licenciement de stagiaire

Il ne s'agit pas de moi mais d'un ami complétement abattu. Certes son année n'a pas été rose mais il a travaillé et fait des efforts. Or on ne lui propose même pas de renouvellement alors que c'est sa première année et qu'il n'y a pas de faute grave.

Il compte déposer un (des) recours. Certains d'entre vous peuvent-ils m'aider pour que je l'épaule un peu à mon tour dans les démarches à effectuer ? Merci à vous.

Que faire de plus à part déposer un recours comme ton ami l'a déjà fait ? Maintenant qu'il a engagé une procédure, il faut qu'il aille au bout pour obtenir un renouvellement de son année de stage.

Je suppose qu'il a en sa possession les rapports qui ont été rédigés par son tuteur, son principal... Qu'en est-il ?
Courage !

Il faut qu'il contacte un syndicat!

Lui a-t-on donné des motifs ?

alors il l'a appris aujourd'hui.
Il cherche effectivement à contacter un syndicat mais voudrait déjà avoir une idée précise de ce qu'est un recours.
Il m'a envoyé ses rapports, je les épluche et je vous en dit plus.

elfiane a écrit:alors il l'a appris aujourd'hui.
Il cherche effectivement à contacter un syndicat mais voudrait déjà avoir une idée précise de ce qu'est un recours.
Il m'a envoyé ses rapports, je les épluche et je vous en dit plus.

je viens de rédiger quelques courriers de recours, mais il faut partir de "l'histoire" de la personne (il n'y a pas de formulaire type).

On commence par un recours gracieux auprès du recteur, on demande à consulter (et à photocopier) toutes les pièces du dossier, ensuite ça passe par le ministère (et là je te conseille de joindre le 01 40 63 29 57, permanence nationale du SNES)

Parfois, il vaut mieux ne pas titulariser car c'est prévenir pour mieux guérir... Enseigner peut être une véritable souffrance, pour soi comme pour les élèves quand on n'est pas fait pour ça...

Seb a écrit:Parfois, il vaut mieux ne pas titulariser car c'est prévenir pour mieux guérir... Enseigner peut être une véritable souffrance, pour soi comme pour les élèves quand on n'est pas fait pour ça...

mais parfois, mieux vaut donner une 2ème chance, dans un autre établissement, avec un autre tuteur, après on peut licencier si la personne n'est vraiment pas faite pour ça, mais qu'on lui laisse la possibilité d'essayer de faire ses preuves avec plus de maturité et de recul

elfiane a écrit:Il ne s'agit pas de moi mais d'un ami complétement abattu. Certes son année n'a pas été rose mais il a travaillé et fait des efforts. Or on ne lui propose même pas de renouvellement alors que c'est sa première année et qu'il n'y a pas de faute grave.

Il compte déposer un (des) recours. Certains d'entre vous peuvent-ils m'aider pour que je l'épaule un peu à mon tour dans les démarches à effectuer ? Merci à vous.

il est en maths ?

Certes, mais cette personne a-t-elle été visitée par un inspecteur? C'est ce qu'on fait quand il y a un doute sur la titularisation normalement...
Mais je suis d'accord, il faut laisser une seconde chance. Mais avec 4 classes l'année prochaine, ça risque d'être difficile.

Seb a écrit:Certes, mais cette personne a-t-elle été visitée par un inspecteur? C'est ce qu'on fait quand il y a un doute sur la titularisation normalement...
Mais je suis d'accord, il faut laisser une seconde chance. Mais avec 4 classes l'année prochaine, ça risque d'être difficile.

l'inspecteur arrive en bout de course, après avoir été en contact avec le formateur, le tuteur et le chef d'établissement, il a donc une idée préconçue

Non. J'ai été visité par un inspecteur lors de ma titularisation. Ils me croyaient trop jeune pour enseigner. Ils ont vu un rapport d'une dingue de l'IUFM avec qui ça s'est mal passé, et un autre rapport d'une personne compétente (une universitaire qui travaillait à l'IUFM). L'inspecteur est venu et a constaté qu'il n'y avait aucun problème, au point de se demander pourquoi il était venu.
L'inspecteur se doit d'être neutre.
Il faut en effet une deuxième chance mais peut-être ont-ils estimé qu'il ne fallait pas l'encourager dans une voie qui n'est manifestement pas la sienne et qui pourrait porter préjudice aux élèves et aux collègues.

Bon alors réponse un peu en vrac et ajout d'histoire (tout en gardant un certain anonymat)
Oui il est en maths.

Alors peut-être que ce n'est pas sa voie je ne sais pas et je ne suis pas apte en juger. En revanche, il a une tutrice qui l'a descendu tout au long de l'année. Je sais pas mais moi en entretien, la mienne essayait de mettre en valeur les trucs positifs, là elle met en valeur que le négatif. La pratique accompagnée est en totale contradiction avec la responsabilité. Et surtout, à chaque visite ou inspection, la personne venant le voir avait au préalable vu la tutrice, ce qui donne certaines remarques qu'un inspecteur est incapable normalement de constater lors d'une séance (en tout cas à mon avis).

La pratique accompagnée est en totale contradiction avec la responsabilité.

Rien que ça, ça aurait dû lui valoir un redoublement, non ?

Pour que l'on prononce un refus / un licenciement, il faut quand même que le PLC2 soit pire qu'inefficace! (enfin jusqu'à maintenant = cette année; entre les rapports du maître de stage, les visites IUFM, le rapport du CDE, celui de l'IPR en fin d'année...)

????

elfiane a écrit:Bon alors réponse un peu en vrac et ajout d'histoire (tout en gardant un certain anonymat)
Oui il est en maths.

Alors peut-être que ce n'est pas sa voie je ne sais pas et je ne suis pas apte en juger. En revanche, il a une tutrice qui l'a descendu tout au long de l'année. Je sais pas mais moi en entretien, la mienne essayait de mettre en valeur les trucs positifs, là elle met en valeur que le négatif. La pratique accompagnée est en totale contradiction avec la responsabilité. Et surtout, à chaque visite ou inspection, la personne venant le voir avait au préalable vu la tutrice, ce qui donne certaines remarques qu'un inspecteur est incapable normalement de constater lors d'une séance (en tout cas à mon avis).

bon, ben si c'est Yves, je lui ai déjà envoyé hier un modèle de courrier et je l'ai appelé ce soir pour qu'on en discute

glitterNgrease a écrit:Pour que l'on prononce un refus / un licenciement, il faut quand même que le PLC2 soit pire qu'inefficace! (enfin jusqu'à maintenant = cette année; entre les rapports du maître de stage, les visites IUFM, le rapport du CDE, celui de l'IPR en fin d'année...)

????

j'ai connu au moins 2 refusés définitifs admis finalement à doubler et validés

Karine B. a écrit:

elfiane a écrit:Bon alors réponse un peu en vrac et ajout d'histoire (tout en gardant un certain anonymat)
Oui il est en maths.

Alors peut-être que ce n'est pas sa voie je ne sais pas et je ne suis pas apte en juger. En revanche, il a une tutrice qui l'a descendu tout au long de l'année. Je sais pas mais moi en entretien, la mienne essayait de mettre en valeur les trucs positifs, là elle met en valeur que le négatif. La pratique accompagnée est en totale contradiction avec la responsabilité. Et surtout, à chaque visite ou inspection, la personne venant le voir avait au préalable vu la tutrice, ce qui donne certaines remarques qu'un inspecteur est incapable normalement de constater lors d'une séance (en tout cas à mon avis).

bon, ben si c'est Yves, je lui ai déjà envoyé hier un modèle de courrier et je l'ai appelé ce soir pour qu'on en discute

Le monde (du syndicalisme) est petit !

Non c'est pas Yves !!!!!!!!!

Mais du coup si c'est un cas similaire je veux bien des explications plus pointues.

elfiane a écrit:Non c'est pas Yves !!!!!!!!!

Mais du coup si c'est un cas similaire je veux bien des explications plus pointues.

je n'ai qu'un refusé définitif en maths à Lille

je t'envoie un MP

elfiane a écrit:Bon alors réponse un peu en vrac et ajout d'histoire (tout en gardant un certain anonymat)
Oui il est en maths.

Alors peut-être que ce n'est pas sa voie je ne sais pas et je ne suis pas apte en juger. En revanche, il a une tutrice qui l'a descendu tout au long de l'année. Je sais pas mais moi en entretien, la mienne essayait de mettre en valeur les trucs positifs, là elle met en valeur que le négatif. La pratique accompagnée est en totale contradiction avec la responsabilité. Et surtout, à chaque visite ou inspection, la personne venant le voir avait au préalable vu la tutrice, ce qui donne certaines remarques qu'un inspecteur est incapable normalement de constater lors d'une séance (en tout cas à mon avis).

ça ressemble à mon cas....et je redouble moi, c'est pas normal de licencier dès la première année (même si ça arrive)

On en est où d'ailleurs, pour ce cas de licenciement ?

Je n'ai pas de nouvelles de l'intéressé. Je lui i transmis tous ce que j'avais, les liens et numéro de syndicats qui se sont proposés (merci karine B.) ainsi que mes recherches sur la rédaction de cette lettre. J'espère qu'il a tout envoyé......

elfiane a écrit:Je n'ai pas de nouvelles de l'intéressé. Je lui i transmis tous ce que j'avais, les liens et numéro de syndicats qui se sont proposés (merci karine B.) ainsi que mes recherches sur la rédaction de cette lettre. J'espère qu'il a tout envoyé......

je rentre à l'instant de Londres, je te recontacte demain

lalilala a écrit: ça ressemble à mon cas....et je redouble moi, c'est pas normal de licencier dès la première année (même si ça arrive)

Si, si, il y a des cas (peu fréquents, heureusement) où il est indispensable de licencier sans redoublement, et même pour le cas auquel je pense, il est dommage que cette stagiaire soit restée en place un an à flinguer une classe.

Pour l'anecdote, il s'agit d'une stagiaire qui était dans mon établissement en 2008-2009, elle a eu mes élèves l'année avant moi. Pour la faire courte, elle pouvait commencer le cours à 25 (la classe entière donc) et le finir à 3 ou 4. C'est notamment ce qui s'est passé le jour de la visite du formateur IUFM. Dans les 50 minutes d'intervalle, elle avait viré les autres ou les élèves étaient partis d'eux-même. Elle restait retranchée derrière son bureau, planquée là par peur des élèves, marmonant le plus souvent en leur tournant le dos... bref, je passe tous les détails mais les cours n'ont pas eu lieu et son cas relevait plutôt du psychiatrique. Et elle est restée en place toute l'année malgré les appels au secours de tout le monde (tutrice, proviseur, formateurs IUFM...) et le constat impuissant de l'inspectrice. Mais le système ne permettait pas de relever de ses fonctions un stagiaire dans ce cas de figure...

Je précise qu'il s'agit d'un établissement tranquile, d'une classe de secrétaires et comptables (90% de filles) et que, même si très bavardes, elles n'étaient pas compliquées à gérer (la preuve, moi le bulot cuit en matière d'autorité, je n'ai pas rencontré de difficulté notable). Je précise également que je connais sa tutrice et que c'est une personne équilibrée, professionnelle et bienveillante.

Bref, tout ça n'a rien à voir avec le cas de l'ami d'Elfiane et là je suis effectivement surprise de ce traitement.