire dans la galerie, je préfère privilégier mon rapport avec l'élève que j'ai en face, généralement les familles ne font qu'accentuer les problèmes au lieu de les régler)
3/ Jamais plus de 5 mots par appréciation (le blabla pédagogole ne m'intéresse pas)
4/ Jamais de sortie ou de voyage (effectivement, mère célib avec une enfant handicapé à la maison et pas de famille pour le garder, les voyages c'est niet)
5/ demander au CDE de t'épargner les classes avec handicapés (j'ai déjà mon fils au quotidien avec moi, et, désolée si cela blesse, son handicap dépasse de loin ceux dont on parle sur ce fil)
6/ Reprendre tous les ans les mêmes devoirs (en acceptant que certains malins s'en servent sans raler car sinon ça fatigue) (oui, c'est mon travail, et j'estime avoir le droit de rentabiliser mon propre travail)
7/ Demander une mute dans un collège rural des vosges (fermé trois semaines par an pour mauvais temps) (je te l'ai déjà dit, je suis à bisounours land)
8/ demander l'agreg par liste d'attente (toujours trois heures de gagnées) (je travaille déjà la fac, merci bien)
9/ aller dans collège éclair: les parents ralent pas comme ils parlent pas français (non merci, je suis bien où je suis, au passage, sympa pour les collègues qui morflent dans ce genre de bahuts)
10/ Acheter 70 DVD de icarly pour les jours ou t'as la flemme de faire cours (les momes te dénonceront jamais) (vu le bordel que c'est quand on leur montre une vidéo, pas rentable)
11/ demander une salle au rdc pour t'économiser (y a pas moyen de se faire indemniser cette fatigue supplémentaire liée au 3°étage) (je prends déjà l'ascenseur)
12/ demander les classes euro (ils partent au moins 1 semaine en voyage mais y a danger du coté des parents) (je suis euro sceptique, ça tombe mal )
13/ Vendredi (oui ????)
14/ prendre des heures en classe relais: jamais plus de 6 élèves, pas de copies et ça ouvre rarement avant novembre et souvent il y a au moins 4 semaines de concertation (ça paye pas assez, je préfère la fac)
15/ Se faire nommer jury de concours (c'est payé en plus et on est déchargé de cours par contre ça peut mordre sur les vacances alors prudence) (ça m'intéresse pour faire le tri parmi les futurs collègues intolérants et pétris de bêtise humaine > merci, je note l'idée !)
Si après tout ça t'es encore débordée il reste la solution finale genre hiroshima à n'employer qu'en cas de risque de mort imminente: (j'aime beaucoup la culture japonaise, y'a que ça de vrai mon p'tit monsieur)
Coucher avec le Chef: tu fout plus rien t'es intouchable (sans les inconvénients liés à la quadraplégie), en plus tu peux narguer les connes propédago, arriver à 11h, partir à 15, faire les soldes et en plus il te files le reliquat de HSE sans que tu tiennes le club lecture, le paradis quoi. Qui a dit amoral? (ça marche pas, c'est une femme, et je suis hétéro)
- bellaciaoFidèle du forum
Bien envoyé, Lilith !
Mais on peut aussi refuser de nourrir les trolls.
Mais on peut aussi refuser de nourrir les trolls.
- lilith888Grand sage
bah, étrangement, ça fait pas mal de temps, et ils sont encore là... donc bon.
- bellaciaoFidèle du forum
lilith888 a écrit:bah, étrangement, ça fait pas mal de temps, et ils sont encore là... donc bon.
Soupir...
- Peut-on m'obliger à prendre en charge une classe ULIS ?
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- Recherche textes réglementant le nombres d'heures de LP que peut prendre à sa charge un certifié.
- Peut-on prendre un seul élève en PPRE?
- Classe en sortie : le CDE peut-il imposer aux enseignants de prendre pendant les heures libérées une autre classe ?
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