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- marc44Niveau 9
En tant que parent, j'ai eu l'occasion de participer à des réunions où les enseignants étaient fort modérés et ne voulaient pas offenser les parents, mais aussi d'autres où les profs ont expliqué que le soir, il faut que les gosses lisent, ne se couchent pas tard... effectivement, c'est un peu pénible d'en arriver là, mais qui sinon expliquera ça aux parents qui n'ont pas les yeux en face des trous ?
Ce que j'ai lu de Peillon va clairement dans ce sens, et pas pour aller expliquer que Chérubin a encore une marge de progression mais qu'il est gentil.
Ce que j'ai lu de Peillon va clairement dans ce sens, et pas pour aller expliquer que Chérubin a encore une marge de progression mais qu'il est gentil.
- InvitéInvité
je veux bien, mais pas en ayant des classes de 30 non dédoublées. Et des programmes de merde. Le nouveau bac pro, mais c'est n'importe quoi!
Quand je sors de mes heures de zoo, j'ai aucune envie d'aller expliquer quoi que ce soit à des parents dépassés.
Quand je sors de mes heures de zoo, j'ai aucune envie d'aller expliquer quoi que ce soit à des parents dépassés.
- marc44Niveau 9
le projet PS a bien des défauts, mais il propose des dédoublements de classes dans les endroits à problème (je reste vague).
- Reine MargotDemi-dieu
marc44 a écrit:En tant que parent, j'ai eu l'occasion de participer à des réunions où les enseignants étaient fort modérés et ne voulaient pas offenser les parents, mais aussi d'autres où les profs ont expliqué que le soir, il faut que les gosses lisent, ne se couchent pas tard... effectivement, c'est un peu pénible d'en arriver là, mais qui sinon expliquera ça aux parents qui n'ont pas les yeux en face des trous ?
Ce que j'ai lu de Peillon va clairement dans ce sens, et pas pour aller expliquer que Chérubin a encore une marge de progression mais qu'il est gentil.
on le fait déjà...d'une part ça ne nécessite pas des heures pour ça et encore moins des heures qui soient prises sur l'enseignement disciplinaire, d'autre part on ne pourra jamais changer les parents "qui n'ont pas les yeux en face des trous", ça rentre par une oreille, ça sort par l'autre, demande à ceux qui bossent en zep...
- InvitéInvité
je suis prof en LP et ça a toujours été un problème, ces dédoublements.
On a tenu le coup soit parce qu'il y avait les moyens de les faire, soit parce que les élèves séchaient en masse (c'est malheureux à dire, mais pour ceux qui restent, ça améliore les conditions de travail)
mais là, avec les DHG qui fondent, on n'a plus de marge de manœuvre, on a réellement 30 élèves en cours. Et toutes les matières sont concernées: que ce soit l'enseignement général ou professionnel. Et ça n'est plus possible.
On ne peut pas enseigner un logiciel à 30 avec 15 ordinateurs. Les inspecteurs disent: mais faites un roulement! 15 sur l'ordi et 15 qui bossent en "autonomie" sur des docs. Mais ils croient que les élèves sont dociles, autonomes??? en LP, dès qu'ils sont plus de 15, parfois moins, c'est le bronx!
On pense faire des économies, mais c'est l'inverse qui se produit: aucune notion ne passe. On fait semblant. Et c'est très récent que les profs de professionnel se plaignent à ce point. J'ai rarement vu ça.
On a tenu le coup soit parce qu'il y avait les moyens de les faire, soit parce que les élèves séchaient en masse (c'est malheureux à dire, mais pour ceux qui restent, ça améliore les conditions de travail)
mais là, avec les DHG qui fondent, on n'a plus de marge de manœuvre, on a réellement 30 élèves en cours. Et toutes les matières sont concernées: que ce soit l'enseignement général ou professionnel. Et ça n'est plus possible.
On ne peut pas enseigner un logiciel à 30 avec 15 ordinateurs. Les inspecteurs disent: mais faites un roulement! 15 sur l'ordi et 15 qui bossent en "autonomie" sur des docs. Mais ils croient que les élèves sont dociles, autonomes??? en LP, dès qu'ils sont plus de 15, parfois moins, c'est le bronx!
On pense faire des économies, mais c'est l'inverse qui se produit: aucune notion ne passe. On fait semblant. Et c'est très récent que les profs de professionnel se plaignent à ce point. J'ai rarement vu ça.
- marc44Niveau 9
Lorica a écrit:
Les inspecteurs disent: mais faites un roulement! 15 sur l'ordi et 15 qui bossent en "autonomie" sur des docs.
Je te crois volontiers, d'autant plus que pour lire les docs, il ne faut pas être dans une salle avec des écrans distrayants et des claviers encombrants, mais au calme.... donc dans une autre salle... surveillée par qui ?
- DaphnéDemi-dieu
Et Grosperrin veut aussi mettre en place la bivalence, le nec plus ultra selon lui
Ce monsieur est un agrégé.................d'EPS !
Ce monsieur est un agrégé.................d'EPS !
- InvitéInvité
grosbourrin, oui!
- InvitéInvité
même l'armée n'y arrive pas: http://www.rue89.com/2011/05/23/des-collegiens-en-stage-dans-larmee-retour-sur-un-fiasco-205436
- CathEnchanteur
John a écrit:Il va s'agir d'exciter les foules contre les fonctionnaires, pour faire monter la mayonnaise. On imagine déjà la scène sarkozienne :
Le chef : alors, hein, yen a qui peuvent rentrer à 5h s'occuper de leurs enfants, hein, leur faire à goûter, les aider avec leurs devoirs pendant que d'autres, ceux qui tiennent les commerces, hein, par exemple, ceux qui sont dans les usines - on travaille dur dans les usines, même parfois le week-end....
La foule enthousiaste : oh, c'est vrai
Le chef : et keskonvoit ? on voit la reproduction sociale : les enfants d'enseignants vont dans les grandes écoles ! hein !
Alors, l'égalité réelle, ça va être de s'occuper de VOS enfants, pour que TOUS les enfants soient traités avec autant d'attention. Et pour ça, faut savoir ce qu'on veut ! Est-ce que vous voulez que ça continue comme maintenant, ou est-ce que vous voulez qu'on ré-organiser les choses sérieusement, pour que TOUS les enfants soient traités avec autant d'attention ?
La foule : solution 2 !
Le chef : .....
Le chef : Eh bien moi aussi je préfère la solution 2. Et je pense même qu'on peut aller encore plus loin. J'ai tout de même pas été élu pour ne rien faire ! Les Français veulent plus de justice sociale. Vous voulez savoir pourquoi les Français veulent plus de justice sociale ? Eh ben je vais vous le dire. Les Français veulent plus de justice sociale parce qu'ils ne supportent plus les égalités dans la société de la connaissance que nous construisons. Luc, qui est présent, a fait un travail remarquable. Et grâce à des experts comme le député Grosperrin, qui fait un travail remarquable, nous allons bientôt pouvoir remettre à flots le système éducatif français.
Bon sang, arrêtez, je vais pleurer...
Et ça marche autant avec la gauche qu'avec la droite...
- User5899Demi-dieu
Reine Margot a écrit:Interview de Julliard par la lettre de l'Education
Bruno Julliard : « La gauche souhaite aller au bout de ce qui peut être une révolution du socle commun »
Bruno Julliard est secrétaire national à l’éducation du Parti socialiste (PS).
Le projet éducatif du Parti socialiste pour 2012, intitulé « Education et formation pour l’égalité », a-t-il vocation à rassembler toutes les idées de gauche ?
Justement, non. Il s’agit de rompre avec ce que le Parti socialiste a fait pendant de nombreuses années : chercher des points d’équilibre entre les positions syndicales et politiques de gauche sur l’éducation. Ces « mille-feuilles » de propositions se sont traduits par un filet d’eau tiède qui n’a pas convaincu. Pour preuve, les dernières élections présidentielles ont montré que le vote des enseignants n’était plus acquis au PS. Si on se limite à rassembler toutes les idées de gauche, on perd l’objectif d’avoir un projet ambitieux et cohérent.
Les divisions internes au PS, qui l’ont si souvent rendu impuissant dans le domaine de l’éducation, ne sont donc pas dépassées...
Il est vrai que la gauche a été, pendant plusieurs décennies, divisée par des clivages - entre « pédagogistes » et « instructionnistes », entre jacobins et décentralisateurs - qui perdurent aujourd’hui. Il faut les dépasser, non pas en trouvant un équilibre, mais en se posant la bonne question : quelles missions doit assurer l’école ? A partir de là, des choix clairs doivent être faits. Certains sujets, comme celui du socle commun, nous divisent. Mais on nous reconnaîtra une légitimité dès lors que l’on aura quelque chose à dire sur l’école. Je préfère un vrai projet éducatif qui assume des ruptures, plutôt que de brosser tous les acteurs dans le sens du poil.
Vos propositions sont assez proches de celles du député UMP Jacques Grosperrin sur la mise en œuvre du socle commun. Selon vous, l’éducation est-elle un domaine qui dépasse les clivages droite-gauche ?
L’idée selon laquelle tous les élèves doivent accéder à un bagage de connaissances et de compétences est une idée de gauche ! La droite tente de s’approprier nos slogans, mais elle mène une politique qui n’a rien à voir avec la nôtre. Elle n’a pas fait le deuil d’une école élitiste qui ne doit pas se donner tous les moyens de faire réussir tous les élèves. Elle est figée dans un état d’esprit de concurrence et d’affaiblissement du service public. La gauche souhaite aujourd’hui aller au bout de ce qui peut être une « révolution du socle commun ». Cela passera par une redéfinition du contenu du socle, une adaptation des rythmes scolaires, une réforme du collège pour qu’il ne soit plus un « petit lycée » mais la continuité de l’école primaire, le développement de projets pédagogiques, l’interdisciplinarité.
Votre projet s’accompagne-t-il d’une augmentation des moyens alloués à l’école ?
Il faudra réinvestir dans l’éducation, qui a perdu un point de PIB entre 1995 et 2008. En même temps, les comparaisons internationales montrent que nous dépensons en moyenne autant que les autres pays de l’OCDE pour des résultats inférieurs. Cela révèle que tout n’est pas question de moyens. Il faut aussi s’attaquer aux faiblesses structurelles de notre système éducatif : garantir plus de justice sur le territoire en donnant davantage aux établissements qui en ont le plus besoin, ouvrir l’école sur la société en s’appuyant sur les associations périscolaires et les collectivités, redéfinir les missions des enseignants.
Faut-il augmenter le temps de présence des enseignants dans l’établissement ?
Il faut leur donner une part de dotation horaire plus importante en autonomie pour qu’ils puissent construire des enseignements transversaux, travailler en équipe, assurer un suivi individualisé des élèves et maintenir un lien avec les familles. J’ajouterai que le métier d’enseignant n’est pas le même selon qu’on le pratique dans des établissements difficiles ou des établissements de centre-ville. Nous nous engagerons dans une négociation avec les syndicats sur le sens de leur métier, les missions qu’ils doivent remplir et l’organisation de leurs services. Toute charge de travail nouvelle et tout temps de présence supplémentaire devront être reconnus et rémunérés.
Les chefs d’établissement auront-ils le pouvoir de nommer leurs personnels ?
Non. L’Etat doit rester responsable de l’organisation du service public d’éducation : des programmes, du recrutement des personnels et de l’évaluation.
Allez-vous accélérer la décentralisation ?
Je ne pense pas qu’il faille s’engager davantage dans ce mouvement, surtout au vu du désengagement de l’Etat dans le financement des collectivités territoriales. Cela dit, il est important que, dans le cadre de projets éducatifs locaux, une place plus importante leur soit faite. Par exemple, dans la mise en place d’une semaine de cinq jours au primaire, le dialogue à l’échelle locale garantira une cohérence entre le scolaire et le périscolaire.
Si le PS remporte la prochaine élection présidentielle, remettra-t-il à plat les réformes engagées par Xavier Darcos ?
Nous rétablirons la carte scolaire, mais pas celle qui existait auparavant, car elle n’était ni juste ni efficace. Nous prévoyons de créer un « indice de mixité sociale » permettant de distribuer les financements en fonction des catégories socioprofessionnelles des élèves. Concernant la réforme de la formation des enseignants, nous sommes favorables à un recrutement des enseignants à un niveau bac + 5. En revanche, nous considérons que l’enseignement est un métier qui s’apprend. Nous rétablirons donc une formation professionnelle en imaginant des masters en alternance, en recréant une année de stage et en réinventant les IUFM.
- marc44Niveau 9
On peut tirer la langue....
mais les choses étant ce qu'elles sont, au vu des personnes qui vont probablement gagner en 2012, d'un bord ou de l'autre, il vaut peut-être mieux, justement, aborder le problème de front avec ou contre eux.
"Nous nous engagerons dans une négociation avec les syndicats sur le sens de leur métier, les missions qu’ils doivent remplir et l’organisation de leurs services. Toute charge de travail nouvelle et tout temps de présence supplémentaire devront être reconnus et rémunérés."
la phrase est la même depuis 2 ans. Le discours est beaucoup plus soft que celui de Grosperrin,
mais la mise en oeuvre serait-elle la même, sauf qu'il y aurait de la vaseline ?
Que signifie "reconnus" ?
Il faut aborder de front la mise en oeuvre, comment, pourquoi, .... ne pas permettre de rester dans le flou.
mais les choses étant ce qu'elles sont, au vu des personnes qui vont probablement gagner en 2012, d'un bord ou de l'autre, il vaut peut-être mieux, justement, aborder le problème de front avec ou contre eux.
"Nous nous engagerons dans une négociation avec les syndicats sur le sens de leur métier, les missions qu’ils doivent remplir et l’organisation de leurs services. Toute charge de travail nouvelle et tout temps de présence supplémentaire devront être reconnus et rémunérés."
la phrase est la même depuis 2 ans. Le discours est beaucoup plus soft que celui de Grosperrin,
mais la mise en oeuvre serait-elle la même, sauf qu'il y aurait de la vaseline ?
Que signifie "reconnus" ?
Il faut aborder de front la mise en oeuvre, comment, pourquoi, .... ne pas permettre de rester dans le flou.
- CathEnchanteur
Lorica a écrit:je suis prof en LP et ça a toujours été un problème, ces dédoublements.
On a tenu le coup soit parce qu'il y avait les moyens de les faire, soit parce que les élèves séchaient en masse (c'est malheureux à dire, mais pour ceux qui restent, ça améliore les conditions de travail)
mais là, avec les DHG qui fondent, on n'a plus de marge de manœuvre, on a réellement 30 élèves en cours. Et toutes les matières sont concernées: que ce soit l'enseignement général ou professionnel. Et ça n'est plus possible.
On ne peut pas enseigner un logiciel à 30 avec 15 ordinateurs. Les inspecteurs disent: mais faites un roulement! 15 sur l'ordi et 15 qui bossent en "autonomie" sur des docs. Mais ils croient que les élèves sont dociles, autonomes??? en LP, dès qu'ils sont plus de 15, parfois moins, c'est le bronx!
On pense faire des économies, mais c'est l'inverse qui se produit: aucune notion ne passe. On fait semblant. Et c'est très récent que les profs de professionnel se plaignent à ce point. J'ai rarement vu ça.
Je n'ai jamais connu de LP où les élèves séchaient en masse.
Mais on s'en sortait car les classes étaient dédoublées à partir du 25° élève, ce qui permettait d'avoir 1h classe + 2 fois 1 h en demi-groupe, par exemple.
Grâce au bac pro 3 ans, tout ça , c'est fini! Plus de dédoublement, tout le monde à 30 ou 35 tout le temps.
Et si les profs de professionnel se plaignent, c'est qu'eux aussi, maintenant, découvrent les joies du cours en classe entière: c'est sûr que le cours de techno à 30, ça le fait moins. Du coup ils poussent de hauts cris: "Comment voulez-vous qu'on fasse! C'est impossible!".
Ben oui, nous en enseignement général, on le savait déjà.
- marc44Niveau 9
Eh bien, nos gouvernants potentiels, qui gouvernent aux indicateurs, on doit leur demander des indicateurs. La culture de l'évaluation, comme ils disent, ça pourrait marcher dans les 2 sens.
Avant les élections : combien de postes, les effectifs etc... des chiffres, et ensuite on regarde ce qui se passe.
- InvitéInvité
les élèves qui sèchent en masse: j'ai connu ça dans le 93, dans un bahut où le CPE était un crétin démagogue.
- IlseÉrudit
sandman a écrit:cath5660 a écrit:Donc, puisqu'on travaille plus que ce que croient les gens, on va nous faire travailler encore plus? La logique m'échappe...
Je le redis (une fois de plus): je ne suis pas prêt de re-voter pour le PS.
Euh ... cette fois c'est ta logique qui m'échappe ... vu que M. Grosperrin est un député UMP.
Et il est " Professeur agrégé à la faculté de sport (en détachement)" nous dit sa fiche sur son site !! Bref, pas de copies, peu de préparations de cours....
- DulcineaNiveau 9
En même temps, les élèves qui sèchent... ce n'est pas toujours un pb pour moi. Je dirais même que ça m'arrange assez souvent. Quand ils me cassent les pieds à leur retour, je les envoie paître!!!
- AuroreEsprit éclairé
marc44 a écrit:
le projet PS a bien des défauts, mais il propose des dédoublements de classes dans les endroits à problème (je reste vague).
Oui, mais à moyens constants, réalisme oblige. Donc s'ils comptent réactiver les ZEP (avec l'inefficacité maximale qu'on leur connaît, mais c'est un autre débat...) ils ne manqueront pas de dépouiller sans pitié les rares secteurs
Quant à l'UMP et à Grosboudin, une chose est certaine : depuis l'ère Châtel au moins, leur programme éducatif ne fait que singer les pires énormités démago proférées par le PS depuis les années 80, et ce par simple opportunisme. L'école du socle coûte moins cher, point barre. Quant à ses prétendues qualités pédagogiques, ce n'est qu'un alibi, tout le monde s'en tape.
- AuroreEsprit éclairé
Sur les hypothèses soulevées par Marc:
- Meirieu et EELV : justement, il risque d'autant plus d'y être, "ouverture" et "gauche plurielle" obligent !
- Forestier : son grand âge ne l'empêchera en rien de continuer à jouer à l'éminence grise des uns et des autres, du PS à Luc Châtel (cf. commission rythmes scolaires...) : preuve de plus qu'ils sont interchangeables !
- Julliard et sa jeunesse : c'est pas ce genre d'argument qui les arrête... Qui dit jeune dit capital sympathie supplémentaire, et aussi le fait d'être manipulable à volonté, par les mêmes (Meirieu l'idéologue et Forestier le gestionnaire tireront les ficelles...)
Quant à Peillon, il a encore largement le temps de retourner sa veste, et en matière de démagogie ce n'est de toute façon pas le dernier !
Bref, tout cela ressemble au choix impossible entre la peste et le choléra...
- Meirieu et EELV : justement, il risque d'autant plus d'y être, "ouverture" et "gauche plurielle" obligent !
- Forestier : son grand âge ne l'empêchera en rien de continuer à jouer à l'éminence grise des uns et des autres, du PS à Luc Châtel (cf. commission rythmes scolaires...) : preuve de plus qu'ils sont interchangeables !
- Julliard et sa jeunesse : c'est pas ce genre d'argument qui les arrête... Qui dit jeune dit capital sympathie supplémentaire, et aussi le fait d'être manipulable à volonté, par les mêmes (Meirieu l'idéologue et Forestier le gestionnaire tireront les ficelles...)
Quant à Peillon, il a encore largement le temps de retourner sa veste, et en matière de démagogie ce n'est de toute façon pas le dernier !
Bref, tout cela ressemble au choix impossible entre la peste et le choléra...
- barègesÉrudit
Cripure a écrit:Interview de Julliard par la lettre de l'Education
La gauche souhaite aujourd’hui aller au bout de ce qui peut être une « révolution du socle commun ». Cela passera par une redéfinition du contenu du socle, une adaptation des rythmes scolaires, une réforme du collège pour qu’il ne soit plus un « petit lycée » mais la continuité de l’école primaire, le développement de projets pédagogiques, l’interdisciplinarité.
Le coup du collège "petit lycée", c'est une jolie formule pour plaire aux braves gens. Aimeront-ils le collège comme "grande école primaire"? L'université comme "grand lycée"?
Tout ça paraît tellement absurde, tout comme lire bien présentes dans un programme P.S. les plus grosses bêtises engagées par la droite depuis quelques années.
Ah, le socle...
Tiens, ils ne parlent pas des compétences? C'est livré avec le socle, ou l'un peut aller sans l'autre?
Anecdote entendue concernant un lycée, où les profs de SVT sont déjà dans un système de compétences et pas les profs de LV. Le professeur de LV a une élève de seconde qu'il apprécie, curieuse et vivante, qui pose en cours des questions pertinentes. Elle part en SVT en s'écriant, une fois la porte passée, que c'est pénible, elle va devoir garder ses questions pour elle l'heure suivante... Ben oui, elle vise une bonne évaluation en "autonomie". Donc, pas de prise de parole !
Et les petits sixièmes, qui refusent de travailler tel ou tel point de grammaire anglaise parce que "madame, ça je l'ai déjà acquis", même si pas du tout...
Si on ne nage pas en plein délire là...
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- Evaluation des enseignants : l'avis du député Jacques Grosperrin.
- Interview intégrale Jacques Grosperrin
- Le député UMP Grosperrin démissionne du conseil supérieur des programmes et dénonce : "cette commission tient ses ordres directement du ministère".
- interview du nouveau président de l’APMEP
- Première interview du nouveau ministre
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