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par John Ven 7 Oct 2011 - 14:59
Assocation activiste catholique pro-life, anti-avortement et anti-droits civils et familiaux pour les LGBT, Veille Education passe son temps à se battre, avec la Fondation pour l'Ecole et SOS Education, en faveur de l'ouverture d'écoles privées hors contrat, et pour renforcer la dimension religieuse de l'éducation.

Son calendrier est éloquent : http://veille-education.org/category/events/upcoming

Un résumé ici :

13 Octobre 2011
Théorie du genre et sexualité
PARIS
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15 Octobre 2011
"Ouvrir une école en France, la quadrature du cercle !" Par l'Institut Montessori
PARIS
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15 Octobre 2011
Conférence sur l'éducation : Enseigner dans la Rome Antique
PARIS
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18 Octobre 2011
Conférence : Enseignants : quelle légitimité aujourd’hui ?
Paris
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26 Novembre 2011
Vous avez dit amour ? Hommes et femmes : deux sexes ou deux genres ?
PARIS
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
Ali Devine
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par Ali Devine Ven 7 Oct 2011 - 16:20
Je ne doute pas qu'ils soient ce que vous dites, mais ça ne ressort pas avec évidence de l'extrait que vous citez...

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par John Ven 7 Oct 2011 - 16:49
En fait, il fallait cliquer sur le lien.

Extraits :
« L’école publique a un besoin vital d’écoles privées [hors contrat] qui lui fassent concurrence »
"LA DIMENSION RELIGIEUSE FAIT PARTIE INTÉGRANTE DE L’ÉDUCATION"
Vous avez dit amour ? Hommes et femmes : deux sexes ou deux genres ?
Publié le 5 octobre 2011 par Veille-Education
samedi 26 novembre 2011 – 10h30 à 12h
Père Antoine GUGGENHEIM
Théorie du genre et sexualité
Publié le 5 octobre 2011 par Veille-Education

Monseigneur Tony ANATRELLA

8 jeudis de 20h à 22h
Les 13 et 20 octobre, 3, 10 et 17 novembre, 8 et 15 décembre 2011, 5 janvier 2012

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par JPhMM Ven 7 Oct 2011 - 17:15
Pour info : article de Tony Anatrella, intitulé "Qu'est-ce que l'homosexualité ?" : http://www.inxl6.catholique.fr/article1667.php

Qu’est-ce que l’homosexualité ?

Selon Freud, la sexualité humaine est avant tout le résultat du travail psychique du sujet sur la pulsion sexuelle et non pas le développement linéaire d’une biologie sexuelle où pulsion et objet seraient confondus. En effet le désir de l’autre et le choix de la personne sont souvent complexes.

Tony Anatrella
22/05/2004

Si la pulsion sexuelle trouve sa force et son énergie dans la biologie, elle tire son origine de l’inconscient. Et c’est dans la mesure où le sujet est en interaction avec d’autres qu’il peut éveiller sa pulsion sexuelle et développer les représentations à partir desquelles il va l’exprimer. Les premiers partenaires de l’enfant au contact desquels la pulsion sexuelle est sollicitée, sur le mode de l’identification, sont les parents.

C’est la sexualité inconsciente des parents qui sert de base à l’enfant pour développer la sienne. Autrement dit, non seulement l’amour est déterminant pour s’affirmer sexuellement, mais il faut aussi que l’image du père ou de la mère ne soit pas dévalorisée par l’un ou l’autre des parents. Ce qui peut être le cas d’une mère abusive ou du père absent parfois rencontrés dans les familles dites « monoparentales ». Le sujet accepte son identité masculine ou féminine dans la mesure où il intègre son corps sexué et reconnaît la différence des sexes à partir du lien qu’il entretient avec ses deux parents.

On observe souvent, dans le cas de sujets qui ne vivent pas dans la continuité de leur identité sexuelle, une identification à une image idéale de l’autre sexe et un rejet d’une image du parent du même sexe, accablé de tous les maux. De nombreux homosexuels souffrent ainsi d’un déficit dans la capacité de relation inconsciente avec le parent de même sexe qui conduit à une ambivalence, une mise à distance de ce parent et une recherche de partenaire de même sexe érotisé. Dans un certain type d’homosexualité masculine, on observe que les hommes veulent être l’homme idéal que le père n’a jamais été, et dans le cas de l’homosexualité féminine, le besoin de se réparer par rapport à la mère et la fuite d’une relation : ne pas désirer un homme pour ne pas détruire l’éventualité d’une relation positive à la mère.

L’homosexualité est une tendance sexuelle qui se développe en dysharmonie avec l’identité sexuelle du sujet. A la suite de nombreuses recherches sur les causes de l’homosexualité, l’hypothèse la plus pertinente est celle qui relève de la cause psychique. Elle est liée à la façon dont le sujet va construire la représentation de son désir sexuel. L’identification homosexuelle fait partie du développement classique de la psychologie du sujet lors de l’enfance et de l’adolescence. Il va s’identifier au parent puis à des partenaires du même sexe pour conforter son identité sexuelle. Pour diverses raisons, il peut se fixer à ses premières identifications, les érotiser et accélérer ce processus s’il échoue à intérioriser le sens de la bisexualité psychique. Celle-ci est le résultat de l’intégration dans sa vie psychique de la différence des sexes : le sujet est capable de mettre en dialogue à l’intérieur de lui-même les deux sexes sans être angoissé de perdre son identité ou d’avoir peur de l’autre sexe au point d’être incapable de le désirer. L’échec de cette opération psychique peut déboucher éventuellement sur l’homosexualité, le travestisme ou le transsexualisme.

Autrement dit, si toutes les personnes ont fait l’expérience inconsciente de cette identification homosexuelle structurante (c’est-à-dire au même que soi, qui est le sens étymologique de ce terme), elle ne se confond pas pour autant avec l’homosexualité qui manifeste un arrêt de l’évolution affectivo-sexuelle du sujet ou une régression lorsque la tendance homosexuelle masque un problème psychique qui a besoin d’être dénoué.

Cliniquement on constate au moins trois formes d’homosexualité parmi d’autres :

1) Une homosexualité accidentelle peut se présenter lors de l’enfance ou de l’adolescence à travers quelques expériences passagères mais qui n’engagent pas le désir du sujet. Il a pu être entraîné ou il s’est livré, par curiosité, à quelques gestes, comme pour s’assurer de sa masculinité ou de sa féminité, trouvant de nombreux intérêts psychologiques à vivre ainsi. Certaines personnes se libèrent sans que ces expériences ne produisent des effets néfastes alors que d’autres, plus fragiles dans leur identité, s’inquiètent sur ce vécu et ont besoin d’être aidées pour le traiter.

2) Une homosexualité réactionnelle qui fait échos à divers problèmes psychiques qui n’apparaissent pas pour eux-mêmes : une fixation maternelle, une contre identification paternelle, un self fragile qui rend timide et impuissant à l’égard de l’autre sexe, l’autosuffisance identitaire etc. Ce sont autant de questions qui peuvent être abordées et souvent dépassées grâce à un travail sur soi en psychothérapie. De nombreuses personnes arrivent en consultation en croyant qu’elles sont homosexuelles, tout en le refusant, et découvrent en le dénouant que leur problème est ailleurs.

3) Une homosexualité structurelle qui se met en place précocement et donne l’impression au sujet qu’il est né ainsi alors que la tendance, par exemple, a pu se fixer lors du stade du miroir entre six et dix-huit mois. Il découvre son image à travers le regard de l’autre, et en particulier de sa mère, et peut s’y arrêter en cherchant des personnes à son image. Certains sujets vont plus ou moins l’accepter pendant que d’autres en souffrent et regrettent de ne pas pouvoir rejoindre intimement les personnes de l’autre sexe. Cette fixation narcissique donne parfois des personnalités très imbues d’elles-mêmes, revendicatives et qui ont du mal à s’interroger et à se remettre en question. Elles se vivent comme la victime d’autrui et de la société et cherchent éperdument la reconnaissance des autres parfois jusqu’à la violence. Dans ce contexte, la tendance homosexuelle est souvent irréversible.

Il arrive également que des hommes ou des femmes adultes, tout en étant mariés et parents, vivent des expériences homosexuelles. Celles-ci sont souvent précédées par une séquence dépressive ou le retour d’une problématique ancienne qui n’a pas été aménagée dans la vie psychique. Elle provoque une régression affective et sexuelle parfois déstructurante.

La situation peut être évaluée en psychothérapie pour en connaître les enjeux et les défenses qui se manifestent ainsi.
L’homosexualité est le résultat d’un complexe psychologique et d’un inachèvement de la sexualité qui ne s’achemine pas vers l’hétérosexualité. Ce défaut de maturité produit des effets et des caractéristiques qui sont le propre des personnalités homosexuelles. Il n’est donc pas pertinent de laisser entendre que l’homosexualité est une autre alternative de la sexualité humaine qui serait à égalité avec l’hétérosexualité alors que les structures psychiques en jeu ne sont pas les mêmes.

Le DSM IV, Manuel de critères diagnostiques proposé par l’American Psychiatric Association, définit l’homosexualité comme « un trouble de l’identité de genre ». L’homosexualité est psychologiquement problématique car elle est en contradiction avec l’identité sexuelle. Freud conçoit l’homosexualité comme une « perversion », c’est-à-dire une fixation à des buts sexuels primitifs ou passagers. Le psychanalyste Ferenczi, contemporain de Freud, a une autre approche de l’homosexualité issue elle aussi de son travail clinique. Il parle, entre autres, de « l’homoérotisme d’objet » qui est un des effets d’une névrose obsessionnelle et de « l’homoérotisme de sujet » fondé sur le déni de l’identité sexuelle. Nous ne développerons pas davantage toute la littérature psychanalytique et psychiatrique qui existe à ce sujet et que l’on voudrait, aujourd’hui, rayer d’un trait de plume.

Le malaise parfois éprouvé par des homosexuels est intrinsèque à leur psychologie, il ne vient pas de la société comme ils le prétendent. Il y a ainsi des sujets qui assument leur situation et qui ne manifestent aucune récrimination ou revendication à l’égard de la société. En revanche, lorsque le sujet ne reconnaît pas son complexe psychique pour lui-même, il risque de le projeter sur les autres qui deviennent la cause de tous ses maux au point de les agresser. Dans cette confusion mentale, on ne sait plus de quoi l’on parle. Pour certains, la société est homophobe et maltraite les homosexuels en refusant l’égalité des droits du mariage entre les hétérosexuels et les homosexuels, comme si la société devait s’organiser autour de ces catégories. Mais si un jour les homosexuels peuvent se marier et adopter des enfants, affirment les militants de cette cause, alors « ils n’iront plus voir les psychanalystes, ils délaisseront les antidépresseurs, ils ne se suicideront plus. Ce sera le bonheur de ceux qui ne demandent qu’à s’aimer, à s’unir pour la vie, à élever des enfants, à faire des barbecues entre voisins dans leur jardin … Ce dont ils ont toujours rêvé et que la société leur refusait. »

Comment ne pas voir dans cette vision idyllique, l’externalisation d’un problème psychique identitaire que la société devrait prendre en charge et résoudre. Si le mariage avait une telle valeur thérapeutique pour traiter le mal être des personnes et éviter les dépressions cela se saurait. Il y a souvent chez des homosexuels une aspiration à trouver un partenaire stable, mais l’expérience montre que ces relations restent la plupart du temps instables et précaires et que leur longévité demeure exceptionnelle. C’est pourquoi le pacs est à l’image des fragilités affectives. Une fois de plus, nous assistons à une manœuvre de diversion pour ne pas voir que les véritables problèmes liés à l’homosexualité se nouent d’abord dans la vie psychique des sujets et non pas dans la société. Il est faux de prétendre que les homosexuels sont les victimes de la société alors que leurs pratiques sont surreprésentées dans les médias jusqu’à la saturation. Quant aux agressions contre les personnes homosexuelles, elles sont évidemment condamnables comme toutes les agressions.

Tony Anatrella est psychanalyste et spécialiste en psychiatrie sociale

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par John Ven 7 Oct 2011 - 17:28
Cliniquement on constate au moins trois formes de connerie parmi d’autres :

1) Une connerie accidentelle peut se présenter lors de l’enfance ou de l’adolescence à travers quelques erreurs passagères mais qui n’engagent pas l'intellect du sujet. Il a pu être entraîné ou il s’est livré, par curiosité, à quelques bêtises, comme pour s’assurer de sa capacité à faire et dire n'importe quoi, trouvant de nombreux intérêts psychologiques à vivre ainsi. Certaines personnes se défoulent sans que ces expériences ne produisent des effets néfastes alors que d’autres, plus fragiles dans leur identité, s’inquiètent sur ce vécu et ont besoin d’être aidées pour savoir comment bien agir.

2) Une connerie réactionnelle qui fait échos à divers problèmes psychiques qui n’apparaissent pas pour eux-mêmes : une fixation bornée, une tendance à la contradiction constante, un self fragile qui rend timide et impuissant à l’égard des gens différents, l’autosuffisance identitaire etc. Ce sont autant de questions qui peuvent être abordées et souvent dépassées grâce à un travail sur soi et un peu de réflexion. De nombreuses personnes se croient bêtes, tout en le refusant, et découvrent en le dénouant que leur problème est ailleurs.

3) Une connerie structurelle qui se met en place précocement et donne l’impression au sujet qu’il a toujours raison, alors que la tendance, par exemple, a pu se fixer lors du stade dit de la connerie indécrottable entre sept et soixante-dix-sept ans (voire plus). Il découvre son image à travers le regard de l’autre, et en particulier de ceux qui sont différents de lui, et peut s’y arrêter en ne cherchant que des personnes à sa propre image, qu'il croit parfaite. Certains sujets vont plus ou moins l’accepter pendant que d’autres en souffrent et injurient ou blessent ceux qui ne leur ressemblent pas. Cette fixation narcissique donne parfois des personnalités très imbues d’elles-mêmes, revendicatives et qui ont du mal à s’interroger et à se remettre en question. Elles se vivent comme la victime d’autrui et de la société et cherchent éperdument la reconnaissance des autres parfois jusqu’à la violence. Dans ce contexte, la tendance à la connerie est souvent irréversible.

Il arrive également que des hommes ou des femmes adultes, tout en étant très bêtes et pleins de préjugés, aient un éclair de lucidité. Celles-ci sont souvent précédées par une séquence de réflexion ou le dépassement d'un préjugé qui n'a jamais été confirmé par quoi que ce soit de réel. Ce retour sur soi est alors salutaire, et évite d'écrire des conneries comme celles de Tony Anatrella.

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par JPhMM Ven 7 Oct 2011 - 17:32
— Joli ! —

On aurait tort de considérer Tony Anatrella comme un imbécile. Je pense au contraire que c'est un type redoutablement intelligent. Pire, redoutablement manipulateur, avec sans doute pour projet (réussi semble-t-il) d'apparaître comme la caution intellectuelle d'une grande partie de la communauté catholique. Je le trouve dangereux, parce que particulièrement compétent en manipulation intellectuelle.

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par John Ven 7 Oct 2011 - 17:34
On aurait tort de considérer Tony Anatrella comme un imbécile.
Ce n'est pas un imbécile, mais c'est un sale type dangereux et nuisible.

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par JPhMM Ven 7 Oct 2011 - 17:35
John a écrit:
On aurait tort de considérer Tony Anatrella comme un imbécile.
Ce n'est pas un imbécile, mais c'est un sale type dangereux et nuisible.
Oui.

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par Docteur OX Ven 7 Oct 2011 - 17:49
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par sand Ven 7 Oct 2011 - 17:50
Purée...
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par John Ven 7 Oct 2011 - 17:53
C'est vrai qu'on l'entend moins depuis 2006 !

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par Marie Laetitia Ven 7 Oct 2011 - 18:47
ce n'est pas un discours dans la droite ligne de la psychologie freudienne, avant tout? (ma question est sérieuse, à ma connaissance, il marche pile dans le chemin tracé par Freud... dont on ne dira pas la pertinence sur le sujet... Rolling Eyes Suspect )

Discours qui arrange bien des cathos, mais ça, c'est une conséquence.

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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)


Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...


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par John Ven 7 Oct 2011 - 18:53
ce n'est pas un discours dans la droite ligne de la psychologie freudienne ?
Il s'en inspire, mais il extrapole.
Et Freud a écrit les mêmes conneries sur les homosexuels qu'il a pu en écrire sur les femmes, époque et société viennoise du début 20e obligent.

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par Marie Laetitia Ven 7 Oct 2011 - 18:55
John a écrit:En fait, il fallait cliquer sur le lien.

Extraits :
« L’école publique a un besoin vital d’écoles privées [hors contrat] qui lui fassent concurrence »
"LA DIMENSION RELIGIEUSE FAIT PARTIE INTÉGRANTE DE L’ÉDUCATION"
Vous avez dit amour ? Hommes et femmes : deux sexes ou deux genres ?

ça, à la limite, c'est leur problème, non? Ils ont le droit de faire les écoles qu'ils veulent? Enfin, me semble-t-il. Même si je réprouve personnellement les causes de leurs choix. Suffit de voir leurs programmes d'HG... pale (je ne me sens pas capable d'avoir une idée sur les autres).

Ce qui est amusant dans l'affaire c'est que parmi mes neveux et nièces, ils avaient tendance à préférer le maître de l'école publique aux pères qui faisaient classe l'année d'avant dans l'école privée où ils étaient... Razz Pourtant ce maître disait des choses qui les mettaient en porte à faux par rapport à l'enseignement familiale. Mais ses cours étaient, paraît-il, bcp plus intéressants... :succes: (p'têt parce qu'ils étaient moins doctrinaux et qu'il était mieux formé que les abbés pour faire cours...)

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par Marie Laetitia Ven 7 Oct 2011 - 18:56
John a écrit:
ce n'est pas un discours dans la droite ligne de la psychologie freudienne ?
Il s'en inspire, mais il extrapole.
Et Freud a écrit les mêmes conneries sur les homosexuels qu'il a pu en écrire sur les femmes, époque et société viennoise du début 20e obligent.

ah bah oui mais les gens qui reprennent ces théories peuvent se contrefiche de la chronologie et de l'évolution du monde (ne jamais oublier que le monde c'est le maaaaaal. Une fois que l'on a posé ça, dit ça, on a tout dit dans nb de milieux catholiques. Hélas.)

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par John Ven 7 Oct 2011 - 18:57
Ils ont le droit de faire les écoles qu'ils veulent?
Pour y enseigner ce qu'ils veulent... Brrr.... pale
C'est déjà pas facile tous les jours, mais alors si on se met à dire aux enfants de jeter des pierres sur les homos et les femmes qui ont avorté, c'est la fin des haricots.

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par JPhMM Ven 7 Oct 2011 - 19:01
John a écrit:
ce n'est pas un discours dans la droite ligne de la psychologie freudienne ?
Il s'en inspire, mais il extrapole.
Je dirais plutôt qu'il axiomatise.
Il part d'axiomes aristotéliciens (ou plus précisément hylémorphiques) et développe un raisonnement psychanalytique à partir de ces axiomes.

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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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par Marie Laetitia Ven 7 Oct 2011 - 19:09
John a écrit:
Ils ont le droit de faire les écoles qu'ils veulent?
Pour y enseigner ce qu'ils veulent... Brrr.... pale
C'est déjà pas facile tous les jours, mais alors si on se met à dire aux enfants de jeter des pierres sur les homos et les femmes qui ont avorté, c'est la fin des haricots.

ah non! On ne jette pas la pierre à la femme adultère pardon Brassens à la femme qui a avorté... Ils ont quelques connaissances en rhétorique, quand même. Ils risquent juste de la regarder avec l'oeil d'un cocker malheureux, ce qui, à n'en pas douter, est... très agréable pour la personne concernée. Suspect Pareil pour les homos. Pis de toute façon, ils ne se fréquentent qu'entre eux, alors le risque de tomber sur un homo ou une femme ayant avorté est très très limité. C'est d'ailleurs ça qui fait qu'ils n'ont quasi jamais à se poser de question sur la pertinence de leur discours.

il y aurait une thèse d'histoire culturelle à faire sur eux...

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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)


Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...


Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
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