Décompresser entre la sortie du boulot et le retour à la maison

Comment faites-vous ?

Je me prends régulièrement la tête avec l'homme car quand je rentre, je ne suis guère dispo, et lui, du coup, fait la gueule... Moi, je sors de ma journée de boulot, fatiguée, un peu à cran, lui n'a qu'une envie, me parler, me raconter sa journée. Comme il ne travaille pas, forcément, je suis un peu sa seule auditrice, et vraiment, il y a des soirs où j'ai besoin d'air...

Pendant mes années étudiantes, quand je rentrais du boulot, j'avais dix mn de marche, suffisantes pour passer à autre chose. Là, j'ai la chance de ne pas travailler loin, mais la conduite ne permet pas de me détendre autant que la marche...

Et vous, comment gérez-vous la transition "boulot-maison" ?

Je n'ose imaginer ce que cela doit être avec des enfants...

Je ne pense pas que ma réponse va vraiment t'apporter une solution mais...

Je prends les transports en commun (bus+tram). J'ai toujours un livre sur moi et je lis chaque matin sur le trajet maison-boulot et inversement. Ça me fait du bien, je pense à autre chose et je suis plus décontract quand je rentre chez moi. Ca dure dans les 30 min mais c'est suffisant. Du coup, je lis à peu près deux à trois romans par mois.

Peut être qu'en rentrant chez toi, tu pourrais te prendre une petite demi-heure pour lire ou faire quelque chose qui te relaxe sans qu'on t'interrompe (lire dans le bain, c'est le top!)

Sinon, quand tu rentres chez toi, même en voiture, rien ne t'empêche d'aller faire un ptit tour dans ton quartier (si ça craint pas trop) pour te changer les idées (ou faire des petites courses ou autres...).

La plupart du temps, je ne rentre pas directement chez moi, je passe en général à l'écurie (en tout cas systématiquement les lundis, mardis et vendredis). Je grille aussi ma clope sur le parking avec les surveillants et la doc. Et quoi qu'il en soit, j'ai une vingtaine de minutes de route, et ça me fait un sas de décompression. Je n'ai pas aimé le rempla que j'ai eu à 3 minutes de chez moi, je n'arrivais pas à faire cette coupure.

Faire un tour dans le quartier... comment dire... Je vis dans la Martinique profonde, les alentours ne proposent guère d'intérêt... Pas de boutiques hormis un petit supermarché, très peu de vie après 17h, bref, rien de très attrayant.

Je suis très nostalgique de ces retours à pied, ou de ces trajets à vélo/en tram/ en train... Cela comporte d'autres inconvénients, mais au moins, on a le temps de cloisonner les différentes parties de notre journée...

J'vais peut-être me remettre à fumer ma clope post-boulot, au moins ça me laissera qq minutes pour souffler...

J'ai une heure de voiture pour aller travailler et une heure au retour où je chante, je me lâche et ça me fait un bien fou ! Par contre, en arrivant, après 8h de cours et 2h de voiture, je suis épuisée.

Pour ton homme, je connais ça aussi : il travaille à la maison la plupart du temps du coup dès que j'arrive forcément, il a envie de parler, de me raconter sa journée. Un jour je lui ai dit que j'avais juste besoin de prendre 5-10 minutes tranquille, sans parler, avec un thé ou un chocolat chaud. Du coup, quand il entend la voiture en bas maintenant il me prépare un thé, finit tranquillement ce qu'il était en train de faire et on parle ensuite.

Parfois juste être assise un peu de temps dans le canapé, sans parler, dans les bras de mon homme quand ça n'a pas été au travail, ça aide aussi à passer à autre chose.

Pioup a écrit:Je ne pense pas que ma réponse va vraiment t'apporter une solution mais...

Je prends les transports en commun (bus+tram). J'ai toujours un livre sur moi et je lis chaque matin sur le trajet maison-boulot et inversement. Ça me fait du bien, je pense à autre chose et je suis plus décontract quand je rentre chez moi. Ca dure dans les 30 min mais c'est suffisant. Du coup, je lis à peu près deux à trois romans par mois.

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Quand je prends la voiture, je ne rentre que très rarement directement, je fais des photocopies, je fume avant de prendre le volant... à l'époque où mon auto-radio lisait les Cd ('fin, il les lit toujours, mais on ne peut les récupérer qu'en démontant intégralement la bête, c'est peu pratique), j'écoutais de la musique très fort. Enfin, une fois un peu éloignée du collège, je suis d'une nature zen, mais niveau musical... ... plus c'est violent, plus ça me détend.

J'ai la chance de pouvoir rentrer à pied, passer par le port, voir la forêt de mats, les coques blanches, entendre la mer, les mouettes...
C'est très efficace.

30 minutes de vélo et 40 minutes de train... je ne décompresse pas vraiment, mais je reporte mon stress sur autre chose que le boulot.

astopia a écrit:Pour ton homme, je connais ça aussi : il travaille à la maison la plupart du temps du coup dès que j'arrive forcément, il a envie de parler, de me raconter sa journée. Un jour je lui ai dit que j'avais juste besoin de prendre 5-10 minutes tranquille, sans parler, avec un thé ou un chocolat chaud. Du coup, quand il entend la voiture en bas maintenant il me prépare un thé, finit tranquillement ce qu'il était en train de faire et on parle ensuite.

Parfois juste être assise un peu de temps dans le canapé, sans parler, dans les bras de mon homme quand ça n'a pas été au travail, ça aide aussi à passer à autre chose.

Yep, c'est ça, faut que j'arrive à lui expliquer que non, venir me saisir au portail, alors que je suis encore en train de me garer, ce n'est pas ce dont j'ai besoin... Juste, oui, avoir dix mn pendant lesquelles je débranche...

Angua a écrit:à l'époque où mon auto-radio lisait les Cd ('fin, il les lit toujours, mais on ne peut les récupérer qu'en démontant intégralement la bête, c'est peu pratique)

Parfois il suffit juste de dire calmement les choses. Pis de toute façon il a tout à y gagner d'attendre 5-10 min pour te parler car tu seras forcément plus dispo pour lui et donc moins de disputes inutiles !

Trente-cinq minutes de voiture à travers la campagne. Dans les oreilles, soit du Radiohead, soit le Clavier bien tempéré en boucle. En arrivant, comme les gosses : le sac dans un coin pas ouvert, et hop, un petit moment au jardin, une branche à scier ici, un tas de compost à retourner là, une petite bavette avec la voisine. Puis calins avec le chat s'il a fini de se réveiller.
Et quand Chéri rentre, ben la règle d'or, c'est de lui foutre la paix. Lui, il a des horaires fixes. Moi, tout ça, c'est entre 14h et 15h30 selon les jours. Ca joue.S'il veut causer, on cause, sinon, c'est un petit café sans débat. Il faut un petit sas.

J'ai la chance de bosser à 15 minutes de chez moi, donc le soir, je reprends la voiture, bien souvent il faut que j'aille chercher les filles à 2 endroits différents...et en rentrant...pas moyen de décompresser 30 sec car les enfants jouent, crient ou pleurent c'est selon. Plus repas à préparer et bains. C'est tendu souvent.

Je termine tôt et malgré les.transports, j'ai un peu de temps devant moi avant d'aller chercher ma.fille.... Je me balade, je bois un thé en terrasse, je fais du shopping.
Bref je prends du temps pour moi.

Je vais au bahut à pied. Je finis souvent vers 15 heures, ce qui me laisse le temps de boire un café ou de flaner... ce qui me permet de vraiment me détendre: une partie de scrabble sur internet dès que j'arrive.

10 mn pour rentrer à pied : ça fait du bien.
Bon, personne ne m'attend...

Les trajets c'est salvateur : on décompresse à fond.

On discute 5 minutes avec les collègues en SDP ou sur le parking pour vider son sac, une fois en voiture musique à fond avec le CD de son choix et basta.

Et une règle fixée par mon mari dès le départ, on ne parle pas EN à la maison (il ne veut pas en entendre parler - quand on n'est pas dans le métier on ne peut pas comprendre !!)

Comme ça on est tranquille.
Je rentre, je me jette sur la cuisine ou autre chose et c'est tout.

Comme j'ai la chance de ne pas habiter loin du collège, je vais travailler en vélo. Le trajet dure un quart d'heure, et ça me permet de décompresser complètement (surtout que c'est sur des routes très calmes).

J'écoute la radio (je surfe entre classique et variétés) et il m'arrive parfois de pousser la chansonnette.
Quand la saison le permet , je saute dans mes baskets ou mes rollers!

Avec des collègues on co-voiture et les 15 premières minutes du trajet c'est défoulement. On balance tous les sales trucs qui nous sont arrivés pendant la journée et après on papote de tout autre chose. Arrivée à la maison, je suis beaucoup plus zen.

Musique à fond dans la voiture et je chante! Je longe la mer pour rentrer chez moi, rien de mieux pour oublier! Et j'ai tout intérêt à oublier parce que j'habite toute seule et je n'ai pas d'amis ici. Au début, je ruminais tout le temps chez moi mais depuis que j'ai la voiture et la musique, ça va mieux le soir en rentrant!

Je n'ose imaginer ce que cela doit être avec des enfants...

On relativise beaucoup plus, justement! Depuis que je suis maman, je ne me pourris plus la vie avec ce qui s'est passé au boulot! Je pense que la transition se fait quand je vais chercher ma puce, et que je parle de SA journée avec la nounou!

Sinon, musique à fond dans la voiture! Ou ce qui marche bien avec moi, c'est (bizarrement) de rester un peu plus longtemps au collège, à papoter avec des collègues, sans parler boulot!!!

Quand on a des enfants on trouve le bouton ON/OFF.
de toutes façons on ne va pas parler boulot à son bébé..... et franchement dès qu'on récupère ses gosses, le reste est vite oublié.
C'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle je n'arrive pas à remplir mon cahier de texte après les cours (je finis toujours à 17h)

Jusqu'à présent, j'avais une heure de voiture. La musique ou la radio dans les oreilles, cela me permettait de bien décompresser. Discuter et rire un peu coup avec les collègues me permet aussi de relativiser les choses.
Et parfois, j'écris ce qui s'est passé durant ma journée; cela me permet de prendre du recul et de remettre les choses à plat.