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- V.MarchaisEmpereur
Dans ma ZEP, j'atteins dans certaines classes 30% d'enfants soi-disant dyslexiques. Avec des pourcentages pareils, ça ne peut qu'être contagieux, non ? Ça me rappelle le livre de Colette Ouzilou...
Les orthophonistes ont de beaux jours devant eux.
Les orthophonistes ont de beaux jours devant eux.
- V.MarchaisEmpereur
doublecasquette a écrit:
J'adore ce genre de paperasse ou de beaux discours où on est prêt à justifier une régression de cinquante ans minimum au nom des grands sentiments .
On justifie surtout la disparition du personnel vraiment compétent pour prendre en charge ces enfants-là.
J'ai eu un psychotique une année en 6e. Ben, j'ai quasiment pas fait cours pendant un an.
Alors OK, il a des droits, ce pauvre môme. Mais les autres, n'en ont-ils pas ? En quoi ai-je fait progresser ce pauvre gamin face auquel j'étais démunie, qui, au mieux, grognait au fond de la classe, déblatérait à voix haute des propos incohérents ou courait en hurlant à travers les travées - et essayait régulièrement de se sauver, ce qui m'obligeait à "faire cours" (enfin, ce qu'il en restait) devant la porte, sans jamais écrire au tableau ni regarder les cahiers des élèves ? Si, si. Du vécu.
Un mensonge, une hypocrisie totale, cette soi-disant prise en charge des élèves sans considération de la nature ni du degré du handicap, pour parler comme les textes.
- doublecasquetteEnchanteur
On peut même ajouter que les droits de ce pauvre môme n'ont pas plus été respectés que ceux des ses camarades de classe, d'ailleurs. Et qu'on a floué ses parents tout comme on a floué le personnel de ton collège en leur faisant gober qu'ils aidaient cet enfant à l'accueillir là, au milieu de vingt à trente autres, avec un AVS n'ayant reçu aucune formation pour toute aide...
- NasopiBon génie
doublecasquette a écrit:
J'adore ce genre de paperasse ou de beaux discours où on est prêt à justifier une régression de cinquante ans minimum au nom des grands sentiments .
Il y a cinquante ans et plus, on cachait le plus possible les enfants handicapés, et il ne serait certainement venu à l'idée de personne de les scolariser en école ordinaire.
Les paperasses sont vagues, oui, parce que tout simplement il est impossible de prévoir TOUS les handicaps possibles (et, accessoirement, ce n'est pas notre boulot). Mais quand un enfant handicapé arrive dans une école, normalement, il y a une équipe de professionnels qui est là pour aider les enseignants, leur expliquer précisément les besoins de l'enfant en question et ce qu'on peut mettre en place, concrètement, pour l'accueillir au mieux, afin d'éviter que les choses se passent comme pour l'enfant psychotique dont parle V.Marchais.
Pour mes enfants, c'est toujours ce qui s'est passé : il y avait une collaboration étroite entre le SESSAD et l'école, et malgré leur handicap lourd tout s'est toujours bien passé pendant les huit années où ils ont été scolarisés dans une classe ordinaire. Eux, ils en ont profité à fond, et je sais que les maîtresses les ont vachement regrettés quand ils ont définitivement quitté l'école.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- V.MarchaisEmpereur
Nasopi, il y a probablement une mesure en toute chose, des enfants que l'on peut intégrer et d'autres non (moi, pendant toute l'année avec mon psychotique, j'ai flippé pour la sécurité des enfants et ma responsabilité engagée bien malgré moi). Ce qui est dégueulasse, avec les derniers textes, c'est que ces nuances ont disparu. C'est surtout un prétexte pour fermer les unités adaptées, trop coûteuses.
- Thalia de GMédiateur
milasaintanne a écrit:doctor who a écrit:Sans doute parce que tout le monde sent bien que si on met les élèves handicapés dans les classes avec ceux qui ne le sont pas, c'est bien davantage pour des questions de fric que pour des motifs altruistes.
Sur ce point, je serai plus nuancée.
Le fait de permettre à des élèves handicapés et non handicapés de travailler ensemble est une bonne chose. Dans les entreprises, les handicapés sont présents et cela ne gêne pas le travail des autres, bien au contraire. Dans la classe de ma gamine (elle est au lycée aujourd'hui), il y a souvent eu des élèves en situation de handicap (moteur, psy ou dys) et je trouve que son regard aujourd'hui sur le handicap est le bon. J'ai constaté la même chose quand j'ai intégré des élèves UPI (aujourd'hui ULIS) dans mes classes ou qu'il y a eu des AVS pour accompagner des mômes. Aujourd'hui, je suis en ZEP, dans un bahut spécialisé "Dys-" et c'est vachement intéressant de bosser là bas.
Je crois que nous comprenons tous ton point de vue et j'ai connu une CLIS dans l'école de ma fille. Je trouvais cela très bien et pour les élèves de la CLIS, - qui avaient un enseignant spécialisé -, parce qu'ils pouvaient évoluer autrement que s'ils étaient restés dans leur cocon et pour tous les autres élèves de l'école qui, ainsi, apprenaient la tolérance envers ceux qui sont différents.
Nous ne nions pas les difficultés et la souffrance des vrais dys (-lexiques, -praxiques, j'ai même eu une élève qui avait un syndrôme autiste qui a été accompagnée et soutenue par ses enseignants) que nous aidons volontiers dans leur parcours. Ce que nous dénonçons c'est l'inflation, c'est du moins ce que je ressens, et la traduction par dys- d'un apprentissage raté à la lecture et/ou à l'écriture orthographe. Pour peu que les parents démissionnent, avec la bénédiction d'un discours trop permissif, ils nous refilent le bébé.
Avec un peu de chance, nous avons droit au dys qui a un an d'avance, dont les parents exigent des rdv fréquents et un suivi sans faille de la part des enseignants qui n'en peuvent mais avec des classes de plus en plus surchargées et doivent surveiller en permanence un tel qui n'arrête pas des c***ries, etc. C'était l'an dernier.
Le témoignage de Véronique est extrême mais bien révélateur de notre malaise.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- doublecasquetteEnchanteur
La régression de cinquante ans, c'était pour évoquer les enfants qu'on laissait "près du radiateur" sans s'en occuper faute de temps et de moyens et qui quittaient l'école à quatorze ans sans qu'on n'ait pris en compte leur profil particulier, avant qu'on ne développe les classes de perfectionnement, d'adaptation, les psy sco, les maîtres rééducateurs.
On y revient et je trouve cela très triste, même si, de temps en temps, ça ne se passe pas si mal que ça et que l'intégration se fait sans que personne n'en souffre.
On y revient et je trouve cela très triste, même si, de temps en temps, ça ne se passe pas si mal que ça et que l'intégration se fait sans que personne n'en souffre.
- NasopiBon génie
Véronique, tu sais, quand tu décris ton psychotique, il n'a franchement rien à envier à mes enfants ; ils seraient parfaitement capables de faire tout ce que tu dis de lui, et pourtant, leur scolarisation s'est bien passée, simplement parce que tous les ingrédients étaient réunis pour qu'elle se passe bien : ils avaient une bonne AVS et la collaboration SESSAD-école se faisait très bien.
Nous devons nous battre non pour éloigner les enfants handicapés de l'école, mais pour que leur intégration se fasse systématiquement dans de bonnes conditions. Nous sommes bien d'accord pour dire que ce que tu as vécu cette année-là est un scandale, mais nous n'y apportons pas les mêmes réponses. DC, une bonne intégration ne consiste certainement pas à laisser l'enfant handicapé près du radiateur sans s'occuper de lui. Alors oui, il y a encore d'énormes progrès à faire pour que ces intégration se passent mieux, mais ce n'est sûrement pas en disant "il ne faut pas d'enfants handicapés à l'école" qu'on va les faire !!
Thalia, je sais bien qu'au début on parlait des élèves dys et je suis entièrement d'accord pour dire qu'il y a une vraie inflation de faux dys à qui on laisse tout passer sous le prétexte de leur handicap ; mais je n'ai pas pu m'empêcher de réagir à certains propos qui ont été tenus ici. Désolée si je dévie le topic.
Nous devons nous battre non pour éloigner les enfants handicapés de l'école, mais pour que leur intégration se fasse systématiquement dans de bonnes conditions. Nous sommes bien d'accord pour dire que ce que tu as vécu cette année-là est un scandale, mais nous n'y apportons pas les mêmes réponses. DC, une bonne intégration ne consiste certainement pas à laisser l'enfant handicapé près du radiateur sans s'occuper de lui. Alors oui, il y a encore d'énormes progrès à faire pour que ces intégration se passent mieux, mais ce n'est sûrement pas en disant "il ne faut pas d'enfants handicapés à l'école" qu'on va les faire !!
Thalia, je sais bien qu'au début on parlait des élèves dys et je suis entièrement d'accord pour dire qu'il y a une vraie inflation de faux dys à qui on laisse tout passer sous le prétexte de leur handicap ; mais je n'ai pas pu m'empêcher de réagir à certains propos qui ont été tenus ici. Désolée si je dévie le topic.
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- Thalia de GMédiateur
Nasopi, en aucun cas je n'ai suggéré que tu faisais dévier et que ce n'était pas bien. Au contraire, il est bien de rappeler qu'il vaut mieux se mobiliser pour intégrer ceux qui en ont vraiment besoin plutôt que de se battre contre les moulins à vent des dys- qui n'ont pas compris que lever le petit doigt était la condition sine qua non pour progresser.
J'ai eu aussi des dys que j'aimais beaucoup parce qu'ils avaient l'énergie pour se battre.
J'ai eu aussi des dys que j'aimais beaucoup parce qu'ils avaient l'énergie pour se battre.
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Soleil noir de mes mélancolies.
- JaneBNeoprof expérimenté
( J'ai un élève dyslexique aussi dans une de mes classes. Ma collègue qui l'avait l'an dernier m'a proposé de lui faire faire son évaluation d'anglais à l'oral pour ne pas le pénaliser à cause de son orthographe. Pourquoi pas effectivement?
Maintenant, je me dis, ce gamin va avoir des résultats pas si mauvais et qu'est ce qui l'empêchera alors de vouloir aller au lyçée? Et au bac , que se passera t'il? Demandera t'on aux gentils correcteurs de passer outre l'orthographe? J'en doute...
Bref, je me demande si c'est vraiment un service à lui rendre...)
Maintenant, je me dis, ce gamin va avoir des résultats pas si mauvais et qu'est ce qui l'empêchera alors de vouloir aller au lyçée? Et au bac , que se passera t'il? Demandera t'on aux gentils correcteurs de passer outre l'orthographe? J'en doute...
Bref, je me demande si c'est vraiment un service à lui rendre...)
- RikkiMonarque
Non, tu ne dévies pas le topic, à mon sens, tu es à 100 % dedans : l'épidémie de faux dys, souffrant surtout du manque d'éducation et de méthodes d'apprentissage désastreuses, nuit bien sûr aux élèves concernés, qu'on enferme dans un statut d'handicapés quand même lourd à porter, mais aussi aux vrais enfants handicapés, pour qui il ne reste plus une once d'énergie vu qu'on a passé notre temps à faire de la paperasse pour les autres !
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mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- NasopiBon génie
Thalia de G a écrit:Au contraire, il est bien de rappeler qu'il vaut mieux se mobiliser pour intégrer ceux qui en ont vraiment besoin plutôt que de se battre contre les moulins à vent des dys- qui n'ont pas compris que lever le petit doigt était la condition sine qua non pour progresser.
Alors on est entièrement d'accord .
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- Thalia de GMédiateur
YesNasopi a écrit:Thalia de G a écrit:Au contraire, il est bien de rappeler qu'il vaut mieux se mobiliser pour intégrer ceux qui en ont vraiment besoin plutôt que de se battre contre les moulins à vent des dys- qui n'ont pas compris que lever le petit doigt était la condition sine qua non pour progresser.
Alors on est entièrement d'accord .
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Soleil noir de mes mélancolies.
- User5899Demi-dieu
Ce qui m'affole, moi, c'est ce cynisme gouvernemental qui rejette ce surcroît de travail sur les enseignants de base, sans rémunération, comme si c'était normal, et avec l'appui tacite des bénis oui oui dans votre genre.milasaintanne a écrit:Fanfan11 a écrit: Je crois que moi aussi il va me falloir un OZH pour me remettre de tous les OZH de mes élèves avec des polices d'écriture différentes , des interlignes et tout un fatras dont des frises chronos faites à la main (avec mes menottes délicates) pour permettre à machériemoncoeur d'apprendre ses leçons d'histoire parce que celle du bouquin la "refroidissait", la "bloquait". Là, j'ai gentiment mais fermement expliqué que les c :censure: , ça commençait à bien faire :marteau:. C'est mon côté disflémingique, sans doute...
Aussi peu de respect d'élèves en situation de handicap m'affole. Les PAI sont indispensables pour eux. Et si on vous demande des aménagements, c'est pour une bonne raison. Pas pour vous emm***
Je vous souhaite simplement de ne jamais vous trouver devant un enseignant qui parlera comme ça de VOTRE enfant.
Eh oui, même les agrégés de grammaire peuvent avoir des enfants dys-
- SergeMédiateur
Cripure a écrit:Ce qui m'affole, moi, c'est ce cynisme gouvernemental qui rejette ce surcroît de travail sur les enseignants de base, sans rémunération, comme si c'était normal, et avec l'appui tacite des bénis oui oui dans votre genre.milasaintanne a écrit:Fanfan11 a écrit: Je crois que moi aussi il va me falloir un OZH pour me remettre de tous les OZH de mes élèves avec des polices d'écriture différentes , des interlignes et tout un fatras dont des frises chronos faites à la main (avec mes menottes délicates) pour permettre à machériemoncoeur d'apprendre ses leçons d'histoire parce que celle du bouquin la "refroidissait", la "bloquait". Là, j'ai gentiment mais fermement expliqué que les c :censure: , ça commençait à bien faire :marteau:. C'est mon côté disflémingique, sans doute...
Aussi peu de respect d'élèves en situation de handicap m'affole. Les PAI sont indispensables pour eux. Et si on vous demande des aménagements, c'est pour une bonne raison. Pas pour vous emm***
Je vous souhaite simplement de ne jamais vous trouver devant un enseignant qui parlera comme ça de VOTRE enfant.
Eh oui, même les agrégés de grammaire peuvent avoir des enfants dys-
Mais enfin, on est payé. C'est un vrai boulot d'être prof. Lequel d'entre nous a cru sérieusement, en embrassant cette profession, qu'ils n'auraient que des élèves doués et qu'il lui suffirait de parler devant un tableau pour venir en aide à ses élèves sans avoir besoin de s'adapter particulièrement à certains d'entre eux ? Evidemment que nous savions qu'il faudrait prendre en charge aussi des élèves en grande difficulté, que ceci serait un défi à relever, avec plus ou moins de réussite certes, mais de notre mieux. Le cas de 30% d'élèves Dys n'est pas gérable, c'est évident (et sans doute sur le tas ne sont-ils pas tous réellement dys? ne parlons pas non plus de ceux qui se cachent derrière leur handicap pour ne rien faire, c'est un autre problème). Mais il y en a, de vrai dys et qui veulent essayer de faire de leur mieux, c'est un fait. On ne va pas les parquer, les envoyer ailleurs loin de chez eux non plus. C'est parfois dérangeant par moment. On ne peut trouver des solutions magiques à tout non plus, c'est vrai, mais personne ne nous demande ça. En revanche de faire de notre mieux pour deux ou trois élèves dans une classe, oui. Et réussir un tant soit peu avec eux fait parti edes plus belles
- InvitéInvité
Cripure a écrit:avec l'appui tacite des bénis oui oui dans votre genre.
Tiens, il y a longtemps que je ne m'étais pas faite insulter par Cripure. Ça ne m'avait pas manqué cela dit.
Alors Cripure ? Toujours aussi :aah: ?
- InvitéInvité
Fanfan11 a écrit: Par ailleurs, je me dispenserai des remarques sur MON enfant: on ne se connaît pas et les majuscules sont blessantes et malvenues, même venant d'un agrégé de grammaire.
Heu ???? Est-ce que vous pourriez relire mon post (et le comprendre) avant de vous énerver ?
- InvitéInvité
Serge a écrit:
Mais enfin, on est payé. C'est un vrai boulot d'être prof. Lequel d'entre nous a cru sérieusement, en embrassant cette profession, qu'ils n'auraient que des élèves doués et qu'il lui suffirait de parler devant un tableau pour venir en aide à ses élèves sans avoir besoin de s'adapter particulièrement à certains d'entre eux ? Evidemment que nous savions qu'il faudrait prendre en charge aussi des élèves en grande difficulté, que ceci serait un défi à relever, avec plus ou moins de réussite certes, mais de notre mieux. Le cas de 30% d'élèves Dys n'est pas gérable, c'est évident (et sans doute sur le tas ne sont-ils pas tous réellement dys? ne parlons pas non plus de ceux qui se cachent derrière leur handicap pour ne rien faire, c'est un autre problème). Mais il y en a, de vrai dys et qui veulent essayer de faire de leur mieux, c'est un fait. On ne va pas les parquer, les envoyer ailleurs loin de chez eux non plus. C'est parfois dérangeant par moment. On ne peut trouver des solutions magiques à tout non plus, c'est vrai, mais personne ne nous demande ça. En revanche de faire de notre mieux pour deux ou trois élèves dans une classe, oui. Et réussir un tant soit peu avec eux fait parti edes plus bellesrénumérationsgratifications que m'apporte notre métier.
+ 10000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000
béni-oui-oui va !
- JPhMMDemi-dieu
Haha !
Et les mathématiciens inventèrent la puissance de 10. :lol:
Et les mathématiciens inventèrent la puissance de 10. :lol:
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- SergeMédiateur
Et moi qui suis complètement dyscalculique :lol:
- User5899Demi-dieu
Donc un élève non handicapé est un élève doué.Serge a écrit:Cripure a écrit:Ce qui m'affole, moi, c'est ce cynisme gouvernemental qui rejette ce surcroît de travail sur les enseignants de base, sans rémunération, comme si c'était normal, et avec l'appui tacite des bénis oui oui dans votre genre.milasaintanne a écrit:Fanfan11 a écrit: Je crois que moi aussi il va me falloir un OZH pour me remettre de tous les OZH de mes élèves avec des polices d'écriture différentes , des interlignes et tout un fatras dont des frises chronos faites à la main (avec mes menottes délicates) pour permettre à machériemoncoeur d'apprendre ses leçons d'histoire parce que celle du bouquin la "refroidissait", la "bloquait". Là, j'ai gentiment mais fermement expliqué que les c :censure: , ça commençait à bien faire :marteau:. C'est mon côté disflémingique, sans doute...
Aussi peu de respect d'élèves en situation de handicap m'affole. Les PAI sont indispensables pour eux. Et si on vous demande des aménagements, c'est pour une bonne raison. Pas pour vous emm***
Je vous souhaite simplement de ne jamais vous trouver devant un enseignant qui parlera comme ça de VOTRE enfant.
Eh oui, même les agrégés de grammaire peuvent avoir des enfants dys-
Mais enfin, on est payé. C'est un vrai boulot d'être prof. Lequel d'entre nous a cru sérieusement, en embrassant cette profession, qu'ils n'auraient que des élèves doués et qu'il lui suffirait de parler devant un tableau pour venir en aide à ses élèves sans avoir besoin de s'adapter particulièrement à certains d'entre eux ?
Je vais vous dire une chose : j'espère que les gouvernements à venir vont continuer à bien s'essuyer les pieds sur nous. D'accord, j'en souffrirai, mais le désarroi de certains suffira à me réjouir.
- User5899Demi-dieu
Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii :lol: :lol: :lol:milasaintanne a écrit:Serge a écrit:
Mais enfin, on est payé. C'est un vrai boulot d'être prof. Lequel d'entre nous a cru sérieusement, en embrassant cette profession, qu'ils n'auraient que des élèves doués et qu'il lui suffirait de parler devant un tableau pour venir en aide à ses élèves sans avoir besoin de s'adapter particulièrement à certains d'entre eux ? Evidemment que nous savions qu'il faudrait prendre en charge aussi des élèves en grande difficulté, que ceci serait un défi à relever, avec plus ou moins de réussite certes, mais de notre mieux. Le cas de 30% d'élèves Dys n'est pas gérable, c'est évident (et sans doute sur le tas ne sont-ils pas tous réellement dys? ne parlons pas non plus de ceux qui se cachent derrière leur handicap pour ne rien faire, c'est un autre problème). Mais il y en a, de vrai dys et qui veulent essayer de faire de leur mieux, c'est un fait. On ne va pas les parquer, les envoyer ailleurs loin de chez eux non plus. C'est parfois dérangeant par moment. On ne peut trouver des solutions magiques à tout non plus, c'est vrai, mais personne ne nous demande ça. En revanche de faire de notre mieux pour deux ou trois élèves dans une classe, oui. Et réussir un tant soit peu avec eux fait parti edes plus bellesrénumérationsgratifications que m'apporte notre métier.
+ 10000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000
béni-oui-oui va !
- User5899Demi-dieu
Alors Mila, toujours fâchée avec l'orthographe ?milasaintanne a écrit:Cripure a écrit:avec l'appui tacite des bénis oui oui dans votre genre.
Tiens, il y a longtemps que je ne m'étais pas faite insulter par Cripure. Ça ne m'avait pas manqué cela dit.
Alors Cripure ? Toujours aussi :aah: ?
- User5899Demi-dieu
"m'apporte" "notre métier". Tout est là. Qu'une enfouie mauvaise conscience vous pousse à chercher une gratification dans des expériences marginales de sacrifice professionnel, ça vous regarde, et votre psy. Mais nous n'avons rien à y voir.Serge a écrit:Réussir un tant soit peu avec eux fait partie des plus bellesrénumérationsgratifications que m'apporte notre métier.
- SergeMédiateur
C'était donc ça. Merci beaucoup !
Effectivement, nous n'avons pas la même conception de notre métier (je dis "notre" parce que je vous pensais naïvement enseignant) donc tout s'éclaire. On ne recherche pas de gratifications en faisant ce métier, elle découle naturellement du fait de faire progresser nos élèves (quand nous y parvenons). Sinon, pourquoi l'avoir choisi ? S'il faut considérer le moindre effort de votre part en ce sens comme un "sacrifice professionnel" et que votre seule gratification se réduit à une fiche de paie de fonctionnaire, je comprends que vous soyez aigri.
Effectivement, nous n'avons pas la même conception de notre métier (je dis "notre" parce que je vous pensais naïvement enseignant) donc tout s'éclaire. On ne recherche pas de gratifications en faisant ce métier, elle découle naturellement du fait de faire progresser nos élèves (quand nous y parvenons). Sinon, pourquoi l'avoir choisi ? S'il faut considérer le moindre effort de votre part en ce sens comme un "sacrifice professionnel" et que votre seule gratification se réduit à une fiche de paie de fonctionnaire, je comprends que vous soyez aigri.
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