Virgile Bucoliques

le problème c'est que les miens sont bien en dessous (enfin,si tant est qu'il y ait encore une "moyenne en L.A)-Je parle question connaissances: les secondes autant que j'ai pu en juger, découvrent qu'il y a des déclinaisons .... (mais ne voient pas à quoi ça correspond parce qu'en français, la différence entre cod et cc, bon ben c'est des compléments quoi.... "Madame, notre prof de troisième, il a dit que la grammaire ça servait à rien" )
Enfin, je veux croire que c'est un micro-climat....

iphigénie a écrit:le problème c'est que les miens sont bien en dessous (enfin,si tant est qu'il y ait encore une "moyenne en L.A)-Je parle question connaissances: les secondes autant que j'ai pu en juger, découvrent qu'il y a des déclinaisons .... (mais ne voient pas à quoi ça correspond parce qu'en français, la différence entre cod et cc, bon ben c'est des compléments quoi.... "Madame, notre prof de troisième, il a dit que la grammaire ça servait à rien" )
Enfin, je veux croire que c'est un micro-climat....

La grammaire est de moins en moins maîtrisée et les élèves ne sont plus capables de traduire par eux-mêmes, mais cela ne les empêche pas d'être sensibles aux textes.

Il n'en reste pas moins que la remarque de tes élèves est effrayante ... Comment peut-on suivre des cours de latin au collège sans savoir qu'il y a des déclinaisons... ??? (question rhétorique, car je connais la réponse malheureusement...)

cocrètement, tu as prévu de faire comment:
intro contextualisante, lecture en français de l'ensemble- ou étude petit à petit?

iphigénie a écrit:cocrètement, tu as prévu de faire comment:
intro contextualisante, lecture en français de l'ensemble- ou étude petit à petit?

Alors, en gros, parce qu'il y a des nuances pour les spécialistes et les non spécialistes.
Introduction sur Virgile
Introduction de la Bucolique 1
Les élèves la lisent en français.
Etude du premier texte en classe.
Contextes des bucoliques suivantes (non étudiées en classes par les non spécialistes), suivis de leur lecture en français à la maison.
Contexte du texte étudié en classe n°2
Et ainsi de suite.

ok merci!
la lecture de l'ensemble me paraît en effet indigeste sans "préparation".
Pour ma part, j'évite de différencier le travail entre spé et pas spé même si je leur donne évidemment en plus des devoirs écrits : quelle galère ces multiples niveaux!

iphigénie a écrit:ok merci!
la lecture de l'ensemble me paraît en effet indigeste sans "préparation".
Pour ma part, j'évite de différencier le travail entre spé et pas spé même si je leur donne évidemment en plus des devoirs écrits : quelle galère ces multiples niveaux!

Quand on attaquera les autres séquences, les spécialistes resteront sur Virgile.

toute l'année?

Oui, les spécialistes n'ont que Virgile à leur programme.
Ils ne travailleront avec les autres que lorsqu'on fera des points de grammaire.

c'est vrai qu'il est rare qu'ils reprennent le latin à l'oral....
Mais c'est audacieux quand même...
Pour moi, je simplifie: même horaire, même cours, même programme pour tous (y compris première: je fais un mixage des deux programmes pour le reste ), et des devoirs écrits pour les spé....
C'est d'ailleurs pour ça que je m'interroge sur le temps que je vais passer sur Virgile....

Ont-ils vraiment le droit de prendre latin à l'oral, quand ils l'ont à l'écrit ? Je ne crois pas... En fait, je n'y avais jamais réfléchi avant.

Quand j'ai 1°/T° mélangés, les 1° font le programme de Terminale.

En revanche, c'est inutile pour les spécialistes de travailler les autres séquences : ils ont tellement à faire pour maîtriser la traduction que je ne leur impose pas de travailler avec les autres. (d'ailleurs ils le feraient de très mauvaise grâce et sans coeur à l'ouvrage).
Après une première expérience "tout le monde aura le même programme" assez négative, je pratique désormais la séparation.

Je viens de vérifier s'ilétait possible de prendre latin à l'écrit et à l'oral. Et c'est ce qu'il me semblait : il est impossible de prendre les deux :

Un même enseignement de langue vivante ou de langue ancienne ne peut être pris au titre d'enseignements de statut différent (enseignements obligatoires, enseignements obligatoires au choix, enseignements de spécialité et options facultatives) à l'exception de l'enseignement de complément mentionné en (d).

Le d concerne les langues vivantes de spé

je parlais de l'oral de contrôle !

l'épreuve obligatoire et de spécialité, en série L, qui est une épreuve écrite, et les deux épreuves orales, soit de contrôle du second groupe en série L, soit l'épreuve facultative pour les séries L, S et ES. En application du programme de langues et cultures de l'Antiquité (arrêté du 24 juillet 2007 publié B.O. n° 32 du 13 septembre 2007) l'épreuve écrite porte exclusivement sur la troisième entrée, c'est-à-dire sur l'œuvre mise au programme, qui sera renouvelée tous les deux ans. En revanche, l'épreuve orale porte obligatoirement sur les trois entrées inscrites dans le programme de la classe terminale.

ce sont les textes officiels.Mais ce qui est bien dans notre malheur, c'est que les IPR nous laissent carte blanche "pour faire au mieux"

iphigénie a écrit:je parlais de l'oral de contrôle !

l'épreuve obligatoire et de spécialité, en série L, qui est une épreuve écrite, et les deux épreuves orales, soit de contrôle du second groupe en série L, soit l'épreuve facultative pour les séries L, S et ES. En application du programme de langues et cultures de l'Antiquité (arrêté du 24 juillet 2007 publié B.O. n° 32 du 13 septembre 2007) l'épreuve écrite porte exclusivement sur la troisième entrée, c'est-à-dire sur l'œuvre mise au programme, qui sera renouvelée tous les deux ans. En revanche, l'épreuve orale porte obligatoirement sur les trois entrées inscrites dans le programme de la classe terminale.

ce sont les textes officiels.Mais ce qui est bien dans notre malheur, c'est que les IPR nous laissent carte blanche "pour faire au mieux"

C'est risqué de le prendre à l'oral de contrôle. La dernière élève qui l'a fait a dû choisir une autre matière au dernier moment, car rien n'avait été prévu dans le centre pour l'oral de contrôle en latin... On lui a répondu qu'en général, comme personne ne le prenait, il n'y avait personne pour lui faire passer l'oral. Cela remonte à quelques années...

oui, on devient la matière du n'importe quoi!

enfin j'ai vu aussi un centre où ils avaient oublié de convoquer les examinateurs en français, y avait que les élèves (c'est même pour ça que mon téléphone a sonné tout un WE.....) :lol:

iphigénie a écrit:oui, on devient la matière du n'importe quoi!

enfin j'ai vu aussi un centre où ils avaient oublié de convoquer les examinateurs en français, y avait que les élèves (c'est même pour ça que mon téléphone a sonné tout un WE.....) :lol:

:shock: :shock:

Kilmeny a écrit:

Cripure a écrit: Le problème, c'est 4 élèves de 1re et 1 de T, c'est surtout ça.

Tu en as perdu 2 depuis hier ? (tu en avais 6 en 1° )

Non, c'est 6 J'étais fatigué, j'ai mis le nombre de 1res de cette année. Ce qui est génial, dans les villes de garnison, ce sont les mutations militaires brutales avec les chutes d'effectifs brutales itou.

Kilmeny a écrit:Ont-ils vraiment le droit de prendre latin à l'oral, quand ils l'ont à l'écrit ? Je ne crois pas... En fait, je n'y avais jamais réfléchi avant.

Je me renseignerai. Après tout, les arts plastiques option lourde repassent tous ou presque l'option arts plastiques et les optionnaires EPS passent aussi l'EPS obligatoire. Pourquoi pas le latin 2 fois, en effet ?

Kilmeny a écrit:

iphigénie a écrit:le problème c'est que les miens sont bien en dessous (enfin,si tant est qu'il y ait encore une "moyenne en L.A)-Je parle question connaissances: les secondes autant que j'ai pu en juger, découvrent qu'il y a des déclinaisons .... (mais ne voient pas à quoi ça correspond parce qu'en français, la différence entre cod et cc, bon ben c'est des compléments quoi.... "Madame, notre prof de troisième, il a dit que la grammaire ça servait à rien" )
Enfin, je veux croire que c'est un micro-climat....

La grammaire est de moins en moins maîtrisée

Par les enseignants ? Certainement...

Cripure a écrit:

Kilmeny a écrit:Ont-ils vraiment le droit de prendre latin à l'oral, quand ils l'ont à l'écrit ? Je ne crois pas... En fait, je n'y avais jamais réfléchi avant.

Je me renseignerai. Après tout, les arts plastiques option lourde repassent tous ou presque l'option arts plastiques et les optionnaires EPS passent aussi l'EPS obligatoire. Pourquoi pas le latin 2 fois, en effet ?

Pas la peine : c'est fait (voir plus haut)

iphigénie a écrit:le problème c'est que les miens sont bien en dessous (enfin,si tant est qu'il y ait encore une "moyenne en L.A)-Je parle question connaissances: les secondes autant que j'ai pu en juger, découvrent qu'il y a des déclinaisons ....

Mais sur quoi ont-ils travaillé alors?

Justement, ils n'ont pas travaillé, pas retenu, des apprentissages pas assez systématiques, le moins possible de "grammaire" pour ne pas dégoûter les élèves, ( je ne parle pas de la grammaire française, encore un point délicat....) des horaires dissuasifs, des bonnes notes pour un rien, des exposés,des "recherches" sur internet toujours commencées jamais abouties, des activités ludiques, et en seconde, une bonne partie l'année sans professeur parce que matière sans importance pour le rectorat, bref, tout un cocktail bien connu....

C'est honteux et désespérant.

Kilmeny a écrit:

Cripure a écrit:

Kilmeny a écrit:Ont-ils vraiment le droit de prendre latin à l'oral, quand ils l'ont à l'écrit ? Je ne crois pas... En fait, je n'y avais jamais réfléchi avant.

Je me renseignerai. Après tout, les arts plastiques option lourde repassent tous ou presque l'option arts plastiques et les optionnaires EPS passent aussi l'EPS obligatoire. Pourquoi pas le latin 2 fois, en effet ?

Pas la peine : c'est fait (voir plus haut)

En effet, merci. Donc, quand on étale de la peinture avec sa b... sur une toile blanche, on peut le prendre en option facultative en plus de l'option lourde, mais quand on cherche à comprendre quelques textes de l'antiquité, c'est niet. Comme il est dit dans Les Valseuses : "On est bien en France"

Provence a écrit:C'est honteux et désespérant.

Mais c'est voulu et conscient.