- LadyJaneHabitué du forum
Bonjour à tous,
Je dois faire étudier ce poème dans le cadre de l'histoire des arts pour mes 3è et je bloque !
Je ne sais plus faire une explication de texte, je ne sais plus ce que je dois leur donner, ce qu'ils peuvent comprendre à leur âge...
Quelqu'un l'a-t-il déjà étudié ?
Avez-vous des pistes pour la prof fatiguée que je suis aujourd'hui?!
Je dois faire étudier ce poème dans le cadre de l'histoire des arts pour mes 3è et je bloque !
Je ne sais plus faire une explication de texte, je ne sais plus ce que je dois leur donner, ce qu'ils peuvent comprendre à leur âge...
Quelqu'un l'a-t-il déjà étudié ?
Avez-vous des pistes pour la prof fatiguée que je suis aujourd'hui?!
- IphigénieProphète
faut enlever le "c"
SHEMA
Mot hébreu signifiant « écoute », par lequel commence le verset 4 du chapitre vi du Deutéronome : « Écoute, Israël, le Seigneur est notre Dieu, le Seigneur est Un. » Ce verset lui-même est le premier d'un des textes les plus importants du rituel de prières juif qui porte le nom de Shema, conformément à l'usage hébraïque de désigner un livre ou un passage par le mot qui le commence. Le Shema est composé de trois paragraphes de la Torah : Deutéronome, vi, 4-9 ; xi, 13-21 ; Nombres, xv, 37-41.
Par ce premier verset et par l'ensemble de ce texte, le juif proclame l'unité de Dieu, sa propre soumission au « joug de son règne » dans le souci de conformer sa vie à la Loi divine. Le Shema marque non seulement les limites de la journée juive (puisqu'il se récite le soir et le matin), mais aussi celles de l'existence du juif : c'est la première parole que l'enfant apprend à balbutier et la dernière que profèrent les lèvres de l'agonisant. C'est avec le Shema et sur le mot « Un » que les martyrs de la foi juive, qui ont donné leur vie pour la « Sainteté du Nom », exhalaient leur dernier soupir.
- LadyJaneHabitué du forum
Je viens d'éditer !
Merci ! Je ne vois plus rien, je ne comprends plus rien!
J'ai trouvé ces informations aussi, mais je ne sais pas trop comment aborder ce poème...
Evidemment, il faut relever la dimension religieuse, mais ne faut-il pas davantage mettre l'accent sur la forme? les figures de style?...
Est-ce que cela n'est pas un peu trop compliqué pour des 3è?
(J'ajoute que je n'ai jamais eu ce niveau et que je n'ai pas choisi d'étudier ce texte...!)
Merci ! Je ne vois plus rien, je ne comprends plus rien!
J'ai trouvé ces informations aussi, mais je ne sais pas trop comment aborder ce poème...
Evidemment, il faut relever la dimension religieuse, mais ne faut-il pas davantage mettre l'accent sur la forme? les figures de style?...
Est-ce que cela n'est pas un peu trop compliqué pour des 3è?
(J'ajoute que je n'ai jamais eu ce niveau et que je n'ai pas choisi d'étudier ce texte...!)
- MooreaHabitué du forum
j'ai étudié l'an dernier ce poème avec mes 3è ... Il y a une très bonne étude dans le manuel Mots en voyage, Hatier 3ème.
- ShewolfNiveau 5
Heu, oui, je trouve ça un peu chaud cacao pour des 3e. Pour expliquer la reprise du Shema Israel, faudrait leur faire un topo sur la transmission de la mémoire juive...
L'invective vengeresse des trois derniers vers est une transgression de la tradition juive, et du kiddush ha shem (sanctification du nom) qui veut que le juif meure en martyr en raison des pechés commis (comme pour les pogroms du début du siècle)
Le plus simple, et le plus intéressant à mon sens, ce serait de voir comment le poème est en quête d'un interlocuteur...
Si tu as le temps, regarde ce que dit Rachel Ertel sur la poétique du cri (Dans la langue de personne, ed du seuil)
"le cri, afin que se constituent dans un même jaillissement le sujet, l'interlocuteur, l'objet _ topologie, temporalité de la mort, terreur ou horreur de la vie dans la mort_ , developpe un mode rhétorique particulier. La violence que subit son énonciateur en le proférant soit se répercuter sur l'interlocuteur, quel qu'il soit etc. "
L'invective vengeresse des trois derniers vers est une transgression de la tradition juive, et du kiddush ha shem (sanctification du nom) qui veut que le juif meure en martyr en raison des pechés commis (comme pour les pogroms du début du siècle)
Le plus simple, et le plus intéressant à mon sens, ce serait de voir comment le poème est en quête d'un interlocuteur...
Si tu as le temps, regarde ce que dit Rachel Ertel sur la poétique du cri (Dans la langue de personne, ed du seuil)
"le cri, afin que se constituent dans un même jaillissement le sujet, l'interlocuteur, l'objet _ topologie, temporalité de la mort, terreur ou horreur de la vie dans la mort_ , developpe un mode rhétorique particulier. La violence que subit son énonciateur en le proférant soit se répercuter sur l'interlocuteur, quel qu'il soit etc. "
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That is the only thing which the mind can never exhaust, never alienate, never be tortured by, never fear or distrust, and never dream of regretting. Learning is the thing for you.
T. H. White, The Once and Future King
- LadyJaneHabitué du forum
Merci pour vos réponses.
Je vais regarder tout ça et ...espérer qu'ils s'en sortent !
Je vais regarder tout ça et ...espérer qu'ils s'en sortent !
- KikiHabitué du forum
Voici quelques pistes :
Quelles sont les différentes parties de ce poème ?
Adresse aux destinataires (v. 1 à v.4), témoignage des souffrances des déportés (v. 5 à v. 14), l’exhortation au devoir de mémoire sous peine du châtiment (v. 15 à v. 23).
Quelles sont les différentes parties de ce poème ?
Adresse aux destinataires (v. 1 à v.4), témoignage des souffrances des déportés (v. 5 à v. 14), l’exhortation au devoir de mémoire sous peine du châtiment (v. 15 à v. 23).
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