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- MelanieSLBDoyen
Les choses ne deviennent pas bonnes parce le mal devient répandu.
Alors la, Spartacus, je ne peux qu'approuver.
Je peux te dire qu'il est bien difficile de garder la notion de l’intolérable (j'ai découvert avec surprise -ou pas d'ailleurs- aujourd'hui que ma classe invivable l'est avec presque tous les autres profs, mais je suis la seule à dire que c'est invivable, donc rien n'est fait et la faute est rejetée sur moi: ben oui, quoi, je suis jeune, je ne sais pas encore tenir mes classes, c'est bien normal ).
- DhaiphiGrand sage
Il est bon de le signaler ou plutôt de le rappeler...Spartacus a écrit:Ce qui change surtout, ce n'est pas tant la province que d'enseigner dans le privé.
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- SpartacusNiveau 8
Je peux te dire qu'il est bien difficile de garder la notion de l’intolérable
Il faut garder à l'esprit que du point de vue de la signification, on ne peut tolérer qu'un mal. Tolérer, c'est "accepter un mal".
Ex : On peut dire "qu'on tolère les fumeurs", mais on ne peut dire "qu'on tolère la politesse."
Être tolérant, c'est donc permettre un mal.
Perso je préfère "indulgent" que "tolérant"
P.-S. : Je n'ai rien contre les fumeurs.
Mélanie, ne te laisse pas enfermer dans ce statut de débutante. Tu n'as qu'a dire à tes charmants collègues qui préfèrent être carpette devant leurs charmantes têtes blondes et parader en se gargarisant en salle des profs de leur chaaaarisme, de leur savoir faiiiiire, de leur expérieeeeence... que c'est justement parce que tu débutes que tu sais encore reconnaître ce qui est normal ou pas. Que tu n'es pas encore formatée...Et que ton ambition à toi n'est pas forcément de vivre couchée et de ne pouvoir tirer de gloire qu'à rabaisser les collègues...
Décidément, la lâcheté des profs est sans limite. Quand j'ai débuté, j'avais déjà les mêmes fanfarons qui jouissaient littéralement de rabaisser les autres profs en leur montrant à quel point ils étaient copains avec les caïds de cour d'école. Moi aussi croyais que je manquais d'expérience. C'est mon épouse qui m'a permis de garder le cap en m'évitant d'être formaté. Il faut garder ce regard extérieur pour résister à la banalisation du mal.
- MelanieSLBDoyen
Je reste très peu en SDP, je ne parle qu'à quelques collègues qui m'aident (mais on ne partage pas les mêmes classes, donc c'est un peu dur). C'est l'ensemble de l'administration qui m'enferme dans ce rôle, pour refuser de faire leur propre boulot . Mais j'essaie de résister...
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- sorceressNiveau 9
Les symptômes décrits dans le premier post (avec une personne de mon âge, j'ai 41 ans ) ressemblent à l'hyperacousie, ce n'est pas reconnu comme maladie professionnelle.
J'en souffre aussi, et j'ai demandé à mon CDE de mettre le max de cours le matin, là où je suis le plus alerte et apte à réagir au mieux. Raté, je termine toujours à 16 h, mais je souffre du bruit, il me faut un silence de mort sinon je panique presque et je suis incapable de comprendre une personne qui me parle si il y a un son autre. Je n'écoute plus de musique quand je suis en période travail (c'est à dire hors vacances scolaires).
J'en souffre aussi, et j'ai demandé à mon CDE de mettre le max de cours le matin, là où je suis le plus alerte et apte à réagir au mieux. Raté, je termine toujours à 16 h, mais je souffre du bruit, il me faut un silence de mort sinon je panique presque et je suis incapable de comprendre une personne qui me parle si il y a un son autre. Je n'écoute plus de musique quand je suis en période travail (c'est à dire hors vacances scolaires).
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