Sanctions pour s'affirmer au début de l'année?

à l'avance ??? Ils n'ont rien pigé au principe des punitions ! Ou alors ils séquestrent un petit pour la leur faire à leur place???

J'aurais du mal à donner des méthodes générales car cela dépend quand même bcp des élèves en face : qd j'étais en Seine-St-Denis, les mots sur le carnet valsaient à fond, et le climat était très tendu avec certaines classes.
Depuis 8 ans que je suis dans un lycée de province bcp plus calme, le carnet est exceptionnellement sorti et mon autorité, disons, suffit amplement.
Je sais très bien que si je retournais dans un bahut chaud, j'aurais à peu près les mêmes pbs qu'il y a 10 ans : il n'y a pas de méthode qui fonctionne avec certains élèves.

Maintenant, je crois qu'il y a au moins un truc sûr, c'est de ne pas laisser la parole à l'élève fautif : chaque seconde perdue à lui répondre, à chercher un travail à lui faire faire, à lui expliquer sa faute, est une petite victoire pour l'élève car il pourrit ton cours.
Ne doute jamais de ta décision, même si elle est impulsive, ne laisse jamais un autre élève intervenir pour défendre son camarade.
Et, même si c'est justifié, ne laisse jamais un élève s'adresser à toi sur un ton de reproche : dans ce cas-là, je n'écoute même pas ce qu'il veut me dire, je lui explique direct que son ton le disqualifie pour parler, et qu'il pourra rester à la fin de l'heure. En général, ils déguerpissent : il ne faut pas oublier qu'en ce qui concerne la discipline, les élèves n'ont pas grand-chose de pertinent à dire, donc autant ne pas leur laisser la parole en public.

Globalement, je souscris à tous les conseils de Ln, j'aurais pu les écrire, notamment les petits rappels sur les statuts différents du prof et de l'élève : ça les énerve bien.
Attention : l'IUFM va tenter de vous pourrir la tête avec "Exclure un élève, c'est un échec", "Punir bêtement, c'est contre-productif", "Il faut écouter l'élève, il a des choses aussi valables à dire que le prof", ad lib....
Tout est faux, et très culpabilisant.


Moi j'aime bcp charrier les fortes têtes (ou les cakes) en seconde et première : quand j'ai chambré un élève et que toute la classe éclate de rire, je sais que c'est gagné. Il ne s'agit pas de les humilier, bien sûr.
Bon, après, ça correspond à ma personnalité, j'ai la répartie cinglante facile.


Enfin, on ne répètera jamais assez qu'un cours solide ET maîtrisé, aidera tjrs à crédibiliser un enseignant, mais dans certains secteurs, ça ne suffit pas du tout.

Tinkerbell a écrit:

MathsX a écrit:Que donner comme punition en maths alors? Je peux pas donner des lignes à copier, et autant que cela soit profitable à l'élève non?

En tout cas, merci beaucoup beaucoup pour vos conseils. Sachez que je les lis avec attention car même si j'ai toujours voulu etre professeur, la rentrée me fait un peu peur.

De la 6ème à la 3ème, je donne des tables de multiplication (de 1 à 10 voire 15) en 4 couleurs (nombres pairs en vert, nombres impairs en rouge, signe multiplier en bleu et égal en noir).
Quand ils sont pénibles, je donne une 4 couleurs (consonne, voyelle, accent, ponctuation) avec la biographie de Thalès ou Pythagore.
Après en travaux supplémentaires, je donne des recherches de culture mathématique.

Le coup des couleurs, ça c'est bien pervers !
Bravo.

Tinkerbell a écrit:

Ln a écrit:

Et pourtant, l'ambiance n'est pas militaire dans mes cours (je fais beaucoup d'humour à deux balles), mais ils connaissent les limites : pas d'insolence, de moquerie, de vulgarité, de remise en cause du professeur de quelque manière que ce soit.

J'essaie de faire fonctionner les choses comme ça aussi.

En l'honneur de mes blagues nulles, une classe de troisième a fait une collection de blagues carambars et me les a offertes en fin d'année. Je les ai collées sur des feuilles, rangées dans un porte-vue et ils ont tous signé pour faire la première page. :lol!:

Spoiler:

Igniatius a écrit:
Attention : l'IUFM va tenter de vous pourrir la tête avec "Exclure un élève, c'est un échec", "Punir bêtement, c'est contre-productif", "Il faut écouter l'élève, il a des choses aussi valables à dire que le prof", ad lib....
Tout est faux, et très culpabilisant.

Rooooooooh Ignatius, les clichés :lol!: Pas bien !!!
il y a de tout à l'IUFM comme en salle des profs, du bon...et du moins bon !

Loubdalou a écrit:à l'avance ??? Ils n'ont rien pigé au principe des punitions ! Ou alors ils séquestrent un petit pour la leur faire à leur place???

Même pas, ils les faisaient eux-mêmes ... Parfois, ils me le disaient, du coup, je la réclamais et ils me la donnaient .... puis en refaisaient d'autres ...

Le dosage des réparties, il va falloir que j'apprenne. J'ai peur d'être trop caustique. C'est une constante, on me dit toujours que je vais trop loin. Comment savoir ce qu'ils peuvent ou non entendre? Quelles sont les limites à ne pas dépasser en ce domaine?

J'avais pas de préjugés sur les prof de maths, maintenant...

cavecattum a écrit:Le dosage des réparties, il va falloir que j'apprenne. J'ai peur d'être trop caustique. C'est une constante, on me dit toujours que je vais trop loin. Comment savoir ce qu'ils peuvent ou non entendre? Quelles sont les limites à ne pas dépasser en ce domaine?

Ne jamais blesser que les insolents.
Ne pas s'acharner.
Ne pas laisser certains élèves renchérir sur toi quand tu as dit un bon mot (genre "Hein, elle t'a bien calmé ! "), ça peut faire dégénérer.
Et te méfier : il faut que tu sois prête à leurs réparties à eux !

Loubdalou a écrit:J'avais pas de préjugés sur les prof de maths, maintenant...

:lol!:

cavecattum a écrit:Le dosage des réparties, il va falloir que j'apprenne. J'ai peur d'être trop caustique. C'est une constante, on me dit toujours que je vais trop loin. Comment savoir ce qu'ils peuvent ou non entendre? Quelles sont les limites à ne pas dépasser en ce domaine?

Je pense qu'il ne faut jamais que l'élève puisse le prendre méchamment, que jamais il ne se sente rabaissé. Il sentira la blague.
exemple, un élève, dans la classe rock n' roll, lance d'un coup "Je me suis fait défoncé ce week-end !" (joueur de rugby), bien sûr, rien à voir avec le cours, alors je lui dit "Ta vie sexuelle ne nous regarde pas..." Il était scié, toute la classe a explosé de rire, et moi j'étais mieux considérée par eux après ça. Pourquoi? J'en sais trop rien... en tout cas il ne m'a plus jamais cassé les pieds, au contraire ! C'était un 3°.

Ln a écrit:

Tinkerbell a écrit:

Ln a écrit:

Et pourtant, l'ambiance n'est pas militaire dans mes cours (je fais beaucoup d'humour à deux balles), mais ils connaissent les limites : pas d'insolence, de moquerie, de vulgarité, de remise en cause du professeur de quelque manière que ce soit.

J'essaie de faire fonctionner les choses comme ça aussi.

En l'honneur de mes blagues nulles, une classe de troisième a fait une collection de blagues carambars et me les a offertes en fin d'année. Je les ai collées sur des feuilles, rangées dans un porte-vue et ils ont tous signé pour faire la première page. :lol!:

Spoiler:

J'adore ! Moi aussi j'ai un grosse tendance à faire ma Monica

Pili a écrit:

Igniatius a écrit:
Attention : l'IUFM va tenter de vous pourrir la tête avec "Exclure un élève, c'est un échec", "Punir bêtement, c'est contre-productif", "Il faut écouter l'élève, il a des choses aussi valables à dire que le prof", ad lib....
Tout est faux, et très culpabilisant.

Rooooooooh Ignatius, les clichés :lol!: Pas bien !!!
il y a de tout à l'IUFM comme en salle des profs, du bon...et du moins bon !

Il y a des bons et des méchants, certes.
Mais tu paries combien qu'il entendra au moins une fois chacune des phrases que je cite ?

Je ne pense pas être dans la caricature : il suffit de lire le discours démagogiquement culpabilisant des quelques pédagos pro-IUFM qui sévissent parfois sur le forum...

Igniatius a écrit:

Pili a écrit:

Igniatius a écrit:
Attention : l'IUFM va tenter de vous pourrir la tête avec "Exclure un élève, c'est un échec", "Punir bêtement, c'est contre-productif", "Il faut écouter l'élève, il a des choses aussi valables à dire que le prof", ad lib....
Tout est faux, et très culpabilisant.

Rooooooooh Ignatius, les clichés :lol!: Pas bien !!!
il y a de tout à l'IUFM comme en salle des profs, du bon...et du moins bon !

Il y a des bons et des méchants, certes.
Mais tu paries combien qu'il entendra au moins une fois chacune des phrases que je cite ?

Je ne pense pas être dans la caricature : il suffit de lire le discours démagogiquement culpabilisant des quelques pédagos pro-IUFM qui sévissent parfois sur le forum...

Moi par exemple j'ai entendu ça à l'IUFM, chaque fois que j'y allais et que je voulais que l'on parle de tenue de classe... et c'était il y a 1 mois ! :colere:

Igniatius a écrit:

cavecattum a écrit:Le dosage des réparties, il va falloir que j'apprenne. J'ai peur d'être trop caustique. C'est une constante, on me dit toujours que je vais trop loin. Comment savoir ce qu'ils peuvent ou non entendre? Quelles sont les limites à ne pas dépasser en ce domaine?

Ne jamais blesser que les insolents.
Ne pas s'acharner.
Ne pas laisser certains élèves renchérir sur toi quand tu as dit un bon mot (genre "Hein, elle t'a bien calmé ! "), ça peut faire dégénérer.
Et te méfier : il faut que tu sois prête à leurs réparties à eux !

C'est sûr... C'est terrible, parce que l'élève que j'ai été - le mot "insolence" apparaît fort souvent sur mes carnets- me fait douter du prof que je serai. Si je tombe sur mon équivalent de l'époque, ou pire - et ils abondent! - je suis mal barrée: ils pouvaient dire tout ce qu'ils voulaient, je m'en fichais. Ceci dit, ils n'ont jamais cherché à savoir pourquoi...Bref.
Je verrai à la rentrée qui ils sont. Je les trouverai adorables, peut-être!

cavecattum a écrit:

Igniatius a écrit:

cavecattum a écrit:Le dosage des réparties, il va falloir que j'apprenne. J'ai peur d'être trop caustique. C'est une constante, on me dit toujours que je vais trop loin. Comment savoir ce qu'ils peuvent ou non entendre? Quelles sont les limites à ne pas dépasser en ce domaine?

Ne jamais blesser que les insolents.
Ne pas s'acharner.
Ne pas laisser certains élèves renchérir sur toi quand tu as dit un bon mot (genre "Hein, elle t'a bien calmé ! "), ça peut faire dégénérer.
Et te méfier : il faut que tu sois prête à leurs réparties à eux !

C'est sûr... C'est terrible, parce que l'élève que j'ai été - le mot "insolence" apparaît fort souvent sur mes carnets- me fait douter du prof que je serai. Si je tombe sur mon équivalent de l'époque, ou pire - et ils abondent! - je suis mal barrée: ils pouvaient dire tout ce qu'ils voulaient, je m'en fichais. Ceci dit, ils n'ont jamais cherché à savoir pourquoi...Bref.
Je verrai à la rentrée qui ils sont. Je les trouverais adorables, peut-être!

hi hi ! J'étais un peu paresseuse et pas très rigoureuse à l'école, du coup, avec mes élèves j'ai eu tendance à leur laisser passer ça... Je me disais "Oui bah moi aussi je faisais pareil..." Mais bon, cela ne les a pas aidé, du coup l'année prochaine je serai beaucoup plus stricte sur le travail.

Fait attention à ne pas faire comme moi, ce n'est pas parce que toi tu faisais telle ou telle chose que tu peux le leur laisser passer !

Je n'en doutais point...


edit : je réponds à loubdalou à propos de l'iufm.

Tout à fait d'accord avec Igniatus et Loubdalou !

Tu peux être "méchante" dans ta remarque si c'est pour reprendre l'insolence d'un élève.
Comme cela, les élèves associeront :
- comportement inadapté = cassage
- comportement adapté = vannes pour créer une bonne ambiance.

Quand je raconte à mon mari ou quand j'analyse à froid ma journée, je me dis que je balance parfois des vraies vacheries à mes élèves. J'en ai déjà parlé à certains en fin d'année et ils m'ont répondu que comme ca venait de moi, ils savaient que je ne le pensais pas et que c'était pour blaguer.

Spoiler:

Loubdalou a écrit:

cavecattum a écrit:

Igniatius a écrit:

cavecattum a écrit:Le dosage des réparties, il va falloir que j'apprenne. J'ai peur d'être trop caustique. C'est une constante, on me dit toujours que je vais trop loin. Comment savoir ce qu'ils peuvent ou non entendre? Quelles sont les limites à ne pas dépasser en ce domaine?

Ne jamais blesser que les insolents.
Ne pas s'acharner.
Ne pas laisser certains élèves renchérir sur toi quand tu as dit un bon mot (genre "Hein, elle t'a bien calmé ! "), ça peut faire dégénérer.
Et te méfier : il faut que tu sois prête à leurs réparties à eux !

C'est sûr... C'est terrible, parce que l'élève que j'ai été - le mot "insolence" apparaît fort souvent sur mes carnets- me fait douter du prof que je serai. Si je tombe sur mon équivalent de l'époque, ou pire - et ils abondent! - je suis mal barrée: ils pouvaient dire tout ce qu'ils voulaient, je m'en fichais. Ceci dit, ils n'ont jamais cherché à savoir pourquoi...Bref.
Je verrai à la rentrée qui ils sont. Je les trouverais adorables, peut-être!

hi hi ! J'étais un peu paresseuse et pas très rigoureuse à l'école, du coup, avec mes élèves j'ai eu tendance à leur laisser passer ça... Je me disais "Oui bah moi aussi je faisais pareil..." Mais bon, cela ne les a pas aidé, du coup l'année prochaine je serai beaucoup plus stricte sur le travail.

Fait attention à ne pas faire comme moi, ce n'est pas parce que toi tu faisais telle ou telle chose que tu peux le leur laisser passer !

Moi j'ai l'effet inverse. J'étais très très sérieuse, du coup j'avais du mal à comprendre comment on pouvait être autrement

Ln a écrit:Tout à fait d'accord avec Igniatus et Loubdalou !

Tu peux être "méchante" dans ta remarque si c'est pour reprendre l'insolence d'un élève.
Comme cela, les élèves associeront :
- comportement inadapté = cassage
- comportement adapté = vannes pour créer une bonne ambiance.

Quand je raconte à mon mari ou quand j'analyse à froid ma journée, je me dis que je balance parfois des vraies vacheries à mes élèves. J'en ai déjà parlé à certains en fin d'année et ils m'ont répondu que comme ca venait de moi, ils savaient que je ne le pensais pas et que c'était pour blaguer.

Spoiler:

:lol:

Tinkerbell a écrit:

Ln a écrit:
En l'honneur de mes blagues nulles, une classe de troisième a fait une collection de blagues carambars et me les a offertes en fin d'année. Je les ai collées sur des feuilles, rangées dans un porte-vue et ils ont tous signé pour faire la première page. :lol!:

Spoiler:

J'adore ! Moi aussi j'ai un grosse tendance à faire ma Monica

Le porte-vue, c'était l'année dernière. Du coup, cette année, vers le mois de mai, un élève de 3ème m'a demandé si ce porte-vue existait vraiment (j'ai dû me faire dénoncer par un collègue ou par un ancien élève ) et si j'avais vraiment fait ce que j'ai mis dans le spoiler.
Je leur ai répondu que s'ils étaient bien sages, ils auraient le droit de voir le sacro-saint porte-vue le dernier jour .... et ça a marché !

Pili a écrit:
Attention : l'IUFM va tenter de vous pourrir la tête avec "Exclure un élève, c'est un échec", "Punir bêtement, c'est contre-productif", "Il faut écouter l'élève, il a des choses aussi valables à dire que le prof", ad lib....
Tout est faux, et très culpabilisant.

Ça c'est la théorie ! Il va falloir qu'on leur envoie nos Kevin. Parce que l'un des miens de cette année en 3è, quasiment illettré et qui nous venait suite à un conseil de discipline, n'avait rien d'autre à faire que de s'amuser bruyamment et amuser la galerie et nous le virions à tour de rôle. Avec l'accord du cpe et de la principale, très conscients du problème. A tel point que lorsque je sortais de cours le mardi après 2 heures avec cette classe en l'ayant gardé et que je croisais ma principale, elle me demandait si j'avais réussi à tenir le coup avec lui et un autre du presque même acabit.
Donc, il faut quand même des cas de force majeure pour exclure - et c'est souvent pour permettre à la classe de travailler - avoir l'accord de la vie scolaire et du cde et ne le faire qu'exceptionnellement ou avec des élèves aussi particulier.

Autre pratique que les élèves n'aiment pas : prendre leur carnet et leur demander de repasser en fin de de demi-journée , parce que là, tu n'as pas le temps, une autre classe arrive. Ils détestent sortir après les autres, il y a toujours un car à prendre, papa ou maman qui attend et va s'inquiéter. J'adore les voir trépigner pendant que je remplis, jamais assez vite, la case ad hoc.

PS : il me semble que c'est interdit de faire copier des lignes.

cavecattum a écrit:Le dosage des réparties, il va falloir que j'apprenne. J'ai peur d'être trop caustique. C'est une constante, on me dit toujours que je vais trop loin. Comment savoir ce qu'ils peuvent ou non entendre? Quelles sont les limites à ne pas dépasser en ce domaine?

Tout cela est très difficile et se fait vraiment en direct dans la classe.

Une fois, j'ai senti que j'avais vraiment été méchante avec une élève, que j'avais justement dépassé les limites (j'étais énervée pour quelque chose d'extérieur à la classe). 5 min après la remarque, je lui ai demandé de venir me voir à la fin de l'heure et ........... je me suis simplement excusée. "L'affaire" en est restée là et elle n'a jamais essayé d'en profiter. Elle ne l'a pas interprété comme une faiblesse de ma part.

cavecattum a écrit:

Igniatius a écrit:

cavecattum a écrit:Le dosage des réparties, il va falloir que j'apprenne. J'ai peur d'être trop caustique. C'est une constante, on me dit toujours que je vais trop loin. Comment savoir ce qu'ils peuvent ou non entendre? Quelles sont les limites à ne pas dépasser en ce domaine?

Ne jamais blesser que les insolents.
Ne pas s'acharner.
Ne pas laisser certains élèves renchérir sur toi quand tu as dit un bon mot (genre "Hein, elle t'a bien calmé ! "), ça peut faire dégénérer.
Et te méfier : il faut que tu sois prête à leurs réparties à eux !

C'est sûr... C'est terrible, parce que l'élève que j'ai été - le mot "insolence" apparaît fort souvent sur mes carnets- me fait douter du prof que je serai. Si je tombe sur mon équivalent de l'époque, ou pire - et ils abondent! - je suis mal barrée: ils pouvaient dire tout ce qu'ils voulaient, je m'en fichais. Ceci dit, ils n'ont jamais cherché à savoir pourquoi...Bref.
Je verrai à la rentrée qui ils sont. Je les trouverai adorables, peut-être!

J'ai un passé de petit con en classe : je me faisais souvent virer en collège, moins en lycée quand même, mais pas mal de profs ne me supportaient pas, pour insolence en effet. Je me suis même fait virer d'un amphi en maîtrise, mais la prof était vraiment nulle.
Du coup, les conneries et les "feintes" des élèves ne m'ont jamais surpris : surtout qu'ils se croient tjrs les premiers à y avoir pensé, ça me fait marrer.
Des élèves qui se moquent de tout, j'en ai eu quelques-uns, mais la solution était radicale : leur attitude insolente étant intolérable, je les éjectais direct de cours, plusieurs cours de suite. Comme en général, c'était de fortes têtes plutôt douées, ils reviennent en général assagis, dans leur intérêt.
S'il t'arrive d'en rencontrer, il s'agit de leur montrer que tu te moques complètement de leur sort, peu importe s'ils ne suivent pas tes cours, qu'ils partent.
Et puis tjrs se moquer d'eux : ça marche vraiment bien, quand ce sont les autres qui en arrivent à soupirer d'agacement quand l'élève fait encore une réflexion hors-sujet pour faire chier. Ca m'est arrivé avec un TS cette année : au bout de 3 mois, je n'avais même plus à le calmer, les autres s'en chargeaient !


Ln : excellent ton spoiler !

Ewithy a écrit:Désolé d'arriver un peu après la bataille mais sur quoi porte la circulaire du 3 juillet?

Une refonte partielle des punitions et sanctions.
http://eduscol.education.fr/cid48593/reforme-des-procedures-disciplinaires.html

Attention : tu me cites en attribuant mes propos à Pili, qui n'avait pas l'air trop d'accord.

Thalia de G a écrit:
PS : il me semble que c'est interdit de faire copier des lignes.

Je ne suis pas sûr qu'il y ait un texte, mais un cpe me l'a déjà sorti : ça m'a énervé !
Je l'aimais bien mais il m'a déroulé tout le truc légal : "Tu comprends, je peux être attaqué par les parents, gnia gnia gnia.. "
Bon, j'ai cédé.