- roxanneOracle
Mais ils s'en rendent compte ! surtout pour les autres ! quand ils entendent une classe agitée qui passe dans le couloir , ils sont les premiers à dire 3Mais ils sont pires que nous eux !"
c'est comme pour l'orthographe, quand on leur montre les fautes des autres , cris d'indignation !
c'est comme pour l'orthographe, quand on leur montre les fautes des autres , cris d'indignation !
- JaneMonarque
Pour moi, ils se rendent compte de ce qu'ils sont (enfin, pour un grand nombre d'entre eux) mais l'effet de groupe, surtout au collège, les incite à des débordements qu'ils ne peuvent (ne veulent ?) pas maîtriser. Pour ceux qui ne s'en rendent pas compte... eh bien, les pauvres...
- IphigénieProphète
même anecdote que toi ,Jane!j'ai rencontré 15 ans plus tard(ce que c'est que d'être vieux prof!)un Brendon très excité que j'avais connu en 4ème :devenu vendeur au rayon poisson d'un super marché local,avec un ancien condisciple(et le préfixe se justifiait pleinement):le voilà tout content de me voir et de me dire
"-Oh ,madame ...,vous vous rappelez cet enc***de X....,eh!bien il travaille ici avec moi maintenant:qu'est-ce qu'on était c****,hein!Maintenant j'ai une fille vous savez et je suis de très près son éducation,je veux qu'elle étudie,pas qu'elle fasse comme moi!
-Et quelle âge elle a ta fille?
-1 mois...."
9a prouve juste que ces gamins auraient besoin qu'on les encadre,vraiment,au bon moment:à l'école.....On ne le faisait déjà pas suffisamment,alors maintenant que c'est devenu quasi une obligation de "comprendre" et "intéresser en allant dans leur sens",bonjour les dégâts.....
"-Oh ,madame ...,vous vous rappelez cet enc***de X....,eh!bien il travaille ici avec moi maintenant:qu'est-ce qu'on était c****,hein!Maintenant j'ai une fille vous savez et je suis de très près son éducation,je veux qu'elle étudie,pas qu'elle fasse comme moi!
-Et quelle âge elle a ta fille?
-1 mois...."
9a prouve juste que ces gamins auraient besoin qu'on les encadre,vraiment,au bon moment:à l'école.....On ne le faisait déjà pas suffisamment,alors maintenant que c'est devenu quasi une obligation de "comprendre" et "intéresser en allant dans leur sens",bonjour les dégâts.....
- AmboisieNiveau 2
Effectivement, la lettre de l'élève ne me paraît pas être de sa main mais plutôt de quelqu'un de nettement plus âgé. Ce sont les expressions employées qui me font dire cela:
"transparaitre mon indignation",
"Comment diable un professeur"
"j’ai beau ressasser sans cesse" (une alitération en plus! Et l'emploi du verbe "ressasser" n'est pas de cette génération, ni même de la mienne (40 ans))
"celui de me dévoiler au grand jour"
"dévouement à son sacerdoce"
"Mais tout éminence qu’il est,"
"ribambelles de mentions"
"Je confesse qu’il"
"Comme dit l’adage"
"je suis navré"
"le voleur de l’orange ne s’est encore jamais dénoncé sans qu’on l’y invite"
"qui se dépeint dans votre journal comme un agneau"
"la mémoire est faillible" etc etc...
L'auteur doit croire que l'ambiance des salles de classe est la même qu'à son époque....
"transparaitre mon indignation",
"Comment diable un professeur"
"j’ai beau ressasser sans cesse" (une alitération en plus! Et l'emploi du verbe "ressasser" n'est pas de cette génération, ni même de la mienne (40 ans))
"celui de me dévoiler au grand jour"
"dévouement à son sacerdoce"
"Mais tout éminence qu’il est,"
"ribambelles de mentions"
"Je confesse qu’il"
"Comme dit l’adage"
"je suis navré"
"le voleur de l’orange ne s’est encore jamais dénoncé sans qu’on l’y invite"
"qui se dépeint dans votre journal comme un agneau"
"la mémoire est faillible" etc etc...
L'auteur doit croire que l'ambiance des salles de classe est la même qu'à son époque....
- bellaciaoFidèle du forum
Si c'est quelqu'un d'autre, il faudrait pouvoir le prouver, car c'est une faute pour le journal qui ne vérifie pas ses sources ou les maquille. Toute cette affaire semble instrumentée vite et sans réflexion. Qui en retire un intérêt ? Quels sont les comptes réglés à travers ça ?
Car "l'affaire" en soi ne me paraît pas justifier un tel tintouin.
Cela dit, à la demoiselle qui s'est levée j'aurais dit "Non pas toi ! C'est le délégué qui va aller chercher le CPE / proviseur adjoint pour exclure celui-ci qui refuse de changer de place."
Et puis, on peut ne pas s'en prendre au garçon, mais à son sac, on a le droit ?
Car "l'affaire" en soi ne me paraît pas justifier un tel tintouin.
Cela dit, à la demoiselle qui s'est levée j'aurais dit "Non pas toi ! C'est le délégué qui va aller chercher le CPE / proviseur adjoint pour exclure celui-ci qui refuse de changer de place."
Et puis, on peut ne pas s'en prendre au garçon, mais à son sac, on a le droit ?
- RagnetrudeExpert spécialisé
On pourrait même rajouter : qu'est-ce que c'est que ce titre de "représentant des élèves au lycée de Confolens" ?? C'est très vague... Ça veut dire qu'il est élu au CA, au CVL, qu'il est représentant d'un syndicat lycéen ? Pourquoi cette formulation imprécise ?
- zabriskieÉrudit
marlène.N a écrit:altercation, je connais ça.
quand un merdeux nous toise de haut, je pense que le contact est inévitable si on veut se faire un minimum respecter, quand la hiérarchie et les parents sont incapables de faire quoi que ce soit.
... je pense au contraire qu'avec certains gamins, le "contact" fait flamber les choses.
Par contre, il est bien dommage que l'on s'indigne à sens unique quand un enseignant dépasse les bornes. Il a une question dont on ne parle pas assez, c'est celle de la montée de violence que l'on ressent en tant que prof dans ces situations.
Heureusement que je suis en vacances, parce qu'après ces 6 infâmes dernières semaines, je me sentais au bord. Comme beaucoup de mes collègues. Nous en avons parlé en salle des profs ; je me demande si c'est si courant que ça, de pouvoir poser clairement des mots sur le fait qu'on se sent parfois près de franchir la limite.
Ça fait du bien, mais ça fait peur aussi, de se retrouver entre adultes responsables, à s'avouer qu'on va peut-être mettre sur la tronche de nos élèves parce qu'on est à bout...
- SergeMédiateur
Amboisie a écrit:Effectivement, la lettre de l'élève ne me paraît pas être de sa main mais plutôt de quelqu'un de nettement plus âgé. Ce sont les expressions employées qui me font dire cela:
"transparaitre mon indignation",
"Comment diable un professeur"
"j’ai beau ressasser sans cesse" (une alitération en plus! Et l'emploi du verbe "ressasser" n'est pas de cette génération, ni même de la mienne (40 ans))
"celui de me dévoiler au grand jour"
"dévouement à son sacerdoce"
"Mais tout éminence qu’il est,"
"ribambelles de mentions"
"Je confesse qu’il"
"Comme dit l’adage"
"je suis navré"
"le voleur de l’orange ne s’est encore jamais dénoncé sans qu’on l’y invite"
"qui se dépeint dans votre journal comme un agneau"
"la mémoire est faillible" etc etc...
L'auteur doit croire que l'ambiance des salles de classe est la même qu'à son époque....
En troisième, il n'est pas rare que nos élèves s'expriment parfois ainsi à l'écrit, et souvent de façon moins embrouillée en plus.
On est parfois même obligés de leur expliquer qu'il est bien de réinvestir le vocabulaire appris, des tournures soutenues, mais que le but est de rendre le texte plus élégant, pas de le rendre lourd, précieux ou indigeste. Sa façon d'écrire ne me surprend donc pas pour un élève de son âge. Surtout s'il est bon ( ce qui n'est pas un cas de figure si rare que ça au lycée j'imagine)
Ensuite qu'il ait reçu une aide ou une relecture de la part de ses parents ou d'un adulte .. sans doute aussi bien sûr.
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
zabriskie a écrit:marlène.N a écrit:altercation, je connais ça.
quand un merdeux nous toise de haut, je pense que le contact est inévitable si on veut se faire un minimum respecter, quand la hiérarchie et les parents sont incapables de faire quoi que ce soit.
... je pense au contraire qu'avec certains gamins, le "contact" fait flamber les choses.
Par contre, il est bien dommage que l'on s'indigne à sens unique quand un enseignant dépasse les bornes. Il a une question dont on ne parle pas assez, c'est celle de la montée de violence que l'on ressent en tant que prof dans ces situations.
Heureusement que je suis en vacances, parce qu'après ces 6 infâmes dernières semaines, je me sentais au bord. Comme beaucoup de mes collègues. Nous en avons parlé en salle des profs ; je me demande si c'est si courant que ça, de pouvoir poser clairement des mots sur le fait qu'on se sent parfois près de franchir la limite.
Ça fait du bien, mais ça fait peur aussi, de se retrouver entre adultes responsables, à s'avouer qu'on va peut-être mettre sur la tronche de nos élèves parce qu'on est à bout...
Désolée mais je ne comprends pas en quoi il a dépassé les bornes. L'élève a refusé de se déplacer. Si comme il le dit il lui a donné une légère tape (d'autant qu'il s'agit d'un grand lycéen) je ne comprends pas qu'on en fasse tout un fromage. J'ai connu des instits qui tapaient sur la tête de l'élève avec un cahier, autrement plus traumatisant! L'institution est vraiment devenue folle. En revanche le fait que beaucoup d'enseignants considèrent qu'il a dépassé les bornes me semble très significatif : la plupart des profs ont intégré parfaitement le dogme de l'élève au centre...
- AndmaExpert spécialisé
"V. range ton cahier tu as une interro de leçon à faire."
"......"
" tu as entendu?"
"c'est mon cahier de français."
je vais vers lui, prend le cahier et lui tape avec sur la tête.
"j'aime pas les menteurs."
fin de la discussion.
pas de plainte, rien, la principale a eu un peu peur, je lui ai dit que j'aimais pas qu'on se foute de moi.
fin de l'histoire.
"......"
" tu as entendu?"
"c'est mon cahier de français."
je vais vers lui, prend le cahier et lui tape avec sur la tête.
"j'aime pas les menteurs."
fin de la discussion.
pas de plainte, rien, la principale a eu un peu peur, je lui ai dit que j'aimais pas qu'on se foute de moi.
fin de l'histoire.
- LilypimsGrand sage
Mais je le fais très souvent et sans avoir conscience de la gravité de la chose en plus!
Jamais pensé à en parler à qui ce soit tellement ça me semble (ait) anodin.
Les élèves en rient d'ailleurs.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- ZeldaHabitué du forum
Oui, fin de l'histoire... pour toi, car tu as eu de la chance! Dans mon collège, les plaintes de parents se multiplient alors on fait tous attention.
Nous non plus, on n'aime pas qu'on se fiche de nous mais le contexte fait qu'il y a une animosité très forte entre certains parents et nous, et qu'ils feront tout ce qu'ils peuvent, au moindre faux pas, pour nous démolir.
Nous non plus, on n'aime pas qu'on se fiche de nous mais le contexte fait qu'il y a une animosité très forte entre certains parents et nous, et qu'ils feront tout ce qu'ils peuvent, au moindre faux pas, pour nous démolir.
- LilypimsGrand sage
C'est effrayant.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- SchéhérazadeNiveau 10
Il y a déjà quelques années, j' ai moi même "bousculé" un élève qui frappait une camarade et qui était tellement hors de lui même, qu' il ne m' entendait pas lui ordonner d' arrêter. Je l' ai saisi, je l' ai mis le dos au mur, je l' ai regardé droit dans les yeux, et je lui ai dit répété très fermement mon ordre. Silence immédiat dans ce couloir où le groupe surexcité attendait je ne sais plus qui, et stupéfaction de l' élève, aussitôt calmé. Il ne m' est rien arrivée. Et, rassurez-vous, l' élève s' en est remis.
Je crois qu' on vit tous avec cette épée de Damoclès: les circonstances peuvent nous amener à avoir ce genre de comportement, dictée par le bon sens mais puni par des lois absurdes. On vit tous avec le sentiment qu' on peut nous reprocher d' avoir eu la seule attitude adaptée aux circonstances mais "prévue par aucun manuel de l' éducation", surtout quand on sait qui conçoit ces "manuels", et avec avec quelle idéologie aussi minutieusement rationnelle qu' étrangère à la raison: ces propos du proviseur montrent combien il conçoit son rôle comme l' application aveugle de procédures, et non comme une responsabilité humaine. Sujet de débat pour l' épreuve "agir en proviseur de manière éthique et responsable"?
Cela fait partie de la condition de notre métier aujourd' hui: savoir qu' on peut nous reprocher légalement ce qui n' est pas moralement répréhensible. Je pense à ce collègue à qui on a reproché d' avoir giflé un élève qui l' avait insulté.
Je crois qu' on vit tous avec cette épée de Damoclès: les circonstances peuvent nous amener à avoir ce genre de comportement, dictée par le bon sens mais puni par des lois absurdes. On vit tous avec le sentiment qu' on peut nous reprocher d' avoir eu la seule attitude adaptée aux circonstances mais "prévue par aucun manuel de l' éducation", surtout quand on sait qui conçoit ces "manuels", et avec avec quelle idéologie aussi minutieusement rationnelle qu' étrangère à la raison: ces propos du proviseur montrent combien il conçoit son rôle comme l' application aveugle de procédures, et non comme une responsabilité humaine. Sujet de débat pour l' épreuve "agir en proviseur de manière éthique et responsable"?
Cela fait partie de la condition de notre métier aujourd' hui: savoir qu' on peut nous reprocher légalement ce qui n' est pas moralement répréhensible. Je pense à ce collègue à qui on a reproché d' avoir giflé un élève qui l' avait insulté.
- zabriskieÉrudit
Aliceinwonderland a écrit:zabriskie a écrit:marlène.N a écrit:altercation, je connais ça.
quand un merdeux nous toise de haut, je pense que le contact est inévitable si on veut se faire un minimum respecter, quand la hiérarchie et les parents sont incapables de faire quoi que ce soit.
... je pense au contraire qu'avec certains gamins, le "contact" fait flamber les choses.
Par contre, il est bien dommage que l'on s'indigne à sens unique quand un enseignant dépasse les bornes. Il a une question dont on ne parle pas assez, c'est celle de la montée de violence que l'on ressent en tant que prof dans ces situations.
Heureusement que je suis en vacances, parce qu'après ces 6 infâmes dernières semaines, je me sentais au bord. Comme beaucoup de mes collègues. Nous en avons parlé en salle des profs ; je me demande si c'est si courant que ça, de pouvoir poser clairement des mots sur le fait qu'on se sent parfois près de franchir la limite.
Ça fait du bien, mais ça fait peur aussi, de se retrouver entre adultes responsables, à s'avouer qu'on va peut-être mettre sur la tronche de nos élèves parce qu'on est à bout...
Désolée mais je ne comprends pas en quoi il a dépassé les bornes. L'élève a refusé de se déplacer. Si comme il le dit il lui a donné une légère tape (d'autant qu'il s'agit d'un grand lycéen) je ne comprends pas qu'on en fasse tout un fromage. J'ai connu des instits qui tapaient sur la tête de l'élève avec un cahier, autrement plus traumatisant! L'institution est vraiment devenue folle. En revanche le fait que beaucoup d'enseignants considèrent qu'il a dépassé les bornes me semble très significatif : la plupart des profs ont intégré parfaitement le dogme de l'élève au centre...
Je me suis bien mal exprimée. Je parlais en général, et pas de l'incident à l'origine de ce fil. Oui, il peut arriver que l'on dépasse les bornes, en mettant une gifle à un élève, par exemple, ou en maîtrisant mal sa force lorsqu'on saisit un élève par le bras. Aucun enseignant n'est à l'aise, je crois, si/quand ça lui arrive. Et pourtant, ça arrive.
- Reine MargotDemi-dieu
Aliceinwonderland a écrit:zabriskie a écrit:marlène.N a écrit:altercation, je connais ça.
quand un merdeux nous toise de haut, je pense que le contact est inévitable si on veut se faire un minimum respecter, quand la hiérarchie et les parents sont incapables de faire quoi que ce soit.
... je pense au contraire qu'avec certains gamins, le "contact" fait flamber les choses.
Par contre, il est bien dommage que l'on s'indigne à sens unique quand un enseignant dépasse les bornes. Il a une question dont on ne parle pas assez, c'est celle de la montée de violence que l'on ressent en tant que prof dans ces situations.
Heureusement que je suis en vacances, parce qu'après ces 6 infâmes dernières semaines, je me sentais au bord. Comme beaucoup de mes collègues. Nous en avons parlé en salle des profs ; je me demande si c'est si courant que ça, de pouvoir poser clairement des mots sur le fait qu'on se sent parfois près de franchir la limite.
Ça fait du bien, mais ça fait peur aussi, de se retrouver entre adultes responsables, à s'avouer qu'on va peut-être mettre sur la tronche de nos élèves parce qu'on est à bout...
Désolée mais je ne comprends pas en quoi il a dépassé les bornes. L'élève a refusé de se déplacer. Si comme il le dit il lui a donné une légère tape (d'autant qu'il s'agit d'un grand lycéen) je ne comprends pas qu'on en fasse tout un fromage. J'ai connu des instits qui tapaient sur la tête de l'élève avec un cahier, autrement plus traumatisant! L'institution est vraiment devenue folle. En revanche le fait que beaucoup d'enseignants considèrent qu'il a dépassé les bornes me semble très significatif : la plupart des profs ont intégré parfaitement le dogme de l'élève au centre...
+1000, c'est aussi ce que je ressens quand je vois qu'une simple tape fait hurler...
- JPhMMDemi-dieu
N'importe quoi, Schopenhauer est un magasin de montres anglaises ! (entendu un jour à un repas... )Cripure a écrit:Ben voui. Avec des zactivités, la potiche eût cliqué sur son i-pad pour chercher la capitale du Schopenhauer et pendant ce temps, n'eût point ressenti la piqure humiliante de l'échec pointu.cath5660 a écrit:Encore un qui ne sait pas intéresser ses élèves!
Plus sérieusement, le SGEN se permet d'instruire une affaire judiciaire. Avec les cotisations de couillons croyant qu'il va les défendre un jour. J'adore les belles zâmes de gôche. Voilà un socle de principes bien mal maîtrisé en tous cas. Mais qui pourra se dire étonné ?
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- zabriskieÉrudit
Hé, oh, j'ai pas hurlé !
- CelebornEsprit sacré
Schéhérazade a écrit:
Je crois qu' on vit tous avec cette épée de Damoclès: les circonstances peuvent nous amener à avoir ce genre de comportement, dictée par le bon sens mais puni par des lois absurdes.
Mais on ne sera puni par la loi pour ça ! Le problème, c'est la communication et la judiciarisation, pas l'issue du procès, qui, à mon avis, nous serait souvent favorable. Mais c'est très rare qu'on en arrive jusque là pour ce type d'actes.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- Reine MargotDemi-dieu
Zabriskie, je ne parle pas de toi, mais du fait que maintenant on regarde en cas systématiquement en cas d'incident si le prof, lui, s'est bien comporté avant de voir ce qu'a fait l'élève...et ça je le vois dans les bahuts où je suis passée...bref.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Reine MargotDemi-dieu
Celeborn a écrit:Schéhérazade a écrit:
Je crois qu' on vit tous avec cette épée de Damoclès: les circonstances peuvent nous amener à avoir ce genre de comportement, dictée par le bon sens mais puni par des lois absurdes.
Mais on ne sera puni par la loi pour ça ! Le problème, c'est la communication et la judiciarisation, pas l'issue du procès, qui, à mon avis, nous serait souvent favorable. Mais c'est très rare qu'on en arrive jusque là pour ce type d'actes.
Ben le prof qui avait été accusé d'avoir giflé un élève a été condamné à une amende de 500 euros... et quand je me suis fait tagger mon immeuble, le flic qui a reçu ma plainte m'a dit que c'était que 'jétais sûrement trop dure avec les élèves...la société ne nous soutient pas du tout.
- SchéhérazadeNiveau 10
ce que je me demande, c' est comment retravaillent ensuite les professeurs qui ont été fragilisé par la communication et la judiciarisation, autrement dit, qui ont été lâché en pâture aux médias, désavoués par leur hiérarchie. Je me demande dans quel état sera notre collègue après ce cirque, par exemple.
Et j' aimerais bien savoir ce qu' il risque, réellement.
Et j' aimerais bien savoir ce qu' il risque, réellement.
- SchéhérazadeNiveau 10
Reine Margot a écrit:Celeborn a écrit:Schéhérazade a écrit:
Je crois qu' on vit tous avec cette épée de Damoclès: les circonstances peuvent nous amener à avoir ce genre de comportement, dictée par le bon sens mais puni par des lois absurdes.
Mais on ne sera puni par la loi pour ça ! Le problème, c'est la communication et la judiciarisation, pas l'issue du procès, qui, à mon avis, nous serait souvent favorable. Mais c'est très rare qu'on en arrive jusque là pour ce type d'actes.
Ben le prof qui avait été accusé d'avoir giflé un élève a été condamné à une amende de 500 euros... et quand je me suis fait tagger mon immeuble, le flic qui a reçu ma plainte m'a dit que c'était que 'jétais sûrement trop dure avec les élèves...la société ne nous soutient pas du tout.
Il a été condamné à payer 500 euros?
Question d' honneur, moi ça me pousserait à la démission. Le problème: la survie économique. Voilà comment on brise l' honneur d' une profession.
Ce genre de chose ne me donne pas du tout envie de pleurer sur le sort de ces pauvres juges: ils ont fait ça sans sourciller, je vois pas pourquoi on les soutiendrait quand ils se plaignent d' être méprisés du pouvoir.
- MarieLNeoprof expérimenté
Schéhérazade a écrit:Reine Margot a écrit:Celeborn a écrit:Schéhérazade a écrit:
Je crois qu' on vit tous avec cette épée de Damoclès: les circonstances peuvent nous amener à avoir ce genre de comportement, dictée par le bon sens mais puni par des lois absurdes.
Mais on ne sera puni par la loi pour ça ! Le problème, c'est la communication et la judiciarisation, pas l'issue du procès, qui, à mon avis, nous serait souvent favorable. Mais c'est très rare qu'on en arrive jusque là pour ce type d'actes.
Ben le prof qui avait été accusé d'avoir giflé un élève a été condamné à une amende de 500 euros... et quand je me suis fait tagger mon immeuble, le flic qui a reçu ma plainte m'a dit que c'était que 'jétais sûrement trop dure avec les élèves...la société ne nous soutient pas du tout.
Il a été condamné à payer 500 euros?
Question d' honneur, moi ça me pousserait à la démission. Le problème: la survie économique. Voilà comment on brise l' honneur d' une profession.
Ce genre de chose ne me donne pas du tout envie de pleurer sur le sort de ces pauvres juges: ils ont fait ça sans sourciller, je vois pas pourquoi on les soutiendrait quand ils se plaignent d' être méprisés du pouvoir.
Hors sujet : C'est très exactement de cette façon que les services publics ont été livrés à la vindicte populaire les uns après les autres... Il ne s'agit pas "des juges" mais d'un jugement, et même probablement pas du juge qui siégeait ce jour-là mais des règles de droit qu'il était dans l'obligation de respecter. Parce qu'une gifle d'une personne détenant l'autorité sur un mineur ça peut conduire en théorie à beaucoup plus qu'une amende.
- JPhMMDemi-dieu
Parce qu'un groupe n'est pas un individu, mais la somme d'individus. Et que nul ne devrait être méprisé par le pouvoir sous prétexte d'avoir choisi d'exercer un métier légitimé par les lois de son pays.Schéhérazade a écrit:je vois pas pourquoi on les soutiendrait quand ils se plaignent d' être méprisés du pouvoir.
Parce que c'est une posture politique, voire de gouvernance, de ce pouvoir : des représentants, en perte de crédibilité auprès du peuple, affaiblissent des corps de métiers intermédiaires pour les livrer en pâture à la vindicte, avec l'espoir de protéger la pyramide du pouvoir, eux-mêmes. Méthode irresponsable, que nul pouvoir ne devrait être autorisé à pratiquer.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Reine MargotDemi-dieu
"Ce genre de chose ne me donne pas du tout envie de pleurer sur le sort de ces pauvres juges: ils ont fait ça sans sourciller, je vois pas pourquoi on les soutiendrait quand ils se plaignent d' être méprisés du pouvoir."
au contraire, ils sont autant que nous les cibles des attaques contre la FP et contre tout ce qui représente l'autorité, le savoir et les piliers de la démocratie. Il faut faire front.
au contraire, ils sont autant que nous les cibles des attaques contre la FP et contre tout ce qui représente l'autorité, le savoir et les piliers de la démocratie. Il faut faire front.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
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