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- menerveOracle
Très vieille Pavot?? Quel âge???
Bon premier conseil: arrêter de rêver.
Deuxième: se contenter de peu (ex: ce matin mes élèves n'ont rien fichu mais ils ont été calmes = grande satisfaction)
3e: mais si on peut changer d'orientation
4e: ne pas lâcher le morceau avec le rectorat: il faut les harceler pour obtenir qqch
5e: la vie est ailleurs, il faut cultiver son jardin et trouver d'autres satisfaction (pour moi voir mes plantes pousser et fleurir et mes poules pondre, admirer la campagne sur le trajet...)
Bon premier conseil: arrêter de rêver.
Deuxième: se contenter de peu (ex: ce matin mes élèves n'ont rien fichu mais ils ont été calmes = grande satisfaction)
3e: mais si on peut changer d'orientation
4e: ne pas lâcher le morceau avec le rectorat: il faut les harceler pour obtenir qqch
5e: la vie est ailleurs, il faut cultiver son jardin et trouver d'autres satisfaction (pour moi voir mes plantes pousser et fleurir et mes poules pondre, admirer la campagne sur le trajet...)
- Invité14Expert
menerve a écrit:Très vieille Pavot?? Quel âge???
Bon premier conseil: arrêter de rêver.
Deuxième: se contenter de peu (ex: ce matin mes élèves n'ont rien fichu mais ils ont été calmes = grande satisfaction)
3e: mais si on peut changer d'orientation
4e: ne pas lâcher le morceau avec le rectorat: il faut les harceler pour obtenir qqch
5e: la vie est ailleurs, il faut cultiver son jardin et trouver d'autres satisfaction (pour moi voir mes plantes pousser et fleurir et mes poules pondre, admirer la campagne sur le trajet...)
moi aussi. Au moins je vois pousser le fruit de mon labeur ce qui n'est pas toujours le cas au boulot.
Ce matin, mes deux classes ont été bavardes. Comme si elles étaient au PMU du coin!
Je sais , j'ai du mal à sanctionner mais quand tous s'y mettent, cela devient dur.
Il y a des jours où ça va moins bien
- Invité14Expert
mais je suis d'accord. Chez nous, on tient beaucoup trop compte de l'élève.
Il faut qu'il soit bien dans ses baskets ... en travaillant le moins possible bien sur.Et nous, on en fait de plus en plus.
Il faut qu'il soit bien dans ses baskets ... en travaillant le moins possible bien sur.Et nous, on en fait de plus en plus.
- InvitéInvité
je commence par: se contenter de peu.
Surtout aujourd'hui (j'ai ma classe de sauvages)
Surtout aujourd'hui (j'ai ma classe de sauvages)
- sandGuide spirituel
J'ai très peur de vieillir dans ce métier. J'ai vu partir à la retraite des profs brillants, très appréciés, détruits par leurs dernières années passées à affronter le bordel.
- Invité14Expert
sand a écrit:J'ai très peur de vieillir dans ce métier. J'ai vu partir à la retraite des profs brillants, très appréciés, détruits par leurs dernières années passées à affronter le bordel.
oui. j'ai une collègue qui aprte en juin en retraite et elle cumule les arrêts de travail.
Et d'autres qui ont plus de 50 ans et qui en ont marre.
J'espère que non conditions s'amélioreront car je ne me vois pas faire encore 25 ans comme ça.
- CarabasVénérable
Mouais... parfois, la réaction des collègues est nulle. "Comment? Tu n'y arrives pas avec les 5E? :shock: "liliepingouin a écrit:+1clochette a écrit:Déjà, en parler à ses collègues.
Briser la loi du silence aussi. Oser dire qu'on galère, et parfois les langues se délient. Mais ce n'est pas toujours facile / possible...
On fait un métier sacrément difficile, qui peut même devenir infernal parfois... C'est en se serrant les coudes qu'on peut espérer surmonter les difficultés, mais tout dépend de l'équipe.
Blabla dans le dos : "si elle n'y arrive pas ici, elle n'y arrivera jamais".
J'ai demandé de l'aide très vite, à tout le monde : tutrice, IUFM, collègues, autres stagiaires. On m'a superbement laissé couler.
Un prof, ça ferme sa gueule ou ça démissionne*.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- Invité14Expert
Quand j'étais au collège, il y a 7 ans, aucun prof ne se plaignait des élèves. j'étais donc la seule à avoir du mal, à avoir le bordel.
Si Néoprofs avait existé, ( j'en ai cherché des forums à l'époque sur le net), j'aurai moins culpabilisé et progressé dans ma gestion de classe.
Depuis 3 - 4 ans je suis en lycée et beaucoup de profs se plaignent du bavardage, du manque de travail.
Alors, est ce les enseignants en général qui osent parler ou alors est ce seulement les profs de lycée qui osent parler?
Si Néoprofs avait existé, ( j'en ai cherché des forums à l'époque sur le net), j'aurai moins culpabilisé et progressé dans ma gestion de classe.
Depuis 3 - 4 ans je suis en lycée et beaucoup de profs se plaignent du bavardage, du manque de travail.
Alors, est ce les enseignants en général qui osent parler ou alors est ce seulement les profs de lycée qui osent parler?
- KrokoEsprit éclairé
pour ma petite expérience, après avoir râlé et fait un foin pas possible parce que j'avais été menacée dans mon cours et que j'en souffrais, que j'avais trouvé que j'étais démunie face à cette situation, et surtout en manque de formation, mon proviseur a déclenché un soi disant "dispositif d'alerte". J'étais censée avoir des formations pour m'apprendre la gestion des conflits et tout ça.
En fait je n'ai rien eu. Aucune aide supplémentaire. Aucune formation. Que dalle. On m'a laissé vraiment me démerder toute seule.
En fait je n'ai rien eu. Aucune aide supplémentaire. Aucune formation. Que dalle. On m'a laissé vraiment me démerder toute seule.
- retraitéeDoyen
Charles Renoir a écrit:Sans vouloir paraître monoobsetionnel -ce que je suis quand même un peu-, ceci est logique: nous sommes des NUMEN aux yeux de notre employeur, et non des salariés porteurs de compétences spécifiques qui doivent réaliser un service. Par conséquent, le seul enjeu c'est que chaque NUMEN soit dans une case, et chaque case corresponde à un NUMEN. Après, que le service rendu soit de qualité ou pas, comme de toute façon ça n'entre pas vraiment en compte dans la gestion des carrières... dans un système professionnel et concurrentiel, on trouve des solutions quand un salarié est en souffrance: on le licencie, on le secoue, on le forme, on l'aide, on le soutient, on le stresse, bref on peut faire plein de choses, mais au moins on fait quelque chose car il en va de la qualité du service rendu, et donc de la survie à terme de l'unité productive en question.
Moi je rêve que, tout en restant dans le secteur public, notre employeur nous considère comme des salariés dont la qualité du service rendu est essentiel; si c'était le cas, on ne laisserait pas seul les profs en souffrance...
Je ne suis pas une numen, mais une humaine!
- FinrodExpert
C'est parce que j'ai connu une BELLE école que je SOUFFRE et je dois faire encore plus d'années !
6 mois que j'enseigne, j'ai un peu de mal avec cette logique aussi !
Un collègue brillant près de la retraite me dit aussi qu'il n'en peut plus, qu'il n'a plus l'énergie.
Ce n'est même pas une question de discipline, il les tiens lui, toujours habillé en motard, mais le pb est bien qu'il est toujours obligé de les tenir...
et que cela ne suffit pas pour les mettre un minimum au travail (meme en classe ! ) ou provoquer un minimum d'interêt...
Tout est à refaire, et vu l'état interne du débat et la guéguerre avec les pédagos, ça viendra de l'exterieur*, ou ça ne viendra pas.
*exterieur sous-entend "de tout sauf d'un organe officiel"
- papillonbleuEsprit éclairé
Cette année, comme je suis en dispo, je ne donne que des cours particuliers à des élèves motivés et franchement, quand on exerce dans ces conditions, c'est le plus beau métier du monde !
- Invité14Expert
myfarenier a écrit:Cette année, comme je suis en dispo, je ne donne que des cours particuliers à des élèves motivés et franchement, quand on exerce dans ces conditions, c'est le plus beau métier du monde !
c'est vrai. A un moment, j'avais même pensé ne faire que ça ou alors à mi temps.
Mais bon le salaire ne suivra pas.
- @lexNiveau 4
chanig a écrit:myfarenier a écrit:Cette année, comme je suis en dispo, je ne donne que des cours particuliers à des élèves motivés et franchement, quand on exerce dans ces conditions, c'est le plus beau métier du monde !
c'est vrai. A un moment, j'avais même pensé ne faire que ça ou alors à mi temps.
Mais bon le salaire ne suivra pas.
Je réfléchissais à la même issue de secours justement !
Après, c'est comme tout : on n'a rien sans rien ! Il faut voir les priorités : un "bon" salaire (et tout est relatif, si comme moi, vous claquez 1/4 de votre salaire en frais de déplacement non remboursés... Au final, un SMIC), fixe, ou un bon cadre de travail, un minimum de gratitude et du plaisir dans ce qu'on fait ?
Moi, je cherche un mari riche pour pouvoir arrêter de bosser, ou bosser moins !! lol. En tout cas, c'est clair, donner des cours particuliers reste très précaire !
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"Passer pour un crétin aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet" (Courteline)
- FourseasonsGrand sage
Charles Renoir a écrit:Sans vouloir paraître monoobsetionnel -ce que je suis quand même un peu-, ceci est logique: nous sommes des NUMEN aux yeux de notre employeur, et non des salariés porteurs de compétences spécifiques qui doivent réaliser un service. Par conséquent, le seul enjeu c'est que chaque NUMEN soit dans une case, et chaque case corresponde à un NUMEN. Après, que le service rendu soit de qualité ou pas, comme de toute façon ça n'entre pas vraiment en compte dans la gestion des carrières... dans un système professionnel et concurrentiel, on trouve des solutions quand un salarié est en souffrance: on le licencie, on le secoue, on le forme, on l'aide, on le soutient, on le stresse, bref on peut faire plein de choses, mais au moins on fait quelque chose car il en va de la qualité du service rendu, et donc de la survie à terme de l'unité productive en question.
Moi je rêve que, tout en restant dans le secteur public, notre employeur nous considère comme des salariés dont la qualité du service rendu est essentiel; si c'était le cas, on ne laisserait pas seul les profs en souffrance...
Tout à fait d'accord !
Courage Pavot. Il faut en parler à des collègues de confiance.
- Charles RenoirNiveau 3
retraitée a écrit:Charles Renoir a écrit:Sans vouloir paraître monoobsetionnel -ce que je suis quand même un peu-, ceci est logique: nous sommes des NUMEN aux yeux de notre employeur, et non des salariés porteurs de compétences spécifiques qui doivent réaliser un service. Par conséquent, le seul enjeu c'est que chaque NUMEN soit dans une case, et chaque case corresponde à un NUMEN. Après, que le service rendu soit de qualité ou pas, comme de toute façon ça n'entre pas vraiment en compte dans la gestion des carrières... dans un système professionnel et concurrentiel, on trouve des solutions quand un salarié est en souffrance: on le licencie, on le secoue, on le forme, on l'aide, on le soutient, on le stresse, bref on peut faire plein de choses, mais au moins on fait quelque chose car il en va de la qualité du service rendu, et donc de la survie à terme de l'unité productive en question.
Moi je rêve que, tout en restant dans le secteur public, notre employeur nous considère comme des salariés dont la qualité du service rendu est essentiel; si c'était le cas, on ne laisserait pas seul les profs en souffrance...
Je ne suis pas une numen, mais une humaine!
Tu as raison; c'est pour cela que je pense qu'il faudrait que l'on passe de la logique des ressources NUMEN à celle des ressources humaines dans l'EN (jeu de mot certes un peu facile, mais qui selon moi exprime bien une part importante des déficiences de notre système éducatif)
- pavotNiveau 9
Des collègues de confiance,j'en ai 2!
Les autres souffrent mais ne disent rien et j'en ai MARRE d'ouvrir ma gueule en réunion!
Evidemment, il y a aussi ceux qui n'ont JAMAIS de problème!
"ah bon, il est comme ça avec toi, moi, je ne l'entends pas!" :lol!:
Les autres souffrent mais ne disent rien et j'en ai MARRE d'ouvrir ma gueule en réunion!
Evidemment, il y a aussi ceux qui n'ont JAMAIS de problème!
"ah bon, il est comme ça avec toi, moi, je ne l'entends pas!" :lol!:
- FourseasonsGrand sage
pavot a écrit:Des collègues de confiance,j'en ai 2!
Les autres souffrent mais ne disent rien et j'en ai MARRE d'ouvrir ma gueule en réunion!
Evidemment, il y a aussi ceux qui n'ont JAMAIS de problème!
"ah bon, il est comme ça avec toi, moi, je ne l'entends pas!" :lol!:
Tu sais je crois que c'est le cas de tout le monde... dans mon lycée de 90 profs je ne fais confiance qu'à 3 voire 4 collègues.
Pour le reste, comment dire les profs sont des petits menteurs ? J'entendais une de mes collègues de vanter de "ne pas avoir de conflits avec les élèves" bien qu'étant "du genre gentille" elle comme prof. Et bien l'autre jour, des bouteilles d'eau et papiers tombaient de la fenêtre sur le parking du lycée. C'était ses élèves, elle leur faisait un devoir. Euh Il n'y a pas comme un décalage entre le discours et la réalité ?
- plumedairNiveau 9
Souvent les collègues semblent tomber des nues quand on leur dit que cela ne se passe pas bien dans tes cours... Il suffit juste de passer derrière leur porte pendant un cours... On est souvent très étonné!
Moi, ce qui me casse, c'est que les collègues/l'administration attendent qu'il y ait quelque chose de grave pour réagir... Marre!
Moi, ce qui me casse, c'est que les collègues/l'administration attendent qu'il y ait quelque chose de grave pour réagir... Marre!
- SugnetNiveau 9
plumedair a écrit:
Moi, ce qui me casse, c'est que les collègues/l'administration attendent qu'il y ait quelque chose de grave pour réagir... Marre!
Ben je vais attendre qu'ils me mettent dans le comas pour avoir enfin une réaction, alors :colere:
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" Le silence est comme une note suspendue qui permet de mieux entendre celle qui précède et celle qui suit. Ecole du respect, il prépare la qualité de notre présence à l'autre et la qualité de la rencontre..." Michel Hubault
- CarabasVénérable
N'est-ce pas?myfarenier a écrit:Cette année, comme je suis en dispo, je ne donne que des cours particuliers à des élèves motivés et franchement, quand on exerce dans ces conditions, c'est le plus beau métier du monde !
Moi aussi, ça me plaît beaucoup.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- pavotNiveau 9
Menerve, pour répondre à ta question, je suis bien plus vieille que toi et ma passion est le jardinage.Regarde sous mon pseudo!Et mes fleurs ne me répondent jamais avec insolence!
Tu me demandes de ne pas rêver, eh bien si, je veux rêver! Sinon, que nous reste-t'il?
Bon, là, je sens que je délire!
Merci à ceux qui m'ont consolée!
Tu me demandes de ne pas rêver, eh bien si, je veux rêver! Sinon, que nous reste-t'il?
Bon, là, je sens que je délire!
Merci à ceux qui m'ont consolée!
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