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- cathemisNiveau 10
L'autre jour, une collègue en a critiqué une autre parce qu'elle venait faire cours avec des baskets (elle n'est pas prof d'EPS). Personnellement, du moment que les chaussures sont propres, cela ne me choque pas. Et vous ? Pensez-vous que cela soit incorrect ?
- JohnMédiateur
Si elle porte un survetement en plus, oui !
Mais si par exemple elle est en jean, ça ne me choque pas.
Mais si par exemple elle est en jean, ça ne me choque pas.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- LMVénérable
N'importe quoi!
Du moment que le prof est "propre" et que sa tenue est correcte...
J'ai bien une paire de baskets de "ville" moi...que je mets avec mes jeans!
Et une collègue qui arrive avec des bottes de pluie déco...
Du moment que le prof est "propre" et que sa tenue est correcte...
J'ai bien une paire de baskets de "ville" moi...que je mets avec mes jeans!
Et une collègue qui arrive avec des bottes de pluie déco...
- GoaNiveau 9
Je vais souvent en cours en converse et nombre de mes collègues viennent aussi en baskets. Tant que la tenue est clean, je ne vois vraiment pas où est le problème.
- ArverneGrand sage
Je vais en cours en basket (Asics) très régulièrement et je suis toujours en jean et personne ne m'a jamais fait la moindre remarque (et le 1er qui se le permet, je lui vole dans les plumes). On s'habille bien comme on veut tant que c'est pas vulgaire ou sale !
Et ce n'est pas parce que je m'habille souvent en jean et basket que les élèves se prennent pour mes potes et ne me respectent pas.
Et ce n'est pas parce que je m'habille souvent en jean et basket que les élèves se prennent pour mes potes et ne me respectent pas.
- babetteNeoprof expérimenté
Moi ce qui me choque c'est qu'une collègue se permette de faire ce genre de réflexion à une autre, non mais de quoi je me mêle??
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« Si ton rève se réalise, c'est qu'il n'était pas assez beau."
Proverbe chinois.
- frimoussette77Guide spirituel
Je n'irai jamais en baskets (par goût) mais ça fait 10 ans que je mets des tongs l'été pour aller en cours ... ça a dû en choquer plus d'un au début :lol!: mais j'ai fini par lancer la mode :vvv:
- stenchMonarque
J'ai déjà été en cours avec de grosses chaussures de randonnée à gros crampons parce que dans mon village il y avait 50cm de neige. En ville, rien, donc les élèves étaient surpris
- ProvenceEnchanteur
Je ne le ferais pas: ça n'irait pas avec mes robes! :lol:
Si ça va avec le reste, où est le problème?
Si ça va avec le reste, où est le problème?
- ProvenceEnchanteur
babette a écrit:Moi ce qui me choque c'est qu'une collègue se permette de faire ce genre de réflexion à une autre, non mais de quoi je me mêle??
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- cavecattumNeoprof expérimenté
Je pense que c'est irrespectueux. Les élèves s'habillent si bien pour aller en cours, on se doit de leur rendre la pareille. Il faut aller travailler en blouse et en mocassins.
Quelle décadence!
Quelle décadence!
- AbraxasDoyen
Ce qui m'embête, c'est de venir toujours en baskets. De sacrifier ainsi à un uniforme "cool". Proche des élèves.
Il m'arrive (très rarement) d'y aller en tennis. Le lendemain, en complet-veston-cravate. Le surlendemain, en décontracté chic — etc. Je crois que nous sommes là pour les surprendre sans cesse. Comme des acteurs qui changeraient de costume.
Quant à se prétendre décontracté, ça m'amuse beaucoup, quand j'en vois certains qui se la jouent copains-copains — et qui se font chahuter par les prétendus copains.
Voilà : nous devons sans cesse être "à distance" — c'est la condition sine qua non de la transmission. Sinon, ce n'est rien que du bruit.
Idem dans nos goûts. Savoir que le rap existe, mais ne pas affirmer que nous adorons ça — même si c'était vrai.
Nous sommes des acteurs. Des personnages. D'où l'estrade.
Par ailleurs, les élèves passent beaucoup de temps à nous détailler. Une paire de pompes, ça vous signe quelqu'un — rien que la marque suffit à nous déconsidérer.
Du moins les marques qu'ils connaissent. Nike ou Reebok, OK. Mais d'expérience, Yves Saint-Laurent, ils ne savent pas — et ça entraîne un respect (une crainte même parfois) supplémentaire. Le chic (et particulièrement le chic classique) contient sa propre récompense pédagogique.
Enfin, les pédagogos adorent les baskets — leur pensée même s'habille en survêtement. Une raison de plus, pour moi, pour me balader en cravate.
Il m'arrive (très rarement) d'y aller en tennis. Le lendemain, en complet-veston-cravate. Le surlendemain, en décontracté chic — etc. Je crois que nous sommes là pour les surprendre sans cesse. Comme des acteurs qui changeraient de costume.
Quant à se prétendre décontracté, ça m'amuse beaucoup, quand j'en vois certains qui se la jouent copains-copains — et qui se font chahuter par les prétendus copains.
Voilà : nous devons sans cesse être "à distance" — c'est la condition sine qua non de la transmission. Sinon, ce n'est rien que du bruit.
Idem dans nos goûts. Savoir que le rap existe, mais ne pas affirmer que nous adorons ça — même si c'était vrai.
Nous sommes des acteurs. Des personnages. D'où l'estrade.
Par ailleurs, les élèves passent beaucoup de temps à nous détailler. Une paire de pompes, ça vous signe quelqu'un — rien que la marque suffit à nous déconsidérer.
Du moins les marques qu'ils connaissent. Nike ou Reebok, OK. Mais d'expérience, Yves Saint-Laurent, ils ne savent pas — et ça entraîne un respect (une crainte même parfois) supplémentaire. Le chic (et particulièrement le chic classique) contient sa propre récompense pédagogique.
Enfin, les pédagogos adorent les baskets — leur pensée même s'habille en survêtement. Une raison de plus, pour moi, pour me balader en cravate.
- cannelle59Habitué du forum
A chacun son style! Une fois, des collègues ont été choqués de me voir en baskets, non pas à cause de ce style de chaussures mais plutôt parce qu'ils n'avaient pas du tout l'habitude de me voir comme ça! En fait, je faisais cours vendredi matin et je partais aussitôt après en week-end "sportif"...
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On se demande parfois si la vie a un sens... et puis on rencontre des êtres qui donnent un sens à la vie.
- luc chatouilleNiveau 5
Abraxas a écrit:Ce qui m'embête, c'est de venir toujours en baskets. De sacrifier ainsi à un uniforme "cool". Proche des élèves.
Il m'arrive (très rarement) d'y aller en tennis. Le lendemain, en complet-veston-cravate. Le surlendemain, en décontracté chic — etc. Je crois que nous sommes là pour les surprendre sans cesse. Comme des acteurs qui changeraient de costume.
Quant à se prétendre décontracté, ça m'amuse beaucoup, quand j'en vois certains qui se la jouent copains-copains — et qui se font chahuter par les prétendus copains.
Voilà : nous devons sans cesse être "à distance" — c'est la condition sine qua non de la transmission. Sinon, ce n'est rien que du bruit.
Idem dans nos goûts. Savoir que le rap existe, mais ne pas affirmer que nous adorons ça — même si c'était vrai.
Nous sommes des acteurs. Des personnages. D'où l'estrade.
Par ailleurs, les élèves passent beaucoup de temps à nous détailler. Une paire de pompes, ça vous signe quelqu'un — rien que la marque suffit à nous déconsidérer.
Du moins les marques qu'ils connaissent. Nike ou Reebok, OK. Mais d'expérience, Yves Saint-Laurent, ils ne savent pas — et ça entraîne un respect (une crainte même parfois) supplémentaire. Le chic (et particulièrement le chic classique) contient sa propre récompense pédagogique.
Enfin, les pédagogos adorent les baskets — leur pensée même s'habille en survêtement. Une raison de plus, pour moi, pour me balader en cravate.
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- ysabelDevin
Normalement je ne mets jamais de basket mais depuis mon écrasement d'orteil je ne peux rien porter d'autre
Sinon, je ne vois pas en quoi c'est choquant ; la basket est devenue une chaussure de ville comme une autre.
Sinon, je ne vois pas en quoi c'est choquant ; la basket est devenue une chaussure de ville comme une autre.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- MarieLNeoprof expérimenté
Les enseignants qui s'habillent comme les élèves, j'ai du mal quand même.
Et la première fois qu'une collègue est arrivée en tongs (la première fois, oui, parce qu'elle aussi elle a fait deux émules...), sans aller jusqu'à en faire la réflexion, j'ai trouvé cela parfaitement déplacé.
Etrangement, c'est cette même collègue à qui les élèves demandent d'être "amis" sur Fac...k, ou à qui ils racontent leurs exploits sexuels (ou leurs fantasmes à mon avis...)
Et la première fois qu'une collègue est arrivée en tongs (la première fois, oui, parce qu'elle aussi elle a fait deux émules...), sans aller jusqu'à en faire la réflexion, j'ai trouvé cela parfaitement déplacé.
Etrangement, c'est cette même collègue à qui les élèves demandent d'être "amis" sur Fac...k, ou à qui ils racontent leurs exploits sexuels (ou leurs fantasmes à mon avis...)
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- cavecattumNeoprof expérimenté
luc chatouille a écrit:Abraxas a écrit:Ce qui m'embête, c'est de venir toujours en baskets. De sacrifier ainsi à un uniforme "cool". Proche des élèves.
Il m'arrive (très rarement) d'y aller en tennis. Le lendemain, en complet-veston-cravate. Le surlendemain, en décontracté chic — etc. Je crois que nous sommes là pour les surprendre sans cesse. Comme des acteurs qui changeraient de costume.
Quant à se prétendre décontracté, ça m'amuse beaucoup, quand j'en vois certains qui se la jouent copains-copains — et qui se font chahuter par les prétendus copains.
Voilà : nous devons sans cesse être "à distance" — c'est la condition sine qua non de la transmission. Sinon, ce n'est rien que du bruit.
Idem dans nos goûts. Savoir que le rap existe, mais ne pas affirmer que nous adorons ça — même si c'était vrai.
Nous sommes des acteurs. Des personnages. D'où l'estrade.
Par ailleurs, les élèves passent beaucoup de temps à nous détailler. Une paire de pompes, ça vous signe quelqu'un — rien que la marque suffit à nous déconsidérer.
Du moins les marques qu'ils connaissent. Nike ou Reebok, OK. Mais d'expérience, Yves Saint-Laurent, ils ne savent pas — et ça entraîne un respect (une crainte même parfois) supplémentaire. Le chic (et particulièrement le chic classique) contient sa propre récompense pédagogique.
Enfin, les pédagogos adorent les baskets — leur pensée même s'habille en survêtement. Une raison de plus, pour moi, pour me balader en cravate.
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Totalement d'accord pour le "chic". Je me souviens d'une prof qui faisait résonner ses escarpins dans le couloir, et qui montait sur l'estrade d'une manière définitive. Elle avait le calme en cours. J'ai toujours voulu faire pareil, et je dois avouer que ça m'amuse d'avance.
- RikkiMonarque
Toujours en jean... pas trop en baskets, je n'aime pas, mais ça m'arrive, en particulier quand j'ai mal aux pieds !
Par contre, quand je m'habille "chic", les élèves viennent me demander : "Maîcresse, pourquoi t'es belle ?". J'adore, c'est tellement. Je réponds "Parce qu'après l'école, je vais quelque part..."
Après, c'est comme le prénom, le tutoiement, etc. : les marques de familiarité, à mon sens, gagnent à s'estomper quand les élèves gagnent en âge !
Par contre, quand je m'habille "chic", les élèves viennent me demander : "Maîcresse, pourquoi t'es belle ?". J'adore, c'est tellement. Je réponds "Parce qu'après l'école, je vais quelque part..."
Après, c'est comme le prénom, le tutoiement, etc. : les marques de familiarité, à mon sens, gagnent à s'estomper quand les élèves gagnent en âge !
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mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- minette74Niveau 5
Je travaille dans un collège difficile et volontairement, pour marquer une nette distance avec les élèves, je ne viens jamais en baskets, je suis toujours en escarpins. J'ai une collègue qui ne porte que des baskets, elle n'a aucun problème de discipline, mais moi, je ne le fais pas car je pense que la distance m'aide à tenir mes affreux loustics (c'est personnel, d'autres n'auront pas besoin de ça). D'ailleurs, lors d'un stage sur la gestion des élèves difficiles (stage génialissime), le formateur nous avait conseillé de marquer la distance par notre tenue vestimentaire et bien sûr aussi par le niveau de langue que nous employons.
- ProvenceEnchanteur
Axel a écrit:Les enseignants qui s'habillent comme les élèves, j'ai du mal quand même.
Et la première fois qu'une collègue est arrivée en tongs (la première fois, oui, parce qu'elle aussi elle a fait deux émules...), sans aller jusqu'à en faire la réflexion, j'ai trouvé cela parfaitement déplacé.
Etrangement, c'est cette même collègue à qui les élèves demandent d'être "amis" sur Fac...k, ou à qui ils racontent leurs exploits sexuels (ou leurs fantasmes à mon avis...)
Il existe de belles tongs de ville. On n'est pas obligé de choisir le modèle en plastique ou des claquettes de plage.
- mel93Grand sage
Je m'habile comme j'ai envie, selon la météo et selon l'humeur, je l'attends le pied ferme, celui qui viendra me faire une réflexion...
- DaphnéDemi-dieu
Provence a écrit:Axel a écrit:Les enseignants qui s'habillent comme les élèves, j'ai du mal quand même.
Et la première fois qu'une collègue est arrivée en tongs (la première fois, oui, parce qu'elle aussi elle a fait deux émules...), sans aller jusqu'à en faire la réflexion, j'ai trouvé cela parfaitement déplacé.
Etrangement, c'est cette même collègue à qui les élèves demandent d'être "amis" sur Fac...k, ou à qui ils racontent leurs exploits sexuels (ou leurs fantasmes à mon avis...)
Il existe de belles tongs de ville. On n'est pas obligé de choisir le modèle en plastique ou des claquettes de plage.
Voilà !
Elégantes, avec talon............
Mettables sans problème pour aller en cours.
Par contre les flip flop de piscine ça non.
- AnguaGrand sage
mel93 a écrit:Je m'habile comme j'ai envie, selon la météo et selon l'humeur, je l'attends le pied ferme, celui qui viendra me faire une réflexion...
Idem.
Même si chaque année, j'attends la neige pour sortir mes New Rock pour la première fois. Passés les premiers regards, plus personne n'y prête attention et on ne peut pas vraiment dire que je sois vêtue comme les élèves. Et ça reste incomparablement plus confortable à n'importe quelles autres chaussures, critères déterminant pour aller travailler.
Pour ceux qui connaissent la marque (et les autres), rassurez-vous, j'ai un modèle sobre:
- Spoiler:
- RikkiMonarque
Pas de risque que je m'habille comme mes élèves : il me faudrait des jupes roses qui tournent, des hauts qui brillent, un sac Barbie... et, effectivement, des baskets roses.
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mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- InvitéInvité
Rikki a écrit:Pas de risque que je m'habille comme mes élèves : il me faudrait des jupes roses qui tournent, des hauts qui brillent, un sac Barbie... et, effectivement, des baskets roses.
Pareil, sauf qu'il faudrait que j'adopte le look de Rihanna dans ses clips pour ressembler à mes élèves (maquillage à la truelle compris).
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- Enseigner les svt
- Emmanuel Davidenkoff (L'Express) : "Enseigner aux plus riches et aux meilleurs est nettement mieux récompensé par la République qu'enseigner aux plus fragiles".
- Marion Sigaut (Debout la République) : "L'école n'est plus là pour enseigner, elle sert à enseigner le sexe et la perversion".
- Besoin d'être rassurée: transition collège-lycée...combien de temps avant d'être bien dans ses baskets ??
- 17 et 18 mai 2011 : colloque "Enseigner l'Outre-Mer, enseigner en Outre-Mer"
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