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- macassaNiveau 7
Ce sujet a dû être sûrement abordé à plusieurs reprises mais là, cela devient de plus en plus difficile à supporter....le BRUIT de mes élèves.
Certes, j'arrive à faire cours sans problème, j'ai pas mal d'autorité, et j'instaure des règles de vie assez stricts, mais mes élèves sont de plus en plus agités, nerveux et surtout bruyants, ils parlent forts.
Jusqu'à présent, plutôt en forme, rarement chez le doc
Depuis peu, je me suis rendue compte que j'avais des maux de tête, j'étais fatiguée, mal à une oreille...une visite chez un ORL ( une première pour moi) pour m'entendre dire que mon audition est basse pour quelqu’un de 42 ans, que c'était sûrement la conséquence de mon environnement bruyant de travail qui stresse notre organisme et pour commencer l'audition !!
C'est vrai que c'est devenu notre problème N° 1 avec mes collègues : le bruit
Et vous ?? des problèmes d'audition aussi ??
Quels sont vos solutions ??
Certes, j'arrive à faire cours sans problème, j'ai pas mal d'autorité, et j'instaure des règles de vie assez stricts, mais mes élèves sont de plus en plus agités, nerveux et surtout bruyants, ils parlent forts.
Jusqu'à présent, plutôt en forme, rarement chez le doc
Depuis peu, je me suis rendue compte que j'avais des maux de tête, j'étais fatiguée, mal à une oreille...une visite chez un ORL ( une première pour moi) pour m'entendre dire que mon audition est basse pour quelqu’un de 42 ans, que c'était sûrement la conséquence de mon environnement bruyant de travail qui stresse notre organisme et pour commencer l'audition !!
C'est vrai que c'est devenu notre problème N° 1 avec mes collègues : le bruit
Et vous ?? des problèmes d'audition aussi ??
Quels sont vos solutions ??
- NestyaEsprit sacré
macassa a écrit:Ce sujet a dû être sûrement abordé à plusieurs reprises mais là, cela devient de plus en plus difficile à supporter....le BRUIT de mes élèves.
Certes, j'arrive à faire cours sans problème, j'ai pas mal d'autorité, et j'instaure des règles de vie assez stricts, mais mes élèves sont de plus en plus agités, nerveux et surtout bruyants, ils parlent forts.
Jusqu'à présent, plutôt en forme, rarement chez le doc
Depuis peu, je me suis rendue compte que j'avais des maux de tête, j'étais fatiguée, mal à une oreille...une visite chez un ORL ( une première pour moi) pour m'entendre dire que mon audition est basse pour quelqu’un de 42 ans, que c'était sûrement la conséquence de mon environnement bruyant de travail qui stresse notre organisme et pour commencer l'audition !!
C'est vrai que c'est devenu notre problème N° 1 avec mes collègues : le bruit
Et vous ?? des problèmes d'audition aussi ??
Quels sont vos solutions ??
Je n'ai pas de problème d'audition (en tout cas pas que je sache) mais je deviens de plus en plus intolérante au bruit. Même chez moi, je regarde de moins en moins la TV et je ne supporte plus le bruit de la circulation. Mon rêve: déménager au calme à la campagne. Je pense effectivement que c'est lié à mon environnement professionnel.
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- MufabGrand Maître
Pas encore de problème d'audition, mais une conférence récente sur la voix m'a appris qu'une classe agitée pouvait émettre 110 db, alors que le danger commence à 87. (Port du casque conseillé dans ce cas.)
En l'absence de casque (!), il m'arrive également de faire des périodes des d'intolérance au bruit : en ce cas, je m'isole dans un univers silencieux, le soir, et n'écoute plus la radio ni la télé pendant un moment.
En l'absence de casque (!), il m'arrive également de faire des périodes des d'intolérance au bruit : en ce cas, je m'isole dans un univers silencieux, le soir, et n'écoute plus la radio ni la télé pendant un moment.
- Thalia de GMédiateur
Tiens, à propos, jeudi dans une classe j'ai entendu une espèce de sifflement strident, mais pas trop fort, qui m'a vrillé l'oreille. Une de ces sonneries de tél portable dont on a entendu parler (infra-son, je crois) ?
Sinon, comme Mufab, j'essaye d'avoir des moments de repos auditifs.
Sinon, comme Mufab, j'essaye d'avoir des moments de repos auditifs.
- Spoiler:
- Si on avait une médecine du travail qui pouvait contrôler notre audition et notre vue qui sont nos outils de travail. Je dis ça, j'ai rien dit
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- EsméraldaGrand sage
J'ai bcp de mal moi aussi à supporter le bruit en classe, des bavardages et chuchotements qui s'amplifient m'agacent très vite, car ça me déconcentre, ça me stresse ... Et j'ai en plus un pb d'audition, dû à un accident ( trauma crânien, coma de plusieurs jours ...) quand j'étais petite, et je pense que je perds de plus en plus d'une oreille. Je ne sais pas exactement où j'en suis, il faudrait que je me décide à consulter ( c'est bien un ORL qu'il faut aller voir ?), car ça fait longtemps que je n'ai pas été testé à ce niveau-là... J'ai bien peur de devoir porter un petit appareil un jour !
Le bruit dans les couloirs, les montées en cours aussi, à certains moments chez moi, c'est juste terrible, on a quelques zozos ...
Le bruit dans les couloirs, les montées en cours aussi, à certains moments chez moi, c'est juste terrible, on a quelques zozos ...
- DaphnéDemi-dieu
Avec l'âge je deviens sourde. Finalement ça va.
Mon mari voudrait que je me fasse appareiller mais j'attends la retraite
Mon mari voudrait que je me fasse appareiller mais j'attends la retraite
- pkHabitué du forum
Pas de problème d'audition a priori pour moi. Je n'aime pas le bruit en général. J'ai choisi de faire une nouvelle expérience pédagogique: travailler plus pour acquérir plus. Parler et penser, cela n'est pas compatible, aussi j'enseigne les Mathématiques et la politesse. Le stress sonore n'est pas à négliger. Je ne sais pas quoi te conseiller à part leur faire fermer leur clapet.
Note: J'ai connu un collègue d'HG qui allait en cours avec des boules Quiès, pour parfaire le tableau, il était en chaussons. Véridique!
Note: J'ai connu un collègue d'HG qui allait en cours avec des boules Quiès, pour parfaire le tableau, il était en chaussons. Véridique!
- Marie LaetitiaBon génie
Daphné a écrit:Avec l'âge je deviens sourde. Finalement ça va.
Mon mari voudrait que je me fasse appareiller mais j'attends la retraite
si je peux me permettre, Daphné, il ne faut surtout pas attendre. Mon père a perdu beaucoup de son audition, il a attendu des années avant de se faire appareiller (années pendant lesquelles on se faisait copieusement eng***ler parce que l'on ne parlait pas assez fort, pas assez distinctement). Il ne s'est jamais accoutumé aux appareils, le gazouillis des oiseaux est pour lui insupportable. On a vite fait de s'enfermer dans sa bulle de silence et c'est très dur de revenir à un niveau sonore normal.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- HéliandreExpert
Quand le niveau sonore est trop élevé en classe (bruit de fond plus que paroles hautes), ou que j'ai beaucoup d'heures de cours, je me mets à entendre moins bien, comme si j'avais des "boule quies virtuelles", du coton dans les oreilles. je vois les lèvres de l'élève qui bougent mais je n'entends pas, je dois lui demander de répéter. Ca me le faisait en début de carrière, il y a 10 ans, et depuis cette rentrée j'expérimente à nouveau ça souvent... je suppose que c'est une protection inconsciente face aux agressions auditives... Ca redevient normal dans la soirée.
Ce qui me pose problème en ce moment, c'est que, quand je ressens ça, je n'ai plus envie de faire de l'autorité, de demander ou imposer le silence. Je me sens fatiguée et me détache, remarque vu que je ne les entends plus ça s'explique...
Ce qui me pose problème en ce moment, c'est que, quand je ressens ça, je n'ai plus envie de faire de l'autorité, de demander ou imposer le silence. Je me sens fatiguée et me détache, remarque vu que je ne les entends plus ça s'explique...
- DaphnéDemi-dieu
Marie Laetitia a écrit:Daphné a écrit:Avec l'âge je deviens sourde. Finalement ça va.
Mon mari voudrait que je me fasse appareiller mais j'attends la retraite
si je peux me permettre, Daphné, il ne faut surtout pas attendre. Mon père a perdu beaucoup de son audition, il a attendu des années avant de se faire appareiller (années pendant lesquelles on se faisait copieusement eng***ler parce que l'on ne parlait pas assez fort, pas assez distinctement). Il ne s'est jamais accoutumé aux appareils, le gazouillis des oiseaux est pour lui insupportable. On a vite fait de s'enfermer dans sa bulle de silence et c'est très dur de revenir à un niveau sonore normal.
Oui je sais.
En fait je plaisantais là.
Mon frère plus jeune que moi s'est déjà fait appareiller.
Quant à ma mère elle est sourde de chez sourde (ex-professeur) et n'a pas réussi à s'habituer aux appareils, elle trouve que ça lui bouche les oreilles !
Je sais qu'il va falloir que j'y pense, mais bon j'entends une conversation normale et la télé sans monter le son, avec un mari qui est très très sensible sur le plan auditif, donc je me dis que je peux attendre encore un peu.
- micaschisteMonarque
J'ai eu momentanément un problème d'audition suite à un gros rhume (retraction ou retractation ? du tympan). J'ai trouvé ça dur à supporter surtout en classe, l'impression d'être coupée du monde, de ne plus comprendre les élèves qui répondaient aux questions...maintenant je suis plus sensible au bruit au delà d'un certain niveau sonore et je n'hésite plus à utiliser des protections d'oreille (pour le bricolage bruyant).
- LodyNiveau 10
Pas le temps de tout lire. Juste une info : Psychologie Magazine a fait un dossier sur ce sujet dans le numéro de ce mois-ci.
- macassaNiveau 7
pk a écrit:. Le stress sonore n'est pas à négliger. Je ne sais pas quoi te conseiller à part leur faire fermer leur clapet.
j'essaye de les faire taire.
Mais j'ai de plus en plus de mal à faire cours dans le calme...mes élèves rentrent certes en silence comme je l'impose mais très vite un bruit de fond s'installe....j'essaie de ne plus crier, ni de m'énerver car je sais que ça ne sert à rien, je me tais systématiquement quand j'estime que le niveau sonore est trop fort, ils s'arrêtent de parler, puis c'est reparti...... c'est usant à la longue.
le pire, c'est le bruit dans les couloirs et les escaliers, lorsque je croise un groupe de fille qui hurle avec leurs voix aiguës insupportables !!
- cindersNiveau 2
J'ai eu cette sensation de "perdre pied" pour la première fois aussi vendredi, comme un blocage alors que les élèves étaient hyper énervés et que quoi que je tente rien ne les calmait: je me suis sentie détachée et dans ma bulle pendant quelques secondes, j'ai même cru que j'allais m'évanouir ou que mon coeur allait lâcher, c'était surréaliste, même la lumière me semblait étrange!!!
- macassaNiveau 7
on parle de plus en plus de "stress" au travail, que nous faisons un métier difficile.
Jusqu'à présent, je me portais plutôt bien, mais je me rends compte que nous vivons dans des environnements très bruyant...j'ai remarqué que mes élèves les plus défavorisés étaient ceux qui parlaient le plus fort...la plupart sont gentils mais même pour me dire "bonjour madame", ils hurlent !!
Et toutes ces nouvelles technologies ne vont pas arranger les choses...nos jeunes ont des problèmes de vue à force de passer leur vie devant les écrans et d'audition à force d'avoir toujours un truc dans les oreilles.
Les ORL et les opthtalmos vont être heureux !!
Jusqu'à présent, je me portais plutôt bien, mais je me rends compte que nous vivons dans des environnements très bruyant...j'ai remarqué que mes élèves les plus défavorisés étaient ceux qui parlaient le plus fort...la plupart sont gentils mais même pour me dire "bonjour madame", ils hurlent !!
Et toutes ces nouvelles technologies ne vont pas arranger les choses...nos jeunes ont des problèmes de vue à force de passer leur vie devant les écrans et d'audition à force d'avoir toujours un truc dans les oreilles.
Les ORL et les opthtalmos vont être heureux !!
- pkHabitué du forum
Macala a écrit: "Et toutes ces nouvelles technologies ne vont pas arranger les choses...nos jeunes ont des problèmes de vue à force de passer leur vie devant les écrans et d'audition à force d'avoir toujours un truc dans les oreilles.
Les ORL et les opthtalmos vont être heureux !!"
Je comprends mieux Macala. L'école s'y met, histoire d'ajouter une dizaine d'heures d'exposition. 30 Pc, vidéo proj, ... Le bruit généré se surajoute aux bruits habituels. Cela crée bien évidemment une surexcitation importante et cela dégrade la vue et l'ouïe.
Les ORL et les opthtalmos vont être heureux !!"
Je comprends mieux Macala. L'école s'y met, histoire d'ajouter une dizaine d'heures d'exposition. 30 Pc, vidéo proj, ... Le bruit généré se surajoute aux bruits habituels. Cela crée bien évidemment une surexcitation importante et cela dégrade la vue et l'ouïe.
- mitochondrieNiveau 10
Moi non plus je ne supporte plus le bruit, et à les écouter quand je leur en parle, mes élèves sont des mutants capables de travailler dans le brouhaha :Descartes:
Les élèves de ma classe de 1S bavards sont allés se plaindre auprès de leur PP que je suis trop dure, trop stricte avec eux (et là, je suis tombée des nues : comment puis-je être trop stricte et avoir autant de bruit en classe ?) Je crois qu'ils sous-entendent que je ne les "aime pas".
Cela me scie qu'ils se plaignent de cela, et pas - à ma connaissance en tout cas - du bordel qui règne en classe (désolée du mot mais pour moi, à un certain niveau de décibels, le bruit s'apparente à ça) ou du fait que du coup, ils ne comprennnent rien. Certes, ce serait reconnaître leur part de responsabilité dans l'affaire...
Les élèves de ma classe de 1S bavards sont allés se plaindre auprès de leur PP que je suis trop dure, trop stricte avec eux (et là, je suis tombée des nues : comment puis-je être trop stricte et avoir autant de bruit en classe ?) Je crois qu'ils sous-entendent que je ne les "aime pas".
Cela me scie qu'ils se plaignent de cela, et pas - à ma connaissance en tout cas - du bordel qui règne en classe (désolée du mot mais pour moi, à un certain niveau de décibels, le bruit s'apparente à ça) ou du fait que du coup, ils ne comprennnent rien. Certes, ce serait reconnaître leur part de responsabilité dans l'affaire...
- SpartacusNiveau 8
Je ne connais plus ce genre de problèmes depuis que je ne suis plus en région parisienne, mais j'ai bien connu. Ce qui change surtout, ce n'est pas tant la province que d'enseigner dans le privé. Bref... Voilà, ce qui me sidère, à vous lire, moi qui ne suis plus concerné, c'est à quel point vous ne parvenez plus à identifier le danger et la violence que vous vivez. Je vois ça de l'extérieur et depuis deux jours que j'épluche le forum, j'hallucine!
Et je ne parle que du bruit.
C'est moi qui... ou bien
Et je ne parle que du bruit.
C'est moi qui... ou bien
- MelanieSLBDoyen
Spartacus, à force de t'entendre dire de tout côté que telle ou telle attitude inacceptable est parfaitement normale, et qu'il faut les comprendre, ces pauvres petits choux traumatisés, on a un peu de mal à faire la part des choses.
- pkHabitué du forum
Ce n'est pas ce que dit Spartacus.
Il dit plutôt que l'on s'habitue au moche. Mais cela est dans la nature humaine.
Il dit plutôt que l'on s'habitue au moche. Mais cela est dans la nature humaine.
- SpartacusNiveau 8
Ce que je veux dire c'est que je ne comprends pas comment on peut être amené à subir de tels traumas sans même réagir à la hauteur de la situation. Vous discutez entre vous comme si tout cela était normal. Un peu comme les phénomènes météo. Pénibles, mais il faut faire avec.
Mais ce n'est PAS normal.
Mon étonnement est aux antipodes de ce que tu me fais dire, Pk.
Loin de moi l'idée de porter un jugement sur les attitudes et les individus.
Je pointe une situation qui est manifestement tragique, où des collègues s'endommagent physiquement, moralement, nerveusement. Et j'ai l'impression que leur capacité d'indignation légitime, de sauvegarde personnelle est émoussée au dernier degré.
Comment en arrive-t-on là?!!! Voilà mon étonnement.
Mais ce n'est PAS normal.
Mon étonnement est aux antipodes de ce que tu me fais dire, Pk.
Loin de moi l'idée de porter un jugement sur les attitudes et les individus.
Je pointe une situation qui est manifestement tragique, où des collègues s'endommagent physiquement, moralement, nerveusement. Et j'ai l'impression que leur capacité d'indignation légitime, de sauvegarde personnelle est émoussée au dernier degré.
Comment en arrive-t-on là?!!! Voilà mon étonnement.
- MelanieSLBDoyen
Je répète ce que j'ai dit, Spartacus, on en arrive là quand on vous fait croire de tous côtés que c'est normal... C'est bien difficile de garder notre "capacité d'indignation légitime, de sauvegarde personnelle" dans ces conditions.
_________________
La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- SpartacusNiveau 8
C'est tout le problème de la norme...
Est-ce ce qui est bien ou est-ce qui est habituel et répandu?
Le prof de français ne peut que poser le problème en terme de mots.
Je dis plutôt qu'on ne doit pas s'habituer à ce qui est moche et que l'on ne doit pas se résigner, même si c'est dans la nature humaine de pouvoir s'habituer à tout. Les régimes totalitaire en sont la preuve.
Les choses ne deviennent pas bonnes parce le mal devient répandu.
Est-ce ce qui est bien ou est-ce qui est habituel et répandu?
Le prof de français ne peut que poser le problème en terme de mots.
Il dit plutôt que l'on s'habitue au moche. Mais cela est dans la nature humaine.
Je dis plutôt qu'on ne doit pas s'habituer à ce qui est moche et que l'on ne doit pas se résigner, même si c'est dans la nature humaine de pouvoir s'habituer à tout. Les régimes totalitaire en sont la preuve.
Les choses ne deviennent pas bonnes parce le mal devient répandu.
- MelanieSLBDoyen
Les choses ne deviennent pas bonnes parce le mal devient répandu.
Alors la, Spartacus, je ne peux qu'approuver.
Je peux te dire qu'il est bien difficile de garder la notion de l’intolérable (j'ai découvert avec surprise -ou pas d'ailleurs- aujourd'hui que ma classe invivable l'est avec presque tous les autres profs, mais je suis la seule à dire que c'est invivable, donc rien n'est fait et la faute est rejetée sur moi: ben oui, quoi, je suis jeune, je ne sais pas encore tenir mes classes, c'est bien normal ).
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
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- Bulgarie : un forcené menace de tirer sur une école car il ne supporte plus le bruit, se barricade et tire sur les forces de l'ordre.
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