- PhénimeNiveau 10
Non Cripure, on la prend bénite!! :lol!:Cripure a écrit:Décidément, dans ce métier, dès que l'eau n'est pas tiède, on la prétend croupie.
- EmeraldiaÉrudit
Ca c'est une excuse...Magpie a écrit:Quand on voit comment certains nous accueillent, on avait de quoi hésiter...
(bon, perso je commence ma carrière, peut-être vous aurais-je accompagnés autrefois...)
Je regrette aussi que les parents et le primaire ne nous rejoignent QUE maintenant parce que des postes sont menacés ds le primaire. Ca fait presque dix ans que le secondaire ds le public se fait malmener tout de même.
- HestiaNiveau 10
Ilaima: peux-tu expliquer à tous comment fonctionne l'enseignement privé sous contrat, puisque tu es si catégorique? que paie l'Etat et que paient les parents? comment proposes-tu de financer l'entretien des bâtiments, les personnels non-enseignants, lorsque tous les établissements seront revenus dans le giron de l'Etat? Crois-tu véritablement que c'est possible? fais des propositions. Que penses-tu des lycées d'élite publics? Il n'y pas de sélection financière peut-être dans les lycées publics de centre-ville? Elle est juste cachée. Pourquoi certains enseignants se battent-ils pour enseigner dans ces lycées?
Sauf que l'on n'a pas attendu que tous les syndicats du privé appellent à la grève pour la faire! C'est médiatisé cette fois parce que c'est un consensus mais dans mon lycée, ça fait un moment qu'il y a des grèves en même temps que nos collègues du public.
Oui, nos collègues. Je ne crois pas que le problème se pose entre public/privé mais entre les catégories de lieux où l'on exerce. Je suis dans un bahut calme d'une petite ville. Le lycée public d'en face a le même recrutement que nous: c'est plutôt tranquille. Nous avons de la chance. J'admire les profs de ZEP, des lycées difficiles et là, je sais que je ne fais pas le même métier. Mais je fais bel et bien le même métier que ma collègue de lettres du bahut d'en face!!!
Emeraldia a écrit:En ce qui me concerne, je regrette que l'appui du privé ne vienne QUE maintenant, justement quand le privé est touché aussi. Puisque nous sommes tous enseignants, un peu de solidarité auparavant aurait été la bienvenue.Emma3529 a écrit:Je suis enseignante dans le privé, on est plus de 80% à faire la grève. On a les mêmes problèmes que dans le public : les suppressions de postes, le manque de moyens etc.
Promis demain je garde mes distances vu que l'on vous embête à ce point. Je croyais simplement que l'on était tous dans le même bateau, l'on faisait le même boulot et que c'était l'intérêt de nos élèves et de nos enfants qui primaient, pas une pseudo gueguerre malsaine. Désolée d'avoir été si naïve !
Sauf que l'on n'a pas attendu que tous les syndicats du privé appellent à la grève pour la faire! C'est médiatisé cette fois parce que c'est un consensus mais dans mon lycée, ça fait un moment qu'il y a des grèves en même temps que nos collègues du public.
Oui, nos collègues. Je ne crois pas que le problème se pose entre public/privé mais entre les catégories de lieux où l'on exerce. Je suis dans un bahut calme d'une petite ville. Le lycée public d'en face a le même recrutement que nous: c'est plutôt tranquille. Nous avons de la chance. J'admire les profs de ZEP, des lycées difficiles et là, je sais que je ne fais pas le même métier. Mais je fais bel et bien le même métier que ma collègue de lettres du bahut d'en face!!!
- DhaiphiGrand sage
Hestia a écrit: J'admire les profs de ZEP, des lycées difficiles et là, je sais que je ne fais pas le même métier. Mais je fais bel et bien le même métier que ma collègue de lettres du bahut d'en face!!!
Quoique, perso, les profs de ZEP j'aurais plus tendance à les plaindre qu'à les admirer.
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
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J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
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- frankensteinVénérable
Bon, pas fier de na pas avoir fait grève mais finalement satisfait: Je n'ai pas entendu ni vu un seul slogan pour l'augmentation des salaires !!
Pire, le syndicat catho en rajoute: "Nous ne demandons pas d'augmentation de salaire mais des postes"
Bon, moi c'est (presque le contraire): Augmentation conséquente des salaires et arrêt des suppressions de postes d'enseignants de terrain !
Par contre, il faut accélérer la fermeture des IUFM. là il y a des postes et de l'argent à récupérer ! :diable:
Pire, le syndicat catho en rajoute: "Nous ne demandons pas d'augmentation de salaire mais des postes"
Bon, moi c'est (presque le contraire): Augmentation conséquente des salaires et arrêt des suppressions de postes d'enseignants de terrain !
Par contre, il faut accélérer la fermeture des IUFM. là il y a des postes et de l'argent à récupérer ! :diable:
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Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- HannibalHabitué du forum
Hestia a écrit:Ilaima: peux-tu expliquer à tous comment fonctionne l'enseignement privé sous contrat, puisque tu es si catégorique? que paie l'Etat et que paient les parents? comment proposes-tu de financer l'entretien des bâtiments, les personnels non-enseignants, lorsque tous les établissements seront revenus dans le giron de l'Etat? Crois-tu véritablement que c'est possible? fais des propositions. Que penses-tu des lycées d'élite publics? Il n'y pas de sélection financière peut-être dans les lycées publics de centre-ville? Elle est juste cachée. Pourquoi certains enseignants se battent-ils pour enseigner dans ces lycées?Emeraldia a écrit:En ce qui me concerne, je regrette que l'appui du privé ne vienne QUE maintenant, justement quand le privé est touché aussi. Puisque nous sommes tous enseignants, un peu de solidarité auparavant aurait été la bienvenue.
Sauf que l'on n'a pas attendu que tous les syndicats du privé appellent à la grève pour la faire! C'est médiatisé cette fois parce que c'est un consensus mais dans mon lycée, ça fait un moment qu'il y a des grèves en même temps que nos collègues du public.
Oui, nos collègues. Je ne crois pas que le problème se pose entre public/privé mais entre les catégories de lieux où l'on exerce. Je suis dans un bahut calme d'une petite ville. Le lycée public d'en face a le même recrutement que nous: c'est plutôt tranquille. Nous avons de la chance. J'admire les profs de ZEP, des lycées difficiles et là, je sais que je ne fais pas le même métier. Mais je fais bel et bien le même métier que ma collègue de lettres du bahut d'en face!!!
Hestia a bien parlé.
- DhaiphiGrand sage
Et on balance les jeunes sur le terrain sans formation ? Non, je suppose.frankenstein a écrit:Par contre, il faut accélérer la fermeture des IUFM. là il y a des postes et de l'argent à récupérer ! :diable:
Donc une autre forme de formation coûtera aussi du pognon et demandera des postes de formateurs.
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- frankensteinVénérable
Non !! Les stagiaires pourront par exemple être en "doublette" ou en "observation" dans les classes, ils n'auront qu'une classe à mi-temps maximum. Les meirieuseries ou autres délires des sciences éduc ne seront abordés que pour être sérieusement critiqués en montrant leur inefficacité ! (On peut d'ailleurs faire qq cours théoriques sur l'histoire de l'éducation, les réformes et les résultats catastrophiques que certaines ont produits) mais surtout pas pour ...les mettre en oeuvre !Dhaiphi a écrit:Et on balance les jeunes sur le terrain sans formation ? Non, je suppose.frankenstein a écrit:Par contre, il faut accélérer la fermeture des IUFM. là il y a des postes et de l'argent à récupérer ! :diable:
Donc une autre forme de formation coûtera aussi du pognon et demandera des postes de formateurs.
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- frankensteinVénérable
Les enseignants qui accueilleront les stagiaires seront rémunérés en sus ...bien rémunérés !
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- User5899Demi-dieu
:lol:frankenstein a écrit:Par contre, il faut accélérer la fermeture des IUFM. Là il y a des postes et de l'argent à récupérer ! :diable:
Que les stagiaires arrêtent de se plaindre du manque de formation. Si c'est pour recevoir ce que recevaient ceux d'il y a deux ou trois ans...
- DhaiphiGrand sage
Sous la responsabilité de maîtres-formateurs qu'il faudra rénumérer.frankenstein a écrit:Non !! Les stagiaires pourront par exemple être en "doublette" ou en "observation" dans les classes, ils n'auront qu'une classe à mi-temps maximum.
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- User5899Demi-dieu
Pendant fort longtemps, on a affecté les stagiaires sur un établissement sans heures à assurer. Ces jeunes profs fréquentaient les classes de leurs tuteurs et, ponctuellement, prenaient les classes en main. Ca coûte donc les titulaires à caser sur les postes de stagiaires.Dhaiphi a écrit:Et on balance les jeunes sur le terrain sans formation ? Non, je suppose.frankenstein a écrit:Par contre, il faut accélérer la fermeture des IUFM. là il y a des postes et de l'argent à récupérer ! :diable:
Donc une autre forme de formation coûtera aussi du pognon et demandera des postes de formateurs.
- HannibalHabitué du forum
[quote="Cripure"]
Ben si. Un tuteur, une charge de travail modérée, du temps libre et des collègues accueillants, ça suffit pour se lancer. Les prétendues formations ça sera toujours de la blague, j'en ai peur.
Dhaiphi a écrit:Et on balance les jeunes sur le terrain sans formation ? Non, je suppose.frankenstein a écrit:Par contre, il faut accélérer la fermeture des IUFM. là il y a des postes et de l'argent à récupérer ! :diable:
Ben si. Un tuteur, une charge de travail modérée, du temps libre et des collègues accueillants, ça suffit pour se lancer. Les prétendues formations ça sera toujours de la blague, j'en ai peur.
- frankensteinVénérable
Moi, ça ne me dérange pas qu'il y ait une formation , même si ça coûte un peu, mais à condition que ce soit une bonne formation de terrain! Pas du pipi d'experts autoproclamés ou des "formations de formateurs de formateurs logorrhéiques sur la l'apprenant et la "métacognition" par exemple...!
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- DhaiphiGrand sage
Petite parenthèse : les "collègues accueillants" ça ne se décide pas par décret.Hannibal a écrit:Un tuteur, une charge de travail modérée, du temps libre et des collègues accueillants, ça suffit pour se lancer.
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- AlbatorHabitué du forum
Et à force d'accueillir d'année en année ...... :boxe:
- frankensteinVénérable
Non, mais on peut les appâter ! Perso, ça ne me dérange pas d'avoir un stagiaire en classe...Il voit, je réponds à ce qu'il me demande, je lui apporte des "billes" et je lui dis qu'il faut surtout croire e en ce qu'on enseigne et surtout ne pas vouloir appliquer ou s'imposer des sciences éduc avant le bon sens...Puis le stagiaire peut également "tourner" dans plusieurs classes, plusieurs niveaux, plusieurs écoles et prendre ce qui lui convient...Dhaiphi a écrit:Petite parenthèse : les "collègues accueillants" ça ne se décide pas par décret.Hannibal a écrit:Un tuteur, une charge de travail modérée, du temps libre et des collègues accueillants, ça suffit pour se lancer.
C'est faisable, non ?
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- DhaiphiGrand sage
Du bénévolat ? Je comprends comment tu réalises des économies ! :lol:frankenstein a écrit:C'est faisable, non ?
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- frankensteinVénérable
Nan ! Surtout pas!! Quand je dis "appâter", je veux parler de valorisation financière ! Mon but n'est pas d'économiser à tout prix mais d'être plus efficace et rendre le métier plus attractif ! Voilà la priorité à court et à long terme !Dhaiphi a écrit:Du bénévolat ? Je comprends comment tu réalises des économies ! :lol:frankenstein a écrit:C'est faisable, non ?
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- HannibalHabitué du forum
Dhaiphi a écrit:Petite parenthèse : les "collègues accueillants" ça ne se décide pas par décret.Hannibal a écrit:Un tuteur, une charge de travail modérée, du temps libre et des collègues accueillants, ça suffit pour se lancer.
Tu veux dire que les collègues qui nous parlent gentiment n'y sont même pas obligés, en fait ?!? :shock:
Mais alors...
- Spoiler:
- ... pourquoi certains me parlent ?
- DhaiphiGrand sage
Eh oui, uniquement par bonté d'âme. :lol:Hannibal a écrit:Tu veux dire que les collègues qui nous parlent gentiment n'y sont même pas obligés, en fait ?!? :shock:
Mais alors...
- Spoiler:
... pourquoi certains me parlent ?
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