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- lapetitemuExpert
Eh bien, écoutez, si vous avez pu conserver, confirmer ou découvrir votre vocation, dites-vous que c'est déjà génial. Je vous admire très sincèrement.
Pour ma part, je crois que j'ai été aigrie au bout de deux semaines à peine de cours. Mes parents (tous les deux profs, en fin de carrière) m'ont fait remarquer hier que je parlais comme une prof qui est à quelques années de la retraite et qui n'attend que ça : et, franchement, c'est ce que je ressens, j'ai eu l'impression d'avoir fait le tour du métier en un mois, et cette année, je n'ai pas aimé enseigner.
Et j'ai l'impression d'avoir désappris mon métier au fil de l'année : j'aurais dû progresser (ce que j'ai fait entre septembre et décembre), mais à partir de janvier, tout a pris le dessus, et j'ai fait des cours moins bons. J'ai décidé de relever la barre à partir de lundi, mais ce que j'en retiens, c'est l'aspect "enrichissant", "formateur" de cette année a été proche de zéro.
Pourtant j'étais loin d'avoir la pire des situations. Mais commencer avec plusieurs classes et sans décharge horaire... bref, cela a déjà été dit.
Ah, et j'oubliais, le double statut qu'on avait m'a beaucoup pesé aussi : d'un côté, "stagiaires", donc on (collègues, formateurs, etc) nous plaint, on nous dit qu'on n'a vraiment pas une situation facile, etc... ; de l'autre côté, profs à part entière, donc on nous reproche la moindre bourde, on attend de nous que nous sachions déjà tout faire. J'ai commis plusieurs boulettes cette année (la dernière en date : ne pas relever les notes des devoirs communs de mes élèves, que je n'avais pas corrigés moi-même... parce que je ne savais pas que c'était à moi de le faire), je déteste être prise en faute, surtout quand on ne m'a pas donné les moyens de faire mon job correctement.
Si je n'avais pas la volonté de continuer, au moins pour voir ce que ça va donner les autres années (et accessoirement, je n'ai pas le choix, car je ne peux rien faire d'autre...), cette année de stage m'aurait dégoûté du métier, et je trouve ça très grave.
Pour ma part, je crois que j'ai été aigrie au bout de deux semaines à peine de cours. Mes parents (tous les deux profs, en fin de carrière) m'ont fait remarquer hier que je parlais comme une prof qui est à quelques années de la retraite et qui n'attend que ça : et, franchement, c'est ce que je ressens, j'ai eu l'impression d'avoir fait le tour du métier en un mois, et cette année, je n'ai pas aimé enseigner.
Et j'ai l'impression d'avoir désappris mon métier au fil de l'année : j'aurais dû progresser (ce que j'ai fait entre septembre et décembre), mais à partir de janvier, tout a pris le dessus, et j'ai fait des cours moins bons. J'ai décidé de relever la barre à partir de lundi, mais ce que j'en retiens, c'est l'aspect "enrichissant", "formateur" de cette année a été proche de zéro.
Pourtant j'étais loin d'avoir la pire des situations. Mais commencer avec plusieurs classes et sans décharge horaire... bref, cela a déjà été dit.
Ah, et j'oubliais, le double statut qu'on avait m'a beaucoup pesé aussi : d'un côté, "stagiaires", donc on (collègues, formateurs, etc) nous plaint, on nous dit qu'on n'a vraiment pas une situation facile, etc... ; de l'autre côté, profs à part entière, donc on nous reproche la moindre bourde, on attend de nous que nous sachions déjà tout faire. J'ai commis plusieurs boulettes cette année (la dernière en date : ne pas relever les notes des devoirs communs de mes élèves, que je n'avais pas corrigés moi-même... parce que je ne savais pas que c'était à moi de le faire), je déteste être prise en faute, surtout quand on ne m'a pas donné les moyens de faire mon job correctement.
Si je n'avais pas la volonté de continuer, au moins pour voir ce que ça va donner les autres années (et accessoirement, je n'ai pas le choix, car je ne peux rien faire d'autre...), cette année de stage m'aurait dégoûté du métier, et je trouve ça très grave.
- mimileDoyen
Nuits a écrit:
1) Affecter un salarié à un poste pour lequel il n'est pas formé, donc très probablement le placer en situation d'échec et de surcharge de travail permanente
2) Nier les difficultés rencontrées par ses homologues, lui faisant croire qu'il est le seul à ne pas y arriver.
3) Limiter ses jours d'A.M et laisser entendre que la maladie, même physique, est suspecte car c'est un "signe de faiblesse" et qu'il n'y a pas de place pour les faibles.
4) Lui reprocher son manque de compétences (même s'il n'a pas été formé) avec risque de licenciement à la clé (sans compter la promesse d'une reconversion pour le moins compliquée)
= Recette miracle pour pétage de câble garanti.
Je maintiens donc: si cela se passait dans le privé, ce serait à la une du 20h... En fait, cela se passe dans le privé, et cela fait bien l'objet de dénonciations multiples. Malheureusement, pour la fonction publique, il faudra repasser...
N.B. Tu parles du C2i2e... ici pas un traitre mot. Je ne crois même pas qu'on soit en obligation de le passer. Si c'est le cas, personne ne l'a fait.
Suggestion de reconversion : envoyer son CV chez France telecom ?
- cavecattumNeoprof expérimenté
lapetitemu a écrit:Eh bien, écoutez, si vous avez pu conserver, confirmer ou découvrir votre vocation, dites-vous que c'est déjà génial. Je vous admire très sincèrement.
Pour ma part, je crois que j'ai été aigrie au bout de deux semaines à peine de cours. Mes parents (tous les deux profs, en fin de carrière) m'ont fait remarquer hier que je parlais comme une prof qui est à quelques années de la retraite et qui n'attend que ça : et, franchement, c'est ce que je ressens, j'ai eu l'impression d'avoir fait le tour du métier en un mois, et cette année, je n'ai pas aimé enseigner.
Et j'ai l'impression d'avoir désappris mon métier au fil de l'année : j'aurais dû progresser (ce que j'ai fait entre septembre et décembre), mais à partir de janvier, tout a pris le dessus, et j'ai fait des cours moins bons. J'ai décidé de relever la barre à partir de lundi, mais ce que j'en retiens, c'est l'aspect "enrichissant", "formateur" de cette année a été proche de zéro.
Pourtant j'étais loin d'avoir la pire des situations. Mais commencer avec plusieurs classes et sans décharge horaire... bref, cela a déjà été dit.
Ah, et j'oubliais, le double statut qu'on avait m'a beaucoup pesé aussi : d'un côté, "stagiaires", donc on (collègues, formateurs, etc) nous plaint, on nous dit qu'on n'a vraiment pas une situation facile, etc... ; de l'autre côté, profs à part entière, donc on nous reproche la moindre bourde, on attend de nous que nous sachions déjà tout faire. J'ai commis plusieurs boulettes cette année (la dernière en date : ne pas relever les notes des devoirs communs de mes élèves, que je n'avais pas corrigés moi-même... parce que je ne savais pas que c'était à moi de le faire), je déteste être prise en faute, surtout quand on ne m'a pas donné les moyens de faire mon job correctement.
Si je n'avais pas la volonté de continuer, au moins pour voir ce que ça va donner les autres années (et accessoirement, je n'ai pas le choix, car je ne peux rien faire d'autre...), cette année de stage m'aurait dégoûté du métier, et je trouve ça très grave.
Ce genre de témoignage me rend amère, car il cristallise toutes mes craintes pour l'année prochaine. D'autant que, Lapetitemu, dis-moi si je me trompe, tu as passé l'agrégation en même temps que moi - je suivais le fil agreg. sur le site Etudes Litt.....) l'année dernière. Je suivais les espoirs des agrégatifs, leurs efforts intellectuels...Et voilà, ton témoignage me raconte la suite de l'histoire. Après avoir eu l'agrégation, j'ai eu tellement envie de faire ce métier que j'ai demandé un report de stage... :|
- lalilalaEmpereur
Moi aussi j'ai demandé un report de stage après le concours pour repousser le stage au maximum...L'année dernière a été terrible pour moi mais je garderai un excellent souvenir de cette année par contre. Je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai la "vocation", mais ce que je fais me plaît et même si parfois je n'ai pas envie d'aller en cours (avec les STG parce qu'ils me gonflent ou simplement parce que je suis un peu feignasse ) au moins, je n'ai plus cette boule au ventre le matin L'année dernière je cherchais à me reconvertir par tous les moyens, cette année je n'y pense plus. Si toutes les années sont comme celle-ci, je veux bien continuer
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- mimileDoyen
Pour ma part, je suis partagée : j'ai toujours une grosse grosse pression car, pour ceux qui ont suivi, je suis en renouvellement et ma validation n'est pas gagnée du tout !!!
Mais, par rapport à l'an passé, je me sens beaucoup plus à l'aise et surtout très entourée (par ma tutrice, mais aussi par d'autres collègues). Je n'ai jamais pensé à la reconversion, même l'an passé alors que j'avais des difficultés importantes...
@lalilala : il me semble que peu de profs ont hâte de retrouver leurs 1eres ou terminale STG...
Mais, par rapport à l'an passé, je me sens beaucoup plus à l'aise et surtout très entourée (par ma tutrice, mais aussi par d'autres collègues). Je n'ai jamais pensé à la reconversion, même l'an passé alors que j'avais des difficultés importantes...
@lalilala : il me semble que peu de profs ont hâte de retrouver leurs 1eres ou terminale STG...
- lalilalaEmpereur
le stagiaire de maths a la même classe de STG que moi et il les adooooooore!!
Encore une fois mimile, en ce qui te concerne, tu t'es améliorée sur un point essentiel, donc ne psychote pas trop
Encore une fois mimile, en ce qui te concerne, tu t'es améliorée sur un point essentiel, donc ne psychote pas trop
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- chocoNiveau 6
bonsoir à tou(te)s,
Année de stage ? beurk, beurk et rebeurk....
dans un trou paumé, un collège qui devrait être classé ZEP... enfin version rurale mais ça ferait mauvais genre dans le coin plutôt "bien" pensant ; totalement isolée, en rase campagne, loin de tout, sans gare.... avec une tutrice n'existant que pour ses rapports infects (faux, mensongers, de mauvaise foi, emplis de contradictions....) et qui a tourné les talons à plusieurs reprises (y compris lorsque j'ai eu une extinction de voix ou que j'appelais à un peu d'humanisme !).....
un CDE tout aussi présent et inexistant sauf pour assister aussi à 2 cours et me démolir....
bref, année de stage sompteuse pour se préparer à France Télécom.... pour se sentir nulle, cassée....
tout ça pour ça.....
Année de stage ? beurk, beurk et rebeurk....
dans un trou paumé, un collège qui devrait être classé ZEP... enfin version rurale mais ça ferait mauvais genre dans le coin plutôt "bien" pensant ; totalement isolée, en rase campagne, loin de tout, sans gare.... avec une tutrice n'existant que pour ses rapports infects (faux, mensongers, de mauvaise foi, emplis de contradictions....) et qui a tourné les talons à plusieurs reprises (y compris lorsque j'ai eu une extinction de voix ou que j'appelais à un peu d'humanisme !).....
un CDE tout aussi présent et inexistant sauf pour assister aussi à 2 cours et me démolir....
bref, année de stage sompteuse pour se préparer à France Télécom.... pour se sentir nulle, cassée....
tout ça pour ça.....
- Invité19Esprit sacré
pourquoi je suis allée lire ce post moi ? :lol:
bon, sincèrement, bon courage à toutes et tous pour la suite ! vous avez quand même fait un gros morceau là.
bon, sincèrement, bon courage à toutes et tous pour la suite ! vous avez quand même fait un gros morceau là.
- KrokoEsprit éclairé
aujourd'hui, je vais à une super formation qui s'appelle "bilan de l'année de stage". Je vous dirai ce qu'officiellement, on en dit... ahahah je sens que ça va m'amuser ....
- olivier-np30Habitué du forum
Ouah tu en as de la chance :lol: : je crois qu'il y aura du concret : tu auras des indemnités de frais de déplacement.
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Quadra aujourd'hui, quinqua demain
- lalilalaEmpereur
Choco, tu n'es pas nulle!
Kroko, c'est sympa les journées bilan :lol: Enfin surtout quand on nous laisse la possibilité d'en placer une...l'année dernière j'ai pas pu balancer tout ce que je voulais, mais bon j'ai au moins dit ce que je pensais du stage, de la formation, de ma tutrice, etc.
Kroko, c'est sympa les journées bilan :lol: Enfin surtout quand on nous laisse la possibilité d'en placer une...l'année dernière j'ai pas pu balancer tout ce que je voulais, mais bon j'ai au moins dit ce que je pensais du stage, de la formation, de ma tutrice, etc.
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- patrichkaNiveau 3
Choco je te comprends. J'ai l'impression de vivre la même chose que toi.
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en sourdine...
- KrokoEsprit éclairé
olivier-np30 a écrit:Ouah tu en as de la chance :lol: : je crois qu'il y aura du concret : tu auras des indemnités de frais de déplacement.
jamais reçues encore. Donc même pas.
Sinon, on a pu exprimer nos doléances à nos IPR. Il y en avait beaucoup. à 6 on a parlé pendant 4h de tout ce qui n'allait pas. (et en fait, pas grand chose ne va).
Le matin, surprenant, nous avons eu droit à une formation sponsorisée par la MAIF. Tout était estampillé MAIF (le ppt projeté, ...). Tout ça pour nous vendre leur assurance métier de l'éducation.
- mimileDoyen
J'ai également eu une réunion pour faire le bilan et l'analyse des besoins de formation. Je n'ai pas eu l'impression de pouvoir m'exprimer. On a surtout écouté l'IPR parler. Ce n'était pas une réunion désagréable mais j'ai plein de boulot pour demain...
- chocoNiveau 6
J'ai aussi eu cette réunion qui a débuté par nous allons venir vous inspecter... pas besoin de vous dire que finalement on a pas vraiment osé évoquer ce qui n'allait pas dans le détail d'autant qu'ils voulaients à tout prix nous faire dire que ça allait !!
- tourteNiveau 4
seb93 a écrit:Bonjour à tous,
Maintenant que tout le monde est devenu un professeur expérimenté, c'est l'heure du bilan !!
Vous avez eu connaissance du bilan fait par M. Chatel, "les enseignants n'ont jamais été si bien formé", qu'en est-il d'après vous ?
Comment résumeriez vous en quelques mots cette année de formation ?
En 3 mots : "année de m...." .
- mimileDoyen
Le seul point positif de l'année : pas de mémoire à la c*n à rédiger... Mais c'est une bien maigre consolation par rapport au reste.
Et c'est encore pire de penser que ça va continuer l'an prochain, tout ça pour faire des économies
Et c'est encore pire de penser que ça va continuer l'an prochain, tout ça pour faire des économies
- lalilalaEmpereur
ça va même être pire dans mon académie (nous avions une décharge cette année)
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- JPhMMDemi-dieu
seb93 a écrit:Bonjour à tous,
Maintenant que tout le monde est devenu un professeur expérimenté, c'est l'heure du bilan !!
Vous avez eu connaissance du bilan fait par M. Chatel, "les enseignants n'ont jamais été si bien formé", qu'en est-il d'après vous ?
Comment résumeriez vous en quelques mots cette année de formation ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
Parfois une photo est plus parlante que des mots.mimile a écrit:J'aime ton bilan JPhMM
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- LoubdalouExpert
Nous aussi on a eu notre journée bilan !
Alors d'abord, nous devions aider à la création d'un mémento à l'intention des futurs stagiaires...
Alors ayant bossé dans un bahut difficile je balance quelques conseils très pratiques, de terrain, que j'aurais aimé entendre avant la rentrée... Le formateur me rétorque que vu notre niveau d'étude, il est très important de conceptualiser, même si l'aspect pratique est très important aussi...
Résultat, les conseils se sont réduits à peau de chagrin. "Ne surtout jamais hésiter à demander conseil à ses collègues"... C'est tout. Même quand j'ai proposé "Toujours reporter à un moment ultérieur la discussion avec un élève qui aura posé un pb de comportement grave", ça n'a pas été retenu... Ben non, dans notre académie il suffit de poser 2 doigts sur la table pour que les élèves se tiennent tranquilles, c'est bien connu ! ça nous prépare bien pour Créteil, Amiens ou Versailles tout ça...
Ce sont des démago, voilà comment je résumerais la formation.
Sinon, j'ai adoré enseigner, j'adore le contact avec les élèves.
Alors d'abord, nous devions aider à la création d'un mémento à l'intention des futurs stagiaires...
Alors ayant bossé dans un bahut difficile je balance quelques conseils très pratiques, de terrain, que j'aurais aimé entendre avant la rentrée... Le formateur me rétorque que vu notre niveau d'étude, il est très important de conceptualiser, même si l'aspect pratique est très important aussi...
Résultat, les conseils se sont réduits à peau de chagrin. "Ne surtout jamais hésiter à demander conseil à ses collègues"... C'est tout. Même quand j'ai proposé "Toujours reporter à un moment ultérieur la discussion avec un élève qui aura posé un pb de comportement grave", ça n'a pas été retenu... Ben non, dans notre académie il suffit de poser 2 doigts sur la table pour que les élèves se tiennent tranquilles, c'est bien connu ! ça nous prépare bien pour Créteil, Amiens ou Versailles tout ça...
Ce sont des démago, voilà comment je résumerais la formation.
Sinon, j'ai adoré enseigner, j'adore le contact avec les élèves.
- NuitsFidèle du forum
Ils ont fait le bilan sur France inter ce matin ( "zoom de la rédaction" de 7h00) que l'on pourra réécouter. Bref mais qui reflète quand-même assez bien notre fatigue (enfin, ils ne parlent pas non plus des pleurs, des A.M, des anxio et A.D etc...)
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C'est dans l'intérêt de l'enfant.
- PernetteNiveau 5
Conclusion toute personnelle:
J'aime enseigner, être face à des classes, j'aime moins le métier.
J'ai participé au Koh Lanta de l'E.N: "On achève bien les stagiaires", marche ou crève !
j'ai été prise pour une conne, j'ai servi des objectifs purement comptables, j'en ai conscience mais je dois fermer ma bouche.
Je suis amère...
Je suis d'accord.
Je valide ce stage en début d'année prochaine, puis je change de travail (en essayant garder un pied dans le fonctionnariat, d'où la validation du stage).
Si ça ne fonctionne pas, démission. J'aime enseigner, mais cela ne suffit pas à compenser tout le reste. Cette année m'a dégoûtée, quel gâchis.
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""je respecte les camardes"
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