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Problème de méthode de travail du prof
1 Le problème :
Quand j'étais prof débutant, je préparais mes cours de comptabilité que je dictais à mes élèves, et à la fin de l'heure, je distribuais un polycop d'exercice à faire à la maison. Cet exercice était ensuite corrigé le lendemain. J'étais content de moi et je pensais faire du bon boulot. Un jour, mon directeur est venu à l'improviste en début de séance, s'est assis au fond de la classe et a assisté à mon cours. A la fin de l'heure, il m'a simplement dit : tu endors tes élèves, tu travailles trop et eux ne travaillent pas assez. Il n'a pas dit « Tu es nul, mais il l'a pensé »
J'en ai pris plein les gencives.
J'ai mis 3 jours et 3 nuits à ruminer. Je pensais qu'il voulait me virer.
Je me prenais pour un coq, j'ai réalisé que j'étais plutôt un âne.

2 Une solution
Après avoir bien digéré, j'ai changé totalement ma méthode de travail. J'ai cessé de faire un cours « magistral ». Je l'ai remplacé par des exercices pratiques que nous faisions en commun. En interrogeant mes élèves d'une façon aléatoire, ils étaient obligés d'être attentifs pour ne pas être largués. Résultat des courses : je me fatiguais moins, mes élèves bossaient plus.
De passifs, ils étaient devenus actifs.

Problème de méthode de travail du prof
1 Le problème :
Quand j'étais prof débutant, je ne préparais pas mes cours d'histoire géo et je donnais des exercices pratiques à faire en commun. J'interrogeais les élèves de façon aléatoire et ils étaient largués. J'étais content de moi et je pensais faire du bon boulot. Un jour, mon directeur est venu à l'improviste en début de séance, s'est assis au fond de la classe et a assisté à mon cours. A la fin de l'heure, il m'a simplement dit : C'est le bordel dans ta classe, tu ne travailles pas assez et les élèves ne pigent rien à tes cours. Il n'a pas dit « Tu es nul, mais il l'a pensé »
J'en ai pris plein les gencives.
J'ai mis 3 jours et 3 nuits à ruminer. Je pensais qu'il voulait me virer.
Je me prenais pour un coq, j'ai réalisé que j'étais plutôt un âne.

2 Une solution
Après avoir bien digéré, j'ai changé totalement ma méthode de travail. J'ai cessé de faire de la pédagogie "active". Je l'ai remplacé par un cours "magistral" que je préparais et dictais à mes élèves. Résultat des courses : je me fatiguais plus, mais les élèves étaient attentifs et apprenaient mieux.
D'agités, ils étaient devenus sages.

Là, pour le coup, IP, je pense que tu es plus en phase avec ce qui marche de nos jours.

Spoiler:

Pilate, honnêtement, c'est si différent de ceux qu'on a, un élève de l'enseignement catho ?
Je n'ai jamais vu un tricheur éclater en sanglots, moi !

Sinon :

1 Le problème :
Je ne parvenais pas à noter la participation orale de mes élèves en anglais tout en faisant cours.

2 Une solution :
Chaque élève a une fiche d'observation critériée à son nom, qui est ramassée en fin d'heure : au début de chaque séance d'anglais, ces fiches sont distribuées de façon aléatoire. Celui qui la reçoit inscrit son nom dans la colonne correspondant au jour de l'observation et observe donc son camarade.
Ce système présente plusieurs avantages, outre motiver une participation plus active à l'oral : me décharger d'une comptabilité compliquée à établir pour chaque élève et réveiller ceux qui auraient eu tendance à s'endormir si on ne les avait pas sollicités pour observer un de leurs pairs.

Clarinette a écrit:Là, pour le coup, IP, je pense que tu es plus en phase avec ce qui marche de nos jours.

Spoiler:

Je suis également assez fier de mon petit "remix"

Spoiler:

Problème :
Une élève muette, mais pas handicapée, qui oppose un mur à toute question, rend copie blanche, mais sait lire/écrire/compter en Français, qui a appris le turc et l'arabe par elle-même, qui refuse de rentrer en dialogue avec l'(es) enseignant(s) ou tout autre adulte du collège même quand on la met volontairement dans une situation d'injustice flagrante dont elle est victime. ( Je sais c'est retors mais bon, faut tenter...).

Solution :
ben aucune pour l'instant, j'ai essayé les perches (adaptation du contrôle et des exigences, discussion après le cours ...) le bâton (engeulades convocation des parents, mots dans le carnet...), recours à un Tiers (assistante sociale puis le C.O.P.) et enfin réunion avec direction, médecin et infirmière scolaires, A.S., COP, moi (je suis prof. princ.) et parents qui a priori se voilent la face en pensant qu'il s'agit uniquement d'une question de volonté de leur gamine et qui ne veulent (surtout le père) pas comprendre qu'il s'agit peut-être d'un problème autrement plus grave.
Et toujours rien...
Does anybody got an idea ?

édition en essayant de supprimer les fôtes d'aurtografe

Instructeurpublic a écrit:Problème de méthode de travail du prof

Christian-HG-TZR67 a écrit:Problème :

Does anybody got an idea ?

édition en essayant de supprimer les fôtes d'aurtografe

Aucune idée pour ton élève : tu as l'air d'avoir à peu près tout essayé. Bon courage !
En revanche, on peut corriger les fôtes en anglais, aussi ?

Christian-HG-TZR67 a écrit:Problème :
Une élève muette, mais pas handicapée, qui oppose un mur à toute question, rend copie blanche, mais sait lire/écrire/compter en Français, qui a appris le turc et l'arabe par elle-même, qui refuse de rentrer en dialogue avec l'(es) enseignant(s) ou tout autre adulte du collège même quand on la met volontairement dans une situation d'injustice flagrante dont elle est victime. ( Je sais c'est retors mais bon, faut tenter...).

Solution :
ben aucune pour l'instant, j'ai essayé les perches (adaptation du contrôle et des exigences, discussion après le cours ...) le bâton (engeulades convocation des parents, mots dans le carnet...), recours à un Tiers (assistante sociale puis le C.O.P.) et enfin réunion avec direction, médecin et infirmière scolaires, A.S., COP, moi (je suis prof. princ.) et parents qui a priori se voilent la face en pensant qu'il s'agit uniquement d'une question de volonté de leur gamine et qui ne veulent (surtout le père) pas comprendre qu'il s'agit peut-être d'un problème autrement plus grave.
Et toujours rien...
Does anybody got an idea ?

édition en essayant de supprimer les fôtes d'aurtografe

Je ne pourrais pas t'aider mais j'ai connu une camarade qui était comme ça vers 15 ans, elle avait décidé d'arrêter de parler, il lui arrivait de nous dire quelques mots (enfin à certains de ses amis et c'était rare) mais jamais aux professeurs malgré menaces etc.
Je crois qu'elle a naturellement recommencé à parler un jour.

Je suis d'accord avec ton analyse en tout cas.

Je ne résiste pas à la tentation et j'ouvre une parenthèse.
C'est l'histoire d'un petit garçon de 10 ans qui n'avait jamais parlé.
Ses parents étaient très inquiets, avaient consulté la maîtresse, 4 ou 5 psy, 2 ou 3 orthophonistes.
Aucun résultat.
Puis un soir, au moment du repas, il se met à dire à ses parents « Voulez vous me faire passer le sel s'il vous plait ? »
Les parents sont stupéfaits !
Sa maman lui demande : « Mon chéri, explique moi pourquoi tu n'as jamais rien dit jusqu'à présent ? »
Et le petit garçon de répondre : « Les mets étaient toujours succulents ; j'aurais eu mauvaise grâce à faire des remarques désobligeantes »
Je la ferme.
(la parenthèse)

J'ai la même élève que toi Christian! Au début de l'année, j'ai remarqué qu'une autre élève lui avait spontanément adressé la parole pour essayer de l'aider. J'ai donc suggéré à ma "muette" d'établir le contact avec ladite élève en laquelle elle pourrait sûrement avoir confiance. Victoire!!! Elles sont devenues inséparables Quelques temps après, ma muette a même récité un poème toute seule debout devant toute la classe! (bon, juste avant les vacances elle n'a pas voulu réciter sa fable alors qu'ils passaient par groupe de 3... je crois que le problème était qu'il y avait un garçon dans son groupe, et qu'elle ne veut ni les approcher ni leur parler).
Une autre fois, elle ne voulait pas se déplacer alors qu'elle était seule à sa table sans manuel. J'ai dû très lourdement insister, pendant plusieurs minutes, pour qu'elle finisse par me murmurer qu'elle ne voulait pas s'asseoir à côté d'un garçon, donc.
Est-ce que ton élève ne pourrait pas se trouver une amie de confiance dans sa classe? Cela dit, son cas a l'air plus sévère que celui de mon élève qui, sous la pression et/ou les encouragements, finit par susurrer quelques mots!
Sinon je crois que tu as effectivement tout tenté: si les parents ne veulent rien entendre, il n'y a hélas plus grand'chose d'autre à faire. Ceux de mon élève l'ont fait redoubler deux fois déjà, mais refusent qu'elle intègre une classe ou un établissement spécialisé (alors qu'elle a de très gros problèmes de compréhension, outre le fait qu'elle ne s'exprime pour ainsi dire pas).

Préparation à l'entrée dans la vie active
1 Problème
Un jour, j'ai bien observé mes élèves de terminale.
Des jeans troués au genou, des baskets souillés, des ongles noirs...
Donc un léger relâchement dans le look.

2 Une solution
Plusieurs élèves avaient choisi une formation en alternance après le bac, d'autres envisageaient d'entrer directement dans la vie active. Bref, il fallait nous préparer au look d'enfer (look d'affaires)
Nous avons décidé de lancer l'opération « charme » pendant une semaine.
Résultat :
- Les filles sont venues en classe en tailleur, talons aiguilles.
- Les garçons sont venus en costard ou en tenue de ville
- Perso, j'ai mis une cravate
Nous avons fait de violents efforts sur le langage et en matière de politesse, dans tous les cours
Une image revient dans ma mémoire : Karim et Mustapha . Deux James Bond pour le prix d'un !

Ça se fait en lycée pro, dans certains secteurs: tenue professionnelle 1 jour dans la semaine.

Instructeurpublic a écrit:

2 Une solution
Après avoir bien digéré, j'ai changé totalement ma méthode de travail. J'ai cessé de faire de la pédagogie "active". Je l'ai remplacé par un cours "magistral" que je préparais et dictais à mes élèves. Résultat des courses : je me fatiguais plus, mais les élèves étaient attentifs et apprenaient mieux.
D'agités, ils étaient devenus sages.

J'ai du mal à cerner si c'est de l'humour ou pas

Tu serais bien le premier ici que je vois prôner ( sérieusement ou ironiquement) un retour au prof qui dicte uniquement le cours et aux élèves qui grattent juste. :shock:

Serge a écrit:

Instructeurpublic a écrit:

2 Une solution
Après avoir bien digéré, j'ai changé totalement ma méthode de travail. J'ai cessé de faire de la pédagogie "active". Je l'ai remplacé par un cours "magistral" que je préparais et dictais à mes élèves. Résultat des courses : je me fatiguais plus, mais les élèves étaient attentifs et apprenaient mieux.
D'agités, ils étaient devenus sages.

J'ai du mal à cerner si c'est de l'humour ou pas

Tu serais bien le premier ici que je vois prôner ( sérieusement ou ironiquement) un retour au prof qui dicte uniquement le cours et aux élèves qui grattent juste. :shock:

Décidément serge, ça commence à prendre l'allure d'une longue lune de miel entre nous. La dernière fois c'était certainement ma faute si tu ne m'avais pas compris mais là, par effet de balancier, j'ai dû placer le niveau de subtilité trop haut !

En fait j'ai juste dispersé façon puzzle les phrases du post de Ponce Pilate (le post au dessus du mien) pour les recomposer et leur donner un sens inverse. Ce faisant, je fais bien sûr passer un message mais il m'a semblé qu'ajouter une explication de texte à mon tour de passe passe aurait été quelque peu lourdeau. D'ailleurs il me semble que certains m'ont compris...

J'avoue être tombé directement sur le tien -lune de miel oblige- (et comme je l'ai lu via un iphone tout en promenant le chien, je n'ai pas prêté attention sur le moment à tous les autres messages)
Je comprends mieux l'exercice de style en effet.

Instructeurpublic a écrit:

En fait j'ai juste dispersé façon puzzle les phrases du post de Ponce Pilate (le post au dessus du mien) pour les recomposer et leur donner un sens inverse. Ce faisant, je fais bien sûr passer un message mais il m'a semblé qu'ajouter une explication de texte à mon tour de passe passe aurait été quelque peu lourdeau. D'ailleurs il me semble que certains m'ont compris...

J'ai trouvé ça fort bien tourné.

Pour rompre la routine au lycée

1 Le problème
C'était il y a très longtemps. L'hiver était rude, les élèves étaient fatigués, les profs aussi.
L'ambiance du lycée était sinistre : tous les jours nous avions l'impression d'aller à un enterrement plutôt qu'en cours.

2 Une solution
J 'ai pensé que peut-être, il fallait créer un événement, pour sortir de la routine.
Alors, j'ai affiché sur une porte, dans la cage d'escalier qui montait aux étages « Georges Marchais viendra à Jeanne d'Arc le... ». Tous les élèves de l'établissement et tous les profs ont pu voir cette affiche, sans trop y prêter attention.
Et effectivement, à la date prévue, Georges Marchais est venu à Jeanne d'Arc. Il était vraiment effrayant. Un grand manteau gris, une sale gueule, un appareil photo en bandoulière. Pendant 5 minutes, il est entré furtivement dans plusieurs classes (notamment ma classe de Terminale) en faisant flasher son appareil photo. Le lendemain, il est revenu. Même manège. Tous les élèves du lycée et tous les profs étaient intrigués ou inquiets. Le lycée était en effervescence. La concierge ne comprenait rien : elle n'avait rien vu entrer de suspect dans l'établissement.
Trois élèves costauds et courageux ont annoncé qu'ils avaient décidé de le ceinturer et de le démasquer, s'il revenait. Le troisième jour, lorsqu'il est revenu, ils sont sortis en courant...pour aller chercher du renfort.
La seconde nuit, les pensionnaires filles n'osaient plus aller au WC tellement elles étaient terrorisées. Un parent d'élève a même téléphoné au chef d'établissement pour savoir, si oui ou non, sa fille était en sécurité à Jeanne d'Arc.
Alors le directeur m'a demandé d'arrêter mon manège.
Car, en effet, le sinistre individu masqué qui sévissait à Jeanne d'Arc : c'était moi.
Je n'avais pas demandé la permission à mon directeur (il me l'aurait refusée, à juste titre). Je l'avais simplement averti. Le masque hideux, en caoutchouc souple, je l'avais emprunté à mes enfants.
Derrière ce cinéma, il y avait une expérience pédagogique. J'avais au programme de 1° : procès-verbal, compte rendu, rapport.
Le premier jour, lorsque mes élèves m'ont raconté ce qu'ils venaient de voir, je leur ai dit « ça tombe bien, on vient d'étudier la question en cours, rédigez moi un procès-verbal précis ». Résultat des courses : trente élèves, trente procès-verbaux totalement différents. Certains ont écrit que j'avais frappé 3 coups violents à la porte avant d'entrer, d'autres que j'étais entré sans frapper. La quasi unanimité ont décrit un type très grand. Une élève a prétendu avoir vu le haut de mon crane avant que j'entre en classe (derrière le verre fumé de la porte d'entrée). Donc, selon elle, je dépassais légèrement 2 mètres. En fait, je suis de taille moyenne (1,74 m). De nombreuses incohérences et divergences.
Quel crédit doit-on accorder à un témoignage humain quand on constate des erreurs grossières sur un événement pourtant très récent ? Dieu merci, la peine de mort n'existe plus en France !
Remarque : pendant les 3 jours durant lesquels j'ai fait le zouave, te taux d'absentéisme du lycée est tombé presque à zéro.

Spécial Inspecteur Public
Je sens que ton taux d'adrénaline va monter d'un cran.
J'ai remarqué que j'ai tendance à t'énerver.
Mais j'aime bien tes réactions.

Mais ça n'avait rien à voir avec Georges Marchais

Entre le poirier et ça, tu fabules, fabules, fabules...

http://www.wat.tv/video/duck-tales-raiders-of-the-3lx3t_2gilh_.html

J'avoue qu'avec mes histoires un peu tordues, je ne dois pas être très crédible. Et pourtant....
Je précise toutefois que l'ambiance générale était laborieuse. Nos résultats au bac étaient très convenables par rapport aux scores affichés dans l'académie. Je précise enfin qu'il n'y avait pas de sélection à l'entrée des élèves. A dire vrai, nous héritions d'élèves considérés comme « déchets de l'enseignement général » ou comme « déchets de l'enseignement public ».
Au fait, pour Georges Marchais, je n'ai pas vraiment choisi. Si mes gamins avaient eu un masque de Sarko, j'aurais averti -----> "Sarkosy viendra à Jeanne d'Arc le..."

Tu étais dans l'enseignement privé sous contrat : est-ce que c'était par choix ?

J'avoue que tes récits ne sont pas des plus crédibles : comment se fait-il par exemple que personne ne t'ait reconnu, déguisé en Georges Marchais ?

Ponce Pilate a écrit:Spécial Inspecteur Public
Je sens que ton taux d'adrénaline va monter d'un cran.
J'ai remarqué que j'ai tendance à t'énerver.
Mais j'aime bien tes réactions.

Détrompes-toi tu ne m'énerves pas du tout. Je ne suis pas encore un vieux sage comme toi mais je commence à en pendre le chemin. Il y a encore une poignée d'année, j'avoue que tu m'aurais définitivement énervé, je me serais demandé comment on a pu laissé un mec comme toi enseigner. Mais aujourd'hui franchement je le prends à la cool et même que tu me divertis à la rigueur. D'ailleurs tu dis toi même que tu aimes bien mes réactions, c'est la preuve que tu sens qu'il n'y a pas réellement d'animosité dans mes post à ton égard.

Moi je crois que tes anecdotes sont authentiques car c'est tellement con que si tu l'as inventé c'est que tu es un grand malade

cath5660 a écrit:Ça se fait en lycée pro, dans certains secteurs: tenue professionnelle 1 jour dans la semaine.

Yep, chez nous, c'est obligatoire et j'adoooore le jeudi (et les profs essaient d'avoir eux aussi une tenue professionnelle ce jour-là)

John a écrit:Tu étais dans l'enseignement privé sous contrat : est-ce que c'était par choix ?

J'avoue que tes récits ne sont pas des plus crédibles : comment se fait-il par exemple que personne ne t'ait reconnu, déguisé en Georges Marchais ?

J'habitais Nice et je suis venu passer 15 jours de vacances en Aveyron. J'ai rencontré une fille mignonne qui m'a plu. Je l'ai épousée et je ne suis pas rentré à Nice.
Justement, elle m'appelle pour passer à table. Je continuerai demain.
Bonne soirée.

Désolé ! Au boulot, le boss, c'est moi. A la maison, c'est ma femme.
Donc je me suis marié et comme il fallait bien gagner un peu d'argent, j'ai fait paraître une annonce dans la presse. Le directeur diocésain a vu mon annonce, m'a convoqué et le lendemain, j'ai fait mon premier cours. Donc, je n'ai pas choisi. J'ai été choisi.
Pour ce qui est de G. Marchais, personne ne m'a reconnu pendant 3 jours. Ni les élèves, ni mes collègues. Le masque intégral, en caoutchouc souple, ne laissait rien voir de ma tête.