Bernard Kuntz quitte le Snalc-CSEN pour Force Ouvrière

frankenstein a écrit:Hum, n'oubliez pas qu'il y a des syndiqués FO (premier ou second degré) qui ne sont pas forcément des trotskystes ou du PT.
Dans le premier degré et dans mon dpt, le SNUDI FO se démarque du SNUIpp et du SE UNSA en prenant une position claire contre le socle et les âneries pédago-administratives par exemple...

Spoiler:

FO n'est pas associé aux pédagogols du SGEN ou de l'UNSA d'ordinaire, non ? En tout cas, je n'ai pas souvenir d'avoir entendu de la part de FO les énormités démagogiques proférées par les autres.

Tiens, il a déjà oublié qu'il était secrétaire général adjoint de la (F)GAF :

Bernard KUNTZ
Ancien Président du SNALC-CSEN.
Ancien Secrétaire Général de la CSEN

Administration de la FGAF
Secrétaire général : François PORTZER (FPE-22)
Secrétaire général adjoint : Antoine BREINING (FPT-67)
Secrétaire général adjoint : Abel GONCALVES (FPE-75)
Secrétaire général adjoint : Bernard KUNTZ (FPE-75)

Cripure a écrit:

frankenstein a écrit:Hum, n'oubliez pas qu'il y a des syndiqués FO (premier ou second degré) qui ne sont pas forcément des trotskystes ou du PT.
Dans le premier degré et dans mon dpt, le SNUDI FO se démarque du SNUIpp et du SE UNSA en prenant une position claire contre le socle et les âneries pédago-administratives par exemple...

Spoiler:

FO n'est pas associé aux pédagogols du SGEN ou de l'UNSA d'ordinaire, non ? En tout cas, je n'ai pas souvenir d'avoir entendu de la part de FO les énormités démagogiques proférées par les autres.

Au contraire, les IEN (dont le syndicat majoritaire est l'UNSA) et les conseilloers pédago, iufmistes ou autres ne sont pas à FO et n'aiment pas du tout ce syndicat qu'ils considèrent "opposé à toute évolution des pratiques pédagogiques"...! Du moins dans mon dpt, ce serait presque le SNALC du premier degré dans ses positions.

Je n'ai jamais vu FO prendre de positions pédagogiques autre que celle découlant de la défense du statut ou de considérations corpro - ce n'est pas une critique.

j'ai pourtant fait grève le jour du bac philo, mot d'ordre lancé par le SNES .... et pas suivi massivement

Même chose.... et même jusqu'à juillet pour ma part - j'ai repris pour un oral de bac afin d'éviter le retrait des 2 mois d'été...

La secrétaire - qui n'est pas déchargée à plein temps - n'a pas eu le temps de faire la correction

Au 19 mai 2011 :

La Fgaf a écrit:Secrétaire général : François PORTZER (FPE-22)

Secrétaire général adjoint : Antoine BREINING (FPT-67)
Secrétaire général adjoint : Abel GONCALVES (FPE-75)
Secrétaire général adjoint : Bernard KUNTZ (FPE-75)

Trésorier fédéral :Alain F Alain FELDMAN (FPH-77)
Trésorier fédéral adjoint : Bernard MARTINEZ (FPT-66)

Il n'y a pas que les secrétaires généraux adjoints qui quittent la FGAF : apparemment la secrétaire aussi a déserté les bureaux.

Il faudrait que la secrétaire ait droit à sa décharge (phrase à ne pas prononcer trop près de DSK).

John a écrit:Il faudrait que la secrétaire ait droit à sa décharge (phrase à ne pas prononcer trop près de DSK).

:Lool:

Au contraire, les IEN (dont le syndicat majoritaire est l'UNSA) et les conseilloers pédago, iufmistes ou autres ne sont pas à FO et n'aiment pas du tout ce syndicat qu'ils considèrent "opposé à toute évolution des pratiques pédagogiques"...! Du moins dans mon dpt, ce serait presque le SNALC du premier degré dans ses positions.

Ahah, mais il existe un syndicat du primaire qui est léquivalent du Snalc !
D'ailleurs, le président de ce syndicat est aussi président de la CSEN : c'est le poste qu'on ne réserve qu'aux meilleurs et aux plus fiables - on l'a vu avec le précédent !

Il est en outre secrétaire national de la FGAF, apparemment depuis longtemps puisque la secrétaire non déchargée a eu le temps de mettre son nom à lui en ligne.

La FGAF fourmille de secrétaires, mais il n'y en a pas pour taper le nom du remplaçant de Bernard Kuntz qui les a quittés depuis quatre jours en disant pis que pendre sur eux Heureusement que ce n'est pas la fédération des sténographes.

John a écrit:

Au contraire, les IEN (dont le syndicat majoritaire est l'UNSA) et les conseilloers pédago, iufmistes ou autres ne sont pas à FO et n'aiment pas du tout ce syndicat qu'ils considèrent "opposé à toute évolution des pratiques pédagogiques"...! Du moins dans mon dpt, ce serait presque le SNALC du premier degré dans ses positions.

Ahah, mais il existe un syndicat du primaire qui est léquivalent du Snalc !

Il n'est pas présent dans tous les départements le SNE. Par exemple, présent dans l'Hérault avec un élu, il est inconnu dans le Gard . Je parle de ce que je connais...

Même le Monde, dans son édition d'aujourd'hui, y va de son couplet. Pauvre Bernard, qui a tant besoin d'exister et se met debout sur le strapontin aimablement fourni par FO en craint le plus fort possible — quitte à exhiber la marionnette qu'il est devenu…
Je mets l'article pour qu'il n'y ait pas de confusion : l'ancien "prof de droite" s'offusque d'alliances qu'il avait tenté de conclure il y a encore un an. De plus en plus pitoyable.
Allez, Bernard, je t'invite à déjeuner, c'est d'un coup de rouge que tu as besoin. Ou d'un coup de rosé, selon ton habitude.

Le Monde, 20 mai 2011

Rififi chez les syndicats de l’éducation
"C’est un petit évènement dans le monde du syndicalisme enseignant. Bernard Kuntz a annoncé, mardi 17 mai, qu’il quittait le Snalc-CSEN, le 4e syndicat du secondaire en nombre de voix aux dernières élections professionnelles de 2008. Grande figure du Snalc, organisation qu’il a présidé de 1997 à novembre 2010, M. Kuntz a décidé de rejoindre le syndicat SNFOLC (FO), le 5e syndicat représentatif.
Cette information n’est pas si anecdotique que cela. Elle révèle le grand chamboulement que vit actuellement le syndicalisme enseignant. Avec la loi de rénovation du dialogue social de 2008, la capacité des syndicats à peser dans les négociations dépend beaucoup plus de leur audience électorale. Auparavant, les syndicats jugés “représentatifs par la loi” participaient de fait aux différentes instances. La nouvelle législation fait désormais des résultats aux élections professionnelles l’unique baromètre de la représentativité. Pour qu’un syndicat accède au conseil supérieur de l’éducation ou aux comités techniques paritaires, il lui faudra réunir de 8 à 10 % des voix au scrutin prévu à l’automne prochain.
S’allier pour ne pas mourir
Ces nouvelles règles du jeu ont entraîné une recomposition du paysage syndical, contraignant les petites et moyennes organisations à sonder leurs rangs et à songer à unir leurs forces pour dépasser cette audience. Il y a deux ans la CGT, à l’audience confidentielle dans l’éducation nationale, a ainsi esquissé un rapprochement avec le géant du secteur qu’est la FSU au travers de rencontres discrètes et de colloques communs. L’UNSA et le SGEN-CFDT ont pour leur part réfléchi à un partenariat plus poussé.
C’était également le cas pour le Snalc-CSEN. “J’ai pris conscience que nous n’étions pas en mesure d’atteindre le seuil de représentativité, explique Bernard Kuntz. J’en ai conclu que le Snalc allait mourir si on ne prenait pas des dispositions.” Le syndicaliste entreprend alors un “rassemblement” avec FO. “La seule solution était de passer un accord avec eux pouvant aller jusqu’à une fusion”, affirme Bernard Kuntz. Selon lui, cette fédération apparaissait comme “la seule force capable de s’opposer aux grandes fédérations qui n’ont pas réussi jusqu’à aujourd’hui à défendre les enseignants alors qu’elles étaient majoritaires”.
Défendre ses valeurs
Ce syndicat, ajoute-t-il, reste “la seule grande organisation à avoir refusé de signer la loi de rénovation du dialogue social qui modifie les règles de représentativité aux élections professionnelles”. Or lors de l’élection du nouveau président du Snalc en janvier dernier, le rapprochement pensé par Bernard Kuntz est refusé par le vote des adhérents. François Portzer, le nouveau président du syndicat, élu en janvier, exprime et incarne le refus de cette union. Selon lui, “le rapprochement avec FO était synonyme de disparition”. “Il ne pouvait pas y avoir d’affiliation car FO a déjà son syndicat des collèges et lycées [le SNFOLC, NDLR]“, précise-t-il.
Si le nouveau président du Snalc formule les mêmes inquiétudes que Bernard Kuntz sur les conséquences de la rénovation du dialogue social, il n’en déduit pas la même tactique. “Nous avons deux conceptions différentes. Je défends l’autonomie, explique-t-il. Je souhaitais préserver notre indépendance et nos valeurs au sein d’une alliance la plus large possible.” Bernard Kuntz n’adhère pas à la stratégie adoptée par la nouvelle direction du Snalc. “François Portzer a mis en place une ligne qui consiste à chercher des accords avec de petites fédérations dans une logique d’accumulation pour parvenir au seuil de représentativité”, déplore-t-il.
En cause, dit-il, le risque d’atomisation et l’opportunisme électoral. “A faire des agglomérations d’éléments disparates qui n’ont que peu d’éléments idéologiques en commun, on joue le sort des organisations syndicales à chaque scrutin”, estime Bernard Kuntz. ” Si l’organisation ne fait qu’assurer sa survie, ce n’est plus du syndicalisme, c’est de l’épicerie”, dénonce-t-il.
Question de laïcité
François Portzer conteste l’atomisation et le flou idéologique de l’”Union pour l’école républicaine” qui regroupe le Snalc-CSEN et treize autres organisations. “Ce n’est pas une alliance de circonstances. Elle repose sur un contenu idéologique et une base de points communs qui expriment une vision de l’école républicaine”, insiste-t-il. « Nous détenons un potentiel électoral supérieur à celui de FO”, avance François Portzer.
Quand le Snalc-CSEN signe à la fin du mois de mars l’accord officialisant cette alliance comprenant le Scenrac-CFTC-Education, Bernard Kuntz prend définitivement la décision de quitter le syndicat qu’il avait rejoint en 1984. Le rapprochement avec le syndicat chrétien est inacceptable. “C’est une remise en cause de la laïcité, considère-t-il. Je suis foncièrement attaché à ce concept. Je respecte les religions mais elles n’ont rien à faire dans le monde politique et syndical(…). Quand on est en opposition avec la politique menée par son organisation, conclut Bernard Kuntz, on affirme son désaccord et on part.”"

finalement, le snalc va s'allier avec qui pour atteindre les 10%?
qui sont les "13 autres organisations"?

Reine Margot a écrit:finalement, le snalc va s'allier avec qui pour atteindre les 10%?
qui sont les "13 autres organisations"?

il y a le SAGES qui dit pis que pendre du SNALC sur son site

Karine B. a écrit:

Reine Margot a écrit:finalement, le snalc va s'allier avec qui pour atteindre les 10%?
qui sont les "13 autres organisations"?

il y a le SAGES qui dit pis que pendre du SNALC sur son site

C'est ça, l'amour vache… :lol:

Châtel aurait donc réussi à réunir le Snalc, le Sages et le Siaes !

Cet homme fait des miracles.

John a écrit:Châtel aurait donc réussi à réunir le Snalc, le Sages et le Siaes !

Cet homme fait des miracles.

John, demandez donc au SAGES et au SIAES à cause de qui ils ont fait sécession, dans le passé…

Pour ceux que ça intéresse, quelques éléments sur les accords de Bercy, qui sont à l'origine de ce remue-ménage :

http://www.senat.fr/rap/l09-485/l09-4854.html

Spoiler:

ce que je pige pas c'est que fo recrute sur sa droite: kuntz, le gars du sncl et le snetta
et qu'ils aient chercher l'alliance avec le snalc me fait bizarre, ils sont pas souvent sur la même ligne, c'est zarb!

FO et le Snalc sont d'accord sur pas mal de choses quand même.

mais les militants sur le terrain sont assez différents (je parle uniquement de ce que je connais dans mon coin
je suis plusieurs fois tombé sur de sgens du snalc très proche d el'ump, jamis avec ceux de FO, mais y'a aussi des gars du snalc proche de la gauche, j'ai l'impression qu'il n'y a pas ce grand écart à FO

différents ?

Le Snalc fait partie de la CSEN, elle-même au sein de la FGAF.

John a écrit:Le Snalc fait partie de la CSEN, elle-même au sein de la FGAF.

qui n'est pas une confédération

La Fgaf non, mais la CSEN oui - ou alors je n'y comprends plus rien.

John a écrit:La Fgaf non, mais la CSEN oui - ou alors je n'y comprends plus rien.

ce n'est pas parce qu'on s'appelle confédération qu'on en est une

Ca se complique

Why isn't it a khonfaidairouaillecheune ?

John a écrit:La Fgaf non, mais la CSEN oui - ou alors je n'y comprends plus rien.

une confédération désigne une organisation nationale ayant vocation à représenter l'ensemble des salariés.

Ainsi la FSU n'est pas une confédération, car même si elle syndique de façon plus diverse que la CSEN, son domaine reste limité à la fonction publique d'Etat