Séquence incomplète sur le pouvoir des mots 6eme

Bonjour,

J'abandonne ma séquence sur l'école ( qui n'était pas pas top) pour proposer à mes futurs petits 6eme une séquence sur le pouvoir des mots tirée du manuel : "Mots et émotions" édité par Magnard.

Voici le groupement de textes : Juliette " A voix basse" / Emilie et le crayon magique ( Henriette Bichonier).

Il me manque un texte sur l'imaginaire lié aux mots , à la lecture ( tous les supports m'intéressent) . Pouvez vous m'aider ?

Merci

Arlette

Une chanson douce d'Orsenna ?
La Bibliothécaire de Gudule ?
Kamo, l'agence Babel ?

Kiki, c'est La Grammaire est une chanson douce.

Je te conseille deux nouvelles de Marcello Argilli dans Nouvelles d'aujourd'hui : "Le Supermarché des mots", tu en as un extrait ici :
http://truc.over-blog.org/article-21141501.html
et quelques applications ici :
http://www.lille.iufm.fr/passages/article.php3?id_article=207

J'affectionne la nouvelle "A bas la censure, vive la lecture !" dans laquelle les adultes interdisent la lecture aux enfants, les obligeant à regarder la télévision et faisant à l'école des cours de "désapprentissage de la lecture". Evidemment, les enfants se rebellent et ne rêvent plus que de lire. Ah, cela fait rêver... :acd:

Théoriquement, la littérature jeunesse est sortie des programmes. Pourquoi ne commencerais-tu pas l'année par un chapitre sur le conte ou par la poésie?

Sympa comme idée. La littérature de jeunesse peut se faire en lecture cursive.

Je vais me pencher aussi sur cette nouvelle pour voir.

Mais Marcello Argilli c'est de la littérature jeunesse aussi.

bellaciao a écrit:Kiki, c'est La Grammaire est une chanson douce.

Je te conseille deux nouvelles de Marcello Argilli dans Nouvelles d'aujourd'hui : "Le Supermarché des mots", tu en as un extrait ici :
http://truc.over-blog.org/article-21141501.html
et quelques applications ici :
http://www.lille.iufm.fr/passages/article.php3?id_article=207

J'affectionne la nouvelle "A bas la censure, vive la lecture !" dans laquelle les adultes interdisent la lecture aux enfants, les obligeant à regarder la télévision et faisant à l'école des cours de "désapprentissage de la lecture". Evidemment, les enfants se rebellent et ne rêvent plus que de lire. Ah, cela fait rêver... :acd:

Ça a l'air marrant. On doit pouvoir donner ça à lire en cursive. Mais y a-t-il quelque chose à tirer de ces textes sur le plan de la culture, du style, de l'Histoire littéraire ? Y a-t-il de la matière à étudier autre qu'une tentative assez maladroite de démontrer que mais si, lire c'est vachement sympa ?
Si vous voulez montrer que la littérature, c'est génial, faites découvrir d'emblée les mythes grecs aux élèves - ils en raffolent - et discutez à bâtons rompus pour savoir si Phaéton est admirable ou non, s'il était juste de punir Icare, etc. Faites éprouver aux élèves que la littérature, c'est la vie, son bouillonnement, ses interrogations. Et pour ça, pas de matière plus riche que les classiques.

L'un n'empêche pas l'autres, Véronique. Je ne m'en prive pas, de faire découvrir les mythes aux élèves.
Certes, la seconde nouvelle est un texte "facile" à lire plutôt en cursive, mais le "Supermarché des mots" est une porte d'entrée intéressante pour un travail sur le vocabulaire et l'expression.
Et puis, la thématique d'Arlette est "l'imaginaire lié aux mots , à la lecture" ; je la renseigne, c'est tout.

Je me méfie beaucoup des groupements purement thématiques dont on se demande quel est leur objectif littéraire. Le travail sur le vocabulaire peut se faire à tout moment, il n'a pas besoin de prétexte.
L'un n'empêche pas l'autre... Je n'en suis pas si sûre. Le programme de Sixième est si riche qu'il est difficile de le boucler sans rien brader. J'espèrene blesser personne en disant cela, ce n'est pas le but, mais je ne peux m'empêcher de penser que de tels chapitres, fort peu substantiels finalement, se font au détriment de choses plus importantes.

Je reçois tes arguments, Véronique. Mais il arrive parfois sur un forum qu'on puisse aussi répondre à une demande sans forcément parler "pour soi".
Ceci dit, j'ai effectivement expérimenté cette année le fait d'avoir manqué de temps à cause d'une ou deux séquences qui n'étaient pas nécessaires d'un point de vue littéraire. J'y ferai attention l'année prochaine.
Ce type de séquence de début d'année peut malgré tout être intéressante, si elle ne se prolonge pas outre mesure, pour "prendre contact" avec sa classe.
J'aime l'approche thématique ! Je crois que ce goût me vient de la littérature comparée, matière où je me régalais à la Fac, et peut-être aussi de ma prépa d'anglais.

Merci pour vos avis divers et très enrichissants.
Pour réconcilier tout le monde je choisirai peut - être un groupement de textes différent basé sur les mots tout simplement ( rappel de la section de Fleurs d'encre).
Voici les supports que j'ai trouvé pour ceux que cela intéresse ( sachez que je ne compte pas m'éterniser sur la séquence) : La grammaire est une chanson douce d' Orsena / Encore une histoire tragique de Friot / Il y a des mots de Paul Eluard ( classes grammaticales, utiliser un dictionnaire, l'ordre alphabétique etc...)

Je dois faire des choix et être sûre de ces derniers . J'espère avec de l'expérience acquérir plus d'assurance .

Merci encore pour vos remarques.