- olivier-np30Habitué du forum
Igniatius a écrit:
Si on est un très bon étudiant, on aura le capes ou l'agreg (dépend des matières), mais on ne le passe plus : pas par peur de ne pas l'avoir.
Ben non Igniatus, j'ai volontairement parlé du rapport d'agreg de 2010:
un agrégé qui retente (certainement pour être mieux placé) : admissible mais pas admis.
6 profs du supérieur sur 10 présents admissibles.
On peut être 51ème à l'agreg et non reçu certaines années. Chaque année de très bons candidats échoueront et cela fera qu'ils connaitront d'autres parcours.
Il y a aussi une part d'aléas dans la vie, il ne suffit pas d'être bon pour avoir ce qu'on veut.
Quand tu es étudiant à Lille et que tu ne vois autour de toi que 3 copains admis, ça fait sérieusement réfléchir et ça impacte tes choix.
L'Education Nationale, c'est aussi un milieu spécial où on trouve de la condescendance, je ne citerai pas de nom, mais je connais un ancien prof renommé de spéciale, agrégé de l'ENS Ulm, et qui a dû faire ses preuves pour présenter une thèse en histoire des sciences. Dans ce milieu on est tous petits.
Mais l'humilité a du bon.
- IgniatiusGuide spirituel
J'abandonne.
Je n'ai pas d'ordi pour ecrire, juste mon portable et c'est chiant.
Mais ça m'énerve, je dois mal m'exprimer car vos contradictions (Lalilala et A Tuin) ne me paraissent pas me contredire.
Pour info, A Tuin : qd j'ai passe l'agreg en 98, nous sommes 7 a l'avoir eu dans l'académie de nantes et nous la passions tous pour la première fois.
Tous sauf une sont partis ds le secondaire.
Je suis bien d'accord qu'un travail pdt ses études change tout mais c'est un pb qui n'a rien a voir avec la désaffection de ce métier a mon avis, mais avec la durée des études en général.
Je n'ai pas d'ordi pour ecrire, juste mon portable et c'est chiant.
Mais ça m'énerve, je dois mal m'exprimer car vos contradictions (Lalilala et A Tuin) ne me paraissent pas me contredire.
Pour info, A Tuin : qd j'ai passe l'agreg en 98, nous sommes 7 a l'avoir eu dans l'académie de nantes et nous la passions tous pour la première fois.
Tous sauf une sont partis ds le secondaire.
Je suis bien d'accord qu'un travail pdt ses études change tout mais c'est un pb qui n'a rien a voir avec la désaffection de ce métier a mon avis, mais avec la durée des études en général.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- User5899Demi-dieu
OKlalilala a écrit:Cripure a écrit:Bah, non Vous vous plaignez si vous en avez envie, et comme c'est public, les autres commentent s'ils en ont envie, compatissent ou pas. C'est un forum, c'est comme ça que ça marche !lalilala a écrit:Ben on le savait aussi, mais quand on le vit vraiment ce n'est plus pareil...surtout quand on a déjà passé des années à distance, quand on arrive à un âge où on aimerait se poser et quand on sait qu'on a peu de chances d'avoir rapidement l'académie où travaille le conjoint....Donc oui je pleure et je me fiche pas mal de savoir que ça te gave Daphné. Je ne demande à personne de me plaindre mais je me plains si j'en ai envie, même si je sais que ça ne changera rien, et tes commentaires, tu te les gardes.
ouais mais enfin les "ça me gave" ce n'est pas d'une grande amabilité...
- frecheGrand sage
Cripure a écrit:Groumffreche a écrit:Hervé Hervé a écrit:Gryphe a écrit:Trois aussi ! Histoire-Géo-Éducation civique.Cripure a écrit:Battu ! Trois :lol!: Sauf qu'on ne les enseigne pluscondorcet a écrit:En histoire-géo, on enseigne depuis longtemps deux matières hi hi.
Quatre: lettres, histoire, géographie, ECJS (mais est-on vraiment sûr que ce soit une matière?)
quatre aussi : chimie, électricité, optique, mécanique...
Littérature française, littérature latine, littérature grecque, grammaire française, grammaire latine, grammaire grecque, versification française, versification latine, versification grecque, étymologie, mythologie, rudiments d'histoire ancienne, phonologie des langues anciennes, rudiments de la linguistique kévino-djeun.
Là :lol!:
non, français, latin, grec j'accepte, mais pas plus , parce que si je vous mets la liste de toutes les manip que je fais faire aux élèves dans l'année, il faut deux pages...
- EmeraldiaÉrudit
Je crois que ce sont tous ces facteurs combinés qui expliquent qu'il y a - de candidats :A Tuin a écrit:lalilala a écrit:Ca a un coût en plus. J'avais déjà pris des renseignements pour quelques master pro.
Idem. Ah à un moment donné tu ressens un peu le sentiment d'être le dindon de la farce. Surtout quand tu vois des gens qui avaient un niveau médiocre par rapport à toi, et qui eux arrivent à tel âge, à avoir un emploi pas mal du tout et peuvent commencer à vivre un peu comme tout le monde.
Alors et toi questu fais de ta vie ?
- Oh ben j'ai un CDD là, puis je passe des concours ...
- Ah ouais. Cool pour toi.
- Yeas ..
-Avoir Bac + 5 pour ne pas être sûr d'avoir un travail au bout du compte...ça ne motive pas (je pense à bon nombre de gens qui étaient avec moi à la fac et qui n'ont soit pas décroché la licence, soit pas eu le CAPES).
-Les suppressions de postes augmentent cette crainte à juste titre
-Les conditions de travail (on ne peut pas dire que ce soit merveilleux d'avoir bac + 5 pour enseigner ds un collège de ZEP...surtt les premières années, on tombe de très haut).
-Enfin je vois pas mal de copains autour de moi qui n'ont pas le Bac et sont soit aussi bien payés q moi (avec des jobs plus valorisants), soit qui carrément gagnent très bien leur vie car ils ont monté leur boîte...Franchement, c'est parce que j'adore les milieux culturels, la littérature, préparer mes cours, sinon, qqe part, je me sens flouée qd même.
- olivier-np30Habitué du forum
Emeraldia a écrit:
-Avoir Bac + 5 pour ne pas être sûr d'avoir un travail au bout du compte...ça ne motive pas
entièrement d'accord. C'est la notion de risque tout simplement intégrée par les étudiants.
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Quadra aujourd'hui, quinqua demain
- zabriskieÉrudit
Oui, quand on veut devenir prof, on sait qu'on va sans doute être envoyé loin de chez soi.
La différence aujourd'hui, me semble-t-il, c'est que cet exil intervient un peu plus tard dans la vie, plus près des 30 ans que des 20. C'est dû à la masterisation, mais aussi à la forte baisse du nombre de postes au concours qui entraîne chez beaucoup plusieurs tentatives.
Et si à la trentaine, on est plus armé et plus débrouillard, on est aussi plus installé, et on commence à être un peu pressé de fonder une famille, de choisir l'endroit où l'on veut vivre.
La "formation" pour devenir prof est tout de même une des rares où la sélection se fait à la toute fin des études. Je pense que cela peut suffire à décourager beaucoup d'étudiants, à qui l'on conseille à juste de titre de faire des doubles cursus, l'autre nom du "plan B".
Il me semble aussi que l'on met aujourd'hui beaucoup plus de temps à obtenir la mut' que l'on souhaite (mais je peux me tromper).
La différence aujourd'hui, me semble-t-il, c'est que cet exil intervient un peu plus tard dans la vie, plus près des 30 ans que des 20. C'est dû à la masterisation, mais aussi à la forte baisse du nombre de postes au concours qui entraîne chez beaucoup plusieurs tentatives.
Et si à la trentaine, on est plus armé et plus débrouillard, on est aussi plus installé, et on commence à être un peu pressé de fonder une famille, de choisir l'endroit où l'on veut vivre.
La "formation" pour devenir prof est tout de même une des rares où la sélection se fait à la toute fin des études. Je pense que cela peut suffire à décourager beaucoup d'étudiants, à qui l'on conseille à juste de titre de faire des doubles cursus, l'autre nom du "plan B".
Il me semble aussi que l'on met aujourd'hui beaucoup plus de temps à obtenir la mut' que l'on souhaite (mais je peux me tromper).
- A TuinVénérable
Je pense qu'il serait pertinent d'avoir un système comme en fac de médecine, avec une première année généraliste donnant lieu à un nemerus clausus. Puis une formation de deux à quatre ans d'un niveau plus élevé que ce qui se fait à l'heure actuelle en fac, puisque d'après ce que je lis plus haut le master actuel serait d'un niveau ras les pâquerettes. Le jeune dans une telle configuration ferait sa première année comme il le souhaite, mais sait ensuite à quoi s'en tenir.
Il serait bon d'avoir des cours de pédagogie aussi en dernier lieu, mais pas dans le style du blabla stérile façon alcooliques anonymes qui se fait dans les IUFM. Cela nécessiterait d'avoir des enseignants impliqués qui préparent vraiment leur cours, parce que je suis désolée aussi, un prof comme j'ai vu, qui vient à l'IUFM pendant trois heures et qui te demande de faire des cocottes en papier pour te faire dire au bout de trois heures "il y en a des mieux finies que d'autres, donc ça veut dire que tous les élèves ne travaillent pas de façon équitablement soigneuse", bof quoi.
Cela m'a scandalisé plus d'une fois, des gens comme ça qui considèrent ces heures comme la planque ! Il y en avait quelques sérieux, mais des fainéants de cette sorte, il y en avait au moins autant !
J'ai eu honte pour eux ce jour-là : jamais je n'oserais me pointer pour un cours bien payé qui plus est, d'IUFM, et faire faire des cocottes en papiers aux gens. Ben eux si. La honte ne les atteint pas !!!!!!!!
Je dois venir d'un autre monde mais enfin je sais pas, si un jour on me proposait d'enseigner à l'IUFM ou d'intervenir sur un sujet, il me semblerait normal de passer le temps nécessaire à préparer mon cours pour qu'il y ait du contenu, des polycopiés pertinents distribués à la fin, et un bon ensemble solide à même de servir.
Une infamie que de se pointer les mains dans les poches et avec un contenu ridicule comme le font certains !!!!!
Bref, je m'agace pour un fait hors-sujet.
Pour ce qui est du salaire d'enseignant l'idée de le revaloriser est cohérente, mais il faudrait s'assurer en parallèle que les élèves soient partout dans une situation de travail saine et pas laissés à l'abandon dans des classes à bazar comme dans certains coins.
Si le salaire est revalorisé sans étudier ce qui peut être fait pour améliorer la discipline, ça ne passera pas.
Le souci c'est qu'il y a des établissements où ces moyens ne sont pas donnés aux enseignants (notamment lorsque la direction est laxiste et laisse tout passer).
Ce que j'entends souvent dire des gens au sujet de l'enseignement, c'est surtout tout ce qui touche à la discipline : le fait que les enfants de maintenant sont pénibles, mal élevés, etc. Souvent ils plaignent les profs de devoir faire un travail d'éducateurs à la place des parents, au détriment de l'aspect initial qui est d'enseigner. Problème de société associé.
Il serait bon d'avoir des cours de pédagogie aussi en dernier lieu, mais pas dans le style du blabla stérile façon alcooliques anonymes qui se fait dans les IUFM. Cela nécessiterait d'avoir des enseignants impliqués qui préparent vraiment leur cours, parce que je suis désolée aussi, un prof comme j'ai vu, qui vient à l'IUFM pendant trois heures et qui te demande de faire des cocottes en papier pour te faire dire au bout de trois heures "il y en a des mieux finies que d'autres, donc ça veut dire que tous les élèves ne travaillent pas de façon équitablement soigneuse", bof quoi.
Cela m'a scandalisé plus d'une fois, des gens comme ça qui considèrent ces heures comme la planque ! Il y en avait quelques sérieux, mais des fainéants de cette sorte, il y en avait au moins autant !
J'ai eu honte pour eux ce jour-là : jamais je n'oserais me pointer pour un cours bien payé qui plus est, d'IUFM, et faire faire des cocottes en papiers aux gens. Ben eux si. La honte ne les atteint pas !!!!!!!!
Je dois venir d'un autre monde mais enfin je sais pas, si un jour on me proposait d'enseigner à l'IUFM ou d'intervenir sur un sujet, il me semblerait normal de passer le temps nécessaire à préparer mon cours pour qu'il y ait du contenu, des polycopiés pertinents distribués à la fin, et un bon ensemble solide à même de servir.
Une infamie que de se pointer les mains dans les poches et avec un contenu ridicule comme le font certains !!!!!
Bref, je m'agace pour un fait hors-sujet.
Pour ce qui est du salaire d'enseignant l'idée de le revaloriser est cohérente, mais il faudrait s'assurer en parallèle que les élèves soient partout dans une situation de travail saine et pas laissés à l'abandon dans des classes à bazar comme dans certains coins.
Si le salaire est revalorisé sans étudier ce qui peut être fait pour améliorer la discipline, ça ne passera pas.
Le souci c'est qu'il y a des établissements où ces moyens ne sont pas donnés aux enseignants (notamment lorsque la direction est laxiste et laisse tout passer).
Ce que j'entends souvent dire des gens au sujet de l'enseignement, c'est surtout tout ce qui touche à la discipline : le fait que les enfants de maintenant sont pénibles, mal élevés, etc. Souvent ils plaignent les profs de devoir faire un travail d'éducateurs à la place des parents, au détriment de l'aspect initial qui est d'enseigner. Problème de société associé.
- LeclochardEmpereur
zabriskie a écrit:
Il me semble aussi que l'on met aujourd'hui beaucoup plus de temps à obtenir la mut' que l'on souhaite (mais je peux me tromper).
Non. Ca a toujours été compliqué. Abraxas avait raconté qu'il avait mis 20 ans avant d'avoir la mut qu'il désirait par exemple.
Le plus dur, c'est pour les TZR, je trouve car ils n'ont pas la stabilité professionnelle et personnelle.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- DaphnéDemi-dieu
Karine B. a écrit:roxanne a écrit:certains soutenus par les syndivats (depuis ce temps-là je garde une dent contre les syndivats) ont trouvé ça trop injuste "ouh ces méchants tzr qui passent devant des gens qui viennent de se marier"
c'est curieux, car s'il y a un point sur lequel on est d'accord, c'est bien ça : on réclame tous le retour de pts TZR (quand je dis tous, c'est ceux qui siègent à Lille : SNES, SNALC, FO, SUD, SE et SGEN)
Je n'ai jamais entendu aucun syndicat demander l'annulation des bonifications des TZR : l'administration y a pensé toute seule et sans nous demander notre avis, même si on a g........... contre et demandé le rétablissement de ces bonifications avec plus ou moins de bonheur selon les académies !
- FilnydarNiveau 9
Igniatius a écrit:
Il y a déjà eu des périodes ou les postes diminuaient : y avait-il une baisse aussi massive des candidats ?
Voilà une info qui serait intéressante.
En fait, oui : les courbes des postes et des candidats aux CAPES de maths et de physique sont parallèles, avec un décalage de 4 ans.
http://www.apmep.asso.fr/Le-recrutement-et-la-formation-des,2481
Je crois que j'ai aussi déjà posté le lien vers ce rapport récent de la SMF qui, concernant les perspectives au CAPES de maths, est édifiant :
http://smf.emath.fr/files/text_like_files/cr28maismf.pdf
- A TuinVénérable
Filnydar a écrit:
http://www.apmep.asso.fr/Le-recrutement-et-la-formation-des,2481
Dans ton lien on trouve ceci notamment :
« Un écart croissant des origines sociales des enseignants avec la structure de la société : L’origine sociale des enseignants a beaucoup évolué : l’image de l’Instituteur issu du monde rural et y retournant, après un passage à l’école normale, pour y enseigner durant toute une carrière, proche de ses élèves et de leurs parents, est révolue. Les enseignants, et particulièrement les femmes, sont aujourd’hui issus de milieux plus favorisés [4]. »
Je ne crois pas qu'il y ait trop cet écart à l'heure actuelle justement.
En revanche avec la réforme de Master cet écart risque de se marquer et de se creuser en effet : il est plus engageant de commencer des études longues en sachant qu'on est doté d'un filet de sécurité, plutôt que si les parents n'ont pas les moyens au cas où, d'aider plus tard au niveau financier.
- IgniatiusGuide spirituel
Merci pour ces deux liens très intéressants.
Mais la baisse des candidats n'est-elle pas plus importante qu'usuellement en ce moment ? C'est la question que je me pose.
Bon, a la lumière de ton premier lien, il faut que j'affine un peu mon avis qd meme.
Ça me fait flipper pour l'avenir tout ça.
Mais la baisse des candidats n'est-elle pas plus importante qu'usuellement en ce moment ? C'est la question que je me pose.
Bon, a la lumière de ton premier lien, il faut que j'affine un peu mon avis qd meme.
Ça me fait flipper pour l'avenir tout ça.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
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- IgniatiusGuide spirituel
A Tuin : je crois que le phénomène décrit est déjà bien entame quand je regarde les origines sociales de tous mes collègues de plus de 55 ans : très peu de parents de classes moyennes ou plus, et bcp sont agrégés.
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- Reine MargotDemi-dieu
Daphné a écrit:Karine B. a écrit:roxanne a écrit:certains soutenus par les syndivats (depuis ce temps-là je garde une dent contre les syndivats) ont trouvé ça trop injuste "ouh ces méchants tzr qui passent devant des gens qui viennent de se marier"
c'est curieux, car s'il y a un point sur lequel on est d'accord, c'est bien ça : on réclame tous le retour de pts TZR (quand je dis tous, c'est ceux qui siègent à Lille : SNES, SNALC, FO, SUD, SE et SGEN)
Je n'ai jamais entendu aucun syndicat demander l'annulation des bonifications des TZR : l'administration y a pensé toute seule et sans nous demander notre avis, même si on a g........... contre et demandé le rétablissement de ces bonifications avec plus ou moins de bonheur selon les académies !
il y a des académies où "les syndicats" étaient contre ces bonifications ou qui simplement n'agissaient pas pour les TZR...comme celle de Roxanne, et ce sont les TZR qui ont créé leur propre mouvement. voir son message.
- Reine MargotDemi-dieu
A Tuin a écrit:
Et pour ce qui est de la façon dont les élèves se tiennent aujourd'hui, il y a un relâchement que certains ont sans doute déjà vécu eux-même car les jeunes entrant en fac à l'heure actuelle, ne sont déjà plus de nos générations. Ils connaissent la pénibilité possible à faire régner la discipline en classe, et c'est peut-être plus dissuasif qu'à nos époques successives, où nous allions à l'école et que tous les élèves bien sages écoutaient le professeur d'entrée de jeu sans broncher.
+1000, sauf que je pense qu'on savait étant étudiants à quoi nous en tenir sur les élèves en classe.
- DaphnéDemi-dieu
Reine Margot a écrit:Daphné a écrit:Karine B. a écrit:roxanne a écrit:certains soutenus par les syndivats (depuis ce temps-là je garde une dent contre les syndivats) ont trouvé ça trop injuste "ouh ces méchants tzr qui passent devant des gens qui viennent de se marier"
c'est curieux, car s'il y a un point sur lequel on est d'accord, c'est bien ça : on réclame tous le retour de pts TZR (quand je dis tous, c'est ceux qui siègent à Lille : SNES, SNALC, FO, SUD, SE et SGEN)
Je n'ai jamais entendu aucun syndicat demander l'annulation des bonifications des TZR : l'administration y a pensé toute seule et sans nous demander notre avis, même si on a g........... contre et demandé le rétablissement de ces bonifications avec plus ou moins de bonheur selon les académies !
il y a des académies où "les syndicats" étaient contre ces bonifications ou qui simplement n'agissaient pas pour les TZR...comme celle de Roxanne, et ce sont les TZR qui ont créé leur propre mouvement. voir son message.
Je répondais à la citation "..........certains soutenus par les syndicats " il n'y a pas eu de syndicats soutenant ce type de revendication. C'est tout.
Maintenant que les TZR aient monté des collectifs pour se défendre ça aussi on le sait.
- User5899Demi-dieu
Ouaip. Et pis le kévino-djeun, au fond, c'est commun à tous. Et c'est très commun :lol:freche a écrit:Cripure a écrit:Groumffreche a écrit:Hervé Hervé a écrit:Gryphe a écrit:Trois aussi ! Histoire-Géo-Éducation civique.Cripure a écrit:Battu ! Trois :lol!: Sauf qu'on ne les enseigne pluscondorcet a écrit:En histoire-géo, on enseigne depuis longtemps deux matières hi hi.
Quatre: lettres, histoire, géographie, ECJS (mais est-on vraiment sûr que ce soit une matière?)
quatre aussi : chimie, électricité, optique, mécanique...
Littérature française, littérature latine, littérature grecque, grammaire française, grammaire latine, grammaire grecque, versification française, versification latine, versification grecque, étymologie, mythologie, rudiments d'histoire ancienne, phonologie des langues anciennes, rudiments de la linguistique kévino-djeun.
Là :lol!:
non, français, latin, grec j'accepte, mais pas plus , parce que si je vous mets la liste de toutes les manip que je fais faire aux élèves dans l'année, il faut deux pages...
- User5899Demi-dieu
Je suis d'accord avec vous, sans toutefois comprendre (mais ce n'est pas votre faute) comment il serait possible de faire un cours dans ce domaine qui dépend pour une partie énorme des circonstances qui nous échappent (le groupe, le lieu, le moment). Vraiment, je ne vois pas.A Tuin a écrit:Il serait bon d'avoir des cours de pédagogie aussi en dernier lieu, mais pas dans le style du blabla stérile façon alcooliques anonymes qui se fait dans les IUFM. Cela nécessiterait d'avoir des enseignants impliqués qui préparent vraiment leur cours, parce que je suis désolée aussi, un prof comme j'ai vu, qui vient à l'IUFM pendant trois heures et qui te demande de faire des cocottes en papier pour te faire dire au bout de trois heures "il y en a des mieux finies que d'autres, donc ça veut dire que tous les élèves ne travaillent pas de façon équitablement soigneuse", bof quoi.
Cela m'a scandalisé plus d'une fois, des gens comme ça qui considèrent ces heures comme la planque ! Il y en avait quelques sérieux, mais des fainéants de cette sorte, il y en avait au moins autant !
J'ai eu honte pour eux ce jour-là : jamais je n'oserais me pointer pour un cours bien payé qui plus est, d'IUFM, et faire faire des cocottes en papiers aux gens. Ben eux si. La honte ne les atteint pas !!!!!!!!
Je dois venir d'un autre monde mais enfin je sais pas, si un jour on me proposait d'enseigner à l'IUFM ou d'intervenir sur un sujet, il me semblerait normal de passer le temps nécessaire à préparer mon cours pour qu'il y ait du contenu, des polycopiés pertinents distribués à la fin, et un bon ensemble solide à même de servir.
Une infamie que de se pointer les mains dans les poches et avec un contenu ridicule comme le font certains !!!!!
Bref, je m'agace pour un fait hors-sujet.
Ca n'enlève rien au caractère scandaleux des formations et des stages que nous avons les uns et les autres suivis ici ou là.
- A TuinVénérable
Igniatius a écrit:A Tuin : je crois que le phénomène décrit est déjà bien entame quand je regarde les origines sociales de tous mes collègues de plus de 55 ans : très peu de parents de classes moyennes ou plus, et bcp sont agrégés.
J'avais en tête les "titularisés" de ces dernières années :
Au moins dans mon académie, on était un paquet (moi y compris) à avoir obtenu ce concours en venant de familles d'agriculteurs ou ouvriers.
En revanche , on l'a pour la plupart c'est vrai passé plusieurs fois ce concours (et c'est pour cela que je parlais du fait d'avoir un travail en parallèle comme d'un critère qui avait son importance) : tous autant les uns que les autres, on passait chaque fois les écrits avec une bonne marge, et on se faisait chaque fois immanquablement éjecter aux oraux. L'année où j'ai réussi ce n'est pas compliqué, c'est aussi l'année où j'ai pu bachoter ces oraux tranquillement parce que pour une fois j'avais 15 jours tranquilles pour réviser à mon idée et ça ne tombait pas à un moment où je travaillais en même temps.
Je pense que pour les jeunes dans ce même cas de figure, s'engager maintenant dans les études pour devenir professeur n'est pas évident.
Mine de rien ça compte dans la balance que d'avoir des parents qui peuvent aider financièrement : tu vas à tes concours dans un état d'esprit plus serein, et tu sais qu'en cas de souci tu pourras éventuellement trouver une porte de sortie plus aisément. Tu n'y vas pas en te demandant ce que tu vas faire l'année suivante, avec à l'esprit les endroits auxquels tu as postulé pour l'année d'après au cas où.
- A TuinVénérable
Il est vrai que ce ne fut pas un critère non plus en ce qui me concerne.Reine Margot a écrit:
+1000, sauf que je pense qu'on savait étant étudiants à quoi nous en tenir sur les élèves en classe.
- A TuinVénérable
Cripure a écrit:Je suis d'accord avec vous, sans toutefois comprendre (mais ce n'est pas votre faute) comment il serait possible de faire un cours dans ce domaine qui dépend pour une partie énorme des circonstances qui nous échappent (le groupe, le lieu, le moment). Vraiment, je ne vois pas.
Ca n'enlève rien au caractère scandaleux des formations et des stages que nous avons les uns et les autres suivis ici ou là.
Sur l'ensemble des cours que nous avons eu, et dont quelques-uns étaient du calibre que j'évoquais plus haut, j'ai toutefois le souvenir de .... allez, 4 "cours" qui étaient à mon sens pertinents. Un CPE était venu notamment nous parler de son rôle et de son travail en établissement. Son propos était pragmatique et il a pu évoquer plusieurs cas de figures, différentes situations.
Idem pour ce qui est d'une documentaliste qui est venue expliquer de quelle manière on pouvait relier le travail en classe à quelques activités au CDI. Mine de rien en débutant on n'est pas toujours au courant de ce qui se fait, donc initiative louable.
Et enfin deux autres cours avec des intervenants extérieurs, qui nous expliquaient comment varier nos approches et nos pratiques, comment rythmer au mieux une heure de cours en alternant oral, écrit, parfois travail de groupe en répartissant les exercices à faire au sein de la classe. Là encore des choses basiques, mais qui bien amenées et en début de formation, m'ont paru utiles.
En revanche, je n'évoquerai pas les cours de certains professeurs intervenant à l'année (mention spéciale aux cocottes de papier tout de même : comme nous disons entre collègues, heureusement que le contribuable n'est pas au courant qu'il paye pour des gens qui font faire des pliages. Cette honte, une gabegie !). Heureusement, il y avait aussi des gens faisant leur travail.
- Karine B.Guide spirituel
Igniatius a écrit:Karine B. a écrit:Igniatius a écrit:
Excuse-moi Olivier mais je ne suis vraiment pas du tout d'accord.
Le nombre de postes qui diminue n'a aucune raison de faire baisser l'attraction du métier, au contraire !
ben si : un étudiant va davantage hésiter à s'engager à passer un CAPES s'il y a 50 postes plutôt que 500
Eh bien je ne le pense pas : quand tu es étudiant, tu peux certes t'inquiéter de ces diminutions de postes, mais si cela reste la finalité, je ne vois pas pourquoi tu ne passerais pas le concours.
je voulais être prof d'HG depuis le CP, mais j'ai fait un bac S pour la sécurité qu'il pouvait m'apporter au cas où ... On peut vouloir, et être réaliste ou angoissé par la matérialité de son avenir
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- Karine B.Guide spirituel
Igniatius a écrit:
Il y a déjà eu des périodes ou les postes diminuaient : y avait-il une baisse aussi massive des candidats ?
Voilà une info qui serait intéressante.
on devrait retrouver ça
Un signe qui ne trompe pas : quand j'ai annoncé que je voulais être prof à des copains de terminale partis pour être ingénieurs (période de prospérité), on m'a dit que je manquais d'ambition (pas comme Julien, tiens !). Quelques années après (période de crise), les mêmes qui galéraient ont trouvé que j'avais de la chance d 'être fonctionnaire
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- Karine B.Guide spirituel
zabriskie a écrit:
Il me semble aussi que l'on met aujourd'hui beaucoup plus de temps à obtenir la mut' que l'on souhaite (mais je peux me tromper).
oui et non : depuis 1999, on rentre plus vite qu'avant dans une académie (avant on demandait des postes précis ou des zones n'importe où en France, plus précis qu'une académie, mais moins de possibilités), mais on ne rentrait pas n'importe où dans l'académie, et on y rentrait en poste fixe
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- User5899Demi-dieu
Voilà, c'est exactement ce que nous avions au CPR, avant l'invention des IUFM. Plus un CE qui était venu cinq ou six demi journées nous parler des aspects juridiques du métier, nous donner des textes sur les déroulements de carrière, les impératifs de sécurité, les obligations statutaires (et rien que les obligations ), etc. Mon frère, maître de conf, a eu aussi à subir des conneries sans nom, non pas des cocottes en papier, mais une séance de danse avec un balai de bruyère, pour "lever les inhibitions". Il a cassé le balai en deux, et sa "violence potentielle" l'a hélas longtemps suivi dans sa carrière, pas même commencée à l'époque...A Tuin a écrit:Cripure a écrit:Je suis d'accord avec vous, sans toutefois comprendre (mais ce n'est pas votre faute) comment il serait possible de faire un cours dans ce domaine qui dépend pour une partie énorme des circonstances qui nous échappent (le groupe, le lieu, le moment). Vraiment, je ne vois pas.
Ca n'enlève rien au caractère scandaleux des formations et des stages que nous avons les uns et les autres suivis ici ou là.
Sur l'ensemble des cours que nous avons eu, et dont quelques-uns étaient du calibre que j'évoquais plus haut, j'ai toutefois le souvenir de .... allez, 4 "cours" qui étaient à mon sens pertinents. Un CPE était venu notamment nous parler de son rôle et de son travail en établissement. Son propos était pragmatique et il a pu évoquer plusieurs cas de figures, différentes situations.
Idem pour ce qui est d'une documentaliste qui est venue expliquer de quelle manière on pouvait relier le travail en classe à quelques activités au CDI. Mine de rien en débutant on n'est pas toujours au courant de ce qui se fait, donc initiative louable.
Et enfin deux autres cours avec des intervenants extérieurs, qui nous expliquaient comment varier nos approches et nos pratiques, comment rythmer au mieux une heure de cours en alternant oral, écrit, parfois travail de groupe en répartissant les exercices à faire au sein de la classe. Là encore des choses basiques, mais qui bien amenées et en début de formation, m'ont paru utiles.
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