- LédisséEsprit sacré
swurm a écrit:
Ce que j'ai montré plus haut, c'est que les grandes écoles elles-mêmes, qui ambitionnent de devenir de super-facs avec un cursus interne dès la licence, veulent la fin des prépas telles qu'on les connaît, c'est-à-dire dispensant une formation de fond, exigeante, et déconnectée de la recherche car toute entière tournée vers la formation de l'esprit.
[...]
L'idée est simple : détruire la culture humaniste pour la remplacer par un enseignement "par la recherche" à l'anglo-saxonne.
J'ai une question bête : POURQUOI ?
Je ne vois pas l'intérêt de cette destruction.
D'une part, produire de plus en plus de "chercheurs" ou assimilés, dont les "compétences" ne vaudront rien et auxquels on ne pourra fournir de postes, me semble un suicide économique (je me place sur le seul plan susceptible d'intéresser nos dirigeants).
D'autre part, même les élites sociales les plus hautes verront leurs héritiers souffrir de dégradation intellectuelle, puisqu'il n'y aura personne pour les former de manière satisfaisante... L'argent et le pouvoir ne protègent pas de tout : les nantis ne veulent-ils pas préserver leur propre asile ?
Il me semble qu'à tout point de vue, c'est couper la branche sur laquelle ils sont assis...
(Et à long terme, c'est un suicide de la nation, qui abdique sa propre qualité intellectuelle - sa faculté de juger, de penser... donc pour moi son humanité au sens le plus fort... suicide intellectuel - et moral -, pire que le suicide économique, dont on peut toujours se remettre ; mais évidemment ce long terme et cette dimension immatérielle ne soucie nullement les hautes sphères.)
Ayant infiniment moins de culture politique et d'expérience universitaire que vous (et m'étant peu intéressée, en insouciante, à ce qui se passait à l'Ecole tant que j'y étais) , je ne contribue pas plus à la discussion, mais je la suis avec le plus grand intérêt... Merci en particulier à Swurm et Aurore pour leurs exposés, malheureusement si alarmants.
- CeladonDemi-dieu
Côté suicide économique, on en connaît un rayon, en effet : entre l'agriculture en déshérence, l'industrie qu'on a rayée de la carte, les services à la personne qui n'offrent que de petits boulots atomisés sans nécessiter de grandes compétences pro, les autres services branchés tice qui ne nécessitent pas une haute culture générale, on peut dire que le suicide "intellectuel" de la nation était quand même annoncé depuis quelques décennies...
- eclictekNiveau 4
Je ne vois dans tout cela que l'influence des universitaires au sein des ministères, sachant que la plupart affichent un certain mépris pour les enseignants certifiés et agrégés.
L'université est le royaume de l'intrigue, et ils savent très bien tirer la couverture à eux.
L'université est le royaume de l'intrigue, et ils savent très bien tirer la couverture à eux.
- CondorcetOracle
eclictek a écrit:Je ne vois dans tout cela que l'influence des universitaires au sein des ministères, sachant que la plupart affichent un certain mépris pour les enseignants certifiés et agrégés.
L'université est le royaume de l'intrigue, et ils savent très bien tirer la couverture à eux.
Il y a universitaires et universitaires
- User7570Niveau 6
eclictek a écrit:Je ne vois dans tout cela que l'influence des universitaires au sein des ministères, sachant que la plupart affichent un certain mépris pour les enseignants certifiés et agrégés.
Exactement... Ils ont une influence considérable par rapport aux profs du secondaire qui sont considérés comme des péquenots, comme de la chair à canon.
Ce sont les enseignants-chercheurs qui ont obtenu, à la suite de tractations au ministère, que le non-remplacement d'un fonctionnaire sur 2 n'affecte pas la recherche et soit entièrement reporté sur le secondaire (prépas y compris)...
Ils font partie des classes dominantes de la société. Je vois mal comment on peut s'illusionner sur ce point et nous faire croire qu'il y a communauté d'intérêt.
LadyC, tu demandes pourquoi...
Ce n'est pas facile de répondre. Je crois que chez les enseignants-chercheurs dont nous parlons, l'ambition et l'ego ont pris depuis longtemps la place de l'intérêt général. Ils ne vivent plus pour transmettre la connaissance mais pour augmenter leur CV, et éventuellement pour s'admirer entre eux...
Le système a ses propres lois, qui finissent par se substituer totalement à celles du bon sens.
En revanche, je suis convaincu que l'élitisme est soluble dans le monde universitaire : sur le modèle américain, les universités seront plus chères, davantage différenciées par des classements, il y aura des parcours d'élite (une fois que les prépas seront absorbées par la recherche). La cooptation est une manière autrement plus sure pour assurer la reproduction des élites qu'un concours, qui laissait parfois un enfant d'ouvrier ou de paysan piquer une place à un héritier !...
Condorcet : je suis d'accord... il existe des exceptions chez les universitaires... Ceux-là ont d'autant plus de mérite qu'ils nagent à contre-courant. Ils permettent aux étudiants que nous sommes de ne pas être complètement démoralisés par l'université !
- User5899Demi-dieu
Qui le leur rendent bien. Eux au moins ont été recrutés sur des critères fiables.eclictek a écrit:Je ne vois dans tout cela que l'influence des universitaires au sein des ministères, sachant que la plupart affichent un certain mépris pour les enseignants certifiés et agrégés.
- User5899Demi-dieu
Oui. Il y a les intrigants, les veules et les non recrutés.condorcet a écrit:eclictek a écrit:Je ne vois dans tout cela que l'influence des universitaires au sein des ministères, sachant que la plupart affichent un certain mépris pour les enseignants certifiés et agrégés.
L'université est le royaume de l'intrigue, et ils savent très bien tirer la couverture à eux.
Il y a universitaires et universitaires
Et mon frère :lol:
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Oui. Il y a les intrigants, les veules et les non recrutés.
Et mon frère
Et ma khopine Michèle, et mon vieux compañero Pedro !
Mais d'autres, d'autres... Argh et
Et mon frère
Et ma khopine Michèle, et mon vieux compañero Pedro !
Mais d'autres, d'autres... Argh et
- CondorcetOracle
Cripure a écrit:Oui. Il y a les intrigants, les veules et les non recrutés.condorcet a écrit:eclictek a écrit:Je ne vois dans tout cela que l'influence des universitaires au sein des ministères, sachant que la plupart affichent un certain mépris pour les enseignants certifiés et agrégés.
L'université est le royaume de l'intrigue, et ils savent très bien tirer la couverture à eux.
Il y a universitaires et universitaires
Et mon frère :lol:
:vvv:
- Presse-puréeGrand sage
Je suis une héritière, moi, mais bien que les parents aient été derrière toute ma scolarité, je n'ai pris plaisir à aucun cours au collège ni au lycée (même si j'y réussissais, et c'était loin d'être le cas partout ; j'ai eu un dossier tout à fait moyen à présenter pour les CPGE justement), et j'ai
En passant ces propos au masculin, et en les adaptant un peu, j'ai la même expérience personnelle de l'HK et de la K. C'est le seul moment de ma scolarité où j'ai eu l'impression de travailler. L'émulation (et pas la concurrence, car nous étions tous dans la même galère) créée par les élèves et celle que les professeurs entretenaient reste un formidable moyen de développer la culture de l'honnête homme que certains IG appellent de leurs voeux dans le secondaire et qui est en train de mourir petit à petit, et partout. Je prends conscience en lisant ce fil, celui sur sciences po (même si à mon époque, on les considérait comme des ratés ^^) et la transformation de la matière que j'enseigne dans le secondaire en LCA.
découvert le plaisir d'apprendre en prépa - où pourtant j'ai récolté de très sales notes au début : ne confondons pas plaisir et réussite. Mais je ne le vivais pas comme un moyen d'obtenir une grande école, mais comme un endroit où l'on me faisait découvrir des choses passionnantes même dans des matières qui ne m'ont jamais passionnée, et surtout où l'on était exigeant avec moi - et c'est la seule manière d'obtenir d'un élève qu'il donne le meilleur de lui-même... jamais, jamais je n'aurais fait le quart du travail que j'ai fait alors si j'avais été en fac, et je ne pense pas être la seule...
En passant ces propos au masculin, et en les adaptant un peu, j'ai la même expérience personnelle de l'HK et de la K. C'est le seul moment de ma scolarité où j'ai eu l'impression de travailler. L'émulation (et pas la concurrence, car nous étions tous dans la même galère) créée par les élèves et celle que les professeurs entretenaient reste un formidable moyen de développer la culture de l'honnête homme que certains IG appellent de leurs voeux dans le secondaire et qui est en train de mourir petit à petit, et partout. Je prends conscience en lisant ce fil, celui sur sciences po (même si à mon époque, on les considérait comme des ratés ^^) et la transformation de la matière que j'enseigne dans le secondaire en LCA.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- User5899Demi-dieu
Comme je me reconnais dans vos propos !Presse-purée a écrit:Je suis une héritière, moi, mais bien que les parents aient été derrière toute ma scolarité, je n'ai pris plaisir à aucun cours au collège ni au lycée (même si j'y réussissais, et c'était loin d'être le cas partout ; j'ai eu un dossier tout à fait moyen à présenter pour les CPGE justement), et j'aidécouvert le plaisir d'apprendre en prépa - où pourtant j'ai récolté de très sales notes au début : ne confondons pas plaisir et réussite. Mais je ne le vivais pas comme un moyen d'obtenir une grande école, mais comme un endroit où l'on me faisait découvrir des choses passionnantes même dans des matières qui ne m'ont jamais passionnée, et surtout où l'on était exigeant avec moi - et c'est la seule manière d'obtenir d'un élève qu'il donne le meilleur de lui-même... jamais, jamais je n'aurais fait le quart du travail que j'ai fait alors si j'avais été en fac, et je ne pense pas être la seule...
En passant ces propos au masculin, et en les adaptant un peu, j'ai la même expérience personnelle de l'HK et de la K. C'est le seul moment de ma scolarité où j'ai eu l'impression de travailler. L'émulation (et pas la concurrence, car nous étions tous dans la même galère) créée par les élèves et celle que les professeurs entretenaient reste un formidable moyen de développer la culture de l'honnête homme que certains IG appellent de leurs voeux dans le secondaire et qui est en train de mourir petit à petit, et partout. Je prends conscience en lisant ce fil, celui sur sciences po (même si à mon époque, on les considérait comme des ratés ^^) et la transformation de la matière que j'enseigne dans le secondaire en LCA.
- ClarinetteGrand Maître
Et moi donc !
Pas touche aux CPGE ! :colere:
Pas touche aux CPGE ! :colere:
- doublecasquetteEnchanteur
Clarinette a écrit:Et moi donc !
Pas touche aux CPGE ! :colere:
C'est vrai, ça ! Pas touche à NOS CPGE dont nous gardons tant de souvenirs émus.
- ClarinetteGrand Maître
Enfin, moi, j'étais en khâgne : l'ambiance était un peu moins !
- JohnMédiateur
Michèle Gally et Pedro Cordoba : vous avez le droit de les citerPalombella Rossa a écrit:Oui. Il y a les intrigants, les veules et les non recrutés.
Et mon frère
Et ma khopine Michèle, et mon vieux compañero Pedro !
Mais d'autres, d'autres... Argh et
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- User5899Demi-dieu
Ah oui, Pedro Cordoba, je l'avais oublié. Pardon.
- frankensteinVénérable
- Thalia de GMédiateur
La plupart de ceux qui m'eurent comme élève ne sont sans doute plus
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- PseudoDemi-dieu
Clarianz a écrit:quel programme!
on pourra ne rien faire et les lâcher quasiment illettrés de part le vaste monde...
En même temps, c'est ce qui se passe déjà. Sauf pour une petite part, vouée à être l'élite, qui sort de l'école sinon cultivée du moins sélectionnée par notre système. C'est d'ailleurs dans ce sens là qu'il faut comprendre élitiste. Pas forcement exigeant mais conçu pour trier une petite élite et une foule de va-nu-pieds.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- PseudoDemi-dieu
Aurore a écrit:Ah oui ?Aevin a écrit:+1John a écrit:en substituant progressivement aux classes préparatoires des parcours renforcés de licence, en recrutant dans les écoles sur dossier et non plus sur concours
Alors assumez publiquement que vous êtes pour le retour des privilèges de naissance, des "héritiers" et des passe-droits en tout genre.
Avec le concours, on juge des savoirs. Demain, "sur dossier", ce sera le règne du piston, et les élites se reproduiront en vase clos.
Ca n'est pas déjà le cas ? :shock:
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- PseudoDemi-dieu
MelanieSLB a écrit:
Aevin, je ne comprends pas ta phrase mise en rouge.
Tes raisons, Aevin, sont un ramassis d’idées reçues absolument ridicules.
Je crois malheureusement qu'il y a un concours... Mais pas de gagnant.
Aevin a le seul défaut d'être en minorité sur ce forum. Mais je ne pense pas qu'être en majorité préserve des idées reçues et des positions uniquement idéologiques.
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- PseudoDemi-dieu
Abraxas a écrit:
Aevin, en vérité, je vous le dis — et je reste mesuré : vos amis et vous êtes responsable du désastre scolaire actuel. Le jour où un gouvernement sérieux et républicain viendra au pouvoir (et il faudra un vrai mouvement populaire pour ça), on vous collera contre un mur pour avoir trahi la République, et anéanti des classes entières sous prétexte de les prendre mieux en considération.
:shock:
Et vous restez mesuré dites-vous ? Et tout le monde d'approuver...
Excusez-moi mais votre haine, et cet appel au meurtre, décrédibilisent vos propos (sauf aux yeux de votre public habituel).
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- PseudoDemi-dieu
Bon.... Je n'en étais qu'à la page 3 ou 4, mais je vais lâcher l'affaire. J'ai l'impression de lire sans cesse le même fil dès qu'il s'agit de certains sujets. Les "républicains", seuls sauveurs de la nation en perdition, seuls hommes et femmes intègres et sages, contre les pervers et monstrueux pédagos... Ca va bien deux minutes.
Tiens, j'ai été nourrie à la méthode syllabique et j'ai toujours été une quiche en orthographe et j'ai appris à lire sans oraliser seulement pour la prépa du capes. Est-ce à dire qu'il faut mettre tout le monde à la globale ? J'ai presque envie de le croire, rien que pour faire suer
Tiens, j'ai été nourrie à la méthode syllabique et j'ai toujours été une quiche en orthographe et j'ai appris à lire sans oraliser seulement pour la prépa du capes. Est-ce à dire qu'il faut mettre tout le monde à la globale ? J'ai presque envie de le croire, rien que pour faire suer
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- AuroreEsprit éclairé
Pseudo a écrit:Aurore a écrit:Ah oui ?Aevin a écrit:+1John a écrit:en substituant progressivement aux classes préparatoires des parcours renforcés de licence, en recrutant dans les écoles sur dossier et non plus sur concours
Alors assumez publiquement que vous êtes pour le retour des privilèges de naissance, des "héritiers" et des passe-droits en tout genre.
Avec le concours, on juge des savoirs. Demain, "sur dossier", ce sera le règne du piston, et les élites se reproduiront en vase clos.
Ca n'est pas déjà le cas ? :shock:
Effectivement, ça l'est de plus en plus du fait de l'incapacité du primaire et secondaire à dispenser des savoirs solides et cohérents (Aevin dirait "élitistes"...) ainsi qu'une culture générale digne de ce nom à l'intention du public d'élèves le plus large. Seuls ceux qui ont papa-maman à la maison pour combler les manques s'en sortent plus ou moins.
Ce qui fait qu'effectivement les élites se reproduisent en vase clos, mais c'est précisément la conséquence (et non pas la cause !) des réformes successives ayant entraîné la dégradation de la qualité de l'enseignement depuis 30 ou 40 ans. On peut ainsi comparer le taux d'accès actuel des classes défavorisées aux Grandes Ecoles et celui d'il y a 50 ans pour constater l'échec patent de la massification telle qu'elle a été conduite.
- CeladonDemi-dieu
Ce que tu considères comme un échec Aurore, est en fait l' éclatante réussite
de plus de 40 ans de pédagogoleries grotesques, diverses, et efficaces.
de plus de 40 ans de pédagogoleries grotesques, diverses, et efficaces.
- AuroreEsprit éclairé
Pseudo a écrit:MelanieSLB a écrit:
Aevin, je ne comprends pas ta phrase mise en rouge.
Tes raisons, Aevin, sont un ramassis d’idées reçues absolument ridicules.
Je crois malheureusement qu'il y a un concours... Mais pas de gagnant.
Aevin a le seul défaut d'être en minorité sur ce forum. Mais je ne pense pas qu'être en majorité préserve des idées reçues et des positions uniquement idéologiques.
Aevin est manifestement partisan des réformes ayant selon moi précisément conduit à la faillite programmée de L'EN et à son éclatement imminent, le tout sur le modèle américain dont on ne connaît que trop bien l'éclatante réussite. Il est alors pour le moins incohérent de se réclamer d'une vision de l'école républicaine, égalitaire et démocratique alors même que l'on agit aux côtés des gouvernements successifs depuis le début de ce processus, notamment par le biais de syndicats dits "réformistes". Un jour, faudrait assumer...
Pseudo, je serais par ailleurs curieuse de savoir pour quelles raisons les idées d'une partie des intervenants te semblent relever de l'idéologie pure et de l'idée reçue. Tu écris aussi : "Aevin a le seul défaut d'être minoritaire", autrement dit tu sembles adhérer à ses idées. En quoi te semblent-elles justes ?
Au plaisir de te lire...
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