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- caperucitaGuide spirituel
Aujourd'hui, un élève me dit qu'il n'a plus de pages à son cahier. Je m'énerve, lui faisant remarquer qu'il a eu le temps de voir la dernière page arriver depuis le dernier cours (mercredi) et qu'il aurait déjà dû en racheter un. Et là il m'explique que ses parents sont à découvert. Déjà, j'ai été étonnée qu'il le dise comme ça devant les autres, moi, je serais super honteuse et je le dirais (si je le dis) à voix basse, ou j'attendrais la fin de l'heure... bref, je lui ai demandé de rester à la fin de l'heure, et puis il est finalement parti, je mettais une observation à un autre donc sur le coup je n'ai pas pensé à le retenir. Bref, la prochaine fois, comment je gère ça ? je ne vais quand même pas aller lui acheter un cahier moi-même
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Premier néo-commandement : Je ne mettrai point de S au futur !!!
Par contre,si j'avais un marteau, je cognerais le jour, je cognerais la nuit, j'y mettrais tout mon coeur !
- derouteÉrudit
Je pense que c'était une excuse... Les cahiers "le pouce" à Auchan ne valent pas grand chose et mêmes les parents les plus indignes trouvent 2 euros pour un cahier.
- RikkiMonarque
Pas toujours.
J'ai eu, à la Goutte d'or, une maman qui m'a demandé si elle pouvait payer en plusieurs fois la sortie à 2 euros.
Je ne sais pas pour cet élève en particulier, mais quand il n'y a plus d'argent, il n'y a plus d'argent, parfois. Vraiment plus. Du tout.
J'ai une copine, arrivée en France d'Algérie à l'âge de 18 ans, qui a vécu un temps seule avec sa fille, qui pleurait parfois quand elle voyait arriver la carte de coopérative ou la demande de 10 francs pour le spectacle : elle se demandait comment elle allait acheter du lait pour la petite si elle donnait l'argent du lait à l'école. Elle n'a jamais osé en parler à la maîtresse, bien sûr. Maintenant, ça va bien pour elle, mais à l'époque...
J'ai eu, à la Goutte d'or, une maman qui m'a demandé si elle pouvait payer en plusieurs fois la sortie à 2 euros.
Je ne sais pas pour cet élève en particulier, mais quand il n'y a plus d'argent, il n'y a plus d'argent, parfois. Vraiment plus. Du tout.
J'ai une copine, arrivée en France d'Algérie à l'âge de 18 ans, qui a vécu un temps seule avec sa fille, qui pleurait parfois quand elle voyait arriver la carte de coopérative ou la demande de 10 francs pour le spectacle : elle se demandait comment elle allait acheter du lait pour la petite si elle donnait l'argent du lait à l'école. Elle n'a jamais osé en parler à la maîtresse, bien sûr. Maintenant, ça va bien pour elle, mais à l'époque...
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mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- BientôtlesudFidèle du forum
Un tour chez l'assistante sociale, chez nous les familles obtiennent des chèques de solidarité (différents des bourses et autres aides...) en cas de coup dur...
- DaphnéDemi-dieu
Oui enfin ils ont aussi eu la prime de rentrée scolaire.
Ils en ont souvent fait autre chose.
Ils en ont souvent fait autre chose.
- RikkiMonarque
Salauds de pauvres ! Et ils ont tout dépensé depuis septembre ! Si ça se trouve, ils l'ont bue, la généreuse prime !
Dans le doute, tu sanctionnes.
Dans le doute, tu sanctionnes.
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- BientôtlesudFidèle du forum
Certaines familles basculent dans la précarité en cours d'année...
- BientôtlesudFidèle du forum
Il ne faut pas écarter l'hypothèse que l'élève se foute de ta gueule aussi, je l'ai vu quelques fois (un élève se moquait d'un autre en me répondant un truc de ce genre)
- ProvenceEnchanteur
Les élèves dont la famille rencontre de gros problèmes d'argent ne le crient généralement pas sur les toits. Il est possible que ce soit une excuse toute trouvée pour certains gamins.
Dans le doute, contacte l'assistant(e) social(e).
Dans le doute, contacte l'assistant(e) social(e).
- RikkiMonarque
Principe de droit : mieux vaut un coupable en liberté qu'un innocent en prison.
Il n'y a pas de bons pauvres, c'est bien connu.
Qu'est-ce qu'on risque à donner un cahier à un gamin ? Au pire, il n'en avait pas vraiment besoin, et le foyer a perdu 2 euros pour rien. Au mieux, on a rendu service à quelqu'un qui en avait besoin.
Personnellement, je n'hésiterais pas une seconde.
Il n'y a pas de bons pauvres, c'est bien connu.
Qu'est-ce qu'on risque à donner un cahier à un gamin ? Au pire, il n'en avait pas vraiment besoin, et le foyer a perdu 2 euros pour rien. Au mieux, on a rendu service à quelqu'un qui en avait besoin.
Personnellement, je n'hésiterais pas une seconde.
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- caperucitaGuide spirituel
Oui, mais bon, après les autre qui arrivent en bout de cahier viendront réclamer, en disant que à untel on lui a donné un cahier etc... j'en parlerai demain avec lui à la fin de l'heure, et je verrai s'il tient la même version ou s'il change de discours
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Premier néo-commandement : Je ne mettrai point de S au futur !!!
Par contre,si j'avais un marteau, je cognerais le jour, je cognerais la nuit, j'y mettrais tout mon coeur !
- ProvenceEnchanteur
Rikki a écrit:
Qu'est-ce qu'on risque à donner un cahier à un gamin ? Au pire, il n'en avait pas vraiment besoin, et le foyer a perdu 2 euros pour rien. Au mieux, on a rendu service à quelqu'un qui en avait besoin.
C'est toute la différence entre avoir une classe par an ou une bonne centaine d'élèves.
- elfianeNiveau 10
Je ne pense pas non plus qu'il l'aurait dit tout haut si c'était vrai. Maintenant, il y a une chose simple à faire, téléphoner aux parents en exposant la situation matériel de leur fils et ses dires et, s'ils confirment, leur proposer les différents dispositifs d'aide. Tu peux aussi, si le gamin va à la cantine, voir le gestionnaire avant pour te renseigner un peu (retard de paiment ou pas, bourse ou pas, ....)
- lerocherNiveau 3
:acb: ...
bien...il y a de vrais cas, mais avec un peu de pratique on les repère vite. Ceux-là sont de vrais naufragés sociaux qui ont le droit le plus absolu à toutes les aides existantes.
Les autres: en 11 ans dans mon ex-quartier de prof, que du pipo ou presque! Rassurez-vous et surtout rassurez vos consciences coupables: ces gosses vivent très bien, ils ont tout ce qui leur faut y compris les vacances au bled.
Pour comparer, chez moi ( prof + prof écoles tardive) les vacances au bled -et oui, ma femme est de très loin et c'est TRES cher- se payent au prix de sacrifices sur tout le reste.
Rappelons que l'ALS c'est pas pour les chaussures.
En résumé: dites-vous bien que 99% des excuses que vos élèves vous balancent c'est du pipo garanti. Sauf exceptions précitées.
bien...il y a de vrais cas, mais avec un peu de pratique on les repère vite. Ceux-là sont de vrais naufragés sociaux qui ont le droit le plus absolu à toutes les aides existantes.
Les autres: en 11 ans dans mon ex-quartier de prof, que du pipo ou presque! Rassurez-vous et surtout rassurez vos consciences coupables: ces gosses vivent très bien, ils ont tout ce qui leur faut y compris les vacances au bled.
Pour comparer, chez moi ( prof + prof écoles tardive) les vacances au bled -et oui, ma femme est de très loin et c'est TRES cher- se payent au prix de sacrifices sur tout le reste.
Rappelons que l'ALS c'est pas pour les chaussures.
En résumé: dites-vous bien que 99% des excuses que vos élèves vous balancent c'est du pipo garanti. Sauf exceptions précitées.
- MarieLNeoprof expérimenté
Je vérifierais quand même... Imagine que ce soit vrai...
J'ai signalé une année le même genre de problème à mon principal (un gamin qui disait ne pas pouvoir acheter de feuille pour son classeur). Le principal a sorti un billet en lui demandant de l'utiliser pour son matériel scolaire... Un principal au coeur d'or, unique ! Mais il s'est avéré par la suite que ce gamin vivait vraiment dans la misère, et non, ce n'était pas si évident à le voir.
J'ai signalé une année le même genre de problème à mon principal (un gamin qui disait ne pas pouvoir acheter de feuille pour son classeur). Le principal a sorti un billet en lui demandant de l'utiliser pour son matériel scolaire... Un principal au coeur d'or, unique ! Mais il s'est avéré par la suite que ce gamin vivait vraiment dans la misère, et non, ce n'était pas si évident à le voir.
- User5899Demi-dieu
L'établissement n'a ni fonds social ni assistante sociale ?caperucita a écrit:Aujourd'hui, un élève me dit qu'il n'a plus de pages à son cahier. Je m'énerve, lui faisant remarquer qu'il a eu le temps de voir la dernière page arriver depuis le dernier cours (mercredi) et qu'il aurait déjà dû en racheter un. Et là il m'explique que ses parents sont à découvert. Déjà, j'ai été étonnée qu'il le dise comme ça devant les autres, moi, je serais super honteuse et je le dirais (si je le dis) à voix basse, ou j'attendrais la fin de l'heure... bref, je lui ai demandé de rester à la fin de l'heure, et puis il est finalement parti, je mettais une observation à un autre donc sur le coup je n'ai pas pensé à le retenir. Bref, la prochaine fois, comment je gère ça ? je ne vais quand même pas aller lui acheter un cahier moi-même
- MarillionEsprit éclairé
J'ai enseigné 5 ans dans une zone très très appauvrie du Pas-de-Calais (bassin minier) : des maisons sans salle de bains à l'aube de 2000, ça m'avait paru fou. De nombreux élèves profitaient des cours d'EPS pour se laver parce qu'ils ne pouvaient le faire chez eux. Idem pour les toilettes qui se trouvaient au fond du jardin.
Difficile pour moi de leur demander d'acheter tel ou tel livre. Le CDI était d'ailleurs à ce titre bien pourvu car nous étions en ZEP pour ces raisons-là.
Reste que nous avions organisé des sorties pour "Collège au cinéma" et de très nombreux élèves de 6è avaient déjà vu les films en question sur le câble (moi-même je n'avais aucun abonnement satellite).
Certaines priorités des parents ne sont pas forcément les nôtres, hélas...
Je me souviens aussi des caddies à Auchan dès que les allocations tombaient que de l'électro-ménager, des bières... bref des choses assez superflues...
Difficile pour moi de leur demander d'acheter tel ou tel livre. Le CDI était d'ailleurs à ce titre bien pourvu car nous étions en ZEP pour ces raisons-là.
Reste que nous avions organisé des sorties pour "Collège au cinéma" et de très nombreux élèves de 6è avaient déjà vu les films en question sur le câble (moi-même je n'avais aucun abonnement satellite).
Certaines priorités des parents ne sont pas forcément les nôtres, hélas...
Je me souviens aussi des caddies à Auchan dès que les allocations tombaient que de l'électro-ménager, des bières... bref des choses assez superflues...
- PseudoDemi-dieu
Puisqu'il en parle facilement, l'AS pourra débloquer de l'argent du fonds spécifique. Il faut qu'il voit l'AS.
- PseudoDemi-dieu
Daphné a écrit:Oui enfin ils ont aussi eu la prime de rentrée scolaire.
Ils en ont souvent fait autre chose.
*angie* a écrit:
Je me souviens aussi des caddies à Auchan dès que les allocations tombaient que de l'électro-ménager, des bières... bref des choses assez superflues...
Vous me rappelez un reportage sur les restos du cœur. L'équipe de bénévoles était réunie pour parler du menu du repas de noël. La grande question : du jaja ou pas de jaja. Et ça y allait, chacun avait son argument pour faire noël à l'eau. Du vin, les misérables, ils en trouvaient toujours. En plus ils en boivent déjà trop. Quand on les voit en fin de journée, etc... Le tout sur un ton condescendant. C'est qu'ils les aimaient bien quand même leurs pauvres, allez...
Je croit qu'au final, y a pas eu de jaja. J'espère que les gueux se sont révolté et on amené leur cubi à boire au goulot.
- moonGrand sage
Dans le doute, rediscute un peu avec l'élève...c'est possible qu'il t'ait dit que ses parents sont à découvert, mais qu'il n'ait pas demandé non plus. Après le plus simple c'est peut-être un coup de fil aux parents, ou un mot dans le carnet ( x...a terminé son cahier, il a besoin d'un neuf, si difficultés vous pouvez contacter...)
Après sur l'idée de cacher ou pas la misère, franchement, ça dépend. Ici, j'ai vu de tout...une gamine que je n'aurais jamais imaginée dans cette situation venir me dire rouge de honte que maman ne pourrait pas acheter le livre parce qu'ils attendaient les allocs...des gamins qui préfèrent écrire pendant deux semaine au crayon papier ou me dire qu'ils ont oublié le cahier, pendant tout ce temps ( quitte à prendre les punitions qui vont avec, le temps que je réalise) plutôt que d'avouer qu'ils ne peuvent pas acheter le cahier / les crayons ( variante : les parents ne s'en occupent pas...)et aussi des classes entières parfois où il y avait tant de difficultés sociales diverses que ça ne les gênait pas de lever le doigt en plein milieu du cours pour me dire ça ( variante : demain je ne serai pas là, je vais chez le juge, etc). On a des élèves qu'on inscrit en catastrophe à la cantine au milieu du mois, parce qu'ils n'y a plus à manger chez eux. Et oui, bien sûr, il y en a quelques un qui en jouent. Mais c'est toujours difficile à démêler.
Pour le reste, ce que les familles font ou pas des allocs, je pense que c'est difficile de juger parce qu'on n'est pas plongé non plus dans cette situation là.
Le plus simple c'est d'essayer de voir avec les parents.
Après sur l'idée de cacher ou pas la misère, franchement, ça dépend. Ici, j'ai vu de tout...une gamine que je n'aurais jamais imaginée dans cette situation venir me dire rouge de honte que maman ne pourrait pas acheter le livre parce qu'ils attendaient les allocs...des gamins qui préfèrent écrire pendant deux semaine au crayon papier ou me dire qu'ils ont oublié le cahier, pendant tout ce temps ( quitte à prendre les punitions qui vont avec, le temps que je réalise) plutôt que d'avouer qu'ils ne peuvent pas acheter le cahier / les crayons ( variante : les parents ne s'en occupent pas...)et aussi des classes entières parfois où il y avait tant de difficultés sociales diverses que ça ne les gênait pas de lever le doigt en plein milieu du cours pour me dire ça ( variante : demain je ne serai pas là, je vais chez le juge, etc). On a des élèves qu'on inscrit en catastrophe à la cantine au milieu du mois, parce qu'ils n'y a plus à manger chez eux. Et oui, bien sûr, il y en a quelques un qui en jouent. Mais c'est toujours difficile à démêler.
Pour le reste, ce que les familles font ou pas des allocs, je pense que c'est difficile de juger parce qu'on n'est pas plongé non plus dans cette situation là.
Le plus simple c'est d'essayer de voir avec les parents.
- moonGrand sage
[quote="PseudoVous me rappelez un reportage sur les restos du cœur. L'équipe de bénévoles était réunie pour parler du menu du repas de noël. La grande question : du jaja ou pas de jaja. Et ça y allait, chacun avait son argument pour faire noël à l'eau. Du vin, les misérables, ils en trouvaient toujours. En plus ils en boivent déjà trop. Quand on les voit en fin de journée, etc... Le tout sur un ton condescendant. C'est qu'ils les aimaient bien quand même leurs pauvres, allez...
Je croit qu'au final, y a pas eu de jaja. J'espère que les gueux se sont révolté et on amené leur cubi à boire au goulot.[/quote]
Ce que tu racontes me rappelle deux très bons romans jeunesse : Baiki Baikal, et Salle des pas perdus...( je n'ai plus les auteurs en tête), qui traitent justement de ce regard-là.
Je croit qu'au final, y a pas eu de jaja. J'espère que les gueux se sont révolté et on amené leur cubi à boire au goulot.[/quote]
Ce que tu racontes me rappelle deux très bons romans jeunesse : Baiki Baikal, et Salle des pas perdus...( je n'ai plus les auteurs en tête), qui traitent justement de ce regard-là.
- DaphnéDemi-dieu
Bon de l'aveu même d'élèves qui arrivent à la rentrée avec un moignon de bout de crayon de papier et rien d'autre, qui nous font savoir dès le premier jour qu'il n'est surtout pas question qu'on leur demande quoi que ce soit alors que l'établissement fournit les livres bien entendu mais propose aussi un pack de fournitures tout compris à prix défiant toute concurrence puisque acheté en gros par le foyer, je me suis permis de faire la remarque sur la prime de rentrée : on m'a répondu, en vrac, qu'elle avait servi à la machine à laver, les jeux vidéos et la console qui va bien, le portable, les baskets ou la permanente............
Bon.
Alors les situations difficiles il y en a, mais pas avec des baskets ou des survets de marque.
Bon.
Alors les situations difficiles il y en a, mais pas avec des baskets ou des survets de marque.
- MarieLNeoprof expérimenté
Une mère au RMI qui achète un lecteur video quand sa fille n'a pas de chaussures de rechange pour aller à l'école quand il pleut... ça me choque, oui, mais je ne me permets pas de juger.
Bien souvent, les gens qui touchent le fond s'endettent pour que leurs gamins soient habillés (croient-ils) comme les autres ou qu'ils aient les mêmes distractions.
Bien souvent, les gens qui touchent le fond s'endettent pour que leurs gamins soient habillés (croient-ils) comme les autres ou qu'ils aient les mêmes distractions.
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- DaphnéDemi-dieu
Axel a écrit:Une mère au RMI qui achète un lecteur video quand sa fille n'a pas de chaussures de rechange pour aller à l'école quand il pleut... ça me choque, oui, mais je ne me permets pas de juger.Bien souvent, les gens qui touchent le fond s'endettent pour que leurs gamins soient habillés (croient-ils) comme les autres ou qu'ils aient les mêmes distractions.
Demander un cahier ce n'est pas juger.
Je pense qu'on peut demander un cahier.
- User5899Demi-dieu
Pour info, en 1996, 1/3 des logements parisiens intra muros avaient des toilettes sur l'escalier...*angie* a écrit:J'ai enseigné 5 ans dans une zone très très appauvrie du Pas-de-Calais (bassin minier) : des maisons sans salle de bains à l'aube de 2000, ça m'avait paru fou. De nombreux élèves profitaient des cours d'EPS pour se laver parce qu'ils ne pouvaient le faire chez eux. Idem pour les toilettes qui se trouvaient au fond du jardin.
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