- luc chatouilleNiveau 5
Quel gâchis!
http://www.valeursactuelles.com/actualités/société/études-scientifiques-cote-d039alerte20110421.html
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Baisse du nombre d’étudiants à l’université, précarisation du professorat et de la recherche : les sciences sont malades. En cause, le manque de volonté politique et la faillite du système scolaire.
Le ministre de l’Éducation nationale, Luc Chatel, a présenté en début d’année son “plan sciences” pour l’école. Son but : lutter contre l’innumérisme, « qui est à la maîtrise des nombres, du raisonnement et du calcul ce qu’est l’illettrisme à la maîtrise de la langue ». Unobjectif que justifient des résultats décevants au niveau international (le niveau des élèves français dans les classements internationaux baisse, lentement mais régulièrement, même dans les disciplines scientifiques où la France conservait jusque-là un certain rang) et la désaffection pour les études scientifiques : une diminution de 40 % en dix ans des inscriptions en première année universitaire, en dépit d’une série S prééminente. Deux entrées pour un seul problème qui est un cercle vicieux : les élèves sont de moins en moins bons en sciences et, logiquement, en délaissent les filières. Il s’agirait donc de leur redonner des bases solides, de maintenir en eux le goût de la science et de les aider à choisir des carrières scientifiques et technologiques. Lancée récemment par différentes associations de chercheurs et d’universitaires, une pétition intitulée “La France a besoin de scientifiques” soulignait que, « confrontée à de grands défis : ressources en eau, énergie et alimentation, réchauffement climatique, développement durable », la société du XXIe siècle allait avoir plus que jamais besoin de scientifiques.
Cette nécessité d’une alliance entre la société et les sciences est également à l’origine du Plaidoyer pour réconcilier les sciences et la culture (Le Pommier, 2010), ouvrage collectif publié sous la direction de Claudie Haigneré. La présidente d’Universcience, ancien ministre délégué à la Recherche et aux Nouvelles Technologies, affirme en introduction : « Dans tout ce qui fait nos “manières d’être”, nos manières d’habiter le monde humain, le culturel, le scientifique et le technique sont désormais indissociablement mêlés, entrecroisés. » Et souligne que la culture scientifique « constitue l’ingrédient indispensable à l’intelligence collective ». Jean-Pierre Luminet, astrophysicien de renom mais aussi romancier et vulgarisateur de talent, lance même cet avertissement : « Devant l’ampleur des problèmes posés, nous ne sommes pas assurés du succès, mais nous pouvons être certains de l’échec si la recherche scientifique n’est pas mise au premier plan et considérée comme une priorité absolue. »
D’un strict point de vue quantitatif, le désintérêt observé pour les filières scientifiques affecte en priorité le cycle universitaire, les filières sélectives (classes préparatoires aux grandes écoles) ou professionnalisées restant assez largement pourvues. Il s’agit moins d’un désamour soudain et massif pour les sciences en tant que telles que d’un phénomène de reflux consécutif à la forte augmentation du nombre de bacheliers durant la décennie 1986-1995. La désaffection des étudiants pour les sciences à l’université tient en premier lieu à l’analyse des débouchés offerts. Qu’en est-il, en effet, des métiers scientifiques ? Si on laisse de côté la médecine ou les écoles d’ingénieurs, il apparaît que la crise touche essentiellement la recherche fondamentale en sciences dures.
Le professorat attire de moins en moins de candidats
Mathématicien, directeur de recherche au CNRS et directeur de l’Institut des hautes études scientifiques (IHES), Jean-Pierre Bourguignon le confirme : « Il y a une véritable paupérisation des métiers académiques. Des étudiants brillants, agrégés et docteurs ès sciences, sont encore, à 30 ans passés, payés au rabais et forcés d’évoluer dans un environnement matériel déplorable. » Dès lors, comment reprocher à certains polytechniciens de choisir la banque ou le management plutôt que la recherche en mathématiques ? Mathématicien lui aussi, enseignant-chercheur à l’Institut de mathématique de Luminy (Aix-Marseille II), Pierre Arnoux l’avoue : « Pour faire de la recherche scientifique, il vaut mieux aujourd’hui aller en Chine, en Inde ou au Brésil. Les politiques menées là-bas ressemblent à celles qui prévalaient chez nous il y a vingt ans » ; et d’évoquer le cas d’une jeune chercheuse partie en Chine étudier… le latin, et qui a vu en outre son université d’accueil fournir obligeamment un poste à son mari… helléniste !
Très critique sur les politiques menées en la matière, de la réforme du lycée à celle de la formation des enseignants, Pierre Arnoux s’insurge : « On veut bien faire aimer la science, comme on nous le demande, mais avec quels moyens ? La recherche est sinistrée. Quant au lycée, comptez les heures ! Un bachelier scientifique en sait à peine autant aujourd’hui qu’un élève de première S au mois de février il y a quinze ans ! En physique, les programmes sont vidés, on fait joujou. Le plan sciences, une fois de plus, n’est que de l’affichage. On gesticule mais, au bout du compte, quand il faut de l’argent il n’y en a plus. » Et de regretter que l’argument consistant à rémunérer fortement les chefs d’entreprise pour retenir les meilleurs ne semble pas s’appliquer à la recherche. « Pourtant, il ne s’agirait pas tant de payer très cher des Prix Nobel que de donner à des chercheurs de 25 ou 30 ans de quoi vivre décemment. »
Cette forte dégradation touche aussi l’autre grand pilier universitaire : le professorat. Métier déconsidéré, souspayé au regard des qualifications exigées et de l’importance de la mission, conditions de travail très dures : le poste attire de moins en moins de candidats. « L’an prochain au Capes de mathématiques, il y aura 950 postes pour 1 300 candidats ! Comment parler de sélection ? Je tâche de former des étudiants dont j’espère honnêtement qu’ils ne seront jamais profs, déplore Pierre Arnoux, mais qui le deviendront, hélas ! »
Car un autre problème se pose ici, plus profond : la qualité des futurs enseignants. Si les métiers académiques ne sont plus assez attirants, qui vont-ils encore attirer ? Quels seront les chercheurs, les professeurs de demain – ceux à qui précisément incombera la tâche de relancer le cercle vertueux ? Même dans les filières d’élite, la focalisation sur les débouchés amène souvent les étudiants à adopter une vision essentiellement utilitariste de leurs études. « Lors d’un cours que je donnais à Polytechnique sur la relativité générale, se souvient Jean-Pierre Bourguignon, certains élèves cessaient de noter quand je faisais des remarques d’ordre historique ou épistémologique. » Cette étroitesse d’esprit est favorisée par un compartimentage disciplinaire qui tend à faire des sciences une entité culturelle distincte ; elle est également alimentée par une maîtrise des humanités de plus en plus fragile.
La faiblesse des élèves en français (lire notre encadré ci-dessous) est rarement considérée sous l’angle de son impact potentiel sur le niveau scientifique. Professeur à l’IUFM de Versailles, Gérard Torchet s’est penché sur la question dans le cadre d’une enquête globale sur les lycéens et leurs professeurs. Il en ressort que les élèves ont « envie d’observer et de manipuler, beaucoup moins d’approfondir, de réfléchir et de formuler par écrit. Ils sont frustrés car ils se sentent incapables de construire une réflexion permettant une prise de position objective ». Une incapacité qui se traduit à l’oral par le syndrome du “Je sais ce que c’est, mais je n’arrive pas à le dire”. Stéphane Olivier, professeur de physique en classe préparatoire au Lycée Louis-le-Grand, commente : « Il me semble que, dans les vingt dernières années, l’évolution qui a eu l’influence la plus néfaste sur l’école est la régression de la place accordée à l’écrit. »
Sans invoquer Pascal ou Descartes, chez qui la science et la langue formaient un tout, on est frappé, à la lecture de certaines compositions de français de lauréats scientifiques à l’École normale supérieure, de l’incapacité de nos scientifiques à produire un texte littéraire de qualité. Et dire que les philosophes Bergson, Bachelard et Wittgenstein étaient scientifiques de formation !
Devant ce problème global qui touche aujourd’hui les études scientifiques, il semble donc qu’il faille déployer un éventail de solutions : à une extrémité de la chaîne, favoriser la formation scientifique des professeurs des écoles, souvent défaillante, afin de leur permettre de développer chez les enfants le goût des sciences ; à l’autre extrémité, faire en sorte que la culture dite scientifique ne soit plus considérée comme distincte, hermétique, inaccessible – c’est le rôle dévolu à des institutions comme Universcience. Mais il ne pourra être fait l’économie de réformes structurelles : forte valorisation matérielle et sociale des métiers académiques (recherche et enseignement) en sciences dures et, pour le collège et le lycée, un retour aux fondamentaux de la transmission de la connaissance, tant en sciences qu’en français.
Réfléchissant à l’évolution récente de l’enseignement de la physique, notamment la place grandissante accordée à l’expérimental, ou la promotion d’une approche toujours plus en phase avec la société, Stéphane Olivier pose la question cruciale : « L’école ne devrait-elle pas s’intéresser davantage à ce qui fait défaut aux jeunes – la maîtrise de l’écrit – plutôt qu’à ce qu’ils acquièrent tout seuls ? » Mickaël Fonton
- JPhMMDemi-dieu
Oui.
Sans autre commentaire, je n'ai pas envie de m'énerver.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- frankensteinVénérable
Finalement, on peut se demander, à l'instar des matières scientifiques, quelles disciplines ont "trouvé leur compte" dans toutes les réformes menées depuis 20à 30 ans.:lol!:luc chatouille a écrit:Quel gâchis!
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Allègre avait soi-disant "révolutionné" l'enseignement et "l'attrait"t des sciences, Lang la culture et les arts, les autres les langues vivantes ou anciennes...
Aucune discipline n'a vraiment "progressé"... l'EPS peut-être...
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Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- JPhMMDemi-dieu
Même pas.stann59 a écrit:L'heure de ...s'indigner.
Je ne suis pas sûr qu'il reste quoique ce soit à faire.
Attendre que tout ce beau monde retrouve ses esprits.
C'est pas gagné.
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- frankensteinVénérable
On n'est jamais au bout des surprises, surtout les pires...Quand on voit que le MEN (et certains syndicats) vont imposer au forceps le socle commun et le livret qui va avec, que, dès 2012, on aura encore droit à "de grandes réformes" qui vont être pires que les précédentes (que ce soit truc ou muche élu d'ailleurs), je ne sais pas si l'heure est encore à s'indigner...JPhMM a écrit:Même pas.stann59 a écrit:L'heure de ...s'indigner.
Je ne suis pas sûr qu'il reste quoique ce soit à faire.
Attendre que tout ce beau monde retrouve ses esprits.
C'est pas gagné.
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Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- kensingtonEsprit éclairé
J'ai l'impression que ce genre d'analyse et de bilan va se multiplier dans plein de domaines.
Intéressant le lien fait avec les problèmes de maîtrise de la langue et de l'écrit.
Enfin, tout ça fait peur tout de même.
Intéressant le lien fait avec les problèmes de maîtrise de la langue et de l'écrit.
Enfin, tout ça fait peur tout de même.
- JPhMMDemi-dieu
Oui.kensington a écrit:J'ai l'impression que ce genre d'analyse et de bilan va se multiplier dans plein de domaines.
Intéressant le lien fait avec les problèmes de maîtrise de la langue et de l'écrit.
Enfin, tout ça fait peur tout de même.
Dans le mur, nous y sommes déjà.
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- frankensteinVénérable
Et encore, si l'oral était correct...Je ne sais plus quel ministre avait sorti ça d'ailleurs: "privilégier l'oral"...kensington a écrit:J'ai l'impression que ce genre d'analyse et de bilan va se multiplier dans plein de domaines.
Intéressant le lien fait avec les problèmes de maîtrise de la langue et de l'écrit.
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Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- JPhMMDemi-dieu
Rachida Dati ?frankenstein a écrit:Et encore, si l'oral était correct...Je ne sais plus quel ministre avait sorti ça d'ailleurs: "privilégier l'oral"...kensington a écrit:J'ai l'impression que ce genre d'analyse et de bilan va se multiplier dans plein de domaines.
Intéressant le lien fait avec les problèmes de maîtrise de la langue et de l'écrit.
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- Pierre_au_carréGuide spirituel
JPhMM a écrit:Rachida Dati ?frankenstein a écrit:Et encore, si l'oral était correct...Je ne sais plus quel ministre avait sorti ça d'ailleurs: "privilégier l'oral"...kensington a écrit:J'ai l'impression que ce genre d'analyse et de bilan va se multiplier dans plein de domaines.
Intéressant le lien fait avec les problèmes de maîtrise de la langue et de l'écrit.
Elle aurait d'ailleurs dit buccal au lieu d'oral, paraît-il...
- JPhMMDemi-dieu
stann59 a écrit:Je ne pipe plus mot .
Bonn' nuit.
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- sandGuide spirituel
kensington a écrit:J'ai l'impression que ce genre d'analyse et de bilan va se multiplier dans plein de domaines.
Intéressant le lien fait avec les problèmes de maîtrise de la langue et de l'écrit.
Enfin, tout ça fait peur tout de même.
On va demander aux profs de français de faire encore plus de rédactions, et de crever sous les corrections...
- Hervé HervéFidèle du forum
sand a écrit:kensington a écrit:J'ai l'impression que ce genre d'analyse et de bilan va se multiplier dans plein de domaines.
Intéressant le lien fait avec les problèmes de maîtrise de la langue et de l'écrit.
Enfin, tout ça fait peur tout de même.
On va demander aux profs de français de faire encore plus de rédactions, et de crever sous les corrections...
Non, on va s'inspirer des scientifiques et faire un "stylo à la main" à la découverte de l'écriture....
Dans quel sens tenir le stylo pour qu'il écrive, faut-il mettre le sujet avant le verbe (n'est-ce pas discriminatoire?), adjectif ou adverbe de quel droit? etc.
- RuthvenGuide spirituel
L'enquête de G. Torchet qu'évoque cet article est en fait une collection de réactions d'enseignants du secondaire ; elle est lisible ici :
http://www.ecogesam.ac-aix-marseille.fr/Infoff/filiere/stt2003.htm
Les SVT s'en sortent mieux quand même (notamment grâce à Allègre qui avec la S a fait exploser leur horaire).
Et juste pour illustrer l'article, j'ai eu droit à un "on s'en fout, on est scientifique" il y a quinze jours.
http://www.ecogesam.ac-aix-marseille.fr/Infoff/filiere/stt2003.htm
Les SVT s'en sortent mieux quand même (notamment grâce à Allègre qui avec la S a fait exploser leur horaire).
Et juste pour illustrer l'article, j'ai eu droit à un "on s'en fout, on est scientifique" il y a quinze jours.
- Pierre_au_carréGuide spirituel
Hervé Hervé a écrit:sand a écrit:kensington a écrit:J'ai l'impression que ce genre d'analyse et de bilan va se multiplier dans plein de domaines.
Intéressant le lien fait avec les problèmes de maîtrise de la langue et de l'écrit.
Enfin, tout ça fait peur tout de même.
On va demander aux profs de français de faire encore plus de rédactions, et de crever sous les corrections...
Non, on va s'inspirer des scientifiques et faire un "stylo à la main" à la découverte de l'écriture....
Dans quel sens tenir le stylo pour qu'il écrive, faut-il mettre le sujet avant le verbe (n'est-ce pas discriminatoire?), adjectif ou adverbe de quel droit? etc.
Tu as raison, le français c'est une matière empirique pour les élèves, non ? :lol:
- SchéhérazadeNiveau 10
sand a écrit:kensington a écrit:J'ai l'impression que ce genre d'analyse et de bilan va se multiplier dans plein de domaines.
Intéressant le lien fait avec les problèmes de maîtrise de la langue et de l'écrit.
Enfin, tout ça fait peur tout de même.
On va demander aux profs de français de faire encore plus de rédactions, et de crever sous les corrections...
Mais corriger c' est rétrograde! c' est infliger une violence à l' apprenant et l' empêcher de construire lui-même son propre langage en imposant notre vision normative de la langue. Nous sommes là pour valoriser les écrits et cocher des items, pas pour "corriger", que diable! :malmaisbien:
Je sens que je vais remplacer mes appréciations (détaillées) par trois quatre items cochés à l' arrach', et je serai enfin à la page!
Plus sérieusement l' étude citée est accablante, mais je pense qu' elle ne surprend personne ici.
J' attends la prochaine étape de la pédagogie constructiviste en sciences: ne pas faire violence aux élèves en récusant leur opinion, et les laisser eux même construire leurs propres savoirs, sans imposer notre vision normative des règles de calcul, par exemple. Après tout, s' ils écrivent que 2+2=5 c' est leur opinion, et je vois pas pourquoi on la respecterait pas.
- JPhMMDemi-dieu
C'est le nouveau paradigme dans lequel doit se penser le grand ensemble société, et conséquemment la partie éducation de cet ensemble :
Nous sommes passés d'un enseignement de ce qui nous relie à un enseignement de ce qui nous distingue.
Nous sommes passés d'un enseignement de ce qui nous relie à un enseignement de ce qui nous distingue.
- SchéhérazadeNiveau 10
JPhMM a écrit:C'est le nouveau paradigme dans lequel doit se penser le grand ensemble société, et conséquemment la partie éducation de cet ensemble :
Nous sommes passés d'un enseignement de ce qui nous relie à un enseignement de ce qui nous distingue.
Exactement. Et comme chacun est enfermé dans son petit subjectivisme érigé en idole, et qu' il n'y a plus de monde commun fondé sur une raison partagée, "ce qui nous relie" devient la glu totalitaire du "vivre ensemble" tel que le définissent de manières effrayante les paliers (ou piliers? pardon, de toute façon la cohérence de la métaphore m' échappe) 6 et 7 du socle.
- Docteur OXGrand sage
J'ai bien aimé le passage sur Polytechnique: « Lors d’un cours que je donnais à Polytechnique sur la relativité générale, se souvient Jean-Pierre Bourguignon, certains élèves cessaient de noter quand je faisais des remarques d’ordre historique ou épistémologique. » et le commentaire d'un prof de LLG: « Il me semble que, dans les vingt dernières années, l’évolution qui a eu l’influence la plus néfaste sur l’école est la régression de la place accordée à l’écrit. »:
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