- liskayaNeoprof expérimenté
Bonjour !
Auriez-vous une idée de poème ne lien avec les Mille et Une Nuits, que mes 6e pourraient apprendre ?
Merci d'avance pour vos suggestions
Auriez-vous une idée de poème ne lien avec les Mille et Une Nuits, que mes 6e pourraient apprendre ?
Merci d'avance pour vos suggestions
- henrietteMédiateur
Sur les conseils de V. Marchais, j'ai donné ce poème - mais en 5e à l'époque.
Francis Jammes, De l’Angélus de l’aube à l’Angélus du soir.
Dans le verger
Dans le verger où sont les arbres de lumière,
La pulpe des fruits lourds pleure ses larmes d’or,
Et l’immense Bagdad s’alanguit et s’endort
Sous le ciel étouffant qui bleuit la rivière.
Il est deux heures. Les palais silencieux
Ont des repas au fond des grandes salles froides
Et Sindbad le marin, sous les tentures roides,
Passe l’alcarazas d’un air sentencieux.
Mangeant l’agneau rôti, puis les pâtes d’amandes,
Tous laissent fuir la vie en écoutant pleuvoir
Les seaux d’eau qu’au seuil blanc jette un esclave noir.
Les passants curieux lui posent des demandes.
C’est Sindbad le marin qui donne un grand repas !
C’est Sindbad, l’avisé marin dont l’opulence
Est renommée et que l’on écoute en silence.
La galère était belle et s’en allait là-bas !
Il sent bon, le camphre et les rares arômes.
Sa tête est parfumée et son nez aquilin
Tombe railleusement sur sa barbe de lin :
Il a la connaissance et le savoir des hommes.
Il parle, et le soleil oblique sur Bagdad
Jette une braise immense où s’endorment les palmes,
Et les convives, tous judicieux et calmes,
Écoutent gravement ce que leur dit Sindbad.
Francis Jammes, De l’Angélus de l’aube à l’Angélus du soir.
Dans le verger
Dans le verger où sont les arbres de lumière,
La pulpe des fruits lourds pleure ses larmes d’or,
Et l’immense Bagdad s’alanguit et s’endort
Sous le ciel étouffant qui bleuit la rivière.
Il est deux heures. Les palais silencieux
Ont des repas au fond des grandes salles froides
Et Sindbad le marin, sous les tentures roides,
Passe l’alcarazas d’un air sentencieux.
Mangeant l’agneau rôti, puis les pâtes d’amandes,
Tous laissent fuir la vie en écoutant pleuvoir
Les seaux d’eau qu’au seuil blanc jette un esclave noir.
Les passants curieux lui posent des demandes.
C’est Sindbad le marin qui donne un grand repas !
C’est Sindbad, l’avisé marin dont l’opulence
Est renommée et que l’on écoute en silence.
La galère était belle et s’en allait là-bas !
Il sent bon, le camphre et les rares arômes.
Sa tête est parfumée et son nez aquilin
Tombe railleusement sur sa barbe de lin :
Il a la connaissance et le savoir des hommes.
Il parle, et le soleil oblique sur Bagdad
Jette une braise immense où s’endorment les palmes,
Et les convives, tous judicieux et calmes,
Écoutent gravement ce que leur dit Sindbad.
- liskayaNeoprof expérimenté
Merci beaucoup Henriette, pour ce beau poème que je ne connaissais pas ! :livre:
Il me semble peut-être un peu difficile pour mes élèves, mais en choisissant une ou deux strophes, ça devrait aller...
Il me semble peut-être un peu difficile pour mes élèves, mais en choisissant une ou deux strophes, ça devrait aller...
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