- JohnMédiateur
http://fr.news.yahoo.com/63/20110414/tfr-le-prof-de-philo-bouscule-deux-lves-019dcf9_1.html
http://www.charentelibre.fr/2011/04/20/confolens-le-prof-accuse-d-avoir-bousculer-ses-eleves-repond,1032078.php
Au même moment : http://www.lepost.fr/article/2011/04/13/2465166_rouen-un-eleve-bouscule-et-frappe-sa-professeur-de-francais.html
Mercredi, au Lycée Emile-Roux, en plein cours, les élèves travaillent sur une interrogation écrite... Deux d'entre eux bavardent. Le prof veut qu'ils changent de place... mais ils refusent, selon La Charente Libre.
Alors, le prof de philo « les aide à changer de place »... « physiquement »...d'après un témoignage. Ce qu'il a reconnu ! Ensuite, l'ambiance est surchauffée. Le prof a monté le ton... Des ados ont pleuré... Une élève tremblait et a préféré sortir... mais le prof a fermé la porte empêchant les élèves de sortir.
Le proviseur a déclaré au journal que ce sont des "méthodes qui ne sont pas dans les manuels de l'éducation nationale". Il a suspendu de cours le professeur hier et lui a demandé un rapport écrit sur ce qu'il s'est passé. Il devait l'entendre à nouveau ce matin.
Il a aussi déclaré : "ce que je peux vous dire de lui, c'est que régulièrement, il n'est pas serein". Le proviseur a saisi le rectorat sur cette affaire. Avant d'affirmer sa position, il souhaite écouter tout le monde.
Un parent d'élève a dit qu'il voulait porter plainte. Elèves, parents et professeurs ne parlaient que de çà ce matin, au Lycée.
C'est l'histoire d'un prof de terminale en colère après ses élèves qui ne l'écoutent pas et qui décide d'utiliser la méthode forte pour se faire respecter... Inadmissible quand même !
http://www.charentelibre.fr/2011/04/20/confolens-le-prof-accuse-d-avoir-bousculer-ses-eleves-repond,1032078.php
Confolens: le prof accusé d'avoir bousculé ses élèves répond
Trois élèves du lycée de Confolens ont porté plainte contre Alain Camus, leur professeur de philosophie, estimant qu'il les a bousculés lors d'une altercation en cours. Choqué par ces affirmations, le professeur répond. CL publie l'intégralité de son courrier.
Trois élèves du lycée Emile Roux de Confolens ont porté plainte contre Alain Camus, leur professeur de philosophie, estimant qu'il les a bousculés lors d'une altercation en cours. Les deux articles publiés par CL sur le sujet ont affolé le compteur de commentaires. Choqué par ces affirmations, le professeur répond.
Rappelons d’abord une évidence: l’élève, c’est l’être qui s’élève. C’est de là que vient le mot. Et sauf à vider tous les mots de leurs sens, pour s’élever, il faut faire un effort. Que dire d’un individu qui ne fait rien, qui s’en vante, et qui de surcroît prend un malin plaisir à saccager le travail de l’enseignant pour retarder l’avancée du programme?
Nous sommes à deux mois du bac: qu’est-ce que je peux dire au véritable élève s’il tombe sur un sujet que nous n’avons pas pu traiter pendant l’année, tout ça parce que l’individu en question perturbe l’avancée des cours depuis sept mois? Que cette personne a le statut d’élève sans en avoir la stature. Certes, il vaut mieux qu’il soit dans une salle de cours plutôt que dans la rue. Mais, moralement parlant peut-on tolérer une mise en péril de la scolarité de la plupart pour le confort d’un seul? N’y a-t-il pas là une sorte d’injustice? Je suis désolé, mais ce sont des vraies questions.
Et puisque cet individu a le projet de travailler dans l’humanitaire, ça tombe très bien: qu’il aille dans un pays très pauvre. Il y prendra une vraie leçon d’humanité; celle qu’il n’a pas voulu prendre à l’école. Il y verra des adolescents qui rêvent d’étudier et de réussir, mais qui ne pourront jamais, parce que ce que la France offre aux jeunes n’existe pas dans leur pays. Combien y a-t-il d’enfants et d’adolescents dans le monde qui rêvent de pouvoir faire des études, c’est-à-dire finalement, d’être à la place de ce cancre? Un million? Deux millions? Cent millions? Je dis et je soutiens mordicus que le comportement perturbateur de cet individu en devient cent millions de fois plus immoral.
Monsieur Ruchti est un proviseur absolument remarquable. Une personne qui a toute mon estime. Il a déclaré: «tout ce que je peux dire de lui, c’est que régulièrement, il n’est pas serein». C’est vrai. Mais il faut expliquer pourquoi. Etant ultra-perfectionniste, je me fais une obligation personnelle d’avoir des résultats alors qu’avec certains, je ne puis avoir qu’une obligation de moyens. Parfois ça marche. C’est ainsi que j’ai obtenu 100% de réussite en TL l’an passé, avec mentions très bien et mentions bien pour la moitié de la classe.
A-t-on déjà oublié que dans cette même classe, j’ai accepté pour rendre service aux élèves le remplacement au pied levé d’un professeur de littérature absent me faisant obligation d’assumer la responsabilité d’un coefficient 11? Il y a des jours où je travaille plus de 14 heures pour les élèves. Qui avec de tels résultats oserait dire que je suis mauvais? Qui le dit doit prouver qu’il est meilleur que moi. Mais avec ce cancre, me voilà pris entre le marteau et l’enclume: il faut faire du chiffre, mais il ne faut pas faire de vague; il faut faire réussir, mais on ne peut pas faire travailler; il faut gagner alors qu’avec lui, tout est déjà perdu. Que faire? Demande-t-on à un médecin d’avoir une obligation de résultats face à un malade en fin de vie?
Ainsi, la colère que j’ai effectivement piquée en cours mercredi 13 avril 2011, tout en étant l’expression de cette double contrainte qui fait violence à bien des enseignants, ne fait que révéler une tout autre violence sourde et très sournoise, insidieuse et silencieuse, lancinante et permanente, mais dont on est bien forcé de parler puisqu’elle s’exerce en même temps sur tous les vrais élèves. Oui: le bavardage continuel est une violence silencieuse. Lectrice, lecteur, j’en appelle à votre bon sens: accepteriez-vous sans indignation que l’on détruise le travail pour lequel vous êtes totalement investis? Je ne cherche ni à minimiser, ni à excuser ce mouvement de colère, mais j’ai au moins le droit de l’expliquer? Il n’y a pas d’effet sans cause, et il ne faut pas prendre la cause pour l’effet.
L’article du vendredi 15 avril 2011 contient des propos inacceptables. Le Sgen-CFDT parle (je cite) d’ «un enseignant repéré comme source de problèmes». Voici au moins 15 ans que j’obtiens les meilleurs résultats au bac avec mes élèves, quel que soit le lycée dans lequel je travaille, bordereaux d’examens à l’appui. J’en connais qui ne peuvent pas en dire autant. Aussi, nul ne s’est jamais permis de me dire que j’étais «repéré comme source de problème».
Repéré par qui? Et pourquoi? La personne qui a déclaré cela est fermement priée de se faire connaître au journal qui transmettra, afin que je puisse porter plainte moi aussi pour dénonciation calomnieuse. Car je n’aime pas du tout l’espèce de lynchage médiatique dont je fais très lâchement les frais. Accuser, se planquer derrière un journal, c’est trop facile! J’exige de cette personne qu’elle assume la responsabilité de ses déclarations médiatisées.
Enfin, je démens absolument avoir mis le poing sur l’épaule de qui que ce soit. Ce propos est gravissime, parce que, d’une personne qui ferme les poings, on peut effectivement conclure qu’elle a eu au moins l’intention de frapper. Or, j’ai gardé les mains grandes ouvertes pendant toute la durée de la scène. Il va falloir m’expliquer comment on peut fermer les poings tout en ayant les mains ouvertes. D’ailleurs, j’ai pu consulter le certificat médical que l’individu n’a pas manqué d’aller faire faire au service des urgences: on ne lui a même pas trouvé un bleu. C’est très simple: il n’y a rien. S’il allait au pénal, il n’y aurait pas l’ombre de l’ombre du plus petit soupçon de preuve. Et j’attaquerai alors en justice pour diffamation quiconque osera affirmer que j’ai porté un coup.
En réalité, voici ce qui s’est réellement passé: je lui ai mis une petite tape amicale sur l’épaule. C’est dire que je l’ai touché; mais je ne l’ai pas frappé. Vous n’imaginez quand même pas que je vais risquer toute ma carrière à cause d’une personne qui ne veut pas travailler! Autant je veux bien reconnaître clairement mes torts, autant il faut dire la vérité.
Quant à l’autre personne qui a entraîné le restant de la classe en se levant de sa chaise alors qu’elle n’était absolument pas concernée par le problème que j’étais en train de régler (ce qui a eu pour effet de redoubler ma colère), je signale qu’elle est dernière de sa classe et qu’elle contribue largement aux bavardages depuis le début de l’année. Ravie de pouvoir enfin déstabiliser une institution au sein de laquelle elle ne réussit pas, elle a profité de la tournure des événements pour précipiter la bousculade et mettre la panique dans la salle de classe. Quelle aubaine! Quelle occase! Quelle jouissance de se permettre ainsi d’inverser tous les rôles! Dira-t-on que c’est une véritable élève? Non. Bulletins scolaires à l’appui, c’est une potiche; c’est un pastiche de potache; une qui s’en fiche et ça fait tache. De sorte qu’au final, les cancres gagnent, c'est absolument consternant.
Au même moment : http://www.lepost.fr/article/2011/04/13/2465166_rouen-un-eleve-bouscule-et-frappe-sa-professeur-de-francais.html
Rouen (Seine-Maritime). La scène se passe au centre de formation d'apprentis Saint-Paul, mardi un peu avant dix heures et pendant un cours de français rapporte Paris-Normandie.
Un élève de 16 ans, en CAP de pâtisserie, bouscule violemment sa professeure de Français... Elle tombe parterre... D'autres élèves interviennent et l'empêche de s'acharner sur cette personne !
La professeure a 57 ans. Elle a été blessée au coude. On la conduite au CHU de Rouen où elle a reçu des soins.
La police a interpellé "l'élève agresseur". Ce matin il était toujours en garde à vue à l'hôtel de police de Rouen, selon Paris-Normandie.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- JohnMédiateur
Houlà, il devrait faire attention avant d'écrire des trucs pareils.Dira-t-on que c’est une véritable élève? Non. Bulletins scolaires à l’appui, c’est une potiche.
:shock:
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- CathEnchanteur
Encore un qui ne sait pas intéresser ses élèves!
- AbraxasDoyen
Ah, si le SGEN le condamne, il n'a aucune chance…
- sandGuide spirituel
S'il n'est pas normal de bousculer un élève, faudra-t-il pourtant se résoudre à tout accepter ?
- RuthvenGuide spirituel
John a écrit:Houlà, il devrait faire attention avant d'écrire des trucs pareils.Dira-t-on que c’est une véritable élève? Non. Bulletins scolaires à l’appui, c’est une potiche.
:shock:
C'est hard, mais je suis parfois à la limite de le dire à certains élèves à qui je demande ce qu'ils font là ; ce n'est pas une question de niveau mais d'attitude à l'égard du travail. Je crois profondément que l'enseignement de la philosophie est au bord de la rupture car il est devenu impossible ; on est dans un double bind permanent, il le dit fort bien. Il y a des classes où désormais j'arrête de faire cours quand ce n'est plus gérable, et pas en ST mais en S et en L.
- MélisandeNeoprof expérimenté
John a écrit:Houlà, il devrait faire attention avant d'écrire des trucs pareils.Dira-t-on que c’est une véritable élève? Non. Bulletins scolaires à l’appui, c’est une potiche.
:shock:
Effectivement, le dernier paragraphe est limite et risque de nuire à toute son argumentation. Il n'empêche qu'il a de belles phrases. Celle-ci me plait particulièrement :
cette personne a le statut d’élève sans en avoir la stature.
- Marie LaetitiaBon génie
Moi j'aime cette formule en particulier:
Oui: le bavardage continuel est une violence silencieuse. Lectrice, lecteur, j’en appelle à votre bon sens: accepteriez-vous sans indignation que l’on détruise le travail pour lequel vous êtes totalement investis?
Marre que la violence soit à sens unique, les fautifs reconnus tjrs du même côté... :colere:
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- InvitéInvité
John a écrit:Houlà, il devrait faire attention avant d'écrire des trucs pareils.Dira-t-on que c’est une véritable élève? Non. Bulletins scolaires à l’appui, c’est une potiche.
:shock:
oui enfin, c'est ôté du contexte qui montre qu'il y a un jeu sur le sons, faut pas (trop) prendre ça au pied de la lettre.
ça veut dire quoi, "bousculé"? Et des Terminales qui pleurent pour ça... ben dis donc!
- roxanneOracle
Par contre , là où je trouve qu'il est pour le moins maladroit c'est d'insister autant sur ses bons résultats au bac , meilleurs que d'autres et sur tout ce qu'il fait en plus...Quant aux élèves de terminale qui "pleurent"...
- kensingtonEsprit éclairé
il faut faire du chiffre, mais il ne faut pas faire de vague; il faut faire réussir, mais on ne peut pas faire travailler
- RuthvenGuide spirituel
La réponse d'un lycéen :
http://www.charentelibre.fr/2011/04/21/altercation-prof-eleves-a-confolens-le-responsable-des-eleves-repond,1032267.php
Je le sens mal pour cet enseignant.
http://www.charentelibre.fr/2011/04/21/altercation-prof-eleves-a-confolens-le-responsable-des-eleves-repond,1032267.php
Je le sens mal pour cet enseignant.
- roxanneOracle
C'est édifiant...D'abord ce "représentant" qui doit se croire grand écrivain mais incapable d'écrire sans fautes...Et qui reconnaît comme si cela était normal qu'il discute et chahute...
Et puis , encore une fois , le problème n'est-il pas dans cet emballement médaitique ? Ctte histoire devrait se régler entre le prof , le pro et puis point.
Et puis , encore une fois , le problème n'est-il pas dans cet emballement médaitique ? Ctte histoire devrait se régler entre le prof , le pro et puis point.
- JPhMMDemi-dieu
Un pseudonyme, vous pensez ?Alain Camus, leur professeur de philosophie.
Non, je sais bien. La présomption d'innocence est un mythe en France.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- DalivaNeoprof expérimenté
roxanne a écrit: le problème n'est-il pas dans cet emballement médaitique ? Ctte histoire devrait se régler entre le prof , le pro et puis point.
entièrement d'accord!
- leyadeEsprit sacré
Ruthven a écrit:La réponse d'un lycéen :
http://www.charentelibre.fr/2011/04/21/altercation-prof-eleves-a-confolens-le-responsable-des-eleves-repond,1032267.php
Je le sens mal pour cet enseignant.
Je cite ce lycéen :
"Bien que cela n’en soit pas l’objectif, je veux parler de mon cas personnel d’élève, malgré de bons résultats, il est fréquent que je bavardage et même chahute. Preuve s’il en est que bon élève et dissipés peuvent aller de paire !"
Je ne supporte pas cet argument.:mitrailler: Et les autres, un peu plus faibles, à côté de lui, qui eux ont besoin du silence pour suivre?
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- CathEnchanteur
Comme quoi avoir du style n'est pas donné à tout le monde.
C'est: "je ne sais rien mais je dirai tout".
C'est: "je ne sais rien mais je dirai tout".
- IphigénieProphète
en tout cas,le représentant des élèves,il écrit drôlement bien pour un élève.....
vive la judiciarisation de l'éducation....après les "contrats",les "comités",les "paroles lycéennes,"bientôt l'avocat des lycéeens aura son bureau permanent à côté des CPE.....(et le bureau des garde à vue pour les profs juste à côté...)
vive la judiciarisation de l'éducation....après les "contrats",les "comités",les "paroles lycéennes,"bientôt l'avocat des lycéeens aura son bureau permanent à côté des CPE.....(et le bureau des garde à vue pour les profs juste à côté...)
- leyadeEsprit sacré
A nouveau je cite le lycéen représentant :
"Un élève tout cancre qu’il est a droit au respect de son professeur, de la même façon que ce dernier est en droit d’exiger le respect de sa classe, mais pas par les mains…"
Eh bien il est sur la même longueur d'onde que son professeur :
"Un élève tout cancre qu’il est a droit au respect de son professeur, de la même façon que ce dernier est en droit d’exiger le respect de sa classe, mais pas par les mains…"
Eh bien il est sur la même longueur d'onde que son professeur :
kensington a écrit:il faut faire du chiffre, mais il ne faut pas faire de vague; il faut faire réussir, mais on ne peut pas faire travailler
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- RuthvenGuide spirituel
JPhMM a écrit:Un pseudonyme, vous pensez ?Alain Camus, leur professeur de philosophie.
Non, je sais bien. La présomption d'innocence est un mythe en France.
Pas de pseudo apparemment.
Dans la notice de présentation de la personne dont le lycée porte le nom, sur le site du lycée, il conclut d'une jolie façon :
http://www.lycee-confolens.fr/decouvrir-l-etablissement/emile-roux/
"Emile Roux n’est plus. Mais sa malice délicieuse défie encore la rigueur de la mort. Car cette fin extraordinaire, cette fin aussi extraordinaire que ce que fût sa vie transcende en quelque sorte sa propre finitude. Au bord extrême de l’agonie, Roux trouve l’intuition géniale qui achève de l’immortaliser : « que fait-on dans les laboratoires ?…il faut travailler ». Ce « il faut » n’est pas seulement à entendre comme une nécessité hypothétique du type : « si tu veux réussir, il faut travailler » ;ce « il faut » exprime une nécessité morale. Pour toute l’humanité, il faut travailler. Travailler, c’est continuer. C’est dépasser des limites charnelles pour faire passer l’effort physique inscrit dans une durée au travail asymptotique d’une simpiternité. Passage à la limite, passage du savoir, passage du flambeau. Le trépassé n’est pas seulement passé ;il a passé ;il a transmis son savoir, son devoir et ses espoirs :quel homme !
Mais maintenant, comment faire pour reprendre dignement cet illustre flambeau ? Nous qui ne sommes pas des génies, comment allons-nous nous y prendre ? Comment allons-nous reprendre la tâche de porter l’humanité d’aujourd’hui et de demain ? C’est très simple : il suffit de prolonger ce dernier souffle. Oui : il y a juste à laisser ce souffle insuffler nos esprits de sa probité, et recueillant ce souffle pour nous en inspirer, redire avec lui : « que fait-on au lycée Emile Roux ?…Il faut travailler »."
- RikkiMonarque
Le prof va peut-être un peu loin, mais ce lynchage médiatique est un scandale.
Un grand crétin de Terminale qui est traumatisé et qui va pleurer à l'hosto parce qu'on lui a touché l'épaule ? Au secours ! Je serais intéressée de voir comment il traite ses petits camarades, celui-là !
Non, ce sont des sales mômes qui ont trouvé une occasion de "se faire un prof", et qui testent leur pouvoir de destruction d'un adulte. Le fait qu'ils le fassent n'est pas inquiétant en soi : c'est dans la nature des choses, les ados ont toujours fait ça. Ce qui est affolant, c'est qu'il se trouve d'autres adultes pour relayer leur manière de se conduire.
Un grand crétin de Terminale qui est traumatisé et qui va pleurer à l'hosto parce qu'on lui a touché l'épaule ? Au secours ! Je serais intéressée de voir comment il traite ses petits camarades, celui-là !
Non, ce sont des sales mômes qui ont trouvé une occasion de "se faire un prof", et qui testent leur pouvoir de destruction d'un adulte. Le fait qu'ils le fassent n'est pas inquiétant en soi : c'est dans la nature des choses, les ados ont toujours fait ça. Ce qui est affolant, c'est qu'il se trouve d'autres adultes pour relayer leur manière de se conduire.
_________________
mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- CondorcetOracle
Ruthven a écrit:La réponse d'un lycéen :
http://www.charentelibre.fr/2011/04/21/altercation-prof-eleves-a-confolens-le-responsable-des-eleves-repond,1032267.php
Je le sens mal pour cet enseignant.
Il y a plusieurs fautes d'orthographe et de syntaxe dans cet article. C'est un témoignage de seconde main qui développe la curieuse thèse selon laquelle la culpabilité éventuelle d'un homme serait prouvée par ses actes passés....
- InvitéStNiveau 6
sand a écrit:S'il n'est pas normal de bousculer un élève, faudra-t-il pourtant se résoudre à tout accepter ?
Et pourtant, ça leur ferait du bien aux monchéri-moncoeur d'être bousculés de temps en temps ...
:mitrailler:
- JaneMonarque
Moi j'aimerais bien que chaque fois qu'un collègue est chahuté (tapes "amicales" ou pas), ça fasse les gorges chaudes des médias. Ca remettrait (peut-être) les pendules à l'heures.
Quant au pseudo écrivaillon qui a a répondu par voie de presse à ce professeur (qu'il dit ne pas connaître -bien que ça me fasse penser à une répétition de Règlements de comptes à OK Corral grandeur nature, comme si on pouvait ignorer que dans un établissement scolaire chacun d'entre nous est connu comme le loup blanc et prompt à susciter la sympathie ou l'inimitié sur de simples ouï-dire), je ne peux que déplorer sa syntaxe et son orthographe. Ou comment détruire son argumentaire en ne sachant pas manier la langue française.
Quant au pseudo écrivaillon qui a a répondu par voie de presse à ce professeur (qu'il dit ne pas connaître -bien que ça me fasse penser à une répétition de Règlements de comptes à OK Corral grandeur nature, comme si on pouvait ignorer que dans un établissement scolaire chacun d'entre nous est connu comme le loup blanc et prompt à susciter la sympathie ou l'inimitié sur de simples ouï-dire), je ne peux que déplorer sa syntaxe et son orthographe. Ou comment détruire son argumentaire en ne sachant pas manier la langue française.
- CondorcetOracle
Je trouve curieuse la chute : "Je ne peux à aucun instant attester de la véracité du propos de mes camarades, comme je ne peux le démentir. Je regrette une attitude procédurière. Que M. Camus ait frappé où non les élèves, la question n’est plus là. Il s’agit simplement de savoir si aujourd’hui, en France, en 2011, la violence est permise pour résoudre des conflits ? Je crains que la réponse ne se situe dans ma question…".
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