Droit de retrait.

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ça m'est arrivé une fois. j'ai laissé la classe à un collègue et je suis partie me calmer en SDP. Aucune incidence. Je ne sais même pas si le principal s'est aperçu de quoi que ce soit... Bref, j'ai repris les élèves le lundi (c'était un samedi matin).

Ben deux fois après avoir trouvé une collègue en larmes dans les toilettes, j'ai pris en charge sa classe, ni vu ni connu.
Sauf que là c'est le directeur qui me demande un courrier à transmettre.
Je suis ulcérée, et srtout je peux être inspectée d'un jour à l'autre, ça tombe mal
Et surtout merci pour ta réponse.

Sugnet a écrit:Je suis ulcérée, et surtout je peux être inspectée d'un jour à l'autre, ça tombe mal

De toutes manières, tu as bien fait.

Quand à l'inspecteur, spécialiste en savoir-faire faire, qu'il prenne la classe.

Marre de ces personnes qui vous confient des projets à réaliser sans se préoccuper du public à qui ils sont destinés.

Le droit de retrait ne peut être exercé il me semble que dans le cas où tu es en danger immédiat. Là, je pense que tu as simplement confié ta classe, comme tu l'as dit, afin de te contenir face à une bande de débiles...

Je pense malheureusement que cela n'entre pas dans un cadre légal...c'est davantage de la gestion de situation de tension, mais ce qui est clair, c'est que tu n'es pas en faute puisque jamais tu n'as laissé la classe sans adulte. Je considère qu'on est dans le même cas de figure que si tu avais été prise d'un malaise en plein cours: tu serais sortie, la classe aurait été confiée à un autre adulte.

Plutôt que de faire une lettre exprimant que tu as fait valoir ton droit de retrait, qui n'est pas du tout nécessaire ici à mon humble avis, je me fendrais d'un rapport bien salé contre ces petits c*** qui ont fait dans la provocation,l'insolence et la perturbation délibérée de ton cours.

Mais renseigne-toi auprès d'un syndicat...

Courage...

Merci, c'est gentil.
Je ne voulais pas, moi, faire une lettre disant que j'ai fait valoir mon droit de retrait (légalement pour moi, ce n'est pas cela)
Ce que je voulais c'était un soutien, ce qui m'a été apporté, là. Mais par contre je ne vois pas pourquoi j'écrirais cela...En plus on va sûrement leur demander pourqo il n'y a eu aucune sanction pour la bouteille volontairement lancée en ma direction

J'ai été faible. MAis bon faut dire que j'ai été à l'hosto en urgence avec ma gosse deux jours de suite alors j'ai pas gardé mon sang froid...C'est humain, non?

Effectivement, ne cède pas: ne rédige rien concernant l'exercice supposé de ton droit de retrait, cela pourrait être retourné contre toi.

Mais rédige un rapport, bien long, bien détaillé, racontant tout. Cela te couvrira Enfin je le pense.

Euh, non, tu n'as pas été faible. Ils ont passé les limites.

Je pense que c'est ce que je vais faire...Je vais bien voir lundi ce qu'on me dit.
"Demain est un autre jour "(Scarlett O'Hara, Autant en emporte le vent)
"Ca ira mieux demain "(Annie Cordy, dans les années 80)

Tiens-nous au courant...

Oui, merci, à tous. Je vais me coucher ça va me faire du bien!

il ne faut rien écrire sur le droit de retrait: c'est injustifié dans ton cas.

Moi aussi ça m'est déjà arrivé de craquer complètement, je mets les élèves dehors, les amène devant le bureau de la vie sco et moi je me réfugie dans la salle des profs en attendant de ma calmer (en général, je fulmine)
Une seule fois je suis tombée sur une direction complètement à la masse qui n'est alors même pas venue me voir. En général, ils viennent s'informer sur les raisons de ton geste.

Sugnet a écrit:J'ai été faible. MAis bon faut dire que j'ai été à l'hosto en urgence avec ma gosse deux jours de suite alors j'ai pas gardé mon sang froid...C'est humain, non?

Non, tu n'as pas été faible ; rien à voir avec la faiblesse. On est humain, pas des robots !
J'espère que ça va mieux avec ta gosse (fille ou gars ?)
Bon courage

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j'ai pas fait la lettre
j'ai pas fait de rapport
je me suis pointée comme ça
Pas un mot du principal ou adjoint
hie conseil de classe de la dite classe on n'a été que deux à "l'ouvrir", les autres "oh ben c'est un peu dur de les mettre au travail"...Alors que je sais bien ce qui se passe aussi avec certains.

C'est tellement la honte de dire que ça se passe mal?
Le PP (pour lui ça se passe bien il assure) a essayé de délier les langues pourtant...

moi aussi j'ai des SEGPA 3eme...
et parfois , il faut mieux savoir se retirer plutôt que le gros clash qui n’amène à rien avec les SEGPA...
courage.

Lorica a écrit:il ne faut rien écrire sur le droit de retrait: c'est injustifié dans ton cas.

Moi aussi ça m'est déjà arrivé de craquer complètement, je mets les élèves dehors, les amène devant le bureau de la vie sco et moi je me réfugie dans la salle des profs en attendant de ma calmer (en général, je fulmine)

Il m'est déjà arrivé de ne pas monter en cours et de rester en salle des profs en informant au préalable l'administration que je ne me sentais pas bien. Mais une fois devant une classe de timbrés, je reste à mon poste. Au pire, je sors une feuille et je note tout ce qu'ils font (j'ai encore de la chance qu'aucun ne songe à m'arracher la feuille...), mais j'ai dû le faire deux ou trois fois depuis que j'enseigne.

Suite des évènements.
Ca s'est arrangé avec la dite classe, car le fait de me voir débouler lundi leur a foutu un coup (les "généraux" ont fait craquer deux collègues, enfin le croient-ils en tous cas vu que leur arrêt maladie est hélas plus complexe que de plus supporter une classe de collégiens) et voulaient eux aussi avoir leur prof à faire craquer.
Du coup c'est rentré dans l'ordre...Pour l'instant.

PAr contre j'ai eu un accident de travail vendredi, je suis immobilisée, je peux plus marcher et seule une collègue m'a téléphoné pour prendre des nouvelles.
Vous allez me trouver égocentrique, mais là je me sens seule, j'aurais bien aimé un peu de soutien, je crois que c'est pas trop demander, un petit mot, non?

D'autant que certains se gênent pas pour raconter n'importe quoi sur mon absence...
J'ai toujours essayé de prêter main forte dans cet établissement, ça fait un moment que j'y suis...
Je me sens toute seule là, avec ma gamine. La pauvre j'ai été obligée de lui faire louper l'école hier matin car je n'avais personne pour aller la chercher à 11h30 et que la mairie a pas voulu la prendre exceptinnelement pour manger, et que j'avais rendez vous à l'hosto à 11h pour un scanner
Je sais je vous gonfle aussi mais là le moral commence à décliner, au moins ça sort

- moins on est absent, plus on a une "réputation": çà compte.
-dans ton cas perso: bonne réaction. Les collègues...faut pas trop compter dessus en général.
- pour tes -nos- enfants: pas de drame de conscience : ils passent en premier.

Courage, ça s'arrangera!

Je n'avais même pas vu ton fil, Sugnet.

Ne va pas au-delà de tes limites, quand même. D'accord, tu leur as montré que tu étais encore debout, c'est bien, mais à quel prix ? Pense un peu à toi, non ?
Tu as bien fait de ne rien signer, ça serait quand même un comble que ça soit toi qui te retrouves dans ton tort.

Suis le bon conseil qui t'a été donné : tu fais ton cours, point. Ils foutent la zone ? Tu interromps. Reprise quand les conditions sont normales. Leurs problèmes ? Leurs états d'âme ? Pas ton problème. Tu es fâchée.

Ca va les calmer, normalement. Surtout qu'ils savent que tu n'es pas comme ça d'habitude.

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C'est sûr.

Mais les gens sont parfois frileux dans les relations humaines. On n'ose pas appeler, on ne veut pas déborder, sortir du cadre, s'impliquer... c'est dommage !

Dans les écoles où j'ai travaillé avant, je me suis toujours fait des amies, et là, ça fait 4 ans, mais rien. Mais quand je me suis fait opérer (opération planifiée) il y a deux ans, j'ai quand même eu 2 SMS de collègues, ça m'a fait plaisir.

Tu es sûre que les gens ont ton numéro ? C'est bête, comme question, mais moi, je n'ai pas tous ceux de mes collègues.

La suite de santa barbara
j'ai pas pu faire un seul soin digne de ce nom
les lésions se sont aggravées
ils veulent m'opérer mon petit dos
je reste à la segpa l'an prochain
et vivement les vacances.