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- CathEnchanteur
ddp a écrit:Amis du soir, bonsoir !
L'an dernier, mon stage en lycée s'est bien passé et a confirmé mon désir d'être prof. Cette année, je suis TZR à l'année dans un lycée pro et dans un collège et là, je déchante... Je ne m'attendais pas à un tel comportement de la part des collégiens. Bien évidemment il ne s'agit pas de tous les élèves, mais ils sont suffisamment nombreux pour bousiller l'ambiance en cours. Après un après-midi comme celui que j'ai passé aujourd'hui au collège, je me dis que ce métier là, n'est pas celui que j'ai choisi. Je n'ai pas choisi ce métier pour sans cesse "fliquer" les élèves, les reprendre sur leur attitude, et j'en passe (personne ne choisi ce métier pour ces raisons !). A côté de ça, au lycée pro, je vis le métier de prof avec envie et plaisir. Mais on ne choisi pas d'être en lycée plutôt qu'en collège... Et si je me projette dans l'avenir, je ne supporterai pas (enfin je crois) de faire un temps plein en collège. En bref, je me remets en question et me demande si je serai assez forte face à certains comportements de collégiens. Aussi, je crains ne pas avoir les capacités pour enseigner au collège.
Alors voilà, c'est là que je vous demande des conseils, des avis par rapport à votre expérience et peut-être, pourquoi pas, m'aider à ne pas noircir le tableau...
Merci par avance !
Tu peux aussi passer le PLP, et tu seras assurée d'être en LP.
- lulucastagnetteEmpereur
Au collège, en effet, certaines classes peuvent être atroces (disons-le tout net). Quoi qu'on en dise, il y a un sacré écrémage après, vers le lycée (les plus pénibles qui sont la plupart du temps en décrochage ne débarquent jamais au lycée), ce qui ne veut pas dire que ceux qui vont au lycée sont tous des gamins sympas et travailleurs, hein !
Au collège les élèves n'ont pas la maturité (ni l'envie) de réfléchir sur leurs actes, les discussions avec les gros cas sont souvent stériles.
Donc oui, il faut faire de la discipline, oui dans certaines classes le bras de fer dure toute l'année, mais ça vaut le coup de ne pas lâcher prise et d'utiliser l'humour, comme dit Sand, pour essayer d'instaurer un climat propice au travail et ne pas sacrifier les élèves qui veulent bosser (parce qu'il faut vite abandonner l'idée de les "sauver" tous, soyons réalistes).
Certains élèves ne supportent pas l'école et sont en révolte depuis des années, ils sont déconnectés car ils ne comprennent plus rien à ce qui se fait en classe, ils n'ont qu'une envie : exister par un autre moyen (en l'occurrence faire le b.....l).
Mais bon, enseigner en collège peut être sympa. Moi aussi après mon stage en lycée j'ai eu un choc thermique en débarquant au collège mais au final je m'y plais beaucoup.
Au collège les élèves n'ont pas la maturité (ni l'envie) de réfléchir sur leurs actes, les discussions avec les gros cas sont souvent stériles.
Donc oui, il faut faire de la discipline, oui dans certaines classes le bras de fer dure toute l'année, mais ça vaut le coup de ne pas lâcher prise et d'utiliser l'humour, comme dit Sand, pour essayer d'instaurer un climat propice au travail et ne pas sacrifier les élèves qui veulent bosser (parce qu'il faut vite abandonner l'idée de les "sauver" tous, soyons réalistes).
Certains élèves ne supportent pas l'école et sont en révolte depuis des années, ils sont déconnectés car ils ne comprennent plus rien à ce qui se fait en classe, ils n'ont qu'une envie : exister par un autre moyen (en l'occurrence faire le b.....l).
Mais bon, enseigner en collège peut être sympa. Moi aussi après mon stage en lycée j'ai eu un choc thermique en débarquant au collège mais au final je m'y plais beaucoup.
- Thalia de GMédiateur
ataraxie a écrit:Cela dépend des régions, Thalia! Dans le sud, l'espagnol existe en LV1 ou en bilangue dès la 6ème.
Au temps pour moi qui suis née et habite non loin de l'Italie.Nasopi a écrit:Oui, chez nous il y a plein d'élèves qui prennent l'espagnol en LV1 !!
Je souscris à ce qu'a écrit lulu.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- DulcineaNiveau 9
Bonjour DDP, je viens de parcourir la note et je comprends tout à fait ce que tu ressens, le LP m'avait paru beaucoup plus simple que le collège.
A mon avis, hormis ce que t'ont conseillé les collègues, je conseillerais d'oublier toutes les activités fumeuses de l'actionnel qui ne peuvent pas fonctionner avec des classes dures.
Donc, retour au frontal, à du scolaire de chez scolaire, tu verras, tu vas beaucoup moins t'épuiser. Ex: des courtes dictées, des récitations, de la lecture à voix haute, du par coeur et des exercices écrits (conjugaisons, prépositions...), des travaux à base de fonds de cartes... Après, c'est sûr, tu prends des risques en cas d'inspection mais qu'est-ce que tu t'économises!!
Moi, c'est ce qui m'a sauvé.
A mon avis, hormis ce que t'ont conseillé les collègues, je conseillerais d'oublier toutes les activités fumeuses de l'actionnel qui ne peuvent pas fonctionner avec des classes dures.
Donc, retour au frontal, à du scolaire de chez scolaire, tu verras, tu vas beaucoup moins t'épuiser. Ex: des courtes dictées, des récitations, de la lecture à voix haute, du par coeur et des exercices écrits (conjugaisons, prépositions...), des travaux à base de fonds de cartes... Après, c'est sûr, tu prends des risques en cas d'inspection mais qu'est-ce que tu t'économises!!
Moi, c'est ce qui m'a sauvé.
- FinrodExpert
Tiens, moi aussi mes 6ème me font péter un cable... après mes TES qui étaient pourtant sacrément coton.
Il faut tenir le coup... ça fait trois fois plus de boulot que pour des TS (en maths), c'est dingue.
Enfin, je me sens mal barré, sur le coup du stress, je me rend compte ce we que je me mord les lèvres involontairement pendant le cours... ça fait très mal après coup...
Ce qui me choque dans la sanction, c'est que dés que ça pète en cours, punir ou menacer n'arrange pâs forcément les choses et pour ce qui est des réaction disciplinaire de l'administration, même de bonne volonté, c'est tellement lent que ça fait bien rire les élèves...
Il faut tenir le coup... ça fait trois fois plus de boulot que pour des TS (en maths), c'est dingue.
Enfin, je me sens mal barré, sur le coup du stress, je me rend compte ce we que je me mord les lèvres involontairement pendant le cours... ça fait très mal après coup...
Ce qui me choque dans la sanction, c'est que dés que ça pète en cours, punir ou menacer n'arrange pâs forcément les choses et pour ce qui est des réaction disciplinaire de l'administration, même de bonne volonté, c'est tellement lent que ça fait bien rire les élèves...
- ddpNiveau 5
Merci pour vos messages ! Je les lis et ça m'aide à répondre à mes questions.
Pour répondre à Cath5660, être PLP ça ne me dit rien du tout, je ne me vois pas enseigner les lettres (lettres-espagnol).
Je pense, comme plusieurs d'entre vous le dites, que le collège est en train de changer depuis quelques années, qu'on n'a pas d'autre choix que de s'y plier et que donc, il faut "jouer le jeu". C'est ma deuxième année en tant que prof et ma première année en collège, les heures de cours avec les collégiens sont éprouvantes mais il faut passer par là pour acquérir de l'expérience et pour pouvoir, plus tard, remédier à la plus part des problèmes que posent certains collégiens. En tout cas, je suis motivée pour ne rien leur laisser passer et j'espère que d'ici quelques semaines, ils auront compris les règles du jeu !
L'an dernier, les formateurs nous racontaient plein d'anecdotes sur la gestion de classe et certains disaient que pour des classes en particulier, il fallait des mois avant de pouvoir faire cours convenablement. C'est justement ça que je crains. J'ai peur que ça mette plus de temps que ce que je voudrais ou que ce que je pourrais supporter.
Dans chacune de mes deux classes de 3ème, j'ai quatre bons perturbateurs, connus et reconnus par le collège et à côté il y a les suiveurs, puis les sérieux. J'imagine bien que c'est une configuration assez répandue de nos jours... Selon votre expérience, combien de temps mettez-vous pour calmer le jeu et pouvoir faire cours normalement avec ce type de classes ?
Pour répondre à Cath5660, être PLP ça ne me dit rien du tout, je ne me vois pas enseigner les lettres (lettres-espagnol).
Je pense, comme plusieurs d'entre vous le dites, que le collège est en train de changer depuis quelques années, qu'on n'a pas d'autre choix que de s'y plier et que donc, il faut "jouer le jeu". C'est ma deuxième année en tant que prof et ma première année en collège, les heures de cours avec les collégiens sont éprouvantes mais il faut passer par là pour acquérir de l'expérience et pour pouvoir, plus tard, remédier à la plus part des problèmes que posent certains collégiens. En tout cas, je suis motivée pour ne rien leur laisser passer et j'espère que d'ici quelques semaines, ils auront compris les règles du jeu !
L'an dernier, les formateurs nous racontaient plein d'anecdotes sur la gestion de classe et certains disaient que pour des classes en particulier, il fallait des mois avant de pouvoir faire cours convenablement. C'est justement ça que je crains. J'ai peur que ça mette plus de temps que ce que je voudrais ou que ce que je pourrais supporter.
Dans chacune de mes deux classes de 3ème, j'ai quatre bons perturbateurs, connus et reconnus par le collège et à côté il y a les suiveurs, puis les sérieux. J'imagine bien que c'est une configuration assez répandue de nos jours... Selon votre expérience, combien de temps mettez-vous pour calmer le jeu et pouvoir faire cours normalement avec ce type de classes ?
- ddpNiveau 5
Dulcinea a écrit:
A mon avis, hormis ce que t'ont conseillé les collègues, je conseillerais d'oublier toutes les activités fumeuses de l'actionnel qui ne peuvent pas fonctionner avec des classes dures.
Donc, retour au frontal, à du scolaire de chez scolaire, tu verras, tu vas beaucoup moins t'épuiser. Ex: des courtes dictées, des récitations, de la lecture à voix haute, du par coeur et des exercices écrits (conjugaisons, prépositions...), des travaux à base de fonds de cartes... Après, c'est sûr, tu prends des risques en cas d'inspection mais qu'est-ce que tu t'économises!!
C'est exactement ce que je suis en train de mettre en place. Ma première réaction en observant la classe a été de renoncer à l'actionnel ! Et pour l'inspection (je sais déjà que je serai inspectée, puisque je suis T1), j'espère que l'inspecteur sera compréhensif. Et qui sait, peut-être que d'ici-là, les élèves se seront calmés et que progressivement, je pourrai insérer de l'actionnel...
- doublecasquetteEnchanteur
C'est terrible, ça !
Même sujet, hier soir, avec ma fille, à présent élève de Terminale. Elle se souvenait avec horreur des cours au collège, où il était impossible de passer une heure tranquille à travailler dans le calme (ou même à somnoler sur la digestion ).
Ce qui lui a pesé le plus: les élèves qui arrivaient ivres en cours et avaient le "vin mauvais", devenant hystériques à la moindre remarque du professeur.
Même sujet, hier soir, avec ma fille, à présent élève de Terminale. Elle se souvenait avec horreur des cours au collège, où il était impossible de passer une heure tranquille à travailler dans le calme (ou même à somnoler sur la digestion ).
Ce qui lui a pesé le plus: les élèves qui arrivaient ivres en cours et avaient le "vin mauvais", devenant hystériques à la moindre remarque du professeur.
- Reine MargotDemi-dieu
ddp a écrit:Amis du soir, bonsoir !
L'an dernier, mon stage en lycée s'est bien passé et a confirmé mon désir d'être prof. Cette année, je suis TZR à l'année dans un lycée pro et dans un collège et là, je déchante... Je ne m'attendais pas à un tel comportement de la part des collégiens. Bien évidemment il ne s'agit pas de tous les élèves, mais ils sont suffisamment nombreux pour bousiller l'ambiance en cours. Après un après-midi comme celui que j'ai passé aujourd'hui au collège, je me dis que ce métier là, n'est pas celui que j'ai choisi. Je n'ai pas choisi ce métier pour sans cesse "fliquer" les élèves, les reprendre sur leur attitude, et j'en passe (personne ne choisi ce métier pour ces raisons !). A côté de ça, au lycée pro, je vis le métier de prof avec envie et plaisir. Mais on ne choisi pas d'être en lycée plutôt qu'en collège... Et si je me projette dans l'avenir, je ne supporterai pas (enfin je crois) de faire un temps plein en collège. En bref, je me remets en question et me demande si je serai assez forte face à certains comportements de collégiens. Aussi, je crains ne pas avoir les capacités pour enseigner au collège.
Alors voilà, c'est là que je vous demande des conseils, des avis par rapport à votre expérience et peut-être, pourquoi pas, m'aider à ne pas noircir le tableau...
Merci par avance !
en fait si, les profs qui sont bien dans ce métier sont ceux qui apprécient l'aspect éducatif et affectif du boulot. Au lycée ils sont plus grands (encore que). Si u aimes faire cours au lycée, si tu as encore du plaisir, continue. Tu verras comment ça évolue et tu es encore néotit, nouvelle dans ces étb où tu dois te faire une réputation, les élèves te testent...mais sinon, en effet, être prof c'est essentiellement du relationnel et de l'éducatif avec les ados, même dans les endroits calmes.
- CathEnchanteur
ddp a écrit:
Pour répondre à Cath5660, être PLP ça ne me dit rien du tout, je ne me vois pas enseigner les lettres (lettres-espagnol).
J
Ca ne risque pas...Il y a très peu de profs d'espagnol.
En règle générale, les profs de langues n'enseignent que leur langue. (et nous en lettres-histoire, on n'aime pas trop partager nos heures!)
- ddpNiveau 5
cath5660 a écrit:
Ca ne risque pas...Il y a très peu de profs d'espagnol.
En règle générale, les profs de langues n'enseignent que leur langue. (et nous en lettres-histoire, on n'aime pas trop partager nos heures!)
Je pensais le contraire car une collègue TZR est en ce moment sur un poste lettres-espagnol. Mais il y a toujours des cas particuliers...
- CathEnchanteur
Nous avons 1.5 certifiés en espagnol cette année (tzr), c'est vraiment une denrée rare!
Notre certifiée aimerait bien rester définitivement.
Notre certifiée aimerait bien rester définitivement.
- ddpNiveau 5
A vrai dire, mon rêve serait d'enseigner uniquement en lycée général. Mais pour cela il faudrait que j'aie l'agrégation. Encore que... Est-ce certain qu'un agrégé ne fasse que du lycée s'il le souhaite ?
- roxanneOracle
Non.Ceci dit , j'ai été tzr longtemps et le hasard des affectations a fait que j'ai beaucoup enseigné en lycée, que je m'y trouvais bien, mon apprehension était de me retrouver en collège.Puis j'ai eu une AFA dans un collège, m'y suis trpuvée pas mal et aujourd'hui, j'attaque ma 5° année (enfin j'aurais dû ) dans ce collège, dont la 3° en poste fixe, ce qui ne m'empêche pas de demander le lycée chaque année sans succès pour l'instant.J'ai chaque année deux 3°, parfois c'est très galère mais avec une bonne classe de 3°, je ne suis pas loin de ce que je faisais en lycée , la grammaire en plus ce qui me plaît bien.Il y a collège et collège et suivant les classes, on peut faire des choses très intéressantes.
- InvitéInvité
ddp a écrit:A vrai dire, mon rêve serait d'enseigner uniquement en lycée général. Mais pour cela il faudrait que j'aie l'agrégation. Encore que... Est-ce certain qu'un agrégé ne fasse que du lycée s'il le souhaite ?
En tant qu'agrégé, tu peux enseigner en collège, en lycée et dans le supérieur. Et si tu as le malheur d'être TZR, tu peux aussi être obligé d'enseigner en lycée pro.
Les postes en lycée sont très convoités en général. Il faut donc avoir beaucoup de points pour espérer y mettre le pied. Souhait ou pas souhait.
- MehitabelVénérable
Nous sommes 6 profs de lettres dans mon lycée, et nous sommes tous certifiés...
- roxanneOracle
J'ai connu plusieurs neotit certifiées nommées en lycée grâce à leurs points familiaux ....
- nuagesGrand sage
tu n'es pas obligée d'être agrégée pour avoir un poste en lycée - il y a
très peu d'agrégés dans mon lycée- ; tu peux obtenir un poste en lycée
si tu acceptes
des zones géographiques peu demandées et des lycées
de petites villes un peu isolées, même si tu n'as pas de points
familiaux. Toutefois les classes de seconde y deviennent aussi de plus
en plus difficiles à gérer.
très peu d'agrégés dans mon lycée- ; tu peux obtenir un poste en lycée
si tu acceptes
des zones géographiques peu demandées et des lycées
de petites villes un peu isolées, même si tu n'as pas de points
familiaux. Toutefois les classes de seconde y deviennent aussi de plus
en plus difficiles à gérer.
- ddpNiveau 5
Le problème c'est qu'en espagnol, dans mon académie, il n'y a eu cette année que deux postes fixes au mouvement... C'est peu il me semble... je vois donc mes chances d'être en lycée se réduire Franchement, si on me disait maintenant que ma carrière serait en collège, je crois que je changerais de métier...
- GalipetteNiveau 6
Je pense aussi. Perso stagiaire en lycée, et maintenant NéoTit en collège, on m'avait promis que ca serait bcp plus dur niveau discipline, mais par rapport à mes secondes, c'est bcp plus facile, et pourtant une collègue remplaçante ne supporte déjà plus une de mes classes de troisième.nuages a écrit: Toutefois les classes de seconde y deviennent aussi de plus
en plus difficiles à gérer.
Mais franchement par rapport à mes secondes de l'année dernière, ils sont pareil ou mieux mes troisièmes (pour les plus durs, mêmes types de bêtises ou de "je conteste" avec en moins un peu d'assurance). Je parle même pas de mes cinquièmes ou des petits sixièmes qui eux, sont encore plus facilement gérables (j'ai même du baisser d'un ton, car j'ai failli en parlant super fermement faire pleurer un ptit bout de chou (je suis pas encore habituée à des élèves non endurcis, avec un année de secondes dures). Bon je touche du bois pour que ça dure, mais franchement il y a des secondes qui me semble largement plus durs que des collégiens.
_________________
C'est souvent derrière le brouillard qu'on découvre la lumière.
- alazareNiveau 5
Bon, après tout ça est peut-être à nuancer avec le fait que: 1. Tu as plus d'expérience que l'an dernier ; 2. ce n'est que le début de l'année. Maintenant, les 2ndes ne sont que des 3ème avec 2 mois de plus (idéal pour les remettre en place en début d'année). Et pour les 6ème... , on s'y emmerde presque.Galipette a écrit:Je pense aussi. Perso stagiaire en lycée, et maintenant NéoTit en collège, on m'avait promis que ca serait bcp plus dur niveau discipline, mais par rapport à mes secondes, c'est bcp plus facile, et pourtant une collègue remplaçante ne supporte déjà plus une de mes classes de troisième.nuages a écrit: Toutefois les classes de seconde y deviennent aussi de plus
en plus difficiles à gérer.
Mais franchement par rapport à mes secondes de l'année dernière, ils sont pareil ou mieux mes troisièmes (pour les plus durs, mêmes types de bêtises ou de "je conteste" avec en moins un peu d'assurance). Je parle même pas de mes cinquièmes ou des petits sixièmes qui eux, sont encore plus facilement gérables (j'ai même du baisser d'un ton, car j'ai failli en parlant super fermement faire pleurer un ptit bout de chou (je suis pas encore habituée à des élèves non endurcis, avec un année de secondes dures). Bon je touche du bois pour que ça dure, mais franchement il y a des secondes qui me semble largement plus durs que des collégiens.
- ddpNiveau 5
Bon, ça s'est bien passé aujourd'hui avec les collégiens, ils m'ont surprise ! Je pense aussi que c'est dû à mon changement de méthode, je suis revenue à quelque chose de vraiment plus frontal. Je pense qu'avec ce genre de classes il ne faut pas laisser d'emblée de place à l'actionnel, mais y venir plus tard dans l'année, lorsque respecter les règles de vie de classe est devenu quelque chose de naturel...
- DulcineaNiveau 9
Bonne nouvelle ddp, je suis bien contente pour toi. En fait, il n'y a pas plus conservateur qu'un élève!!!
Bon et pense à l'agreg car même si cela ne t'assure pas forcément un poste en lycée, cela te permettrait d'avoir trois heures de cours en moins... A moins que tout cela ne change... Nos politiques ont une dent contre les agrégés.
Bon et pense à l'agreg car même si cela ne t'assure pas forcément un poste en lycée, cela te permettrait d'avoir trois heures de cours en moins... A moins que tout cela ne change... Nos politiques ont une dent contre les agrégés.
- frecheGrand sage
ddp a écrit:Je pense, comme plusieurs d'entre vous le dites, que le collège est en train de changer depuis quelques années, qu'on n'a pas d'autre choix que de s'y plier et que donc, il faut "jouer le jeu". C'est ma deuxième année en tant que prof et ma première année en collège, les heures de cours avec les collégiens sont éprouvantes mais il faut passer par là pour acquérir de l'expérience et pour pouvoir, plus tard, remédier à la plus part des problèmes que posent certains collégiens.
je ne suis pas sûre que les collégiens changent. J'enseigne depuis 17 ans et en juin un collègue disait que les élèves étaient plus durs maintenant qu'il y a 15 ans. Avec une autre collègue, on lui a rappelé quelques loustics qu'on a eu dans nos premières années d'enseignement, et qui étaient gratinés. Il les avait oublié. En fait, j'ai l'impression que souvent, on idéalise le passé, mais ce n'est pas forcément justifié.
- CornliNiveau 3
Bonsoir, j'enseigne également en collège et je suis effarée des comportements même des 6eme ( voire pires ! )
L'an dernier j'étais stagiaire et je ne réalise que cette année le degré d'incivilités et de "je m'en foutisse" dont sont capables certains élèves !
Je redoutais un peu le collège ( j'étais assistante péda en lycée avant ) mais en terminant l'an dernier je me suis dit que finalement c'était pas mal le collège... ben je déchante déjà en début d'année
Je n'ai pas perdu la foi ^^ loin de là mais je pense qu'on a encore bcp de choses à voir et à réaliser...
L'an dernier j'étais stagiaire et je ne réalise que cette année le degré d'incivilités et de "je m'en foutisse" dont sont capables certains élèves !
Je redoutais un peu le collège ( j'étais assistante péda en lycée avant ) mais en terminant l'an dernier je me suis dit que finalement c'était pas mal le collège... ben je déchante déjà en début d'année
Je n'ai pas perdu la foi ^^ loin de là mais je pense qu'on a encore bcp de choses à voir et à réaliser...
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On va y arriver !!!
- LescopainsNiveau 1
Ce n'est donc pas l'école qui fabrique des crétins mais la société dans laquelle nous vivons .
Ce qui veut dire que l'on ne peut redresser l'école sans toucher au reste .
Je n'ai pas de point de vue particulier quant à ce qui se passe dans certains collèges .
Je pense que l'attitude de certains ados est incompréhensible , inexcusable .
Et que les profs ne sont pas là pour se battre ou contrer les plus irresponsables , mission impossible .
Donc certains jeunes fichent le bordel ,n'en font pas une rame, se défoulent ,étalent leur bêtise .
Sans doute se sentent ils intouchables , ce qui fait leur force et tant que l'établissement s'écrase pour ne pas faire de vagues ni attirer l'attention ....
Que les enseignants refusent de travailler dans de telles conditions , d'être traités en sous m...
Qu'il arrêtent collectivement le travail , décrètent leur indignation et acceptent de reprendre leurs fonctions que quand le ménage sera fait par rapport à ces comportements inadmissibles .
Que les parents de ces crétins soient convoqués et mis face à leurs responsabilités .
Et éventuellement les services sociaux .
L'humour est un moyen de tenir mais ne règlera jamais les problèmes de la toute puissance stupide des quelques asociaux qui paralysent et dévoient l'institution .
Ls.
Ce qui veut dire que l'on ne peut redresser l'école sans toucher au reste .
Je n'ai pas de point de vue particulier quant à ce qui se passe dans certains collèges .
Je pense que l'attitude de certains ados est incompréhensible , inexcusable .
Et que les profs ne sont pas là pour se battre ou contrer les plus irresponsables , mission impossible .
Donc certains jeunes fichent le bordel ,n'en font pas une rame, se défoulent ,étalent leur bêtise .
Sans doute se sentent ils intouchables , ce qui fait leur force et tant que l'établissement s'écrase pour ne pas faire de vagues ni attirer l'attention ....
Que les enseignants refusent de travailler dans de telles conditions , d'être traités en sous m...
Qu'il arrêtent collectivement le travail , décrètent leur indignation et acceptent de reprendre leurs fonctions que quand le ménage sera fait par rapport à ces comportements inadmissibles .
Que les parents de ces crétins soient convoqués et mis face à leurs responsabilités .
Et éventuellement les services sociaux .
L'humour est un moyen de tenir mais ne règlera jamais les problèmes de la toute puissance stupide des quelques asociaux qui paralysent et dévoient l'institution .
Ls.
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