- AuroreEsprit éclairé
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2011/04/150411-ries56.aspx
Quels curriculums pour l’Ecole demande la Revue de Sèvres
Par François Jarraud
Enseigne-t-on la même chose partout dans le monde ? La réponse est non, affirme un nouveau numéro de la Revue Internationale d’éducation de Sèvres (n°56). Alors qu’est ce qui doit être enseigné ? La revue analyse le cas de sept pays : l’Angleterre, la Belgique, le Chili, la Finlande, la France, l’Italie et la Tanzanie.
Parmi ces sept pays, la France a la particularité d’être celui où la question est la moins clairement posée. Les programmes semblent sortis tout droit de l’Olympe ou de la cuisse de Jupiter. Sacrés et inviolables, ils sont dans la réalité soumis aux recettes que chaque enseignant mitonne dans sa petite cuisine sur son petit fourneau. Dieu merci ! Parce que chacun sait que, sans le cuisinier, le plat serait immangeable. Hélas il le demeure pour une frange importante des élèves qui redoublent ou fuient le système scolaire.
Frappés du même phénomène, la plupart des autres pays posent ouvertement la question des contenus d’enseignement. Ils ne pensent pas en terme de programme mais de curriculum, un mot qui désigne l’ensemble de l’enseignement.
La revue montre concrètement comment sont mis en place les curricula, qui les initie, qui les vérifie et ce que change concrètement ces approches. Centrées sur l’élève, elles contribuent à améliorer les systèmes éducatifs.
Curriculum : "Ne pas avoir peur de construire de la diversité". Entretien avec Roger-François Gauthier
Pourquoi ce numéro à ce moment ?
Il y a dans différentes zones du monde depuis quelques années une focalisation des politiques éducatives sur la question du curriculum et des contenus d’enseignement. L’Angleterre s’est posé la question dans les années 1980, l’Unesco et certains PVD au début de ce siècle. Ces pays, qui accédaient à l’enseignement pour tous, se rendaient compte que ce qu’on y trouvait ne convenait pas : il y avait un échec massif , des décrocheurs. Dans un monde qu’on décrit comme destiné à la privatisation intégrale, c’est généralement l’Etat qui a fixé les exigences du curriculum.
Mais le curriculum est-ce la même chose que le programme ?
Ce qu’on appelle « programme » en français, c’est ce qu’on appelle ailleurs « syllabus ». Les programmes à la française sont fragmentés, annuels, ils ne se justifient pas par rapport à un projet éducatif. Ils sont très limités, sans référence au x modes d’évaluation, aux outils pédagogiques à employer. Le curriculum c’est une prescription qui a un caractère systémique et qui inclut la formation des enseignants, la gestion de la classe etc. Avec le curriculum, la mise en œuvre du programme sort de l’implicite et devient le fruit d’un travail collectif dans l’établissement.
Peut-on dire que le socle commun de connaissances et de compétences c’est la traduction française du curriculum ?
Le socle est une tentative de curriculum. Mais prend-on vraiment en compte les acquis des élèves au sein du collège unique ou de l’école obligatoire ? Dans la formation des enseignants ? On est peut-être au milieu du gué…
Dans les pays étudiés par la revue, qui décide du curriculum ? Est-ce décidé localement ou nationalement ?
C’est une question fondamentale. Quels contenus va-t-on choisir pour que la machine à enseigner produise quelque chose de cohérent et moins d’échec scolaire. A travers l’analyse des cas français, anglais, belge, chilien, tanzanien, italien, finlandais on a bien sur une variété de réponses. Mais on a aussi des constantes. La première c’est qu’il est préférable que la machine à faire le curriculum soit séparée de l’autorité de gestion du système éducatif. Le curriculum définit des normes pour le long cours. Elles doivent échapper au pouvoir politique à courte durée. Philippe Jonnaert, dans la revue, théorise ce point. Pour lui le curriculum devrait être la constitution du système éducatif. Ce à partir de quoi on fait le reste. Qui doit intervenir ? Des experts, pas d’une discipline, mais des acquis des élèves , des apprentissages, des questions d’équité. En Tanzanie par exemple, on a considéré que pour sortir de l’école coloniale il fallait créer des compétences nouvelles.
Il serait erroné de penser qu’il n’y a qu’en France qu’on pense le système éducatif comme national. Par exemple en Finlande, un pays où le système scolaire est très décentralisé, puisque communal, il y a un curriculum national et des curricula locaux construits, Irmeli Halinen dans son article insiste sur ce terme, construits en confiance. Pour rénover le curriculum on interroge le niveau local. En Angleterre, c’est le contraire : le curriculum est un concept national. En Italie, où évolue le rapport au national, on voit la volonté d’un curriculum national et en même temps le développement des autonomies locales. Au Chili, l’établissement choisit le curriculum national ou déclare, dans le cadre du curriculum national, un curriculum propre.
Dans ces pays on cherche donc un curriculum unique pour tous les élèves ?
Même en Angleterre on est dans ces pays dans le cadre d’une école inclusive où on se demande si ce qui s’enseigne dans la classe n’exclut pas certains élèves. C’est l’idée que les contenus d’enseignement sont un droit pour les élèves qui doivent les acquérir. On assiste à un mouvement permanent de reprise et d’analyse des contenus qui les sort du droit divin pour les mettre dans une logique d’observation permanente.
Ici on sait que les professeurs travaillent de façon différente selon les établissements et traitent les programmes de façon différente. On est dans le non dit, dans l’individuel. La réforme du lycée par exemple traite peu des contenus enseignés. Il faudrait pourtant poser la question de a place de la culture technique, des sciences , du droit. En Belgique, Marc Demeuse a mis en évidence que tel chapitre du programme de physique était vu (ou pas) de façon très diverse quelque soit le réseau d’enseignement. Beaucoup d’élèves passent à coté… En Angleterre, quand on passe l’équivalent du brevet, on passe des maths mais on déclare le niveau que l’on veut passer. Inversement en France, les enfants immigrés passent le même brevet que les autres et le manquent régulièrement à cause du rattrapage de niveau en français…
Ces questions ont un impact sur le métier d’enseignant. Le curriculum exige des enseignants moins isolés qui contribuent à la fabrication du curriculum. Elles nous montrent aussi qu’on peut avoir une construction plus méthodique des contenus d’enseignement que le non-dit français.
Enfin cela pose la question de la place de l’Etat. Aujourd’hui les systèmes éducatifs sont loin d’être dans une perspective de privatisation universelle. Ils ne sont pas non plus dans l’obsession de la compétition. Ils demandent de la qualité mais savent qu’on n’y accède pas de façon uniforme. Il ne faut pas avoir peur de construire de la diversité dans la mise en œuvre du curriculum en fonction de la réalité géographique et sociologique. Il faut savoir observer.
Entretien François Jarraud
Quels curriculums pour l’Ecole demande la Revue de Sèvres
Par François Jarraud
Enseigne-t-on la même chose partout dans le monde ? La réponse est non, affirme un nouveau numéro de la Revue Internationale d’éducation de Sèvres (n°56). Alors qu’est ce qui doit être enseigné ? La revue analyse le cas de sept pays : l’Angleterre, la Belgique, le Chili, la Finlande, la France, l’Italie et la Tanzanie.
Parmi ces sept pays, la France a la particularité d’être celui où la question est la moins clairement posée. Les programmes semblent sortis tout droit de l’Olympe ou de la cuisse de Jupiter. Sacrés et inviolables, ils sont dans la réalité soumis aux recettes que chaque enseignant mitonne dans sa petite cuisine sur son petit fourneau. Dieu merci ! Parce que chacun sait que, sans le cuisinier, le plat serait immangeable. Hélas il le demeure pour une frange importante des élèves qui redoublent ou fuient le système scolaire.
Frappés du même phénomène, la plupart des autres pays posent ouvertement la question des contenus d’enseignement. Ils ne pensent pas en terme de programme mais de curriculum, un mot qui désigne l’ensemble de l’enseignement.
La revue montre concrètement comment sont mis en place les curricula, qui les initie, qui les vérifie et ce que change concrètement ces approches. Centrées sur l’élève, elles contribuent à améliorer les systèmes éducatifs.
Curriculum : "Ne pas avoir peur de construire de la diversité". Entretien avec Roger-François Gauthier
Pourquoi ce numéro à ce moment ?
Il y a dans différentes zones du monde depuis quelques années une focalisation des politiques éducatives sur la question du curriculum et des contenus d’enseignement. L’Angleterre s’est posé la question dans les années 1980, l’Unesco et certains PVD au début de ce siècle. Ces pays, qui accédaient à l’enseignement pour tous, se rendaient compte que ce qu’on y trouvait ne convenait pas : il y avait un échec massif , des décrocheurs. Dans un monde qu’on décrit comme destiné à la privatisation intégrale, c’est généralement l’Etat qui a fixé les exigences du curriculum.
Mais le curriculum est-ce la même chose que le programme ?
Ce qu’on appelle « programme » en français, c’est ce qu’on appelle ailleurs « syllabus ». Les programmes à la française sont fragmentés, annuels, ils ne se justifient pas par rapport à un projet éducatif. Ils sont très limités, sans référence au x modes d’évaluation, aux outils pédagogiques à employer. Le curriculum c’est une prescription qui a un caractère systémique et qui inclut la formation des enseignants, la gestion de la classe etc. Avec le curriculum, la mise en œuvre du programme sort de l’implicite et devient le fruit d’un travail collectif dans l’établissement.
Peut-on dire que le socle commun de connaissances et de compétences c’est la traduction française du curriculum ?
Le socle est une tentative de curriculum. Mais prend-on vraiment en compte les acquis des élèves au sein du collège unique ou de l’école obligatoire ? Dans la formation des enseignants ? On est peut-être au milieu du gué…
Dans les pays étudiés par la revue, qui décide du curriculum ? Est-ce décidé localement ou nationalement ?
C’est une question fondamentale. Quels contenus va-t-on choisir pour que la machine à enseigner produise quelque chose de cohérent et moins d’échec scolaire. A travers l’analyse des cas français, anglais, belge, chilien, tanzanien, italien, finlandais on a bien sur une variété de réponses. Mais on a aussi des constantes. La première c’est qu’il est préférable que la machine à faire le curriculum soit séparée de l’autorité de gestion du système éducatif. Le curriculum définit des normes pour le long cours. Elles doivent échapper au pouvoir politique à courte durée. Philippe Jonnaert, dans la revue, théorise ce point. Pour lui le curriculum devrait être la constitution du système éducatif. Ce à partir de quoi on fait le reste. Qui doit intervenir ? Des experts, pas d’une discipline, mais des acquis des élèves , des apprentissages, des questions d’équité. En Tanzanie par exemple, on a considéré que pour sortir de l’école coloniale il fallait créer des compétences nouvelles.
Il serait erroné de penser qu’il n’y a qu’en France qu’on pense le système éducatif comme national. Par exemple en Finlande, un pays où le système scolaire est très décentralisé, puisque communal, il y a un curriculum national et des curricula locaux construits, Irmeli Halinen dans son article insiste sur ce terme, construits en confiance. Pour rénover le curriculum on interroge le niveau local. En Angleterre, c’est le contraire : le curriculum est un concept national. En Italie, où évolue le rapport au national, on voit la volonté d’un curriculum national et en même temps le développement des autonomies locales. Au Chili, l’établissement choisit le curriculum national ou déclare, dans le cadre du curriculum national, un curriculum propre.
Dans ces pays on cherche donc un curriculum unique pour tous les élèves ?
Même en Angleterre on est dans ces pays dans le cadre d’une école inclusive où on se demande si ce qui s’enseigne dans la classe n’exclut pas certains élèves. C’est l’idée que les contenus d’enseignement sont un droit pour les élèves qui doivent les acquérir. On assiste à un mouvement permanent de reprise et d’analyse des contenus qui les sort du droit divin pour les mettre dans une logique d’observation permanente.
Ici on sait que les professeurs travaillent de façon différente selon les établissements et traitent les programmes de façon différente. On est dans le non dit, dans l’individuel. La réforme du lycée par exemple traite peu des contenus enseignés. Il faudrait pourtant poser la question de a place de la culture technique, des sciences , du droit. En Belgique, Marc Demeuse a mis en évidence que tel chapitre du programme de physique était vu (ou pas) de façon très diverse quelque soit le réseau d’enseignement. Beaucoup d’élèves passent à coté… En Angleterre, quand on passe l’équivalent du brevet, on passe des maths mais on déclare le niveau que l’on veut passer. Inversement en France, les enfants immigrés passent le même brevet que les autres et le manquent régulièrement à cause du rattrapage de niveau en français…
Ces questions ont un impact sur le métier d’enseignant. Le curriculum exige des enseignants moins isolés qui contribuent à la fabrication du curriculum. Elles nous montrent aussi qu’on peut avoir une construction plus méthodique des contenus d’enseignement que le non-dit français.
Enfin cela pose la question de la place de l’Etat. Aujourd’hui les systèmes éducatifs sont loin d’être dans une perspective de privatisation universelle. Ils ne sont pas non plus dans l’obsession de la compétition. Ils demandent de la qualité mais savent qu’on n’y accède pas de façon uniforme. Il ne faut pas avoir peur de construire de la diversité dans la mise en œuvre du curriculum en fonction de la réalité géographique et sociologique. Il faut savoir observer.
Entretien François Jarraud
- FantômetteHabitué du forum
Le LPC est en effet un CV géant réalisé dès la maternelle.
- JPhMMDemi-dieu
On n'enseignera plus des connaissances, on n'instruira plus de futurs citoyens... on construira leur curriculum, déjà on valide leur socle commun et on nous demande d'étoffer leur CV en somme.
Cette focalisation sur les objets ! typiquement une pathologie administrative.
Cette focalisation sur l'Angleterre aussi... sauf qu'en Angleterre certains commencent à réaliser à quel point toutes leurs réformes avaient été nuisibles, et c'est panique à bord !
Cette focalisation sur les objets ! typiquement une pathologie administrative.
Cette focalisation sur l'Angleterre aussi... sauf qu'en Angleterre certains commencent à réaliser à quel point toutes leurs réformes avaient été nuisibles, et c'est panique à bord !
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Avatar des AbyssesNiveau 8
Pas dac si c'était l'URSS on apprendrait vraiment des choses à l'école. L'école russe a produit de grands mathématiciens le siècle dernier ( quoique Perelman à bien démontrer la conjecture de Poincaré en 2003).
En fait ce serait comme l'école russes mais sans connaissances c'est bien cela que vous vouliez dire?
En tout cas, étrange que l'on étudie pas d'autre systèmes d'éducations qui ont eux aussi fait leurs preuves comme celui du Japon ou de la Corée du sud.
En fait ce serait comme l'école russes mais sans connaissances c'est bien cela que vous vouliez dire?
En tout cas, étrange que l'on étudie pas d'autre systèmes d'éducations qui ont eux aussi fait leurs preuves comme celui du Japon ou de la Corée du sud.
- InvitéInvité
Mais, euh, c'est quoi un curriculum?
- JPhMMDemi-dieu
D'après ce que j'ai compris... le curriculum serait à l'enseignement secondaire, ce que le cursus est à l'enseignement supérieur.Al a écrit:Mais, euh, c'est quoi un curriculum?
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- InvitéInvité
JPhMM a écrit:D'après ce que j'ai compris... le curriculum serait à l'enseignement secondaire, ce que le cursus est à l'enseignement supérieur.Al a écrit:Mais, euh, c'est quoi un curriculum?
Des cours à la carte?
- IgniatiusGuide spirituel
Avatar des Abysses a écrit:Pas dac si c'était l'URSS on apprendrait vraiment des choses à l'école. L'école russe a produit de grands mathématiciens le siècle dernier ( quoique Perelman à bien démontrer la conjecture de Poincaré en 2003).
En fait ce serait comme l'école russes mais sans connaissances c'est bien cela que vous vouliez dire?
En tout cas, étrange que l'on étudie pas d'autre systèmes d'éducations qui ont eux aussi fait leurs preuves comme celui du Japon ou de la Corée du sud.
Je ne parlais pas tant du fond que de la façon de gérer les administrations, en effet.
Quant à l'exemple asiatique, s'il est vrai que leur système peu centré autour de l'élève donne de très bons résultats aux tests pisa, je ne suis pas sûr qu'il soit un modèle d'épanouissement de l'enfant : sans verser dans la démagogie, je crois qu'il est possible de trouver un équilibre plus "humain".
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- AuroreEsprit éclairé
Avatar des Abysses a écrit:Pas dac si c'était l'URSS on apprendrait vraiment des choses à l'école. L'école russe a produit de grands mathématiciens le siècle dernier ( quoique Perelman à bien démontrer la conjecture de Poincaré en 2003).
En fait ce serait comme l'école russes mais sans connaissances c'est bien cela que vous vouliez dire?
En tout cas, étrange que l'on étudie pas d'autre systèmes d'éducations qui ont eux aussi fait leurs preuves comme celui du Japon ou de la Corée du sud.
Nous sommes évidemment d'accord.
Je voulais parler de l'administration soviétique et de ses méthodes, pas de l'école soviétique qui était effectivement très performante, et pas uniquement centrée sur le rabâchage (ce contrairement aux pays asiatiques).
- CathEnchanteur
Je croyais n'avoir pas compris.
A vous lire je vois que si, hélas.
A vous lire je vois que si, hélas.
- AuroreEsprit éclairé
Igniatius a écrit:
Je ne parlais pas tant du fond que de la façon de gérer les administrations, en effet.
Quant à l'exemple asiatique, s'il est vrai que leur système peu centré autour de l'élève donne de très bons résultats aux tests pisa, je ne suis pas sûr qu'il soit un modèle d'épanouissement de l'enfant : sans verser dans la démagogie, je crois qu'il est possible de trouver un équilibre plus "humain".
De toute manière on ne risque pas d'en arriver là en Occident. Dans les cultures asiatiques l'obéissance et l'effacement de soi jouent un rôle considérable, et ce au détriment de l'individu.
- mitochondrieNiveau 10
Mais bien sûr ! Créons un brevet (au rabais) étiqueté "immigrés", histoire de les intégrer encore moinsAurore a écrit:En Angleterre, quand on passe l’équivalent du brevet, on passe des maths mais on déclare le niveau que l’on veut passer. Inversement en France, les enfants immigrés passent le même brevet que les autres et le manquent régulièrement à cause du rattrapage de niveau en français…
- Nielsen Rika BellNiveau 7
C'est de la compétence TIC, ça.
_________________
Parlons éducation... il me vient encore quelques élèves normaux... certes!... jamais vous pouvez vous vanter d'être absolument sans normaux!... non! un de temps à autre... bon!... je les instruis... pas plus mal que les autres professeurs... pas mieux... pédagogue, je suis! oh! très pédagogue! et très scrupuleux!... jamais une séance de chic!... jamais un cours fantaisiste!... depuis trente et cinq années, jamais une pédagogie drôlette!... pas que je me tienne pas au courant!... que si! que si!... je lis à fond tous les cahiers pédagogiques, les sciences de l'éducation... deux, trois kilos par semaine!... au feu! au feu le tout! c'est pas moi qui serai inquiété pour "instruction à la légère"!...
- SchéhérazadeNiveau 10
"Mais ils ne continueront pas toujours, car leur folie finira par apparaître aux yeux de tous" Saint Paul
Mais en attendant, quels dégâts...
Mais en attendant, quels dégâts...
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum