- User5899Demi-dieu
On ne peut pas faire partie d'un jury si l'on n'a pas le titre que le jury doit décerner. Enfin, ça a peut-être changé, tout change si vite... Pour le CAPES, il y a des universitaires, des IPR, des agrégés, des certifiés. Pour l'agreg, pas de certifiés. Etc. On est contacté par un IPR, un IG ou un universitaire, président du jury ou au nom du président du jury.A Tuin a écrit:Abraxas a écrit:
Comme le rappelle le communiqué ci-dessus du SNALC, les notes du CAPES sont gonflées par les jurys (et dans tous les CAPES, faites-moi confiance : j'ai relevé avec mon jury, dans les années 2005-2010, toutes les notes d'explication de texte de 2 à 4 points, pour arriver à une moyenne à peu près décente et ne pas admettre des nouveaux profs, comme ça s'est vu jadis au CAPES de maths, avec 4 de moyenne). Alors imaginez ce qu'il en est de l'état réel de celles et ceux qui ne l'ont pas eu…
Je me posais une question (sans doute ignare, tant pis). En fait comment un professeur peut-il faire partie de jurys de concours ? Bon effectivement je me doute qu'ils sont calés, que la plupart doivent être agrégés, enseignent en fac. Mais il me semble qu'en EOD ce sont des professeurs de collège ou lycée pour certains ? Et en PLP où il n'y a pas d'agrégation, est-ce qu'il s'agit d'agrégés de lettres ou d'histoire/géographie ?
Je me suis toujours demandée en fait. On est bon dans ce qu'on fait, et c'est l'inspection qui recommande la personne, comment ça se passe ?
Même si on assiste à des prestations mauvaises, je trouve que c'est intéressant pour ceux qui peuvent, de faire partie d'un jury.
- User5899Demi-dieu
Le jury publie la liste nominative des candidats reçus. Cette liste n'a pas à être pleine par rapport aux postes ouverts.wlise a écrit:Pour en revenir aux postes non pourvus: comment cela se passe lors de l'annonce des résultats?
Mettons qu'il y ait 400 postes prévus mais 350 pourvus. Sur Publinet, les candidats situés entre les rangs 350 et 400 lisent "non admis" ? ou est-ce qu'ils voient "admis" et apprennent ensuite que tous les postes de sont pas pourvus?
- A TuinVénérable
Cripure a écrit:Le jury publie la liste nominative des candidats reçus. Cette liste n'a pas à être pleine par rapport aux postes ouverts.
Vu que moins de gens se présentent il est logique aussi que moins soient aptes à avoir le niveau requis. La courbe de Gauss n'a pas de raison de changer !
On parle des postes non pourvus cette année peut-être parce que cela se voit davantage et suite à la réforme de master mais des postes non pourvus, ça existait déjà autrefois, enfin certaines années parmi les précédentes.
Je viens de voir un reportage aux infos là-dessus juste tout-à-l'heure encore.
L'ennui à ce rythme quoi qu'il en soit, c'est qu'il risque bien d'y avoir souci à un moment donné :
- soit on va considérer qu'à bac+5, ça commence à faire déjà un certain nombre d'années d'études, justifiant que le salaire de professeur puisse être revalorisé.
- Soit d'autres dont des syndicats -au vu de ce que je lis un peu plus haut - peuvent aller dans le sens dune dévalorisation du concours avec dans l'idée, pourquoi passer un concours qui demeure sélectif, si une telle sélection ne permet pas d'accéder à un poste doté d'un salaire davantage valorisé.
C'est un peu le serpent qui se mord la queue finalement.
- roxanneOracle
ça se discute , faire des 6° ce n'est pas forcément plus facile que d'enseigner en lycée (et je sais j'ai fait les deux ), un agrégé peut tout à fait développer des notions ..et puis il y a une question de goût, dans les deux cas (parle du collège à Ysabel !).Il est vrai qu'on devrait pouvoir beaucoup plus facilement changer de niveaux , d'établissement dans une carrière, ce qui devient de plus en plus un parcours du combattant, agrégé ou certifié .J'espère pouvoir retourner en lycée même si je ne me déplais pas en collège...Circé a écrit:Pour moi les agrégés n'ont rien à faire au collège; mais ce n'est que moon avis personnel.
L'obtention de ce sésame devrait automatiquement leur ouvrir les portes du lycée voire du post-bac.
Je trouve qu'un agrégé qui se retrouve à faire des dictées en 6° en sachant le niveau disciplinaire qui est le sien, c'est du gâchis.
- lalilalaEmpereur
Ca devrait quand même faciliter l'affectation en lycée....
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- JacqGuide spirituel
[quote="A Tuin"]
Au PLP ce sont des des PLP qui forment le jury. Je ne sais pas s'il y a des membres qui ne sont pas PLP ?? Je ne crois pas, sans pouvoir l'affirmer à 100%.
J'ai passé les oraux du CAPES Histoire-Géo et PLP Lettres-Histoire.
L'oral du PLP était du coup plus axé professionnel et méthodologique que celui du CAPES.
L'oral du PLP était plus facile en terme de contenu (mes collègues PLP n'aiment pas lorsque je dis cela, mais c'est un fait) car reposant moins sur des connaissances encyclopédiques et portant sur deux disciplines (Lettres, Histoire-Géo) que l'on maîtrise donc moins dans leur totalité.
L'oral du PLP me semblait plus en accord avec la réalité du terrain que l'oral du CAPES (je me souviens de questions bien éloignées de la réalité, totalement idiotes parfois, entre autre en épreuve sur dossier au CAPES, dont certaines posées par des profs de fac qui semblaient bien éloigné du terrain). Plus de méthode et moins de contenu au PLP ce qui du coup peut paraître bien plus facile pour quelqu'un qui préparait dans le même temps l'Agreg et le CAPES.
Le gros avantage que j'ai vu pour le PLP :
Tous les candidats passaient sur un même et unique sujet : un le matin, un pour l'après-midi (deux par jours).
Ceci permettait une harmonisation des notes entre les sujets et selon les jurys, donc un peu plus d'égalité de traitement qu'au CAPES.
Jacq.
Abraxas a écrit:
Je me posais une question (sans doute ignare, tant pis). En fait comment un professeur peut-il faire partie de jurys de concours ? Bon effectivement je me doute qu'ils sont calés, que la plupart doivent être agrégés, enseignent en fac. Mais il me semble qu'en EOD ce sont des professeurs de collège ou lycée pour certains ? Et en PLP où il n'y a pas d'agrégation, est-ce qu'il s'agit d'agrégés de lettres ou d'histoire/géographie ? .
Au PLP ce sont des des PLP qui forment le jury. Je ne sais pas s'il y a des membres qui ne sont pas PLP ?? Je ne crois pas, sans pouvoir l'affirmer à 100%.
J'ai passé les oraux du CAPES Histoire-Géo et PLP Lettres-Histoire.
L'oral du PLP était du coup plus axé professionnel et méthodologique que celui du CAPES.
L'oral du PLP était plus facile en terme de contenu (mes collègues PLP n'aiment pas lorsque je dis cela, mais c'est un fait) car reposant moins sur des connaissances encyclopédiques et portant sur deux disciplines (Lettres, Histoire-Géo) que l'on maîtrise donc moins dans leur totalité.
L'oral du PLP me semblait plus en accord avec la réalité du terrain que l'oral du CAPES (je me souviens de questions bien éloignées de la réalité, totalement idiotes parfois, entre autre en épreuve sur dossier au CAPES, dont certaines posées par des profs de fac qui semblaient bien éloigné du terrain). Plus de méthode et moins de contenu au PLP ce qui du coup peut paraître bien plus facile pour quelqu'un qui préparait dans le même temps l'Agreg et le CAPES.
Le gros avantage que j'ai vu pour le PLP :
Tous les candidats passaient sur un même et unique sujet : un le matin, un pour l'après-midi (deux par jours).
Ceci permettait une harmonisation des notes entre les sujets et selon les jurys, donc un peu plus d'égalité de traitement qu'au CAPES.
Jacq.
- roxanneOracle
bien sûr...il y a quand même une bonif mais je sais que selon les académies, elle n'est pas énorme ..(enfin moins qu'un pacs).lalilala a écrit:Ca devrait quand même faciliter l'affectation en lycée....
- lalilalaEmpereur
oui voilà et moins que deux gamins et je ne trouve pas ça normal!
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- olivier-np30Habitué du forum
lene75 a écrit:
Il n'aurait pas commencé vers 1972, voire un peu avant, ton père ? Cf. poste d'Igniatius, à nouveau : niveau de vie 50% supérieur à celui d'un certifié commençant en 2006, c'est pas rien, quand même...
oui c'est ça et même un tout petit peu avant.
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- olivier-np30Habitué du forum
Moi je continue à penser que ce n'est pas lié au niveau d'études car il y a 15 ans, les étudiants avaient déjà pour la plupart au moins un bac+4 et particulièrement en biologie.
Ce qu'il se passe, et je l'ai vécu, c'est que les diplômes master ont été bien dépoussiérés et ils collent mieux au marché.
Avec leur DESS trois de mes amis n'ont pas mis 10 mois à passer le capes, car la place de l'informatique étaient plus réduite dans leurs cours, il y avait une moins bonne adéquation entre les cours et les besoins.
Maintenant c'est de moins en moins vrai et les jeunes veulent faire qqch qui les intéresse, cela a commencé il y a déjà plus de 10 ans et le phénomène s'amplifie.
De plus le métier d'enseignant et ses défauts sont de mieux en mieux cernés par les étudiants.
Aujourd'hui si je devais faire un master à 22 ans, je ne prendrai certainement pas le risque de faire un master enseignement : trop cloisonné. Le problème du choix se pose aux nouvelles générations, puis celui de passer le concours après.
Quand j'étais jeune, si j'avais dû faire un dea j'aurais sans hésiter pris un dea en proba, car j'avais une préférence pour cette branche (meilleure note sur toutes mes unités en maitrise et 14 à l'agreg), et donc déjà à l'époque même en ayant pour objectif les concours je n'aurais pas ciblé un dea enseignement si tenté qu'il ait existé.
A+
Ce qu'il se passe, et je l'ai vécu, c'est que les diplômes master ont été bien dépoussiérés et ils collent mieux au marché.
Avec leur DESS trois de mes amis n'ont pas mis 10 mois à passer le capes, car la place de l'informatique étaient plus réduite dans leurs cours, il y avait une moins bonne adéquation entre les cours et les besoins.
Maintenant c'est de moins en moins vrai et les jeunes veulent faire qqch qui les intéresse, cela a commencé il y a déjà plus de 10 ans et le phénomène s'amplifie.
De plus le métier d'enseignant et ses défauts sont de mieux en mieux cernés par les étudiants.
Aujourd'hui si je devais faire un master à 22 ans, je ne prendrai certainement pas le risque de faire un master enseignement : trop cloisonné. Le problème du choix se pose aux nouvelles générations, puis celui de passer le concours après.
Quand j'étais jeune, si j'avais dû faire un dea j'aurais sans hésiter pris un dea en proba, car j'avais une préférence pour cette branche (meilleure note sur toutes mes unités en maitrise et 14 à l'agreg), et donc déjà à l'époque même en ayant pour objectif les concours je n'aurais pas ciblé un dea enseignement si tenté qu'il ait existé.
A+
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- CathEnchanteur
Jacq: non.
En tout cas, quand j'ai passé le plp (il a suuuuper longtemps), les membres du jury, à l'oral étaient agrégés pour l'une au moins (j'ai lu son nom à l'envers sur un papier posé devant elle).
Et si ce n'est qu'elle n'affichait pas une ignorance méprisante pour les élèves et les enseignants de LP, je ne sais pas si cela a été "plus facile."
Moins pointu, peut-être.
En tout cas, quand j'ai passé le plp (il a suuuuper longtemps), les membres du jury, à l'oral étaient agrégés pour l'une au moins (j'ai lu son nom à l'envers sur un papier posé devant elle).
Et si ce n'est qu'elle n'affichait pas une ignorance méprisante pour les élèves et les enseignants de LP, je ne sais pas si cela a été "plus facile."
Moins pointu, peut-être.
- JacqGuide spirituel
Cripure a écrit: Ce sont les membres du jury et eux seuls qui décident ce qu'ils font, nul ne les briefe. Ils dont donc bien souverains.
Deux amis membres d'un jury d'un des PLP m'indiquaient qu'ils avaient reçu la consigne, il y a deux ans je crois, de remonter les notes car celles des admis étaient trop basses. Tout a été remonté de deux points.
En gros : il ne fallait pas que l'on perçoive trop la baisse de niveau, donc : "vous remontez les notes". Souverains donc, mais qui obéissent aux consignes !
Et ils constatent effectivement la baisse du niveau au concours chaque année.
Jacq.
- JacqGuide spirituel
cath5660 a écrit:Jacq: non.
En tout cas, quand j'ai passé le plp (il a suuuuper longtemps), les membres du jury, à l'oral étaient agrégés pour l'une au moins (j'ai lu son nom à l'envers sur un papier posé devant elle).
Et si ce n'est qu'elle n'affichait pas une ignorance méprisante pour les élèves et les enseignants de LP, je ne sais pas si cela a été "plus facile."
Moins pointu, peut-être.
Il y a peut être des certifiés, peut être. En tout cas tous ceux que je connais et qui sont au jury sont des PLP. Effectivement cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas en plus des certifiés. Tu as sans doute raison.
Pour la difficulté : "moins pointu", ok.
Mais pour avoir passé les deux en même temps, je peux te dire que par discipline, le contenu exigé est moins "volumineux". La difficulté vient du fait de passer deux matières ensemble. Lorsqu'il a fallu que je me mette au français après une fac d'histoire.... ça a été très dur ! Mais ce qui était exigé en Histoire-Géo était "moins pointu" qu'au CAPES d'histoire-géo, et de même pour le français (en quelques mois, sans fac de lettres, tu arrives à te présenter et obtenir le PLP en français).
Je ne dévalorise pas, puisque je suis PLP et très heureux de l'être, mais je compare les deux concours passés. .
Jacq.
- Karine B.Guide spirituel
lalilala a écrit:Ca devrait quand même faciliter l'affectation en lycée....
il faudrait qu'il y ait des postes !
J'ai eu le mien à 68 pts en 1995, il faut maintenant plus de 500 pts (bonif agrégée = 300) et encore, la plupart du temps = PPV
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- CathEnchanteur
Jacq a écrit:
Il y a peut être des certifiés, peut être. En tout cas tous ceux que je connais et qui sont au jury sont des PLP. Effectivement cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas en plus des certifiés. Tu as sans doute raison.
Encore une fois, le jury devant moi ce jour là était agrégé, pour au moins l'une d'entre elle dont j'ai pu lire le nom (c'était Fantine Vila, formatrice à St Denis) Le président du jury aussi (Daniel Dieudonné, que d'ailleurs j'ai eu ensuite comme formateur).
Aujourd'hui, je ne saurais dire comment ça se passe, vu que moi c'était en ...1991!
- lalilalaEmpereur
Oui mais par exemple je ne sais pas comment a fait ma :censure: de tutrice de l'année dernière pour avoir obtenu un poste fixe en lycée à 28 ans sans jamais mettre les pieds au collège avant.... il y a des trucs qui me dépassent. dans l'équipe il y avait aussi une collègue qui était tzr depuis 15 ans, plus âgée donc.... bon elle est certifiée elle aussi.
Mais quand un poste en lycée se libère ils devraient mettre un agrégé dessus en priorité qui a demandé la zone.
Mais quand un poste en lycée se libère ils devraient mettre un agrégé dessus en priorité qui a demandé la zone.
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- roxanneOracle
c'est ça aussi le problème et du coup, quand on a un poste on s'y accroche, ce qui bloque le mouvement...sans parler des stagiaires...Karine B. a écrit:lalilala a écrit:Ca devrait quand même faciliter l'affectation en lycée....
il faudrait qu'il y ait des postes !
J'ai eu le mien à 68 pts en 1995, il faut maintenant plus de 500 pts (bonif agrégée = 300) et encore, la plupart du temps = PPV
- lalilalaEmpereur
Moi j'ai pas eu 300 points de bonif...j'ai eu 90 points comme les gens pacsés mariés.
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- roxanneOracle
je peux te citer des^cas de petites nanas certifiées en poste fixe lycée , jamais passées par la case tzr ou collège ..ah oui elles étaient mamans ..je comprends ta frustration mais quand on a 8 ans de tzriat derrière soi c'est assez rageant de se faire passer devant par des neotits...m'enfin..tu es jeune , tu l'auras ton poste r^vé ..et puis si tu te retrouves en collège, ce n'est pas non plus l'enfer..tu peux t'y trouver très bien.lalilala a écrit:Oui mais par exemple je ne sais pas comment a fait ma :censure: de tutrice de l'année dernière pour avoir obtenu un poste fixe en lycée à 28 ans sans jamais mettre les pieds au collège avant.... il y a des trucs qui me dépassent. dans l'équipe il y avait aussi une collègue qui était tzr depuis 15 ans, plus âgée donc.... bon elle est certifiée elle aussi.
Mais quand un poste en lycée se libère ils devraient mettre un agrégé dessus en priorité qui a demandé la zone.
- Karine B.Guide spirituel
lalilala a écrit:Moi j'ai pas eu 300 points de bonif...j'ai eu 90 points comme les gens pacsés mariés.
Faut venir à Lille
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- lalilalaEmpereur
roxanne a écrit:je peux te citer des^cas de petites nanas certifiées en poste fixe lycée , jamais passées par la case tzr ou collège ..ah oui elles étaient mamans ..je comprends ta frustration mais quand on a 8 ans de tzriat derrière soi c'est assez rageant de se faire passer devant par des neotits...m'enfin..tu es jeune , tu l'auras ton poste r^vé ..et puis si tu te retrouves en collège, ce n'est pas non plus l'enfer..tu peux t'y trouver très bien.lalilala a écrit:Oui mais par exemple je ne sais pas comment a fait ma :censure: de tutrice de l'année dernière pour avoir obtenu un poste fixe en lycée à 28 ans sans jamais mettre les pieds au collège avant.... il y a des trucs qui me dépassent. dans l'équipe il y avait aussi une collègue qui était tzr depuis 15 ans, plus âgée donc.... bon elle est certifiée elle aussi.
Mais quand un poste en lycée se libère ils devraient mettre un agrégé dessus en priorité qui a demandé la zone.
faudrait déjà que j'obtienne ma région rêvée d'abord....Non je sais bien que c'est pas l'enfer le collège, ça peut même être marrant en langue parce que plus ludique...mais c'est aussi un peu la garderie (ceci dit, avec les stg c'est aussi la garderie )et puis j'ai fait deux ans de lycée là.... Ma collègue qui avait 15 ans de tzédariat ne comprenait pas non plus comment ma tutrice avait obtenu ce poste (en lycée de centre-ville je précise) aussi jeune....elle avait deux gamines....
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lalilala a écrit:
faudrait déjà que j'obtienne ma région rêvée d'abord....Non je sais bien que c'est pas l'enfer le collège, ça peut même être marrant en langue parce que plus ludique...mais c'est aussi un peu la garderie (ceci dit, avec les stg c'est aussi la garderie )et puis j'ai fait deux ans de lycée là.... Ma collègue qui avait 15 ans de tzédariat ne comprenait pas non plus comment ma tutrice avait obtenu ce poste (en lycée de centre-ville je précise) aussi jeune....elle avait deux gamines....
un de mes collègues a obtenu le lycée avec 38 pts il y a 4 ans. Beaucoup se sont interrogés ... Et pourtant ils ne l'avaient pas demandé, eux, alors que lui avait fait un voeu groupe de communes (d'ailleurs dès l'année suivante il a fait des voeux collèges pour partir, mais depuis ça va mieux)
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- A TuinVénérable
Jacq a écrit:
Au PLP ce sont des des PLP qui forment le jury. Je ne sais pas s'il y a des membres qui ne sont pas PLP ?? Je ne crois pas, sans pouvoir l'affirmer à 100%.
D'où ma question ça m'intéressait de savoir s'il y avait des gens de capes qui en faisaient partie, vu qu'il n'y a pas d'agrégation pour ce concours.
Jacq a écrit: J'ai passé les oraux du CAPES Histoire-Géo et PLP Lettres-Histoire.
L'oral du PLP était du coup plus axé professionnel et méthodologique que celui du CAPES.
L'oral du PLP était plus facile en terme de contenu (mes collègues PLP n'aiment pas lorsque je dis cela, mais c'est un fait) car reposant moins sur des connaissances encyclopédiques et portant sur deux disciplines (Lettres, Histoire-Géo) que l'on maîtrise donc moins dans leur totalité.
L'oral du PLP me semblait plus en accord avec la réalité du terrain que l'oral du CAPES (je me souviens de questions bien éloignées de la réalité, totalement idiotes parfois, entre autre en épreuve sur dossier au CAPES, dont certaines posées par des profs de fac qui semblaient bien éloigné du terrain). Plus de méthode et moins de contenu au PLP ce qui du coup peut paraître bien plus facile pour quelqu'un qui préparait dans le même temps l'Agreg et le CAPES.
Le gros avantage que j'ai vu pour le PLP :
Tous les candidats passaient sur un même et unique sujet : un le matin, un pour l'après-midi (deux par jours).
Ceci permettait une harmonisation des notes entre les sujets et selon les jurys, donc un peu plus d'égalité de traitement qu'au CAPES.
Jacq.
Moi aussi j'ai fait les deux. L'oral de PLP n'est pas à mon sens plus facile en termes de contenus, c'est qu'à comparer il a juste moins d'épreuves. Le jury qui te reçoit, si effectivement composé de professeurs de LP, ne pointe pas forcément la même chose qu'au CAPES. Moins pointilleux sur la problématique et les axes choisis pour l'ET mais intéressé lors de l'entretien pour savoir comment tu ferais passer telle ou telle notion à des élèves. Un côté pragmatique qui m'a bien plu.
Par contre en histoire-géo si tu as fait Lettres Modernes, je ne suis pas du tout d'accord pour dire que les connaissances et les contenus ne comptent pas : quelqu'un ne sachant rien à histoire-géo ne peut obtenir ce concours à moins d'obtenir sans défaillir 17 en français à l'écrit puis à l'oral.
Il y en a mais c'est dommage d'obtenir ce concours et d'enseigner ensuite l'histoire géo si on a eu 3 au concours. Là effectivement et je rejoins ceux qui peuvent dire que le PLP est plus facile, ce n'est pas cohérent car ils n'ont pas le niveau disciplinaire pour enseigner la matière. C'est le souci de ce concours : vont l'obtenir des gens qui ont eu des résultats équilibrés un peu partout, tout aussi bien que de ceux qui ont eu 17 ou 18 en histoire-géo ou français, et 2 ou 3 dans l'autre valence, et là ça craint.
Là où peut-être, je peux te rejoindre, et suite à une discussion avec une amie devenue professeur des écoles après avoir passé le CAPES : nous avons eu le sentiment d'avoir appris, bachoté, ce qu'on veut pour le CAPES, d'une année sur l'autre, quels que soient nos efforts les résultats ont pu être carrément quitte ou double et parfois incohérents avec les efforts faits en amont. Autant une année j'ai pu avoir 3 à l'oral à une matière, autant l'année d'après j'ai obtenu 14 et vice-versa. Le meilleur c'est d'avoir obtenu le 14 l'année où j'avais le moins travaillé, ce qui donne un sentiment d'absurdité assez net. Mais c'est plutôt rigolo quand j'y repense. Enfin, dans mon cas c'est peut-être encore particulier : j'avais aucun soucis aux écrits mais je me mettais une pression ignoble au moment d'aller aux oraux parce que je me disais allez il faut que tu réussisses, si tu te plantes tu vas te retrouver dans la rue à mendier ou tu devras retourner chercher un CDD quelque part et rester encore le c** entre deux chaises. C'est qu'à un moment donné c'est bien joli mais ces études de prof à une époque c'était vanté, il y avait de la pub pour dire "viendez, il y a du boulot", j'aimais cela, j'ai fait les études pour cela, sauf que derrière il n'y a rien pour se reconvertir. C'est très mal fichu de ce point de vu. Ce serait maintenant absolument jamais je n'irais m'embringuer dans un Master préparation de concours machin bidule : tu te grilles complètement sur le marché de l'emploi. Je comprends la posture des étudiants actuels, et leur choix de faire un Master professionnel ou en tout cas d'un autre type que celui préparant aux concours. Ils ne mettent pas tous les œufs dans le même panier, et je ne leur jetterai pas la pierre. L'objectif de tout le monde c'est quand même d'avoir un métier à la fin, pas de faire des années et des années d'études pour peut-être à la fin se retrouver plus déconsidéré encore qu'un jeune doté d'un CAP ou d'un bac pro sur le marché de l'emploi.
Au PLP en ce qui me concerne, pour le CRPE en ce qui la concerne, le sentiment au moins que si tu apprends, si tu travailles pour obtenir connaissances et méthode, tu réussis. On n'a pas perçu du tout ce facteur aléatoire. La grande différence aussi et qui peut-être, peut compter : pour la prépa CAPES ma foi si tu te plantes et que tu ne sais pas faire, c'est extrêmement rare que des professeurs t'expliquent comment améliorer, te disent comment il faut faire, te donnent les moyens de savoir où tu t'es planté pour réussir. Le nombre de fois où j'ai pu bénéficier de reprises constructives me permettant de comprendre un texte, ou de conseils me permettant de savoir comment faire pour progresser est infime. Pour la prépa de PLP, j'ai eu le sentiment qu'on nous expliquait tout naturellement les critères, les paramètres, les choses sur lesquelles il fallait axer les efforts. Telle chose qui ne fonctionne pas, pourquoi, et solution pour voir comment améliorer en reprenant pour apprendre à savoir faire.
Peut-être est-ce plus "facile", je n'en sais rien. En tout cas quand tu fais des études et que tu travailles, enfin, que tu n'as jamais eu l'habitude de te planter du fait d'être classifié comme fainéant, c'est humainement plus gratifiant de passer un concours pour lequel tu sais que si tu te forces et que tu bosses, tu vas réussir. Le CAPES tu ne l'obtiens pas, on va te décréter que tu es un mauvais. Ce discours est frustrant au bout d'un moment, d'autant quand tu sais qu'en parallèle tu enseignes aussi et que la qualité de ton travail est reconnue par les collègues et qu'on te demande même conseil pour les choses.
Je ne sais plus qui une fois sur le forum avait posté une video de la Martine, une contractuelle mauvaise, c'était une catastrophe ce truc, une caricature. A un moment donné il n'y a pas que de ce genre de gens non plus, du reste je doute que cette personne passe des concours, j'avais cru entendre dans le reportage que c'était juste alimentaire pour elle et qu'elle avait su se montrer au bon moment.
C'est important devant des élèves d'avoir des connaissances, j'ai constaté que ces connaissances me permettaient d'assoir l'autorité parfois mieux qu'avec des punitions ou que sais-je parce que les élèves ensuite te respectent pour la rigueur que tu t'imposes.
Après, d'aucuns diront que ce concours est peut-être un ersatz du reste, tout comme les élèves qui y vont - ce qui somme toute sera dans la digne mouvance du mépris et de la déconsidération dont on peut faire l'objet en n'obtenant pas THE capes, néanmoins quand on y réfléchit je ne trouve pas qu'enseigner à des premières ou terminales bac pro soit moins valorisant ou recherché, que d'enseigner à des petits sixième qui te demandent avec quelle couleur de stylo il faut écrire. Dans les deux cas, celui qui veut travailler et faire son métier du mieux que possible, peut le faire, et celui qui veut en faire le moins possible, idem.
Ceci dit, pour voir l'impact négatif sur l'estime de soi causé par le regard d'autrui sur l'échec, je peux comprendre les réactions de certains élèves arrivant en bac pro qui rechignent à bosser avant d'y prendre goût parce qu'on prend la peine de leur expliquer comment progresser. De toute façon je suis mauvais, je sais pas faire. Voilà le discours ambiant quand ils arrivent en LP. Faut tout reprendre avec eux ! J'en parlais avec des gérants d'entreprise qui prennent les jeunes en stage et comme ils disent : si on donne au gosse les moyens de progresser et de savoir faire il n'y a pas de mystère, ça va mieux. S'il est motivé et a la volonté de bien faire, il va davantage se donner la peine et saura progresser si on est clair avec. Quand c'est bon, le dire, et quand c'est mauvais, le dire aussi mais savoir également expliquer comment progresser. Dire à quelqu'un qu'il est nul et qu'il ne sait pas faire, ce n'est pas suffisant. Je pense qu'au bout d'un moment, il a bien compris le message.
Quand au cas des agrégés qui se retrouvent à enseigner devant des petits sixièmes, je suis surprise car je pensais que cela arrivait rarement ou jamais. Il me semble finalement simplement dommage de ne pas mettre à profit leurs connaissances disciplinaires auprès de classes de lycée, BTS ou CPGE. Ils seraient plus utiles à cet endroit, et leur paye plus importante en regard de leurs capacités initiales me semblerait aussi plus justifiée.
- arabeskankyloseNiveau 6
D'ailleurs, que vont-ils devenir, concrètement, ces postes bloqués pour des stagiaires non pourvus ? Vacataires (mais il n'y en aura pas assez...) ? Annonce à Pôle Emploi (recherche persone ayant étudiais le latin au colaige et métrisant la transcription écrite de la langue aural, au moins fonéthiquement, au mieux en appliquant la règle d'accord du participe blasé) ? Ou simplement, entassement des élèves dans une salle de classe pour augmenter le taux de rentabilité des autres profs ? Et les tuteurs vacants, ils peuvent faire deux services ? Ou pourquoi pas suppression de filières, tiens, une terminale L, le latin, et hop, à la poubelle !
Parce que lorsqu'on n'est pas du tout content du résultat des mutations et qu'on voit des postes dont on rêve à côté de chez soi qui risquent d'être non pourvus parce qu'ils ont été retirés du mouvement pour des stagiaires, il y a de quoi le prendre très très mal.
Parce que lorsqu'on n'est pas du tout content du résultat des mutations et qu'on voit des postes dont on rêve à côté de chez soi qui risquent d'être non pourvus parce qu'ils ont été retirés du mouvement pour des stagiaires, il y a de quoi le prendre très très mal.
- CathEnchanteur
A Tuin: une intervention pleine de bon sens, comme d'habitude!
Viens voir dans la rubrique "vie du forum"...
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- lalilalaEmpereur
arabeskankylose a écrit:D'ailleurs, que vont-ils devenir, concrètement, ces postes bloqués pour des stagiaires non pourvus ? Vacataires (mais il n'y en aura pas assez...) ? Annonce à Pôle Emploi (recherche persone ayant étudiais le latin au colaige et métrisant la transcription écrite de la langue aural, au moins fonéthiquement, au mieux en appliquant la règle d'accord du participe blasé) ? Ou simplement, entassement des élèves dans une salle de classe pour augmenter le taux de rentabilité des autres profs ? Et les tuteurs vacants, ils peuvent faire deux services ? Ou pourquoi pas suppression de filières, tiens, une terminale L, le latin, et hop, à la poubelle !
Parce que lorsqu'on n'est pas du tout content du résultat des mutations et qu'on voit des postes dont on rêve à côté de chez soi qui risquent d'être non pourvus parce qu'ils ont été retirés du mouvement pour des stagiaires, il y a de quoi le prendre très très mal.
Ben ils peuvent mettre des tzr à l'année aussi....
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