- anthinéaGuide spirituel
Voilà je ne retrouve pas mon type brevet sur Antigone que j'avais préparé cet été et je n'en trouve aucun sur le net .... et franchement me refaire une fournée me tente moyen .... Surtout que je suis déjà dans le jus sur un type brevet sur la rose et le réséda .... pour l'aprés vacances ..... je suis paniquée ..... C'est pour demain ....
Helpppppppppppppppppppp
Helpppppppppppppppppppp
- V.MarchaisEmpereur
Anthinéa, j'ai une évaluation sur Antigone, mais type TDL, pas type brevet... Il s'agit du face à face entre Créon et Antigone autour du bonheur. Je ne sais pas si cela fera ton affaire. Il faut que tu n'aies pas déjà étudié cet extrait en classe et que la démarche, qui n'est pas celle du DNB, ne t'effarouche pas. Mais si ça te dépanne, je te l'envoie volontiers.
- anthinéaGuide spirituel
je prend ...... tout ce que je peux prendre .....
- cristalExpert spécialisé
Je t'ai envoyé un sujet en MP.
- miss sophieExpert spécialisé
Voici ce que j'ai :
QUESTIONS TYPE BREVET /15 : EXTRAIT D’ANTIGONE DE JEAN ANOUILH (p.80-82)
Un affrontement
1) Qui mène le dialogue dans cet extrait ? Justifiez votre réponse. /1
2) Observez les pronoms personnels par lesquels chaque interlocuteur s’adresse à l’autre : que remarquez-vous ? Quel sens a cette différence ? /1
3) A quel mode sont tous ces verbes : « aie », « vis » (l.21), « oblige » (l.24), « essaie » (l.31) ? Commentez l’emploi de ce mode par Créon. /1
4) Dites à quels modes et temps sont les verbes « voudrais » (l.3), « auriez voulu » (l.3), « règne » (l.23) et « ait » (l.34) ; expliquez précisément l’emploi de chacun. /2
5) « mais » (l.31), « parce que » (l.46), « pour que » (l.23), « pourtant » (l.34) et « alors » (l.21) :
a) Précisez pour chacun de ces mots sa classe grammaticale et le lien logique qu’il exprime. /2,5
b) Pourquoi Créon utilise-t-il ces mots ? /0,5
6) Comment se manifeste la violence entre les deux personnages dans cet extrait ? Basez-vous à la fois sur les répliques et sur les didascalies. /1
Un discours symbolique
7) Puisque Créon ne voulait pas « refuser une tombe » à Polynice, pourquoi le fait-il « tout de même » ? /0,5
8) Aux lignes 31 à 64, relevez le champ lexical de la navigation. /1
9) Que représente la barque ballottée dans la tempête dans ce passage ? /0,5
10) Quelle figure de style identifiez-vous dans ces lignes 31 à 64 ? /0,5
11) Quel sens les spectateurs de 1944 pouvaient-ils donner à l’affrontement entre Créon et Antigone ? Expliquez. /1
Le genre théâtral
12) Comment appelle-t-on une réplique comme celle de Créon l.31 à 64 ? /0,5
13) Quelle phrase prononcée par l’héroïne résume son rôle dans la pièce ? /0,5
14) A quel genre théâtral appartient cette pièce ? Justifiez votre réponse en vous appuyant sur le sujet de la pièce, la condition sociale des personnages, le ton employé. /1,5
REECRITURE /4
Mettez les lignes 21 (« Alors, aie pitié… ») à 25 (« J’ai assez payé. ») au discours indirect. Vous commencerez par : Créon demanda à Antigone… Vous introduirez chaque phrase de Créon par un nouveau verbe de parole, pris par exemple dans cette liste : affirmer, rappeler, supplier, ajouter. Vous ferez attention à la concordance des temps et aux changements de pronoms personnels et de possessifs entraînés par le passage du discours direct au discours indirect.
Dictée /6
Cette semaine, dans de très nombreux théâtres, partout en France, se déroule un projet intitulé « Levers de rideaux » avec des jeunes des écoles, des collèges, des lycées ou des universités. Je voudrais, à cette occasion, tendre la main à tous ces jeunes. Si le théâtre c’est la vie, alors l’apprentissage du théâtre peut devenir l’apprentissage de la vie !
Que ces levers de rideaux soient une fête. Un espoir.
D’après Peter Brook, Lettre, mai 1998
QUESTIONS TYPE BREVET /15 : EXTRAIT D’ANTIGONE DE JEAN ANOUILH (p.80-82)
Un affrontement
1) Qui mène le dialogue dans cet extrait ? Justifiez votre réponse. /1
2) Observez les pronoms personnels par lesquels chaque interlocuteur s’adresse à l’autre : que remarquez-vous ? Quel sens a cette différence ? /1
3) A quel mode sont tous ces verbes : « aie », « vis » (l.21), « oblige » (l.24), « essaie » (l.31) ? Commentez l’emploi de ce mode par Créon. /1
4) Dites à quels modes et temps sont les verbes « voudrais » (l.3), « auriez voulu » (l.3), « règne » (l.23) et « ait » (l.34) ; expliquez précisément l’emploi de chacun. /2
5) « mais » (l.31), « parce que » (l.46), « pour que » (l.23), « pourtant » (l.34) et « alors » (l.21) :
a) Précisez pour chacun de ces mots sa classe grammaticale et le lien logique qu’il exprime. /2,5
b) Pourquoi Créon utilise-t-il ces mots ? /0,5
6) Comment se manifeste la violence entre les deux personnages dans cet extrait ? Basez-vous à la fois sur les répliques et sur les didascalies. /1
Un discours symbolique
7) Puisque Créon ne voulait pas « refuser une tombe » à Polynice, pourquoi le fait-il « tout de même » ? /0,5
8) Aux lignes 31 à 64, relevez le champ lexical de la navigation. /1
9) Que représente la barque ballottée dans la tempête dans ce passage ? /0,5
10) Quelle figure de style identifiez-vous dans ces lignes 31 à 64 ? /0,5
11) Quel sens les spectateurs de 1944 pouvaient-ils donner à l’affrontement entre Créon et Antigone ? Expliquez. /1
Le genre théâtral
12) Comment appelle-t-on une réplique comme celle de Créon l.31 à 64 ? /0,5
13) Quelle phrase prononcée par l’héroïne résume son rôle dans la pièce ? /0,5
14) A quel genre théâtral appartient cette pièce ? Justifiez votre réponse en vous appuyant sur le sujet de la pièce, la condition sociale des personnages, le ton employé. /1,5
REECRITURE /4
Mettez les lignes 21 (« Alors, aie pitié… ») à 25 (« J’ai assez payé. ») au discours indirect. Vous commencerez par : Créon demanda à Antigone… Vous introduirez chaque phrase de Créon par un nouveau verbe de parole, pris par exemple dans cette liste : affirmer, rappeler, supplier, ajouter. Vous ferez attention à la concordance des temps et aux changements de pronoms personnels et de possessifs entraînés par le passage du discours direct au discours indirect.
Dictée /6
Cette semaine, dans de très nombreux théâtres, partout en France, se déroule un projet intitulé « Levers de rideaux » avec des jeunes des écoles, des collèges, des lycées ou des universités. Je voudrais, à cette occasion, tendre la main à tous ces jeunes. Si le théâtre c’est la vie, alors l’apprentissage du théâtre peut devenir l’apprentissage de la vie !
Que ces levers de rideaux soient une fête. Un espoir.
D’après Peter Brook, Lettre, mai 1998
- anthinéaGuide spirituel
merci véro
merci cristal
merci miss sophie ....
merci cristal
merci miss sophie ....
- miss sophieExpert spécialisé
Et le corrigé :
CORRIGE DES QUESTIONS SUR L’EXTRAIT D’ANTIGONE
Un affrontement
1) Le dialogue est mené par Antigone : c’est elle qui parle le plus avant la tirade de Créon, c’est elle surtout qui pose les questions et s’exclame, elle qui « attaque » son interlocuteur, forcé alors de se justifier longuement. Elle est en position de force, inflexible. /1
2) Alors qu’Antigone vouvoie Créon, ce dernier la tutoie. Cette marque de politesse de la part d’Antigone souligne leur différence d’âge et la position hiérarchique de Créon dans la société (il est le roi) et au sein de leur famille (il est l’oncle d’Antigone). Le tutoiement de Créon vis à vis d’Antigone n’est pas une marque d’irrespect mais plutôt une familiarité naturelle. Cette distinction dans la façon dont les interlocuteurs s’apostrophent rappelle que pour Créon, Antigone est une enfant, et qu’ils ne sont pas sur un pied d’égalité. /1
3) Les verbes : « aie », « vis » (l.21), « oblige » (l.24) et « essaie » (l.31) sont tous au mode impératif. Cela indique que Créon est injonctif, il veut qu’Antigone obéisse à ses ordres, parfois il la supplie. /1
4) Le verbe « voudrais » (l.3) est au conditionnel présent, il exprime une hypothèse (potentiel). Le verbe « auriez voulu » (l.3) est au conditionnel passé, il exprime une hypothèse non réalisée : c’est un irréel du passé. Le verbe « règne » (l.23) est au subjonctif présent, l’emploi de ce mode est commandé par la conjonction de subordination « pour que » qui introduit une subordonnée de but. Le verbe « ait » (l.34) est au subjonctif présent également, il est employé dans une subordonnée après un verbe d’obligation (« il faut que… »). /2
5) Connecteurs logiques
a) « mais » (l.31) est une conjonction de coordination exprimant un rapport d’opposition ; « parce que » (l.46) est une conjonction de subordination exprimant la cause ; « pour que » (l.23) est une conjonction de subordination exprimant le but ; « pourtant » (l.34) est un adverbe exprimant l’opposition ; « alors » (l.21) est un adverbe exprimant la conséquence. /2,5
b) Créon utilise ces mots parce qu’il argumente, il essaie de convaincre Antigone. /0,5
6) La violence entre les deux personnages se manifeste dans leur façon de parler : la ponctuation expressive (points d’exclamation et d’interrogation) marque l’agressivité de leur face à face ; de plus, Créon traite Antigone de « petite idiote ». Cette violence est visible aussi dans les gestes et expressions de Créon, indiqués par cette didascalie : « Créon la secoue soudain, hors de lui ». /1
Un discours symbolique
7) Créon refuse une tombe à Polynice « pour que l’ordre règne dans Thèbes » (l.23-24), parce qu’il faut faire un exemple, pour que les citoyens comprennent qu’on ne peut pas impunément tenter de renverser l’ordre en place. /0,5
8) Aux lignes 31 à 64 se trouvent de nombreux termes appartenant au champ lexical de la navigation : « barque », « eau », « gouvernail », « ballotte », « équipage », « cale », « officiers », « radeau », « mât », « voiles », « vague », « pont », « barre », « bateau », « tempête ». /1
9) La barque ballottée dans la tempête représente ici l’Etat en proie à une situation troublée (guerre…). Le « gouvernail » qu’empoigne alors Créon renvoie au fait de gouverner un pays. /0,5
10) La figure de style reconnaissable dans ces lignes 31 à 64 est une métaphore filée : la comparaison implicite de la barque et de l’Etat est poursuivie sur plusieurs lignes. /0,5
11) Les spectateurs de 1944 pouvaient voir dans l’affrontement entre Antigone et Créon l’opposition entre les Résistants et le régime de Vichy (Pétain) lors de l’Occupation allemande. En effet Pétain affirmait que la collaboration était nécessaire pour préserver le peuple français (un peu comme Créon affirme qu’il faut laisser pourrir Polynice même si cela ne lui plaît pas, pour préserver l’Etat). La révolte d’Antigone serait donc un modèle positif, un refus de se laisser corrompre, un combat pour des valeurs morales et pour un idéal. /1
Le genre théâtral
12) Une réplique comme celle de Créon l.31 à 64 est une tirade. /0,5
13) La dernière phrase de l’extrait résume le rôle d’Antigone dans la pièce : « Je suis là pour vous dire non et pour mourir. » /0,5
14) Cette pièce est une tragédie : c’est une histoire où la fatalité tient un grand rôle et qui se termine par la mort (annoncée) de plusieurs personnages. Ceux-ci, de rang élevé (ils appartiennent à la famille royale), sont tiraillés entre leur devoir et leurs sentiments. Le ton de la pièce est grave, il n’y a pas de place pour le rire. /1,5
Réécriture /4
Créon demanda à Antigone d’avoir pitié de lui, de vivre (/ qu’elle ait pitié de lui, qu’elle vive). Il affirma que le cadavre de son frère qui pourrissait sous ses fenêtres, c’était assez payé pour que l’ordre règne (/ régnât) dans Thèbes. Il lui rappela que son fils l’aimait et la supplia de ne pas l’obliger à payer avec elle encore. Il ajouta qu’il avait assez payé.
CORRIGE DES QUESTIONS SUR L’EXTRAIT D’ANTIGONE
Un affrontement
1) Le dialogue est mené par Antigone : c’est elle qui parle le plus avant la tirade de Créon, c’est elle surtout qui pose les questions et s’exclame, elle qui « attaque » son interlocuteur, forcé alors de se justifier longuement. Elle est en position de force, inflexible. /1
2) Alors qu’Antigone vouvoie Créon, ce dernier la tutoie. Cette marque de politesse de la part d’Antigone souligne leur différence d’âge et la position hiérarchique de Créon dans la société (il est le roi) et au sein de leur famille (il est l’oncle d’Antigone). Le tutoiement de Créon vis à vis d’Antigone n’est pas une marque d’irrespect mais plutôt une familiarité naturelle. Cette distinction dans la façon dont les interlocuteurs s’apostrophent rappelle que pour Créon, Antigone est une enfant, et qu’ils ne sont pas sur un pied d’égalité. /1
3) Les verbes : « aie », « vis » (l.21), « oblige » (l.24) et « essaie » (l.31) sont tous au mode impératif. Cela indique que Créon est injonctif, il veut qu’Antigone obéisse à ses ordres, parfois il la supplie. /1
4) Le verbe « voudrais » (l.3) est au conditionnel présent, il exprime une hypothèse (potentiel). Le verbe « auriez voulu » (l.3) est au conditionnel passé, il exprime une hypothèse non réalisée : c’est un irréel du passé. Le verbe « règne » (l.23) est au subjonctif présent, l’emploi de ce mode est commandé par la conjonction de subordination « pour que » qui introduit une subordonnée de but. Le verbe « ait » (l.34) est au subjonctif présent également, il est employé dans une subordonnée après un verbe d’obligation (« il faut que… »). /2
5) Connecteurs logiques
a) « mais » (l.31) est une conjonction de coordination exprimant un rapport d’opposition ; « parce que » (l.46) est une conjonction de subordination exprimant la cause ; « pour que » (l.23) est une conjonction de subordination exprimant le but ; « pourtant » (l.34) est un adverbe exprimant l’opposition ; « alors » (l.21) est un adverbe exprimant la conséquence. /2,5
b) Créon utilise ces mots parce qu’il argumente, il essaie de convaincre Antigone. /0,5
6) La violence entre les deux personnages se manifeste dans leur façon de parler : la ponctuation expressive (points d’exclamation et d’interrogation) marque l’agressivité de leur face à face ; de plus, Créon traite Antigone de « petite idiote ». Cette violence est visible aussi dans les gestes et expressions de Créon, indiqués par cette didascalie : « Créon la secoue soudain, hors de lui ». /1
Un discours symbolique
7) Créon refuse une tombe à Polynice « pour que l’ordre règne dans Thèbes » (l.23-24), parce qu’il faut faire un exemple, pour que les citoyens comprennent qu’on ne peut pas impunément tenter de renverser l’ordre en place. /0,5
8) Aux lignes 31 à 64 se trouvent de nombreux termes appartenant au champ lexical de la navigation : « barque », « eau », « gouvernail », « ballotte », « équipage », « cale », « officiers », « radeau », « mât », « voiles », « vague », « pont », « barre », « bateau », « tempête ». /1
9) La barque ballottée dans la tempête représente ici l’Etat en proie à une situation troublée (guerre…). Le « gouvernail » qu’empoigne alors Créon renvoie au fait de gouverner un pays. /0,5
10) La figure de style reconnaissable dans ces lignes 31 à 64 est une métaphore filée : la comparaison implicite de la barque et de l’Etat est poursuivie sur plusieurs lignes. /0,5
11) Les spectateurs de 1944 pouvaient voir dans l’affrontement entre Antigone et Créon l’opposition entre les Résistants et le régime de Vichy (Pétain) lors de l’Occupation allemande. En effet Pétain affirmait que la collaboration était nécessaire pour préserver le peuple français (un peu comme Créon affirme qu’il faut laisser pourrir Polynice même si cela ne lui plaît pas, pour préserver l’Etat). La révolte d’Antigone serait donc un modèle positif, un refus de se laisser corrompre, un combat pour des valeurs morales et pour un idéal. /1
Le genre théâtral
12) Une réplique comme celle de Créon l.31 à 64 est une tirade. /0,5
13) La dernière phrase de l’extrait résume le rôle d’Antigone dans la pièce : « Je suis là pour vous dire non et pour mourir. » /0,5
14) Cette pièce est une tragédie : c’est une histoire où la fatalité tient un grand rôle et qui se termine par la mort (annoncée) de plusieurs personnages. Ceux-ci, de rang élevé (ils appartiennent à la famille royale), sont tiraillés entre leur devoir et leurs sentiments. Le ton de la pièce est grave, il n’y a pas de place pour le rire. /1,5
Réécriture /4
Créon demanda à Antigone d’avoir pitié de lui, de vivre (/ qu’elle ait pitié de lui, qu’elle vive). Il affirma que le cadavre de son frère qui pourrissait sous ses fenêtres, c’était assez payé pour que l’ordre règne (/ régnât) dans Thèbes. Il lui rappela que son fils l’aimait et la supplia de ne pas l’obliger à payer avec elle encore. Il ajouta qu’il avait assez payé.
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