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- FinrodExpert
Excellent.
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- ProvenceEnchanteur
Très beau texte. Merci.
- AuroreEsprit éclairé
Bravo pour l'idée !
- scoeursNiveau 9
Wouah ! Vraiment très bien ! Tout mon respect
- User5899Demi-dieu
Bravo et merci à vous.Une vieille neotit a écrit:Oui, silence de plomb... Ca fait du bien parfois...
- PryneiaNiveau 9
Merci et bravo pour votre texte. Il décrit parfaitement notre situation.
Cette question me hante particulièrement : Combien nous faudra-t-il de Lise Bonnafous pour réagir ?
Combien de temps supporterons-nous encore l'intenable ?
Cette question me hante particulièrement : Combien nous faudra-t-il de Lise Bonnafous pour réagir ?
Combien de temps supporterons-nous encore l'intenable ?
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"Leave me alone and let me go to hell by my own route." Calamity Jane
« Nicht ein Wolf ist der Mensch dem Menschen. Er ist ihm Produkt, die totale Ware ist er ihm. » E. Palmetshofer
(« L’homme n’est pas un loup pour l’homme. Il est un produit pour lui, une marchandise, rien de plus. »)
- Thalia de GMédiateur
Pryneia a écrit:
Cette question me hante particulièrement : Combien nous faudra-t-il de Lise Bonnafous pour réagir ?
Combien de temps supporterons-nous encore l'intenable ?
Je n'osais poser la question et nous sommes nombreux, je pense à partager cette interrogation.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- gelsomina31Grand Maître
Une vieille neotit a écrit:De retour du CSE (pas encore chez moi...), voici le texte de ma déclaration de ce matin, qui portait uniquement sur le décès de Lise. Merci à Abraxas d'avoir relayé l'information...
CSE DU 4 NOVEMBRE 2011 – DECLARATION LIMINAIRE DU SNALC-CSEN
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Directeur,
Ma déclaration ne s’adressera pas ce jour uniquement à l’Institution que vous représentez, mais à l’ensemble des représentants de la communauté éducative réunis dans l’enceinte de ce CSE : représentants des personnels, des parents d’élèves, des collectivités locales et des associations complémentaires de l’Education nationale ; organisations lycéennes et étudiantes.
Au-delà du ronron habituel de nos travaux et de nos joutes verbales traditionnelles, il est des faits qui, par leur caractère à la fois exceptionnel et significatif, méritent une attention particulière et une interrogation collective.
Le 14 octobre dernier, Lise Bonnafous, professeur de mathématiques au lycée Jean Moulin de Béziers, décédait des suites de ses brûlures après s’être immolée par le feu dans la cour de son établissement. Lise aurait pu être ma collègue, ou la vôtre. L’enseignante de vos enfants. Votre professeur.
Il y a dix mois, le même acte, perpétué par un jeune vendeur de fruits de Sidi Bouzid, enflammait la Tunisie et amorçait les printemps arabes. Mais aucune révolution n’a suivi le geste à la fois désespéré et pleinement assumé de Lise Bonnafous. Je ne parlerai pas de la réaction désespérément prévisible de l’Institution scolaire présentant Lise Bonnafous comme un professeur en difficulté professionnelle et personnelle. Les professeurs ne le savent que trop bien : pour l’Institution, ils sont toujours seuls responsables des problèmes qu’ils rencontrent. Je ne parlerai pas non plus de la curée lancée par certains médias, déversant sur la place publique rumeurs infondées et fausses informations sur les raisons intimes de son geste. J’essaierai enfin d’oublier ces parents d’élèves interrogés au journal de 20 heures qui se sont offusqués du spectacle offert à leurs enfants, les mêmes peut-être qui soutenaient leur progéniture face à ce professeur jugé trop « exigeant » : cachez ce malaise enseignant que la société ne saurait voir ! Je préfère aussi penser que les rumeurs faisant état de lycéens filmant la scène ou chantant « allumer le feu » ne sont que légendes urbaines. Nous serions sinon en droit de nous demander quel genre de monstres nous produisons, au sein d’une Ecole qui se gargarise pourtant de respect et de citoyenneté.
On ne se suicide pas sur son lieu de travail sans avoir de vraies raisons professionnelles de le faire. Fille de l’Education nationale, Lise Bonnafous défendait une école républicaine de la transmission. Une école où les savoirs seraient au centre, afin d’assurer la promotion de tous. Une école où le professeur pourrait enseigner sans avoir à débattre de ses choix pédagogiques avec des adolescents tout juste sortis de l’enfance. Ce n’est pas le SNALC qui le dit. Ce sont les propos simples et dignes de son père, tenus au lendemain de son décès. J’aurais personnellement préféré ne jamais les entendre. Aucune cause – même pas celle des élèves – ne mérite que l’on mette fin à ses jours. Le cas de Lise n’est pourtant pas isolé – malheureusement. Autant, voire plus de suicides dans l’Education nationale qu’à France Telecom. Les mêmes causes produiraient-elles les mêmes effets ? Introduction de méthodes « managériales », suppressions massives de postes, politique des résultats sans souci de la qualité réelle du service assuré aux usagers, standardisation des procédures à suivre au détriment de l’autonomie et de la qualification des personnels : autant d’évolutions subies par cette entreprise privatisée qui ressemblent étrangement à celles que l’on nous impose aujourd’hui. Avec les mêmes conséquences.
Lise n’était pas « dépressive » - comme l’ont écrit trop rapidement quelques médias mal intentionnés. Lise voulait simplement enseigner. Mais peut-on encore enseigner, dans une société qui ne sait plus vraiment ce qu’elle attend de ses professeurs, et une école qui n’a plus les moyens d’aller où que ce soit ? Dégradation constante des conditions matérielles de travail ; Dénaturation de la mission de transmission des savoirs au profit d’une multitude d’activités prétextes ; Attentes paradoxales des familles ; Complicité ou indifférence des autorités hiérarchiques face au travail de sape de l'autorité des professeurs : toutes causes de la souffrance de trop nombreux professeurs ; toutes raisons qui font fuir les candidats à l'enseignement ; tous éléments qui, cumulés, peuvent conduire à des actes désespérés qui, s'ils restent individuels, expriment l'immense malaise de toute une profession.
Trois semaines après le drame, la vie a repris son cours au lycée Jean Moulin. Comme dans tous les établissements de France. The show must go on. Combien faudra-t-il de Lise Bonnafous pour faire enfin réveiller la communauté éducative, à défaut d’interpeler la société française ? L’indifférence, le repli sur soi, la crainte de la « récupération » ont tué Lise une seconde fois. Parce que nous, enseignants, ne sommes même plus capables de nous indigner, nous sommes nos premiers ennemis.
Le SNALC ne demandera pas la mise en place d’une énième commission sur les conditions de travail : il ne sait que trop bien ce qu’il advint du Grand débat sur l’Ecole ou des Etats généraux de la sécurité. Mais au-delà des clivages idéologiques ou partisans, le SNALC invite ce jour les membres du CSE réunis à observer une minute de silence à la mémoire de Lise Bonnafous.
Pour le SNALC-CSEN
Claire MAZERON
Bravo pour ce texte et sa lecture et merci beaucoup de continuer à parler de l'acte de Lise Bonnafous et des causes de cet acte.
- DaphnéDemi-dieu
Finrod a écrit:Excellent.
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Le texte ainsi que la version imprimable pour affichage en SDP sont sur le site national du SNALC www.snalc.fr
- Thalia de GMédiateur
Peut-on demander à John de le rajouter à l'autre post ?
https://www.neoprofs.org/t39220-j-ecris-pour-les-profs-qui-petent-les-plombs-tu-enseigneras-dans-la-douleur-a-lise-je-le-fais-pour-vous-et-in-memoriam
Si Vieille Néotit et d'autres peuvent penser que ce n'est pas pertinent.
https://www.neoprofs.org/t39220-j-ecris-pour-les-profs-qui-petent-les-plombs-tu-enseigneras-dans-la-douleur-a-lise-je-le-fais-pour-vous-et-in-memoriam
Si Vieille Néotit et d'autres peuvent penser que ce n'est pas pertinent.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- lene75Prophète
Très bon texte et très bonne initiative, même si moi aussi je me demande combien il faudra de Lise Bonnafous pour réagir...
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- SpartacusNiveau 8
Nous serions sinon en droit de nous demander quel genre de monstres nous produisons, au sein d’une Ecole qui se gargarise pourtant de respect et de citoyenneté.
J’essaierai enfin d’oublier ces parents d’élèves interrogés au journal de 20 heures qui se sont offusqués du spectacle offert à leurs enfants, les mêmes peut-être qui soutenaient leur progéniture face à ce professeur jugé trop « exigeant »
...la crainte de la « récupération » ont tué Lise une seconde fois.
Et si c'était ça qui l'avait tué, la première fois aussi? Le consensus autour de cette idée que tout ce qu'on pourrait dire pourrait être "récupéré"?
Le seul moyen qu'il n'y ait rien à "récupérer", c'est que les choses soient normalisées. Là, il n'y aurait pas de "récupération" possible.
Parfois je me demande si nous ne sommes pas collectivement victimes du syndrome de Stokholm?!
Mais quel est cet "enfant-roi" qui nous fait perdre jusqu'au plus élémentaire instinct de survie?
Je me souviens d'un groupe de "charmantes têtes blondes" qui m'avaient, lors d'un remplacement, expliqué comment ils avaient poussé le professeur que je remplaçais à sauter par la fenêtre. Et d'ajouter "Vous aussi on vous aura!" absolument goguenards.
Souvent mes amis me taquinent : "Avoue que vous l'avez bien cherché, vous les profs. Vous ne savez réclamer que des moyens..."financiers". Les autres moyens, vous ne voulez pas en entendre parler, parce qu'il faudrait les appliquer..."
J'ai beau répondre que les deux sont liés. J'en suis de moins en moins convaincu...
Je fais l'avocat du diable, mais si des choses aussi graves peuvent passer à la trappe, alors peut-être que nous méritons notre souffrance quotidienne. C'est le prix de la lâcheté. Et Lise Bonnefous, c'est pertes et profits...
Veuillez pardonner mon ton. Je ne vise personne. C'est surtout une autocritique.
Pauvre Lise. Mon cœur saigne pour vous.
- Marie LaetitiaBon génie
très honnêtement, à écouter les slogans de plusieurs syndicats en tête des manifestations enseignantes, j'ai eu l'impression pendant des années que les moyens allaient régler tous les problèmes... Sans tomber dans l'auto-flagellation, sans dire en aucune manière que la question des moyens n'est pas importante, ne peut-on pas admettre cela?
C'est un problème de communication, que j'avais déjà évoqué, ailleurs, sur un autre fil.
C'est un problème de communication, que j'avais déjà évoqué, ailleurs, sur un autre fil.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Une vieille neotitNiveau 8
Comme je l'ai dit, nous sommes nos premiers ennemis. Les mêmes qui ont fait - sincèrement je crois - la minute de silence pour Lise nageaient quelques minutes plus tard en plein délire pédagogiste. En effet, lors de la discussion sur les progressions des programes de primaire (le texte était présenté lors de ce CSE), j'ai entendu les pires horreurs jamais entendues dans cette enceinte (et pourtant...) : Snuipp et SE-UNSA main dans la main expliquant que des programmes qui voulaient faire "apprendre" étaient rétrogrades, que fixer des objectifs par année c'était remettre en cause les bienfaits de la politique des cycles, qu'au lieu de faire de la géographie "traditionnelle" il fallait faire de la géographie culturelle et sociale (en primaire...)...
Bref, ils n'ont rien compris, et ne comprendront jamais rien, et la mort de Lise n'aura servi à rien. Et comme la plupart de nos collègues ignorent ce que racontent dans ce genre d'instance que ceux qu'ils élisent, c'est plié! Pas besoin du Ministère en effet pour saper la profession, on se saborde très bien tout seuls...
Bref, ils n'ont rien compris, et ne comprendront jamais rien, et la mort de Lise n'aura servi à rien. Et comme la plupart de nos collègues ignorent ce que racontent dans ce genre d'instance que ceux qu'ils élisent, c'est plié! Pas besoin du Ministère en effet pour saper la profession, on se saborde très bien tout seuls...
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Think different, think SNALC... (non mais...)
- pkHabitué du forum
Le poisson pourrit par la tête. Je ne saurai vous remercier assez pour ces combats "don - quichotesques". Ils ne peuvent s'arrêter, il le faut. Je pense que les collègues n'ignorent pas malheureusement. C'est encore pire. Lâcheté, individualisme, ... chacun a ses raisons que la raison ignore, d'où le bousin.
- DaphnéDemi-dieu
pk a écrit:Le poisson pourrit par la tête. Je ne saurai vous remercier assez pour ces combats "don - quichotesques". Ils ne peuvent s'arrêter, il le faut.
Je pense que les collègues n'ignorent pas malheureusement. C'est encore pire. Lâcheté, individualisme, ... chacun a ses raisons que la raison ignore, d'où le bousin.
Je pense au contraire que oui les gens ignorent : ils votent pour tel ou tel syndicat parce que le collègue qui le représente dans l'établissement est sympa ou au contraire pas pour tel autre parce que le S1 ne l'est pas, le tout sans rien connaître des programmes desdits syndicats : d'où le bousin ! Et en plus ils gueulent après parce qu'ils sont contre
- CondorcetOracle
Une vieille neotit a écrit:Comme je l'ai dit, nous sommes nos premiers ennemis. Les mêmes qui ont fait - sincèrement je crois - la minute de silence pour Lise nageaient quelques minutes plus tard en plein délire pédagogiste. En effet, lors de la discussion sur les progressions des programes de primaire (le texte était présenté lors de ce CSE), j'ai entendu les pires horreurs jamais entendues dans cette enceinte (et pourtant...) : Snuipp et SE-UNSA main dans la main expliquant que des programmes qui voulaient faire "apprendre" étaient rétrogrades, que fixer des objectifs par année c'était remettre en cause les bienfaits de la politique des cycles, qu'au lieu de faire de la géographie "traditionnelle" il fallait faire de la géographie culturelle et sociale (en primaire...)...
Bref, ils n'ont rien compris, et ne comprendront jamais rien, et la mort de Lise n'aura servi à rien. Et comme la plupart de nos collègues ignorent ce que racontent dans ce genre d'instance que ceux qu'ils élisent, c'est plié! Pas besoin du Ministère en effet pour saper la profession, on se saborde très bien tout seuls...
- FinrodExpert
Daphné a écrit:Finrod a écrit:Excellent.
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Le texte ainsi que la version imprimable pour affichage en SDP sont sur le site national du SNALC www.snalc.fr
Oui, je l'ai vu aussi (j'ai pisté le moment ou il serait mis en ligne).
Snuipp et SE-UNSA main dans la main expliquant que des programmes qui voulaient faire "apprendre" étaient rétrogrades, que fixer des objectifs par année c'était remettre en cause les bienfaits de la politique des cycles, qu'au lieu de faire de la géographie "traditionnelle" il fallait faire de la géographie culturelle et sociale (en primaire...)...
Donc, comme SGEN - SE et SNUIPP ont ensemble la majorité au CTM (si je suis bien), le "faire apprendre", les programmes et les trucs artificiellement et arbitrairement qualifiés de traditionnels sont en bien mauvaise posture.
Voyons le bon côté des choses, c'est pas dur dur de trouver des arguments contre ça. J'aimerais savoir, que fait le SNES pendant ce temps ?
- NellGuide spirituel
Merci Vieille Néotit pour ce texte qui rend hommage tant à Lise qu'à ceux d'entre nous qui souffrent (et nous souffrons tous à un moment donné).
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Impose ta chance, sers ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront. (R. Char)
- JLBNiveau 7
Bravo pour cette démarche et d'avoir demandé et obtenu une minute de silence dans cette enceinte !!
Par contre le lien entre le débat sur la "géographie traditionnelle" (mais qu'est-ce que ça veut dire ??) et la mort de notre collègue me semble, au mieux, maladroit, au pire, quelque peu indécent.
Par contre le lien entre le débat sur la "géographie traditionnelle" (mais qu'est-ce que ça veut dire ??) et la mort de notre collègue me semble, au mieux, maladroit, au pire, quelque peu indécent.
- CondorcetOracle
JLB a écrit:Bravo pour cette démarche et d'avoir demandé et obtenu une minute de silence dans cette enceinte !!
Par contre le lien entre le débat sur la "géographie traditionnelle" (mais qu'est-ce que ça veut dire ??) et la mort de notre collègue me semble, au mieux, maladroit, au pire, quelque peu indécent.
Je n'ai fait que souligner ce qui me paraissait une incongruité dans les discussions du CSE qui ont suivi la minute de silence.
Me taxerais-tu d'indécence ?
- JLBNiveau 7
Non, il s'agissait d'abord du deuxième message de "Vieille Néo-Tit", mais en relisant, je comprends mieux : pour certains ici, la mort de Lise est liée, (principalement ?) au "pédagogisme" et à ses conséquences ; le danger peut alors être de clore tout débat en liant les deux, voire de faire des tenants du "pédagogisme" des "co-responsables" du geste de notre collègue (je précise que je ne prends pas part à ce débat "républicain" / "pédago" qui me semble surtout masquer l'essentiel des problèmes auxquels nous sommes confrontés).
En tous cas, même si les discussions sur les causes et surtout sur ce qu'il conviendrait de faire pour améliorer notre sort ont lieu d'être, je trouve très important que l'acte de notre collègue ait pu être pris en considération dans cette instance.
En tous cas, même si les discussions sur les causes et surtout sur ce qu'il conviendrait de faire pour améliorer notre sort ont lieu d'être, je trouve très important que l'acte de notre collègue ait pu être pris en considération dans cette instance.
- AuroreEsprit éclairé
Une vieille neotit a écrit:Comme je l'ai dit, nous sommes nos premiers ennemis. Les mêmes qui ont fait - sincèrement je crois - la minute de silence pour Lise nageaient quelques minutes plus tard en plein délire pédagogiste. En effet, lors de la discussion sur les progressions des programes de primaire (le texte était présenté lors de ce CSE), j'ai entendu les pires horreurs jamais entendues dans cette enceinte (et pourtant...) : Snuipp et SE-UNSA main dans la main expliquant que des programmes qui voulaient faire "apprendre" étaient rétrogrades, que fixer des objectifs par année c'était remettre en cause les bienfaits de la politique des cycles, qu'au lieu de faire de la géographie "traditionnelle" il fallait faire de la géographie culturelle et sociale (en primaire...)...
Bref, ils n'ont rien compris, et ne comprendront jamais rien, et la mort de Lise n'aura servi à rien. Et comme la plupart de nos collègues ignorent ce que racontent dans ce genre d'instance que ceux qu'ils élisent, c'est plié! Pas besoin du Ministère en effet pour saper la profession, on se saborde très bien tout seuls...
Lu, vu en vrai, et approuvé !
- AuroreEsprit éclairé
Le SNES ? Il cherche toujours à concilier les contraires. Pendant ce temps, le gouvernement et les SGEN/UNSA avancent leurs pions sans rencontrer la moindre résistance...Finrod a écrit:
Donc, comme SGEN - SE et SNUIPP ont ensemble la majorité au CTM (si je suis bien), le "faire apprendre", les programmes et les trucs artificiellement et arbitrairement qualifiés de traditionnels sont en bien mauvaise posture.
Voyons le bon côté des choses, c'est pas dur dur de trouver des arguments contre ça. J'aimerais savoir, que fait le SNES pendant ce temps ?
- AuroreEsprit éclairé
Attention aux droits d'auteur(s) ! La tarte à la crème est un plat succulent !JLB a écrit:je précise que je ne prends pas part à ce débat "républicain" / "pédago" qui me semble surtout masquer l'essentiel des problèmes auxquels nous sommes confrontés
Trop facile de noyer le poisson et de refuser de prendre parti (par peur de devoir assumer ?)
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