Congé d'allaitement ?

Bon, je repose la question qui a déjà dû être évoquée, mais je n'ai pas trouvé la réponse ..

Il existe ce congé OUI ou NON ? légende urbaine ou pratique avérée ?

Mon congé mater se termine 15 j avant les vacances de Noël, pour de nombreuses raisons, je ne me sens pas capable de reprendre en décembre, je préfère attendre Janvier, la fin des fêtes, la nouvelle année, la page qui se tourne etc...
Ma généraliste me dit de voir avec ma caisse s'ils prennent en charge ce type de congé ???

C'est la MGEN ? ça vous dit quelque chose ou pas ?

merci de vos réponses

Cela n'existe pas.

Mais tu peux te faire prolonger 15 jours en patho pour autre motif ( anémie etc).

C'est bien ce qui me semblait.

Alors (vu avec ma généraliste hier) ce sera un arrêt de travail classique.
Le patho ne colle pas. je pête la forme!

Merci Phèdre "quidoitfaireriretoutelasdp"

De toute façon congé patho ou classique, tu es indemnisée de la même façon

Isolina a écrit:De toute façon congé patho ou classique, tu es indemnisée de la même façon

Sauf si tu dépassais déjà les 90 jours d'arrêt maladie avant ton accouchement...

Pili a écrit:Bon, je repose la question qui a déjà dû être évoquée, mais je n'ai pas trouvé la réponse ..

Il existe ce congé OUI ou NON ? légende urbaine ou pratique avérée ?

Mon congé mater se termine 15 j avant les vacances de Noël, pour de nombreuses raisons, je ne me sens pas capable de reprendre en décembre, je préfère attendre Janvier, la fin des fêtes, la nouvelle année, la page qui se tourne etc...
Ma généraliste me dit de voir avec ma caisse s'ils prennent en charge ce type de congé ???

C'est la MGEN ? ça vous dit quelque chose ou pas ?

merci de vos réponses

Ben écoute je sais pas si ça existe ou pas, mais j'en connais qui a réussi à gratter deux mois de travail juste en faisant constater qu'il y avait allaitement. Alors après j'imagine que le médecin est complaisant et qu'il veut bien faire la démarche. En tout cas dès que l'arrêt a été prononcé, le bébé est passé au lait en poudre ! Il y a donc bien eu un truc.

Le congé d'allaitement, au moins en ce qui les enseignantes, est une légende urbaine qui a la vie dure.

Thalia de G a écrit:Le congé d'allaitement, au moins en ce qui les enseignantes, est une légende urbaine qui a la vie dure.

Je me contente de constater. Après, le médecin a sans doute marqué un autre motif que celui-ci j'imagine.

Après un accouchement, les médecins peuvent donner 2X14 jours d'arrêt pour suite de couches pathologiques uniquement. Pour en bénéficier, il faut avoir un réel motif.
Sinon, et bien c'est un arrêt de travail classique.
Jamais un arrêt de "complaisance"...

LM a écrit:Après un accouchement, les médecins peuvent donner 2X14 jours d'arrêt pour suite de couches pathologiques uniquement. Pour en bénéficier, il faut avoir un réel motif.
Sinon, et bien c'est un arrêt de travail classique.
Jamais un arrêt de "complaisance"...

Et quand la personne se porte comme un charme et qu'il n'y a aucun motif ??? Puis c'est bon, la personne a accouché deux mois avant l'arrêt en plus, alors le côté pathologique de la chose, je le cherche encore Comme quoi ça existe ces arrêts de complaisance.

Le congé d'allaitement n'existe plus depuis longtemps.

Pour moi, arrêter quelques jours de plus une jeune maman, qu'elle soit ou non anémiée, fatiguée ou déprimée n'est jamais un arrêt de complaisance... et c'est l'avis de mon ancien gynéco. Il ne s'agit pas de tirer sur la bride et de prolonger indéfiniment, mais franchement, 15 jours ou 28 jours de plus me semblent nécessaires dans la plupart des cas. Il me semble, et mes copines aussi, que reprendre quand le bébé a 3 mois et demi/4 mois est plus facile qu'à 2 mois et demi.

A Tuin a écrit:

LM a écrit:Après un accouchement, les médecins peuvent donner 2X14 jours d'arrêt pour suite de couches pathologiques uniquement. Pour en bénéficier, il faut avoir un réel motif.
Sinon, et bien c'est un arrêt de travail classique.
Jamais un arrêt de "complaisance"...

Et quand la personne se porte comme un charme et qu'il n'y a aucun motif ??? Puis c'est bon, la personne a accouché deux mois avant l'arrêt en plus, alors le côté pathologique de la chose, je le cherche encore Comme quoi ça existe ces arrêts de complaisance.

Pour n°1, j'ai repris juste à la fin de mon congé mat' alors que je ne tenais pas debout et que j'avais de gros soucis physiques suite à l'accouchement.
Pour n°2, j'ai du interrompre médicalement ma grossesse, c'était un deuil à faire, un accouchement réel mais sans bébé à la fin...j'ai repris là aussi directement après.
Pour n°3, j'ai bénéficié de 14 jours pour suite de couches pathologiques, j'allaitais mais ce n'était pas pour cette raison. Physiquement au bout aussi et soucis divers.

Jamais, jamais, je n'ai trouvé de médecins "complaisants".

carolette a écrit:Le congé d'allaitement n'existe plus depuis longtemps.

Pour moi, arrêter quelques jours de plus une jeune maman, qu'elle soit ou non anémiée, fatiguée ou déprimée n'est jamais un arrêt de complaisance... et c'est l'avis de mon ancien gynéco. Il ne s'agit pas de tirer sur la bride et de prolonger indéfiniment, mais franchement, 15 jours ou 28 jours de plus me semblent nécessaires dans la plupart des cas. Il me semble, et mes copines aussi, que reprendre quand le bébé a 3 mois et demi/4 mois est plus facile qu'à 2 mois et demi.

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A te lire, LM, je suis contente d'avoir des médecins complaisants autour de moi, pour un éventuel 3ème

carolette a écrit:A te lire, LM, je suis contente d'avoir des médecins complaisants autour de moi, pour un éventuel 3ème

Oui, je considère que j'ai donné c'est bon.
J'ai galéré depuis ma grossesse n°1, j'ai assez souffert et enduré, sans réclamer "pour rien".
J'ai été arrêtée pour toute ma dernière grossesse (un cauchemar).
Pas de 3ème enfant pour moi. J'ai déjà eu 3 grossesses (pas top) et 2 enfants. Fini!

J'aurais pu avoir tous les congés pathologiques pour toutes ces grossesses. Je ne les ai eus que pour la n°3. Et encore, pas tout.
Alors un arrêt de complaisance chez moi, c'est un mirage! :shock:

A Tuin a écrit:

LM a écrit:

Pour n°1, j'ai repris juste à la fin de mon congé mat' alors que je ne tenais pas debout et que j'avais de gros soucis physiques suite à l'accouchement.
Pour n°2, j'ai du interrompre médicalement ma grossesse, c'était un deuil à faire, un accouchement réel mais sans bébé à la fin...j'ai repris là aussi directement après.
Pour n°3, j'ai bénéficié de 14 jours pour suite de couches pathologiques, j'allaitais mais ce n'était pas pour cette raison. Physiquement au bout aussi et soucis divers.

Jamais, jamais, je n'ai trouvé de médecins "complaisants".

Je ne parle pas de toi, mais d'une personne qui a été arrêtée deux mois. Depuis la rentrée de septembre, et qui ne va rattaquer les cours qu'à la rentrée des vacances de Toussaint. Elle n'était pas malade.

Je sais que tu ne parles pas de moi mais pour avoir rencontré des parents d'élèves plusieurs fois lors de mon arrêt (très long puisqu'il a duré plus de 9 mois!), je peux t'assurer que je n'avais pas l'air malade. Et que bien souvent on m'a prise à parti alors que j'avais des raisons assez graves pour être arrêtée sans être à l'article de la mort ou couchée sur un brancard.
Je suis revenue au collège en étant accueillie par un "Ah Revoilà la collègue payée à rien foutre!".
Donc bon...attention à ce qu'on voit mais souvent on ne sait pas tout.

Deux mois d'arrêt sans être malade, ce n'est pas 15 ou 28 jours.
Je constate ainsi qu'il y a des gens qui se débrouillent je ne sais comment.
Ce serait vous, ou moi si un jour j'ai besoin, on n'aura rien ou seulement le minimum.

Bref, si le congé maternité était allongé, on n'aurait plus à discuter là-dessus et à se demander si tel arrêt était de complaisance ou pas... A quand un congé maternité dont la durée serait choisie par la maman dans les limites disons de...30 semaines? (ce serait ma première mesure si j'entrais au gouvernement, tiens! :lol:)

Bonjour, et merci de vos réponses.

Mon médecin n'est pas vraiment au courant je crois !

Vous aviez raison, j'ai eu la réponse de la MGEN

Le congé d’allaitement n’existe plus dans le secteur privé ou public. Cependant vous avez la possibilité de prolonger votre congé de maternité de 4 semaines au maximum sur prescription médicale. C’est un arrêt pour « couche pathologique ». Cet arrêt ne peut être lié qu’à des raisons de santé par rapport à votre accouchement. Il est indemnisé au titre de la maladie.

LM effectivement, j'ai dépassé les 90 j...tant pis ! je préfère avoir 15 jours d'arrêt, ce qui voudra dire 1 mois de plus avec mon bébé , et la possibilité de continuer l'allaitement exclusif

Une de mes amies a eu un congé pathologique suite à son congé maternité. Elle a été convoquée à la sécurité sociale afin de justifier cet arrêt! Pourtant, ce n'est pas du tout une personne qui "abuse" des congés maladies; elle a bossé jusqu'au début de son congé maternité et n'est jamais malade.

Pourquoi a-t-elle pris un congé pathologique? Honnêtement, c'est parce qu'elle souhaitait prolonger encore un peu le temps passé avec son bébé, que reprendre son travail à Paris (donc être absente de 7h30 à 20h chaque jour) avec une petite puce âgée de 2 mois et demi lui a paru au dessus de ces forces.

Bref, le gars de la Sécu lui a demandé de justifier son arrêt. Comme elle n'avait pas de justifications médicales suffisantes, il lui a clairement dit qu'elle n'avait pas intérêt à re-prolonger son congé maternité, sauf peine de retrait de salaire. Et il a lui expliqué qu'un grand nombre de femmes prenant le congé patho sont maintenant convoquées.

cannelle a écrit:

carolette a écrit:Le congé d'allaitement n'existe plus depuis longtemps.

Pour moi, arrêter quelques jours de plus une jeune maman, qu'elle soit ou non anémiée, fatiguée ou déprimée n'est jamais un arrêt de complaisance... et c'est l'avis de mon ancien gynéco. Il ne s'agit pas de tirer sur la bride et de prolonger indéfiniment, mais franchement, 15 jours ou 28 jours de plus me semblent nécessaires dans la plupart des cas. Il me semble, et mes copines aussi, que reprendre quand le bébé a 3 mois et demi/4 mois est plus facile qu'à 2 mois et demi.

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Tout à fait d'accord.

phedre034 a écrit:

cannelle a écrit:

carolette a écrit:Le congé d'allaitement n'existe plus depuis longtemps.

Pour moi, arrêter quelques jours de plus une jeune maman, qu'elle soit ou non anémiée, fatiguée ou déprimée n'est jamais un arrêt de complaisance... et c'est l'avis de mon ancien gynéco. Il ne s'agit pas de tirer sur la bride et de prolonger indéfiniment, mais franchement, 15 jours ou 28 jours de plus me semblent nécessaires dans la plupart des cas. Il me semble, et mes copines aussi, que reprendre quand le bébé a 3 mois et demi/4 mois est plus facile qu'à 2 mois et demi.

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Tout à fait d'accord.

C'est clair. Mais ce n'est pas encore pour demain.

Malaga a écrit:Une de mes amies a eu un congé pathologique suite à son congé maternité. Elle a été convoquée à la sécurité sociale afin de justifier cet arrêt! Pourtant, ce n'est pas du tout une personne qui "abuse" des congés maladies; elle a bossé jusqu'au début de son congé maternité et n'est jamais malade.

Pourquoi a-t-elle pris un congé pathologique? Honnêtement, c'est parce qu'elle souhaitait prolonger encore un peu le temps passé avec son bébé, que reprendre son travail à Paris (donc être absente de 7h30 à 20h chaque jour) avec une petite puce âgée de 2 mois et demi lui a paru au dessus de ces forces.

Bref, le gars de la Sécu lui a demandé de justifier son arrêt. Comme elle n'avait pas de justifications médicales suffisantes, il lui a clairement dit qu'elle n'avait pas intérêt à re-prolonger son congé maternité, sauf peine de retrait de salaire. Et il a lui expliqué qu'un grand nombre de femmes prenant le congé patho sont maintenant convoquées.

Ta copine travaille où ?
Parfois ce sont les employeurs qui demandent à la sécu de faire des contrôles (et qui payent pour cela).

Dans ce cas-là : se coucher tard, arriver pas maquillée, habillée un peu n'importe comment, et pleurer de fatigue ; dans la plupart des cas, on n'a pas trop à se forcer.

Ce ne sont pas les femmes qui prennent un congé pathologique, ce sont des médecins qui le leur accordent, estimant que c'est nécessaire.
Mon gynéco avait écrit, pour l'aînée (il était gonflé, mais c'est passé) : "allaitement", puis "sevrage difficile", ce qui n'était pas faux (avec le recul, c'était surtout "convalescence après une grosse déprime du post-partum"), et pour la seconde, quelque choses comme "retour de couches difficile".
Franchement, conduire, travailler debout 6 heures par jour, avec des nuits très écourtées et hachées, ça me parait suffisamment dangereux pour justifier un congé supplémentaire.

Je ne vois pas trop comment la Sécu peut procéder à un retrait sur salaire

A Tuin, je suis assez choquée par ton discours, franchement, qu'est-ce que ça peut te faire qu'une collègue soit arrêtée depuis deux mois ? Comme le dit très bien LM, même si en apparence tout va bien, tu n'es pas médecin ! Un médecin a jugé nécessaire d'arrêter cette collègue, il doit y avoir une raison médicale, ce n'est pas aux collègues de juger de la pertinence de la décision d'un médecin !

L'amie dont je parle bosse dans une boite de relations publiques à Paris. Elle ignore pourquoi elle a été contrôlée mais elle ne pense pas qu'elle ait été "dénoncée" par son patron. Après, évidemment, on ne peut être sûr de rien...

Mel, je ne sais pas si le type de la Sécu a parlé de retrait sur salaire. Je crois qu'il a dit qu'elle n'aura plus d'indemnités journalières s'il était prouvé que son arrêt était abusif.