- MathsXNiveau 2
Bonjour,
Je voulais savoir que faire au cas où j'ai un élève handicape dans la classe? Existe-il des formations à l'EN? Ou bien doit-on se débrouiller tout seul?
Merci!!
Je voulais savoir que faire au cas où j'ai un élève handicape dans la classe? Existe-il des formations à l'EN? Ou bien doit-on se débrouiller tout seul?
Merci!!
- doublecasquetteEnchanteur
On doit se débrouiller tout seul. On a parfois l'aide d'un AVS (assistant de vie scolaire) qui lui non plus, la plupart du temps, n'a pas été formé.
Je parle pour le Primaire, mais il me semble que le cas est le même dans le Secondaire.
Je parle pour le Primaire, mais il me semble que le cas est le même dans le Secondaire.
- AnguaGrand sage
Oui, c'est la même chose dans le secondaire!
Et pas de formation spécifique à ma connaissance (peut-être au PAF, ceci dit), à nous de nous adapter. Des PPS (si mes souvenirs sont bons) sont mis en place et donnent les très grandes lignes des choses à savoir dans le meilleur des cas, le plus efficace étant souvent de rencontrer la famille pour avoir des infos concrètes.
Et pas de formation spécifique à ma connaissance (peut-être au PAF, ceci dit), à nous de nous adapter. Des PPS (si mes souvenirs sont bons) sont mis en place et donnent les très grandes lignes des choses à savoir dans le meilleur des cas, le plus efficace étant souvent de rencontrer la famille pour avoir des infos concrètes.
- MelanieSLBDoyen
Ahahah, tu es drôle, MathsX, des formations à l'EN, tu as vu ça où?
Souvent, les centres qui aident les élèves handicapés à s'intégrer dans les écoles classiques viennent donner quelques indications de survie aux enseignants, mais c'est basique. En règle générale, mieux vaut parler à l'enfant handicapé et à ses parents pour savoir précisement ce dont il/elle a besoin.
Souvent, les centres qui aident les élèves handicapés à s'intégrer dans les écoles classiques viennent donner quelques indications de survie aux enseignants, mais c'est basique. En règle générale, mieux vaut parler à l'enfant handicapé et à ses parents pour savoir précisement ce dont il/elle a besoin.
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- KrokoEsprit éclairé
MathsX a écrit:Bonjour,
Je voulais savoir que faire au cas où j'ai un élève handicape dans la classe? Existe-il des formations à l'EN? Ou bien doit-on se débrouiller tout seul?
Merci!!
hihihihihihihiiiiiii
parfois, même, tu le découvres au milieu de l'année ... tu te disais bien qu'il y avait un truc, mais on a oublié de te prévenir ...
- DhaiphiGrand sage
MelanieSLB a écrit: En règle générale, mieux vaut parler à l'enfant handicapé et à ses parents pour savoir précisement ce dont il/elle a besoin.
Tout à fait... et les formations pour ce qu'elles valent, un peu de bon sens y supplée largement.
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- MalagaModérateur
Ma première année, j'ai eu une élève handicapée dans ma classe. Je l'ai découverte la première heure de cours puisqu'il a fallu réorganiser la salle afin qu'elle puisse s'installer: elle se déplaçait en fauteuil roulant et écrivait son cours sur l'ordi. Une AVS l'aidait.
Je n'ai eu aucune aide de l'IUFM; j'ai pris rendez-vous avec la maman qui m'a expliqué les besoins particuliers de sa fille, j'ai aussi pas mal discuté avec cette élève. Finalement, rien de compliqué.
Je n'ai eu aucune aide de l'IUFM; j'ai pris rendez-vous avec la maman qui m'a expliqué les besoins particuliers de sa fille, j'ai aussi pas mal discuté avec cette élève. Finalement, rien de compliqué.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- AnguaGrand sage
Kroko a écrit:MathsX a écrit:Bonjour,
Je voulais savoir que faire au cas où j'ai un élève handicape dans la classe? Existe-il des formations à l'EN? Ou bien doit-on se débrouiller tout seul?
Merci!!
hihihihihihihiiiiiii
parfois, même, tu le découvres au milieu de l'année ... tu te disais bien qu'il y avait un truc, mais on a oublié de te prévenir ...
Sans parler des problèmes particuliers qu'on apprend de la bouche des élèves, alors que ce serait vraiment, mais vraiment bien qu'on le sache avant... 2e cours avec une classe cette année, une élève me demande à sortir: diabétique, elle n'avait pas son matériel sur elle (en double à l'infirmerie). C'était une élève qui le gérait parfaitement et n'avait aucun problème avec ça, heureusement.
- DhaiphiGrand sage
Angua a écrit:[C'était une élève qui le gérait parfaitement et n'avait aucun problème avec ça, heureusement.
D'un autre côté, il est normal que nous soyons avertis mais nous n'avons pas à gérer autre chose que l'enseignement.
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- AnguaGrand sage
Dhaiphi a écrit:Angua a écrit:[C'était une élève qui le gérait parfaitement et n'avait aucun problème avec ça, heureusement.
D'un autre côté, il est normal que nous soyons avertis mais nous n'avons pas à gérer autre chose que l'enseignement.
Ce n'est pas ce que je voulais dire. En effet, nous n'avons rien d'autre à gérer que l'enseignement, mais quand un élève est susceptible de faire à tout moment un malaise, c'est mieux d'être prévenu.
Ou de ne pas lui hurler dessus parce qu'il mange quand lui peut en avoir vraiment besoin.
Ma remarque portait plutôt sur le fait qu'il y a des personnalités beaucoup plus discrètes et des pathologies non assumées. L'enseignant qui n'est au courant de rien et voit le gamin s'écrouler parce qu'il n'a pas prévenu que ça allait mal a de quoi l'avoir mauvaise.
- MathsXNiveau 2
En fait je pensais plus à la surdité ou a la malvoyance. Même si, je suis d'accord, on n'a à gérer que l'enseignement (et les choses annexes, comme l'orientation) s'il faut écrire plus gros pour un éleve qui voit pas, ou faire attention parce qu'un éleve handicape peut etre plus émotif, il vaut mieux le savoir. Enfin c'est des choses qui s'inventent pas.
- FilnydarNiveau 9
MathsX a écrit:En fait je pensais plus à la surdité ou a la malvoyance.
En ce cas, l'élève est suivi par un enseignant référent, et ont lieu régulièrement des réunions de "PPS" (projet personnalisé de scolarité), auxquelles assiste aussi le prof principal. Les consignes nécessaires (fournir les énoncés de DS quelques jours à l'avance pour qu'ils puissent être transcrits en braille, par exemple) sont données à cette occasion.
- jammeNeoprof expérimenté
J'ai déjà eu des élèves handicapés avoir des pathologies pas toujours évidentes : Gilles de la Tourette (gestes désordonnés et parfois obscènes, des cris au milieu de la classes), des déficiences dues à une naissance prématurée, la surdité et il doit y envoir d'autres. Parfois une AVS mais le plus souvent, c'était débrouille-toi de la part de l'administration. Heureusement dans certaines classes, l'équipe pédagogique est soudée et s'entraide, parfois non et on peux apprendre des handicaps, des maladies par hasard en salle des profs en laissant ces oreilles trainées!
- NasopiBon génie
Ni les maîtresses de mes enfants ni leurs AVS n'ont jamais été formées, et pourtant, l'autisme, c'est un handicap qu'il vaut mieux connaître un peu si on veut que les choses se passent bien ! Au début, surtout, elles étaient toujours très anxieuses, avaient peur de ne pas y arriver (c'est surtout parce que le mot "autisme" fait peur, mais je crois que rien qu'en voyant mes enfants, elles se sentaient bien rassurées :lol: ). Très vite, elles faisaient connaissance avec eux et comprenaient leurs particularités ; quand vraiment quelque chose leur posait problème elles m'en parlaient, le SESSAD pouvait également les aider. Et enfin, en effet, pour les grandes lignes elles étaient orientées par le PPS.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- RikkiMonarque
Filnydar a écrit:MathsX a écrit:En fait je pensais plus à la surdité ou a la malvoyance.
En ce cas, l'élève est suivi par un enseignant référent, et ont lieu régulièrement des réunions de "PPS" (projet personnalisé de scolarité), auxquelles assiste aussi le prof principal. Les consignes nécessaires (fournir les énoncés de DS quelques jours à l'avance pour qu'ils puissent être transcrits en braille, par exemple) sont données à cette occasion.
Ou alors, l'élève n'est suivi par personne, mais effectivement on se cogne régulièrement des réunions non payées sur temps du midi, où aucune solution ni aide n'est apportée, et on se débrouille comme on peut avec un "bon, vous faites pour le mieux, hein".
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mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- RikkiMonarque
J'ai eu un gamin autiste une fois, et la seule personne qui m'ait apporté de l'aide, c'était la maman.
Par contre, cette aide était réelle et sérieuse, cette dame m'a énormément apporté, elle m'a donné des articles soigneusement choisis à lire, elle m'a donné aussi un retour sur la manière dont l'enfant évoluait, m'a informée du suivi extérieur, etc. Grâce à elle, on a pu faire du bon boulot avec son petit garçon. J'avais vu une dame du CAPP, qui s'était contentée de me regarder d'un air méprisant en me disant : "Bien entendu, je ne peux rien vous dire, nous avons le secret médical."
Par contre, cette aide était réelle et sérieuse, cette dame m'a énormément apporté, elle m'a donné des articles soigneusement choisis à lire, elle m'a donné aussi un retour sur la manière dont l'enfant évoluait, m'a informée du suivi extérieur, etc. Grâce à elle, on a pu faire du bon boulot avec son petit garçon. J'avais vu une dame du CAPP, qui s'était contentée de me regarder d'un air méprisant en me disant : "Bien entendu, je ne peux rien vous dire, nous avons le secret médical."
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- RikkiMonarque
Dhaiphi a écrit:Angua a écrit:[C'était une élève qui le gérait parfaitement et n'avait aucun problème avec ça, heureusement.
D'un autre côté, il est normal que nous soyons avertis mais nous n'avons pas à gérer autre chose que l'enseignement.
Yep. Sauf que quand on n'a pas été averti que l'enfant était épileptique et qu'il part en crise, ça fait tout drôle (arrivé à une de mes collègues il y a quelques années, elle en garde un souvenir ému).
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- CalandriaGrand sage
Filnydar a écrit:MathsX a écrit:En fait je pensais plus à la surdité ou a la malvoyance.
En ce cas, l'élève est suivi par un enseignant référent, et ont lieu régulièrement des réunions de "PPS" (projet personnalisé de scolarité), auxquelles assiste aussi le prof principal..
Ou alors, c'est débrouille-toi. J'avais une élève sourde cette année sans AVS, sans rien. J'ai eu l'orthophoniste au téléphone. Ca m'a permis de mieux comprendre son handicap mais savoir comment l'intégrer dans mon cours d'anglais, personne ne m'a expliqué. Je pense que parfois je n'ai pas réussi à la prendre en compte. . Elle lisait sur les lèvres mais, en anglais, je suppose que ça devenait beaucoup plus compliqué pour elle. Toutes les activités à l'oral, elles ne pouvaient y prendre part. Elle était dispensée de LV2 et Musique mais pas de LV1 donc je me suis totalement débrouillée.
J'ai fait une formation sur le handicap à l'IUFM. On a parlé de l'étymologie du mot, des différentes catégories de handicap.... Rien sur comment faire en classe...
- RikkiMonarque
Ah, mais l'étymologie du mot, CA, c'est important, ma bonne dame ! On n'est pas ici pour "donner des recettes", ne l'as-tu pas entendu 1000 fois ?
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- NasopiBon génie
De toute façon, il y a tellement de handicaps différents qu'une formation solide sur chacun d'eux est impossible ; et, comme il a déjà été dit, ce n'est pas notre rôle non plus.
En plus, chaque enfant handicapé est particulier, et le même handicap peut se manifester de façon très différente selon les personnes. Les élèves handicapés qu'on a au cours d'une carrière se comptent sur les doigts de la main (je ne parle pas ici de dyslexie ou autre, hein) : autant les connaître, eux, bien, que leur handicap en général.
Aussi, une formation sur chaque handicap ne me semble pas forcément très utile ; par contre, il serait peut-être bon d'améliorer la collaboration entre Education Nationale et milieu médical, qui n'est pas toujours au top.
En plus, chaque enfant handicapé est particulier, et le même handicap peut se manifester de façon très différente selon les personnes. Les élèves handicapés qu'on a au cours d'une carrière se comptent sur les doigts de la main (je ne parle pas ici de dyslexie ou autre, hein) : autant les connaître, eux, bien, que leur handicap en général.
Aussi, une formation sur chaque handicap ne me semble pas forcément très utile ; par contre, il serait peut-être bon d'améliorer la collaboration entre Education Nationale et milieu médical, qui n'est pas toujours au top.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- RikkiMonarque
Nasopi a écrit:De toute façon, il y a tellement de handicaps différents qu'une formation solide sur chacun d'eux est impossible ; et, comme il a déjà été dit, ce n'est pas notre rôle non plus.
En plus, chaque enfant handicapé est particulier, et le même handicap peut se manifester de façon très différente selon les personnes. Les élèves handicapés qu'on a au cours d'une carrière se comptent sur les doigts de la main (je ne parle pas ici de dyslexie ou autre, hein) : autant les connaître, eux, bien, que leur handicap en général.
Aussi, une formation sur chaque handicap ne me semble pas forcément très utile ; par contre, il serait peut-être bon d'améliorer la collaboration entre Education Nationale et milieu médical, qui n'est pas toujours au top.
Disons qu'une formation spécifique au handicap auquel on est confronté dans sa classe pourrait être utile. En cas de handicap sensoriel, il y a quand même des "recettes" et des "trucs à savoir" qui pourraient dépanner. En cas de handicap moteur, de handicap mental, ou autre, être un peu briefé ne fait pas de mal.
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- NasopiBon génie
Bien sûr, Rikki, en fait c'est ce que je voulais dire, mais je me suis mal exprimée : une formation générale à l'IUFM (par exemple) ne sert pas à grand chose, à mon sens ; mais à partir du moment où on est confronté au problème d'un élève particulier ayant un handicap particulier, alors là, oui, bien sûr qu'on a besoin d'être aidé et d'en savoir plus sur son handicap et sur lui-même ; et je pense que là, c'est à l'équipe médicale suivant cet élève de jouer son rôle pour aider l'enseignant et le renseigner sur ce qu'il pourra mettre en place pour son élève.
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- RikkiMonarque
Nasopi a écrit:Bien sûr, Rikki, en fait c'est ce que je voulais dire, mais je me suis mal exprimée : une formation générale à l'IUFM (par exemple) ne sert pas à grand chose, à mon sens ; mais à partir du moment où on est confronté au problème d'un élève particulier ayant un handicap particulier, alors là, oui, bien sûr qu'on a besoin d'être aidé et d'en savoir plus sur son handicap et sur lui-même ; et je pense que là, c'est à l'équipe médicale suivant cet élève de jouer son rôle pour aider l'enseignant et le renseigner sur ce qu'il pourra mettre en place pour son élève.
Je suis 100 % d'accord avec toi, Nasopi. Je trouve choquant, dans le cas de mon élève autiste par exemple, que tout ait reposé sur la maman : quand on a des élèves handicapés avec des parents moins capables de nous aider ou même de communiquer avec nous (immigrés peu francophones, par exemple), on n'a pas le "mode d'emploi", et on souffre en se disant qu'on fait peut-être des grosses conneries par ignorance.
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- AnguaGrand sage
Nasopi a écrit:Bien sûr, Rikki, en fait c'est ce que je voulais dire, mais je me suis mal exprimée : une formation générale à l'IUFM (par exemple) ne sert pas à grand chose, à mon sens ; mais à partir du moment où on est confronté au problème d'un élève particulier ayant un handicap particulier, alors là, oui, bien sûr qu'on a besoin d'être aidé et d'en savoir plus sur son handicap et sur lui-même ; et je pense que là, c'est à l'équipe médicale suivant cet élève de jouer son rôle pour aider l'enseignant et le renseigner sur ce qu'il pourra mettre en place pour son élève.
Oh que oui... j'ai eu jusqu'à maintenant deux élèves handicapés en classe, dans des contextes bien différents qui m'ont laissé songeuse.
Premier cas: syndrome Gilles de la Tourette, un élève avec AVS qui venait à la demande des profs. Je m'entendais bien avec elle, elle fut ma seule source d'info. Rien d'un point de vue officiel, et élève un peu... flemmard qui prétendait toujours pouvoir en faire moins que ce qui lui était possible. Avec son seul retour, je me serais fait avoir.
Deuxième cas: j'ai été PP d'une élève hémiplégique. En tant que PP, j'ai assisté à X réunions à l'issue desquelles j'étais chargée de transmettre les infos (notamment des conseils ultra-concrets en maths, en histoire...) que je notais scrupuleusement pour les collègues, qui me posaient ensuite des questions précises auxquelles j'étais incapable de répondre. Certes, j'étais PP, mais les spécificités de chaque matière auraient mérité que tous les enseignants concernés (sinon intéressés) soient présents. Et puis, pour l'anecdote, cette élève était l'opposé du premier, en faisait trop sans jamais se plaindre et s'épuisait au point de ne plus pouvoir faire son travail le soir si on ne l'arrêtait pas, toujours avec le sourire.
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