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- User5899Demi-dieu
Qui a pastiché ainsi Lorenzaccio ?Aliks a écrit:Les parois de ma vie sont lisses,
Je m'y accroche mais je glisse,
Lentement vers ma destinée,
Mourir d'aimer.
- AudreyOracle
Cripure, c'est un extrait de la chanson de Charles Aznavour, "mourir d'aimer"...
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
[quote="Abraxas"]Je vous trouve bien catégorique, les un(e)s et les autres. Traiter une passion (parce que c'est en général de cet ordre, sous la forme obsessionnelle) comme une affaire de police, c'est d'un délicat…
Et en cas de réciprocité, vous faites comment ?
Putain, Gabrielle Russier est encore morte pour rien !
J'ai moi aussi des étudiants majeurs -- et je commence à être un peu âgée pour eux, de toute façon . :lol!:
Mais je voudrais rebondir sur le terme de "délicatesse" utilisé par Abraxas. Le jeune homme ou la jeune fille qui vous déclare sa flamme, est en général un(e) sensible, un(e) passionné(e), quelqu'un qui a craqué pour vous car vous représentez à ses yeux une sorte d'idéal masculin ou féminin, et que vous l'avez, sans le vouloir, séduit(e), à la fois parce que votre cours est bon et que vous êtes encore, nolens volens, quels que soient votre âge, votre situation matrimoniale ou votre physique, sexuellement crédible.
Si vous traitez la chose uniquement comme une affaire de police en avisant illico l'administration, vous tuez un moustique avec une massue ; vous serez, de fait, blessant et vos risquez de provoquer des dégâts. Le "secret" de l'élève, ce qui le fait vibrer, se trouvera livré en pâture au CPE de l'établissement : cet(te) ado, qui s'est "lancé" en vous ouvrant son coeur, éventuellement en s'offrant, se sent incompris, ridicule, méprisé. Soit ce qui est pour lui la "grande affaire" (la passion qu'il vous porte) n'est pas pris au sérieux par les adultes (genre "c'est de votre âge, ça vous passera"), soit trop au sérieux ("mais comment osez-vous, petit(e) miséraaaable ?"). Bref, dans les deux cas, on le (la) prend pour une bille, d'où blessure narcissique etc. En clair, il se dit qu'il (elle) n'est pas digne d'être aimé(e), tout juste d'être admonesté et renvoyé à sa condition potachique.
Alors, que faire ? Rappeler à votre soupirant(e) un truc basique : vous êtes son professeur, donc vous n'avez pas le droit, point barre. Rappeler la LOI, comme disent les Freudiens. Inutile de leur conseiller de s'intéresser à des gens de leur âge : s'ils se sont attachés à vous, c'est précisément parce que les gens de leur âge ne leur suffisent pas.
Anecdote : on était en 2003, j'avais tout de même 50 ans... Un Khâgneux (au demeurant mignon à croquer) me fait une déclaration vibrante, à laquelle, comme une cruche, je rétorque qu'il y a dans la classe quelques khâgneuses tout à fait consommables. Réponse du jeune homme : "Oui mais madame, elles, ce sont des filles, vous vous êtes une femme". Bref, c'est justement parce que j'avais 50 ans que je renvoyais à ce garçon une image du mystère féminin dans laquelle il serait volontiers entré avec moi comme initiatrice
:devil:
Je m'en suis donc tirée en rappelant la LOI : même s'il s'agit d'un jeune majeur, une relation avec un adulte en situation d'autorité relève de l'interdit, quelles que soient par ailleurs les qualités, le charme et les talents de l'élève en question.
Et en cas de réciprocité, vous faites comment ?
Putain, Gabrielle Russier est encore morte pour rien !
J'ai moi aussi des étudiants majeurs -- et je commence à être un peu âgée pour eux, de toute façon . :lol!:
Mais je voudrais rebondir sur le terme de "délicatesse" utilisé par Abraxas. Le jeune homme ou la jeune fille qui vous déclare sa flamme, est en général un(e) sensible, un(e) passionné(e), quelqu'un qui a craqué pour vous car vous représentez à ses yeux une sorte d'idéal masculin ou féminin, et que vous l'avez, sans le vouloir, séduit(e), à la fois parce que votre cours est bon et que vous êtes encore, nolens volens, quels que soient votre âge, votre situation matrimoniale ou votre physique, sexuellement crédible.
Si vous traitez la chose uniquement comme une affaire de police en avisant illico l'administration, vous tuez un moustique avec une massue ; vous serez, de fait, blessant et vos risquez de provoquer des dégâts. Le "secret" de l'élève, ce qui le fait vibrer, se trouvera livré en pâture au CPE de l'établissement : cet(te) ado, qui s'est "lancé" en vous ouvrant son coeur, éventuellement en s'offrant, se sent incompris, ridicule, méprisé. Soit ce qui est pour lui la "grande affaire" (la passion qu'il vous porte) n'est pas pris au sérieux par les adultes (genre "c'est de votre âge, ça vous passera"), soit trop au sérieux ("mais comment osez-vous, petit(e) miséraaaable ?"). Bref, dans les deux cas, on le (la) prend pour une bille, d'où blessure narcissique etc. En clair, il se dit qu'il (elle) n'est pas digne d'être aimé(e), tout juste d'être admonesté et renvoyé à sa condition potachique.
Alors, que faire ? Rappeler à votre soupirant(e) un truc basique : vous êtes son professeur, donc vous n'avez pas le droit, point barre. Rappeler la LOI, comme disent les Freudiens. Inutile de leur conseiller de s'intéresser à des gens de leur âge : s'ils se sont attachés à vous, c'est précisément parce que les gens de leur âge ne leur suffisent pas.
Anecdote : on était en 2003, j'avais tout de même 50 ans... Un Khâgneux (au demeurant mignon à croquer) me fait une déclaration vibrante, à laquelle, comme une cruche, je rétorque qu'il y a dans la classe quelques khâgneuses tout à fait consommables. Réponse du jeune homme : "Oui mais madame, elles, ce sont des filles, vous vous êtes une femme". Bref, c'est justement parce que j'avais 50 ans que je renvoyais à ce garçon une image du mystère féminin dans laquelle il serait volontiers entré avec moi comme initiatrice
:devil:
Je m'en suis donc tirée en rappelant la LOI : même s'il s'agit d'un jeune majeur, une relation avec un adulte en situation d'autorité relève de l'interdit, quelles que soient par ailleurs les qualités, le charme et les talents de l'élève en question.
- PseudoDemi-dieu
Ce qui me ferait suer c'est de devoir y sacrifier mes récrés. Je serais hyper ferme là-dessus : café, pipi, questions pendant le cours, bonne journée.
Ensuite, effectivement, tant que ça reste du "lèche-bureau" comme dit Abraxa c'est peut-être encore un peu anodin pour en avertir qui que ce soit.
J'ai une vision un peu changée sur ces histoires depuis que macopinequejecouchaisavec m'a raconté son amour pour sa prof de compta. La pauvre femme n'a cessé de fuir, poursuivie par les assiduités de ma copine. Plus de 15 ans plus tard la copine en parle encore avec des trémolos dans la voix. Cette femme n'a tout simplement pas été capable de lui dire "non" de façon claire et définitive, de se montrer ferme au lieu de fuyante.
Ensuite, effectivement, tant que ça reste du "lèche-bureau" comme dit Abraxa c'est peut-être encore un peu anodin pour en avertir qui que ce soit.
J'ai une vision un peu changée sur ces histoires depuis que macopinequejecouchaisavec m'a raconté son amour pour sa prof de compta. La pauvre femme n'a cessé de fuir, poursuivie par les assiduités de ma copine. Plus de 15 ans plus tard la copine en parle encore avec des trémolos dans la voix. Cette femme n'a tout simplement pas été capable de lui dire "non" de façon claire et définitive, de se montrer ferme au lieu de fuyante.
- AzadHabitué du forum
Abraxas a écrit:Si j'avais dû parler à l'administration de toutes les gamines qui venaient faire du lèche-bureau à la fin du cours… C'est d'un classique !
Attendez au moins qu'elle vous envoie des poèmes "à la Gaga" — et puis vous nous en ferez part, à nous…
C'est bien l'objet de mon topic... je sais que ce n'est qu'une question de temps avant que cela n'arrive, et j'aimerais avoir une réponse toute prête, ferme mais bienveillante à son égard.
Vous m'aviez convaincu d'en parler au CDE, mais ton intervention Palombella, me met le doute... Et pourquoi dans ce cas ne pas lui en parler en privé, sans que cela se sache, pour le cas seulement où l'affaire dégénérerait ?
- InvitéInvité
joel a écrit:[
Et pourquoi dans ce cas ne pas lui en parler en privé, sans que cela se sache, pour le cas seulement où l'affaire dégénérerait ?
C'est ça que l'on te conseille depuis le début. Ce n'est pas pour qu'il se charge de parler à l'élève, mais pour qu'un autre adulte soit au courant ! (moi je préviendrais plutot le CPE, c'est quand même un peu son travail...)
- Reine MargotDemi-dieu
Abraxas a écrit:Je vous trouve bien catégorique, les un(e)s et les autres. Traiter une passion (parce que c'est en général de cet ordre, sous la forme obsessionnelle) comme une affaire de police, c'est d'un délicat…
Et en cas de réciprocité, vous faites comment ?
Putain, Gabrielle Russier est encore morte pour rien !
Enfin, mes élèves sont majeures, c'est déjà ça, et ma seule règle, c'est qu'il ne se passe jamais rien (qu'il ne s'est jamais rien passé) avec une étudiante que j'ai. Après… J'ai assez longtemps enseigné en fac pour savoir que ça arrive, ces choses-là — et je suis sûr qu'il y en a quelques-un(e)s qui pourraient raconter des choses intéressantes là-dessus, n'est-ce pas (qui ouvre un topic "Avez-vous flashé sur ou couché avec un prof pendant vos études ?")… Lisez ou relisez Bélard et Loïse, de Jean Guerreschi.Ou Lolita, pendant que vous y êtes. Entre autres. Il y a une littérature assez abondante sur le sujet.
m'enfin là il me semble que ça n'a rien de sérieux, ce n'est pas une passion véritable, juste un truc d'ado qui fantasme sur le prof avant de vivre un truc réel avec un garçon de son âge...et puis on risque gros si la gamine raconte n'importe quoi, donc autant avertir l'administration au cas où ça déraperait.
- AzadHabitué du forum
Etant donné les élèves d'aujourd'hui, je préfère encore jouer la prudence...
- EdgarNeoprof expérimenté
Cripure a écrit:Qui a pastiché ainsi Lorenzaccio ?Aliks a écrit:Les parois de ma vie sont lisses,
Je m'y accroche mais je glisse,
Lentement vers ma destinée,
Mourir d'aimer.
https://www.youtube.com/watch?v=Cv9fVD4spMw
Chanson inspirée par l'histoire de Gabrielle Russier.
J'ai bien compris que cela n'a pas grand chose à voir avec la question de notre collègue, mais tous les conseils censés lui ont été donnés sur le fil quant à sa protection vis à vis de la potentielle problématique légale; du point de vue de la réaction de la jeune fille maintenant, on ne peut qu'inviter le professeur à être ferme sur sa position sans toutefois pouvoir garantir quelle sera la réaction de la jeune fille et ce qu'il en restera pour elle. Peut-être un beau souvenir émotionnel qu'elle gardera avec elle tout au long de sa vie. Ce serait le mieux.
- FilnydarNiveau 9
joel a écrit: je sais que ce n'est qu'une question de temps avant que cela n'arrive, et j'aimerais avoir une réponse toute prête, ferme mais bienveillante à son égard.
Vous m'aviez convaincu d'en parler au CDE, mais ton intervention Palombella, me met le doute... Et pourquoi dans ce cas ne pas lui en parler en privé, sans que cela se sache, pour le cas seulement où l'affaire dégénérerait ?
Le rappel à la loi suggéré par Palombella m'a l'air très bien.
Mais il n'est pas si évident que cette élève se déclare : elle doit bien se douter qu'elle sera poliment éconduite, et n'en a pas forcément envie.
- JohnMédiateur
Non, pas entre majeurs.même s'il s'agit d'un jeune majeur, une relation avec un adulte en situation d'autorité relève de l'interdit
La disposition spécifique aux adultes ayant autorité sur des jeunes ne concerne que les relations avec des élèves de 16 et 17 ans.
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- AzadHabitué du forum
Super, j'apprends en plus des choses sur les textes. Imparable.
- Reine MargotDemi-dieu
je n'ai pas compris si l'élève s'était déclarée ou pas...
si elle ne s'est pas déclarée, ignorance.
si elle se déclare, l'éconduire gentiment (tu trouveras plein de garçons de ton âge très bien, etc) et prévenir l'administration au cas où.
si elle ne s'est pas déclarée, ignorance.
si elle se déclare, l'éconduire gentiment (tu trouveras plein de garçons de ton âge très bien, etc) et prévenir l'administration au cas où.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- AzadHabitué du forum
Non, elle n'a explicitement rien dit, c'est justement pour ça que je venais demander conseil... Personnellement, je suis facilement impressionnable, du genre à perdre mes moyens et ne pas savoir quoi dire...
- Reine MargotDemi-dieu
ben tant qu'elle ne fait rien toi non plus.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- EstebanNiveau 5
Salut,
pour avoir été dans ce cas (avec une élève qui voulait changer son prénom pour Lolita...), je te conseille, tant qu'elle ne t'a rien dit de vraiment concret, de faire comme si de rien n'était et d'agir envers elle de façon dégagée et naturelle.
D'un autre côté, je te conseille aussi d'en parler autour de toi, notamment à des collègues proches, afin de te protéger au cas-où.
Dans mon cas, j'en avais fait état à quelques collègues, dont l'un avait aussi eu affaire à quelques "déclarations" de la même jeune fille : "Monsieur, vous ne vous rendez pas compte de ce que vous dégagez !!" "Je voudrais avoir un poster de vous au-dessus de mon lit !"
Moi, elle m'avait (entre autres) demandé des cours particuliers et m'avais indiqué son numéro de portable via un mot dans mon casier...
Un jour, elle a annoncé notre "mariage" au collègue dont je parlais plus haut. Mais ça va, il était "vacciné" :lol:
Quant à Lolita, ouf! elle a eu son bac.
Cette année, cela n'a rien à voir mais je fais attention également, car suite à des infos que j'avais dû lui transmettre par mail, une élève m'écrit régulièrement pour parler des cours, mais aussi elle me livre des anecdotes sur la classe, etc. Elle vient souvent me voir à la fin des cours (accompagnée d'une autre élève), me dit qu'elle adore mes cours, etc.
J'espère qu'elle ne commencera pas à me faire entendre certaines choses, car je serais très mal à l'aise.
Autant le 1er cas dont je parlais plus haut tenait plus du "comique" sous certains aspects, autant là ce serait très différent.
Car si elle venait un jour à se déclarer, vu sa personnalité, ce serait sérieux et je serais très ennuyé.
A bientôt.
pour avoir été dans ce cas (avec une élève qui voulait changer son prénom pour Lolita...), je te conseille, tant qu'elle ne t'a rien dit de vraiment concret, de faire comme si de rien n'était et d'agir envers elle de façon dégagée et naturelle.
D'un autre côté, je te conseille aussi d'en parler autour de toi, notamment à des collègues proches, afin de te protéger au cas-où.
Dans mon cas, j'en avais fait état à quelques collègues, dont l'un avait aussi eu affaire à quelques "déclarations" de la même jeune fille : "Monsieur, vous ne vous rendez pas compte de ce que vous dégagez !!" "Je voudrais avoir un poster de vous au-dessus de mon lit !"
Moi, elle m'avait (entre autres) demandé des cours particuliers et m'avais indiqué son numéro de portable via un mot dans mon casier...
Un jour, elle a annoncé notre "mariage" au collègue dont je parlais plus haut. Mais ça va, il était "vacciné" :lol:
Quant à Lolita, ouf! elle a eu son bac.
Cette année, cela n'a rien à voir mais je fais attention également, car suite à des infos que j'avais dû lui transmettre par mail, une élève m'écrit régulièrement pour parler des cours, mais aussi elle me livre des anecdotes sur la classe, etc. Elle vient souvent me voir à la fin des cours (accompagnée d'une autre élève), me dit qu'elle adore mes cours, etc.
J'espère qu'elle ne commencera pas à me faire entendre certaines choses, car je serais très mal à l'aise.
Autant le 1er cas dont je parlais plus haut tenait plus du "comique" sous certains aspects, autant là ce serait très différent.
Car si elle venait un jour à se déclarer, vu sa personnalité, ce serait sérieux et je serais très ennuyé.
A bientôt.
- AzadHabitué du forum
Esteban a écrit:
Cette année, cela n'a rien à voir mais je fais attention également, car suite à des infos que j'avais dû lui transmettre par mail, une élève m'écrit régulièrement pour parler des cours, mais aussi elle me livre des anecdotes sur la classe, etc. Elle vient souvent me voir à la fin des cours (accompagnée d'une autre élève), me dit qu'elle adore mes cours, etc.
J'espère qu'elle ne commencera pas à me faire entendre certaines choses, car je serais très mal à l'aise.
Autant le 1er cas dont je parlais plus haut tenait plus du "comique" sous certains aspects, autant là ce serait très différent.
Car si elle venait un jour à se déclarer, vu sa personnalité, ce serait sérieux et je serais très ennuyé.
C'est exactement ça, raison pour laquelle je voulais être "armé" au cas où elle se déclare, pour essayer de la remettre gentiment mais fermement à sa place....
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