- zigmag17Guide spirituel
" (...).essaie de compliquer mon enseignement ", "La dernière à l'éducation nationale dans ma matière ", " passer des entretiens lors de mon accouchement "...
Merci d'égayer mes insomnies.
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- LadyOlennaModérateur
Je ne suis pas sûre de tout comprendre et ne sais pas trop comment ça se passe dans le privé.
La répartition est présentée au CA pour vote normalement, et travaillée en amont (groupe de travail ou commission permanente si le CA a voté pour la création de celle-ci). Il y a donc normalement des étapes au cours desquelles cette répartition est discutée.
Ensuite il est possible que ton CDE n'ait pas d'autre choix que de supprimer un poste, en raison d'une baisse des moyens ou des effectifs. En ce cas, il n'y a rien de personnel. C'est fort désagréable, mais il n'y a dans ce cas pas grand chose faire.
Par ailleurs tu dis "être la dernière enseignante dans ta matière dans l'éducation nationale" (dans ton établissement ?), puis qu'il n'en a pas parlé "avec les autres enseignants de notre discipline" : c'est contradictoire.
La répartition est présentée au CA pour vote normalement, et travaillée en amont (groupe de travail ou commission permanente si le CA a voté pour la création de celle-ci). Il y a donc normalement des étapes au cours desquelles cette répartition est discutée.
Ensuite il est possible que ton CDE n'ait pas d'autre choix que de supprimer un poste, en raison d'une baisse des moyens ou des effectifs. En ce cas, il n'y a rien de personnel. C'est fort désagréable, mais il n'y a dans ce cas pas grand chose faire.
Par ailleurs tu dis "être la dernière enseignante dans ta matière dans l'éducation nationale" (dans ton établissement ?), puis qu'il n'en a pas parlé "avec les autres enseignants de notre discipline" : c'est contradictoire.
- gemshornNiveau 10
Il n'y a pas de CA dans les établissements sous contrat.
D'autre part, l'ancienneté dans l'établissement ne compte pas pour les maîtres sous contrat. Seule l'ancienneté de services (d'enseignement, tous établissements confondus) est prise en compte au moment de savoir qui est en perte d'heure en cas de fermeture de classes.
C'est donc le professeur qui, parmi les collègues de sa matière, a la plus faible ancienneté de services qui est concerné par les pertes d'heures. Dans ce cas, il en est informé par le chef d'établissement et doit participer au mouvement. A mon sens et au regard des faits qui nous sont présentés, rien d'illégal ni d'abusif de la part du chef d'établissement.
Des professeurs en perte d'heures et qui, durant leur grossesse, doivent participer au mouvement et solliciter des entretiens avec les chefs d'établissements susceptibles de les accueillir sur un complément de service ou sur un service complet, cela arrive tous les ans. Ce n'est sans doute pas très agréable mais c'est ainsi que cela fonctionne.
S'il y a fermeture de classes, il est rare qu'un seul professeur soit concerné par les pertes d'heures mais le chef d'établissement et peut tenter de s'arranger pour qu'un nombre réduit de professeurs soit touché (proposition de complément dans une autre discipline, demande de temps partiel etc.).
Le chef d'établissement ne peut justifier la perte d'heures d'un enseignant par sa "manière de servir", c'est la seule restriction, car ce serait considéré comme une sanction disciplinaire déguisée. En dehors de cela, si comme je crois le comprendre tu as l'ancienneté de services la plus faible au sein de l'équipe matière, il est "normal" que tu subisses les pertes d'heures (un professeur plus ancien peut aussi, mais seulement avec son accord, être placé en perte d'heures afin d'avoir une priorité plus importante au mouvement. Cela arrange certains collègues, parfois).
Pour le reste, la répartition des heures et l'organisation des services des maîtres relèvent de l'autorité et de la responsabilité du chef d'établissement. Si tu estimes que tes droits sont d'une façon ou d'une autre bafoués ou qu'un recours est éventuellement possible, pends contact avec un délégué syndical qui pourra certainement t'informer en connaissance de cause.
Et je rappelle, enfin, que les maîtres des établissements privés sous contrat (hors fonctionnaires du public, nommés ou détachés) titulaires d'un contrat définitif, même avec une échelle de rémunération de certifié ou d'agrégé, ne sont pas fonctionnaires. Ils sont "contractuels de droit public", "agents NON titulaires de l'Etat", n'ont ni la sécurité de l'emploi ni la garantie de salaire. Ils n'ont même pas de "postes" au sens strict mais sont nommés sur un "service d'enseignement", en étant de ce fait, payés en fonction de la quotité de service accomplie et ne conservent leurs heures que tant qu'elles existent.
En cas de perte d'heures, ils ont une "priorité" d'emploi ou de réemploi. Priorité ne signifie pas garantie.
D'autre part, l'ancienneté dans l'établissement ne compte pas pour les maîtres sous contrat. Seule l'ancienneté de services (d'enseignement, tous établissements confondus) est prise en compte au moment de savoir qui est en perte d'heure en cas de fermeture de classes.
C'est donc le professeur qui, parmi les collègues de sa matière, a la plus faible ancienneté de services qui est concerné par les pertes d'heures. Dans ce cas, il en est informé par le chef d'établissement et doit participer au mouvement. A mon sens et au regard des faits qui nous sont présentés, rien d'illégal ni d'abusif de la part du chef d'établissement.
Des professeurs en perte d'heures et qui, durant leur grossesse, doivent participer au mouvement et solliciter des entretiens avec les chefs d'établissements susceptibles de les accueillir sur un complément de service ou sur un service complet, cela arrive tous les ans. Ce n'est sans doute pas très agréable mais c'est ainsi que cela fonctionne.
Le chef d établissement essaie depuis plusieurs années de compliquer mon enseignement et a décidé aujourd'hui que je serai la seule enseignante de tout le groupe scolaire en perte d'heure
S'il y a fermeture de classes, il est rare qu'un seul professeur soit concerné par les pertes d'heures mais le chef d'établissement et peut tenter de s'arranger pour qu'un nombre réduit de professeurs soit touché (proposition de complément dans une autre discipline, demande de temps partiel etc.).
Le chef d'établissement ne peut justifier la perte d'heures d'un enseignant par sa "manière de servir", c'est la seule restriction, car ce serait considéré comme une sanction disciplinaire déguisée. En dehors de cela, si comme je crois le comprendre tu as l'ancienneté de services la plus faible au sein de l'équipe matière, il est "normal" que tu subisses les pertes d'heures (un professeur plus ancien peut aussi, mais seulement avec son accord, être placé en perte d'heures afin d'avoir une priorité plus importante au mouvement. Cela arrange certains collègues, parfois).
Pour le reste, la répartition des heures et l'organisation des services des maîtres relèvent de l'autorité et de la responsabilité du chef d'établissement. Si tu estimes que tes droits sont d'une façon ou d'une autre bafoués ou qu'un recours est éventuellement possible, pends contact avec un délégué syndical qui pourra certainement t'informer en connaissance de cause.
Et je rappelle, enfin, que les maîtres des établissements privés sous contrat (hors fonctionnaires du public, nommés ou détachés) titulaires d'un contrat définitif, même avec une échelle de rémunération de certifié ou d'agrégé, ne sont pas fonctionnaires. Ils sont "contractuels de droit public", "agents NON titulaires de l'Etat", n'ont ni la sécurité de l'emploi ni la garantie de salaire. Ils n'ont même pas de "postes" au sens strict mais sont nommés sur un "service d'enseignement", en étant de ce fait, payés en fonction de la quotité de service accomplie et ne conservent leurs heures que tant qu'elles existent.
En cas de perte d'heures, ils ont une "priorité" d'emploi ou de réemploi. Priorité ne signifie pas garantie.
- MathadorEmpereur
Je pense que ce n'est pas le sujet ici, mais si la perte d'heures est suffisamment faible, un maître du privé peut-il refuser de participer et opter pour le temps incomplet ?gemshorn a écrit:C'est donc le professeur qui, parmi les collègues de sa matière, a la plus faible ancienneté de services qui est concerné par les pertes d'heures. Dans ce cas, il en est informé par le chef d'établissement et doit participer au mouvement.
Certains pourraient notamment opter pour leur seul service de 9 à 12h s'ils ont une autre activité en vue (dont le cumul est alors facilité par la quotité ≤70%).
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
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Ça va être compliqué de savoir quel est le sujet ici, maintenant que les messages de @MmeL ont été blanchis...
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