- EllialysNiveau 1
Bonjour à tous,
Bloquée dans ma séquence (plus que virtuelle à cette heure) sur l'épistolaire, alors que je dois la proposer dès demain à mes trois classes de 4e, je viens vers vous pour profiter de vos lumières...
Jusqu'à présent, j'étudiais surtout la différence entre lettre privée et officielle, avec batterie d'exercices pratiques à l'appui, pour la lettre officielle principalement.
Je voyais également la lettre insérée dans le roman, la lettre ouverte, et je gardais les Letttres persanes pour ma séquence sur la critique sociale.
Avec les nouveaux programmes (j'aurais dû m'y mettre cet été :Oups: ), je n'arrive pas à trouver le fil conducteur de ma séquence.
Je m'explique: je pensais voir les fonctions de la lettre privée (utilitaire, expression des sentiments, récit...), mais une discussion avec une collègue récemment inspectée me fait sérieusement douter de la cohérence de la perspective adoptée. D'après elle, la problématique de la séquence doit être plus ciblée (ex.: l'expression des sentiments dans la lettre). Quid alors des lettres les plus célèbres de la Marquise, pour ne citer qu'elle ?
Et ne pourrait-on pas me reprocher de ne pas avoir étudié de missives satiriques et mondaines?
Que dire également de la lettre fictive? Entre-t-elle encore dans ce "cadre"?
J'avais pensé, si j'ai le temps, faire ultérieurement une séquence sur la critique sociale (avec Montesquieu entre autres), mais d'une part, je ne trouve pas judicieux de revenir sur les lettres du XVIIe, et, d'autre part, je me demande si c'est encore vraiment au programme...
J'ai conscience que mon "explication" ne doit pas être très claire, car je suis prise par le temps, mais si vous aviez quelques conseils et quelques pistes à me donner, ce serait vraiment gentil...
P.S.: je précise que j'ai commencé par leur faire écrire une lettre à partir d'un tableau de Vermeer présent dans leur manuel (qui n'a pas été changé et date de 2002). A part une classe, les résultats ont été très décevants, beaucoup se contentant de 3 lignes peu claires et qui me font douter de la réception qui sera faite à Mme de Sévigné.
Dernier point: ne faut-il plus étudier la lettre officielle, pourtant bien utile au quotidien?
Merci encore pour votre attention.
Bloquée dans ma séquence (plus que virtuelle à cette heure) sur l'épistolaire, alors que je dois la proposer dès demain à mes trois classes de 4e, je viens vers vous pour profiter de vos lumières...
Jusqu'à présent, j'étudiais surtout la différence entre lettre privée et officielle, avec batterie d'exercices pratiques à l'appui, pour la lettre officielle principalement.
Je voyais également la lettre insérée dans le roman, la lettre ouverte, et je gardais les Letttres persanes pour ma séquence sur la critique sociale.
Avec les nouveaux programmes (j'aurais dû m'y mettre cet été :Oups: ), je n'arrive pas à trouver le fil conducteur de ma séquence.
Je m'explique: je pensais voir les fonctions de la lettre privée (utilitaire, expression des sentiments, récit...), mais une discussion avec une collègue récemment inspectée me fait sérieusement douter de la cohérence de la perspective adoptée. D'après elle, la problématique de la séquence doit être plus ciblée (ex.: l'expression des sentiments dans la lettre). Quid alors des lettres les plus célèbres de la Marquise, pour ne citer qu'elle ?
Et ne pourrait-on pas me reprocher de ne pas avoir étudié de missives satiriques et mondaines?
Que dire également de la lettre fictive? Entre-t-elle encore dans ce "cadre"?
J'avais pensé, si j'ai le temps, faire ultérieurement une séquence sur la critique sociale (avec Montesquieu entre autres), mais d'une part, je ne trouve pas judicieux de revenir sur les lettres du XVIIe, et, d'autre part, je me demande si c'est encore vraiment au programme...
J'ai conscience que mon "explication" ne doit pas être très claire, car je suis prise par le temps, mais si vous aviez quelques conseils et quelques pistes à me donner, ce serait vraiment gentil...
P.S.: je précise que j'ai commencé par leur faire écrire une lettre à partir d'un tableau de Vermeer présent dans leur manuel (qui n'a pas été changé et date de 2002). A part une classe, les résultats ont été très décevants, beaucoup se contentant de 3 lignes peu claires et qui me font douter de la réception qui sera faite à Mme de Sévigné.
Dernier point: ne faut-il plus étudier la lettre officielle, pourtant bien utile au quotidien?
Merci encore pour votre attention.
- InvitéeHrÉrudit
Se limiter aux lettres de M. de Sévigné me semble une bonne idée comme le suggère un topic ici, je n'ai pas du tout envie de faire un truc fourre-tout et trop vaste. En contrôle tu peux donner un extrait de roman épistolaire, dans le manuel Jardin des Lettres il y un extrait de Guilleragues.
- LonieNeoprof expérimenté
Perso, j'ai centré ma séquence sur les Lettres de Mme de Sévigné (cf le GT du manuel TDL). j'ajoute la mort de Vatel en évaluation et en cours de séquence un travail sur la lettre officielle (écriture).
Je verrai plus tard les lettres persanes dans mon GT sur la satire au XVIIIè.
Je verrai plus tard les lettres persanes dans mon GT sur la satire au XVIIIè.
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"Si j'avais su, j'aurais pas venu"
- EllialysNiveau 1
Merci pour vos réponses. La langue de Mme de Sévigné ne rebute-t-elle pas les classes plus faibles?
Lonie, comment insères-tu le travail sur la lettre officielle? (lien avec Mme de Sévigné?)
Lonie, comment insères-tu le travail sur la lettre officielle? (lien avec Mme de Sévigné?)
- LonieNeoprof expérimenté
Ellialys a écrit:Merci pour vos réponses. La langue de Mme de Sévigné ne rebute-t-elle pas les classes plus faibles?
Lonie, comment insères-tu le travail sur la lettre officielle? (lien avec Mme de Sévigné?)
Euh... pas de lien (ne serait-ce pas superficiel de vouloir trouver un lien à tout ?).
Ma séquence n'est pas montée (j'ai seulement les grandes lignes), mais je vais seulement faire une séance d'écriture pour travailler sur les codes de la lettre officielle...
"Vous avez vu comment Mme de S. utilisait des codes à son époque. Auj, dans quel type de lettre, doit-on aussi respecter certains codes ? " Et zou.... on évoque la lettre de stage et cie
Sinon, pour la langue, on verra... Mais, en expliquant, cela doit bien passer tout de même
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"Si j'avais su, j'aurais pas venu"
- InvitéeHrÉrudit
Tu peux illustrer le madrigal du roi et la mort de Vatel par la scène de disgrâce dans Ridicule (contexte historique différent, mais je la trouve impressionnante de cruauté) et la scène correspondante dans le film de Joffé Vatel.
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