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- IphigénieProphète
voie sans issue
- ChocolatGuide spirituel
:lol!:
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- User5899Demi-dieu
Je propose même qu'on ne dise plus RIEN.iphigénie a écrit:bon alors encore une réforme majeure intitiée au collège et qui n'a aucun suivi au lycée et ailleurs:
Grevisse et si je ne m'abuse Riegel parlent de "voix", les grammaires latines parlent (pour le thème) de voix , l'ancien français parle de voix pronominale, mais le collège parle de "forme": génial.
La répartition des rôles: et alors? (et c'est vrai que c'était un point de gêne majeure pour les élèves)
actif= le sujet fait l'action
passif le sujet subit l'action
pronominal (en lien avec la voix moyenne en effet) le sujet fait généralement l'action dans son "intérêt "
pfffffffffffffffffff on n'est pas rentrés et déjà on n'est pas sortis de l'auberge
Et si on disait tous "le machin pronominal"? c'est bien aussi clair que forme, non? :lol:
Sans blague, entre la voix pronominale qui devient forme, les déterminants auxquels il faut redonner leurs vrais noms, le conditionnel qu'il faut reranger dans les modes... Sans compter tout ce qu'ils devraient savoir mais ont oublié depuis le CM2... On gagnerait du temps s'ils sautaient le collège, finalement :diable:
- User5899Demi-dieu
D'où le fameux tiercé bien connu des Francs-Comtois : ce matin, je m'ai levé, je m'ai lavé, pis j'ai tombé, vahin dious ! :lol: :lol!:Celeborn a écrit:Pour Grévisse, il n'y a que deux voix, active et passive. Les verbes pronominaux sont chez lui un cas particulier de la voix active
- IphigénieProphète
:lol!:
J'ai l'impression que Grevisse ne tranche pas en fait: il constate: voix ou forme....N'empêche qu'il les traite à part sur plusieurs pages, parce qu'il y a quand même beaucoup à dire sur cette "forme", à part de la forme active!
D'ailleurs pour les histoires "d'actants " j'aimerais que l'on m'explique avec ça la différence de voix entre:
il a succombé à deux coups de couteaux
il se meurt de ses blessures
il a été tué par deux coups de couteaux :
l'actant n'est pas clair clair
(et l'agent non plus d'ailleurs, surtout pour un "lettres classiques" .....
J'ai l'impression que Grevisse ne tranche pas en fait: il constate: voix ou forme....N'empêche qu'il les traite à part sur plusieurs pages, parce qu'il y a quand même beaucoup à dire sur cette "forme", à part de la forme active!
D'ailleurs pour les histoires "d'actants " j'aimerais que l'on m'explique avec ça la différence de voix entre:
il a succombé à deux coups de couteaux
il se meurt de ses blessures
il a été tué par deux coups de couteaux :
l'actant n'est pas clair clair
(et l'agent non plus d'ailleurs, surtout pour un "lettres classiques" .....
- Thalia de GMédiateur
:Gné: Iphigénie, c'est une interro écrite ? :lol!:
Je n'ai rien trouvé chez Tomassone. Ou alors j'ai mal cherché
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
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- IphigénieProphète
voui, c'est pour se ré- entraîner,Thalia: lol!:
Comme dit Cripure ( et c'est bien ce qu'ils font en fait): si au fond ils zappaient complètement le collège?.... :lol:
(euhi attention, ce ne sont pas les profs du collège que je critique, hein, c'est ce qu'on leur demande de faire : tapez pas)
D'ailleurs, en tant qu'enseignant de lycée, qu'est-ce qu'on apprend par le contact des néo de collège: c'est ma formation continue
Comme dit Cripure ( et c'est bien ce qu'ils font en fait): si au fond ils zappaient complètement le collège?.... :lol:
(euhi attention, ce ne sont pas les profs du collège que je critique, hein, c'est ce qu'on leur demande de faire : tapez pas)
D'ailleurs, en tant qu'enseignant de lycée, qu'est-ce qu'on apprend par le contact des néo de collège: c'est ma formation continue
- CelebornEsprit sacré
iphigénie a écrit:
Comme dit Cripure ( et c'est bien ce qu'ils font en fait): si au fond ils zappaient complètement le collège?.... :lol:
(euhi attention, ce ne sont pas les profs du collège que je critique, hein, c'est ce qu'on leur demande de faire : tapez pas)
En français, les programmes actuels du collège sont dans l'ensemble très corrects.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- IphigénieProphète
C'est beaucoup mieux que les précédents , je suis bien d'accord.
Mais on n'a pas encore vu arriver les résultats au lycée. Et tout le monde n'applique peut-être pas facilement: c'est dur de corriger des habitudes...
D'ailleurs:la réforme est-elle arrivée en troisième chez vous?
Mais on n'a pas encore vu arriver les résultats au lycée. Et tout le monde n'applique peut-être pas facilement: c'est dur de corriger des habitudes...
D'ailleurs:la réforme est-elle arrivée en troisième chez vous?
- Thalia de GMédiateur
iphigénie a écrit:C'est beaucoup mieux que les précédents , je suis bien d'accord.
Mais on n'a pas encore vu arriver les résultats au lycée.
D'ailleurs:la réforme est-elle arrivée en troisième chez vous?
Non, mais on peut anticiper
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- CelebornEsprit sacré
iphigénie a écrit:C'est beaucoup mieux que les précédents , je suis bien d'accord.
Mais on n'a pas encore vu arriver les résultats au lycée.
D'ailleurs:la réforme est-elle arrivée en troisième chez vous?
Vous verrez les résultats dans 2 ans : cette année, on change ceux de 4e, et l'année prochaine ceux de 3e.
Mais à mon sens, et malgré le frémissement que l'on peut percevoir (il suffit de voir le nombre d'intervenants ici qui se mettent à une progression grammaticale autonome), on conservera tout de même 2 gros soucis :
1) la prédominance de la séquence pédagogique à laquelle tous les profs actuels ont été formés ;
2) le manque d'heures.
Il ne faudra donc pas attendre de miracles, comme nous n'en attendons pas de primaire, malgré l'amélioration des programmes.
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- Thalia de GMédiateur
Celeborn a écrit:
Vous verrez les résultats dans 2 ans : cette année, on change ceux de 4e, et l'année prochaine ceux de 3e.
Mais à mon sens, et malgré le frémissement que l'on peut percevoir (il suffit de voir le nombre d'intervenants ici qui se mettent à une progression grammaticale autonome), on conservera tout de même 2 gros soucis :
1) la prédominance de la séquence pédagogique à laquelle tous les profs actuels ont été formés ; ou déformés ?
2) le manque d'heures. C'est hélas une évidence
Il ne faudra donc pas attendre de miracles, comme nous n'en attendons pas de primaire, malgré l'amélioration des programmes.
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- IphigénieProphète
Merci de la réponse: c'est bien ce qu'il me semble, les "néoprofs" ne sont pas nécessairement représentatifs de l'ensemble, si j'en crois les pratiques observées localement...ces programmes ont fait de gros dégâts en 10 -15 ans d'application!
- barègesÉrudit
iphigénie a écrit: :lol!:
J'ai l'impression que Grevisse ne tranche pas en fait: il constate: voix ou forme....N'empêche qu'il les traite à part sur plusieurs pages, parce qu'il y a quand même beaucoup à dire sur cette "forme", à part de la forme active!
D'ailleurs pour les histoires "d'actants " j'aimerais que l'on m'explique avec ça la différence de voix entre:
il a succombé à deux coups de couteaux
il se meurt de ses blessures
il a été tué par deux coups de couteaux :
l'actant n'est pas clair clair
(et l'agent non plus d'ailleurs, surtout pour un "lettres classiques" .....
Bien d'accord
Est-on sujet de sa mort, ou la subit-on? Là est la question En plus, les causes indiquées ici sont des coups ou des blessures, plus facilement "causes" qu'"agents" donc. Ce sont des cas limite, je vais me faire l'avocat du diable même si tout ça n'est pas bien clair pour moi non plus !
Exemple 3 : passif morpho (être + part.passé), complément d'agent exprimé, verbe "tuer" qui simplifie un peu les choses : quelqu'un (quelque-chose) tue quelqu'un d'autre, le renversement à l'actif marche. "il" est patient, les coups de couteau agent.
Exemple 2 : pour moi, de l'actif à la forme pronominale, verbe pronominal autonome "se mourir". Si je me lance sur le niveau sémantique qui n'est pas ma tasse de thé : le sujet grammatical est sujet de sa mort, avec le verbe "mourir" - et plus encore "se mourir". Ce n'est pas le même chose avec "tuer". Je meurs, ce ne sera jamais quelqu'un / quelque chose qui - attention, horreur grammaticale !*me mourra. Au niveau syntaxique qui est quand même plus clair (pour moi), on constate que le renversement ne peut pas se produire, avec un "le" COD et des blessures quelque part en sujet. Donc les blessures ne sont pas "agent" / sujet grammatical d'une hypothétique phrase active correspondante.
Exemple 1 : actif. Niveau syntaxique/morpho : c'est formellement un actif. Niveau sémantique, là encore "succomber" a sa nuance propre : est-ce parce qu'il y a ce préfixe "intégré" sous? Je répartirais les actants comme dans "il a cédé à son frère" : le frère n'est pas complément d'agent, et pas agent non plus. C'est le sujet grammatical qui est agent, même s'il est agent d'une défaite.
Voilà, je fais de la bouillie que des amateurs de sémantique me renvoieraient à la figure, c'était juste pour essayer de comprendre comment fonctionnent les rouages obscurs qui ont introduit "forme pronominale" au collège
- Thalia de GMédiateur
Un peu de lecture ?
http://www.etudes-litteraires.com/grammaire/forme-pronominale.php
Vous noterez au passage l'emploi de "tournure"
http://www.etudes-litteraires.com/grammaire/forme-pronominale.php
Vous noterez au passage l'emploi de "tournure"
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- barègesÉrudit
Je remarque aussi qu'il ne parle pas volontiers de "pronom réfléchi".
Je définissais un pronom réfléchi comme un pronom personnel co-référentiel au sujet du verbe mais je me demande si je n'ai pas tout faux
Je définissais un pronom réfléchi comme un pronom personnel co-référentiel au sujet du verbe mais je me demande si je n'ai pas tout faux
- CapessouHabitué du forum
Merci à tous pour les réflexions que vous avez menées sur ce sujet !!!
J'en ajoute un 2e !!!
Dans mon manuel, on classe les prop. sub. interrogatives indirectes dans la catégories des conjonctives.
Pour moi, la conjonctive est introduite par une conjonction de subordination:
QUAND, COMME, SI, QUE, PUISQUE, QUOIQUE, LORSQUE, et les locutions conjonctives en "que" (alors que, avant que, après que, pour que, bien que, du fait que, de manière que, etc.)
Il y a donc :
- les PSC complétives qui ont la fonction COD, COI, ou encore sujet, att. du sujet..., introduites par QUE (ce que...)
- les PSC circonstancielles qui ont donc pour fonction CC (jusque là rien de compliqué)...
A cela on ajoute d'autres prop. sub. qui, pour moi, ne sont pas conjonctives :
- évidemment les prop. sub. relative introduites par un pr. relatif
- les prop. sub. interrogatives indirectes introduites par un mot interrogatif (adv, pronom ou adj. interrogatif : quand, pourquoi, qui, ce que... quel, lequel etc.)
- les prop. sub. infinitives
- les prop. sub. participiales
Voilà, êtes-vous bien d'accord que les interr. indirectes ne sont pas des conjonctives (contrairement à ce qu'en dit mon merveilleux et très complet manuel Parcours Méthodiques 3e) ?
Merci d'avance.
J'en ajoute un 2e !!!
Dans mon manuel, on classe les prop. sub. interrogatives indirectes dans la catégories des conjonctives.
Pour moi, la conjonctive est introduite par une conjonction de subordination:
QUAND, COMME, SI, QUE, PUISQUE, QUOIQUE, LORSQUE, et les locutions conjonctives en "que" (alors que, avant que, après que, pour que, bien que, du fait que, de manière que, etc.)
Il y a donc :
- les PSC complétives qui ont la fonction COD, COI, ou encore sujet, att. du sujet..., introduites par QUE (ce que...)
- les PSC circonstancielles qui ont donc pour fonction CC (jusque là rien de compliqué)...
A cela on ajoute d'autres prop. sub. qui, pour moi, ne sont pas conjonctives :
- évidemment les prop. sub. relative introduites par un pr. relatif
- les prop. sub. interrogatives indirectes introduites par un mot interrogatif (adv, pronom ou adj. interrogatif : quand, pourquoi, qui, ce que... quel, lequel etc.)
- les prop. sub. infinitives
- les prop. sub. participiales
Voilà, êtes-vous bien d'accord que les interr. indirectes ne sont pas des conjonctives (contrairement à ce qu'en dit mon merveilleux et très complet manuel Parcours Méthodiques 3e) ?
Merci d'avance.
- HermionyGuide spirituel
Capessou : pour moi aussi la sub interro indirecte ne fait pas partie des conjonctive, car elle est introduite par un pronom / mot interrogatif et pas par une conjonction de subordination...
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- DerborenceModérateur
Capessou a écrit:Merci à tous pour les réflexions que vous avez menées sur ce sujet !!!
J'en ajoute un 2e !!!
Dans mon manuel, on classe les prop. sub. interrogatives indirectes dans la catégories des conjonctives.
Pour moi, la conjonctive est introduite par une conjonction de subordination:
QUAND, COMME, SI, QUE, PUISQUE, QUOIQUE, LORSQUE, et les locutions conjonctives en "que" (alors que, avant que, après que, pour que, bien que, du fait que, de manière que, etc.)
Il y a donc :
- les PSC complétives qui ont la fonction COD, COI, ou encore sujet, att. du sujet..., introduites par QUE (ce que...)
- les PSC circonstancielles qui ont donc pour fonction CC (jusque là rien de compliqué)...
A cela on ajoute d'autres prop. sub. qui, pour moi, ne sont pas conjonctives :
- évidemment les prop. sub. relative introduites par un pr. relatif
- les prop. sub. interrogatives indirectes introduites par un mot interrogatif (adv, pronom ou adj. interrogatif : quand, pourquoi, qui, ce que... quel, lequel etc.)
- les prop. sub. infinitives
- les prop. sub. participiales
Voilà, êtes-vous bien d'accord que les interr. indirectes ne sont pas des conjonctives (contrairement à ce qu'en dit mon merveilleux et très complet manuel Parcours Méthodiques 3e) ?
Merci d'avance.
Oui.
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- CelebornEsprit sacré
Capessou a écrit:
Dans mon manuel, on classe les prop. sub. interrogatives indirectes dans la catégories des conjonctives.
Énorme !
Pour moi, la conjonctive est introduite par une conjonction de subordination:
QUAND, COMME, SI, QUE, PUISQUE, QUOIQUE, LORSQUE, et les locutions conjonctives en "que" (alors que, avant que, après que, pour que, bien que, du fait que, de manière que, etc.)
Tout à fait d'accord.
Il y a donc :
- les PSC complétives qui ont la fonction COD, COI, ou encore sujet, att. du sujet..., introduites par QUE (ce que...)
- les PSC circonstancielles qui ont donc pour fonction CC (jusque là rien de compliqué)...
Je déconseille fortement ces appellations, et ce pour plusieurs raisons :
1) Elles font un mélange entre nature et fonction ;
2) les interrogatives indirectes et les infinitives sont généralement elles aussi classées dans les complétives, ce qui embrouille tout ;
3) Il est délirant d'appeler "complétive" une proposition dont la fonction est "sujet" : elle ne complète rien.
Donc s'en tenir à PSC, et ensuite analyser tranquillement la fonction : pas besoin de dire "complétive" quand on peut tout simplement dire COD, attribut, sujet…
A cela on ajoute d'autres prop. sub. qui, pour moi, ne sont pas conjonctives :
- évidemment les prop. sub. relative introduites par un pr. relatif
- les prop. sub. interrogatives indirectes introduites par un mot interrogatif (adv, pronom ou adj. interrogatif : quand, pourquoi, qui, ce que... quel, lequel etc.)
- les prop. sub. infinitives
- les prop. sub. participiales
Impeccable !
Je suis d'accord. Brûle ce manuel : il est démoniaque ! :diable:Voilà, êtes-vous bien d'accord que les interr. indirectes ne sont pas des conjonctives (contrairement à ce qu'en dit mon merveilleux et très complet manuel Parcours Méthodiques 3e) ?
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S'il fallait brûler tous les manuels démoniaques...
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- CapessouHabitué du forum
Oh la la, simple, clair et efficace, vos propos me rassurent... Merci à tous.
Mais vous savez quoi ? J'en ai une boule au ventre. Je travaille la grammaire pour faire une belle progression en 3e depuis plusieurs jours et tant que je n'aurai pas réussi à accoucher de celle-ci, les nuits seront difficiles. Et ça m'enerve d'être bête à ce point.
Merci Celeborn pour le point soulevé ci-dessous, je vais rectifier ma fiche !
Mais vous savez quoi ? J'en ai une boule au ventre. Je travaille la grammaire pour faire une belle progression en 3e depuis plusieurs jours et tant que je n'aurai pas réussi à accoucher de celle-ci, les nuits seront difficiles. Et ça m'enerve d'être bête à ce point.
Merci Celeborn pour le point soulevé ci-dessous, je vais rectifier ma fiche !
Celeborn a écrit:
Il y a donc :
- les PSC complétives qui ont la fonction COD, COI, ou encore sujet, att. du sujet..., introduites par QUE (ce que...)
- les PSC circonstancielles qui ont donc pour fonction CC (jusque là rien de compliqué)...
Je déconseille fortement ces appellations, et ce pour plusieurs raisons :
1) Elles font un mélange entre nature et fonction ;
2) les interrogatives indirectes et les infinitives sont généralement elles aussi classées dans les complétives, ce qui embrouille tout ;
3) Il est délirant d'appeler "complétive" une proposition dont la fonction est "sujet" : elle ne complète rien.
Donc s'en tenir à PSC, et ensuite analyser tranquillement la fonction : pas besoin de dire "complétive" quand on peut tout simplement dire COD, attribut, sujet…
- User5899Demi-dieu
Et "si" ?Capessou a écrit:Merci à tous pour les réflexions que vous avez menées sur ce sujet !!!
J'en ajoute un 2e !!!
Dans mon manuel, on classe les prop. sub. interrogatives indirectes dans la catégories des conjonctives.
Pour moi, la conjonctive est introduite par une conjonction de subordination:
QUAND, COMME, SI, QUE, PUISQUE, QUOIQUE, LORSQUE, et les locutions conjonctives en "que" (alors que, avant que, après que, pour que, bien que, du fait que, de manière que, etc.)
Il y a donc :
- les PSC complétives qui ont la fonction COD, COI, ou encore sujet, att. du sujet..., introduites par QUE (ce que...)
- les PSC circonstancielles qui ont donc pour fonction CC (jusque là rien de compliqué)...
A cela on ajoute d'autres prop. sub. qui, pour moi, ne sont pas conjonctives :
- évidemment les prop. sub. relative introduites par un pr. relatif
- les prop. sub. interrogatives indirectes introduites par un mot interrogatif (adv, pronom ou adj. interrogatif : quand, pourquoi, qui, ce que... quel, lequel etc.)
- les prop. sub. infinitives
- les prop. sub. participiales
Voilà, êtes-vous bien d'accord que les interr. indirectes ne sont pas des conjonctives (contrairement à ce qu'en dit mon merveilleux et très complet manuel Parcours Méthodiques 3e) ?
Merci d'avance.
En fait , je ne me rappelle pas avoir jamais considéré participiales et infinitives comme des propositions. Ca a dû changer, ça aussi... Je ne connaissais que relatives et conjonctives. Ca simplifie... Et puis l'int.ind. complète elle aussi le verbe principal.
- CelebornEsprit sacré
Cripure a écrit:
En fait , je ne me rappelle pas avoir jamais considéré participiales et infinitives comme des propositions.
Ça dépend des approches grammaticales. Mais dans "j'entends les oiseaux chanter", la grammaire traditionnelle a tendance à considérer "les oiseaux chanter" comme une propositions infinitive. Et c'est plus vieux que vous, cher ami, ce qui n'est pas peu dire
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- User5899Demi-dieu
J'ai toujours analysé cette phrase comme une indépendante. En plus, comme on faisait du latin en même temps et que dans cette phrase latine, il n'y a pas d'infinitif, c'était encore plus simpleCeleborn a écrit:Cripure a écrit:
En fait , je ne me rappelle pas avoir jamais considéré participiales et infinitives comme des propositions.
Ça dépend des approches grammaticales. Mais dans "j'entends les oiseaux chanter", la grammaire traditionnelle a tendance à considérer "les oiseaux chanter" comme une propositions infinitive. Et c'est plus vieux que vous, cher ami, ce qui n'est pas peu dire
C'est dur d'enseigner la grammaire quand les différents acteurs peuvent avoir 40 ans de différence. Je me demande si, en maths, la définition du cercle varie tous les dix ans
Bon, on n'a toujours pas dit ce qu'on fait des int.ind. introduites par "si" :lol:
- CelebornEsprit sacré
Cripure a écrit:J'ai toujours analysé cette phrase comme une indépendante. En plus, comme on faisait du latin en même temps et que dans cette phrase latine, il n'y a pas d'infinitif, c'était encore plus simple
Néanmoins la proposition infinitive existe en latin pour des tas d'autres verbes (avec son sujet à l'accusatif). Ce serait plutôt un argument pour qu'elle existât en français quand, de la même manière, l'infinitif a un sujet exprimé.
C'est dur d'enseigner la grammaire quand les différents acteurs peuvent avoir 40 ans de différence. Je me demande si, en maths, la définition du cercle varie tous les dix ans
J'ai trouvé la mention de la proposition infinitive dans mes deux grammaires scolaires de référence, respectivement de 1957 et de 1971. C'est justement un point qui n'a pas varié.
Bon, on n'a toujours pas dit ce qu'on fait des int.ind. introduites par "si" :lol:
La même chose que les autres, non ? COD du verbe qu'elles complètent… Vous voudriez en faire quoi ?
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