- FinrodExpert
lol, c'est un peu remuant à la campagne défois, du moins c'est l'image qu'en donne le blog food'amour, mais son collège à l'air un peu particulier.
- val09Neoprof expérimenté
henriette a écrit:Je me suis déjà aperçue maintes fois que l'opinion des inspecteurs était trèèèèèèès souvent trèèèèèès influencée (voire calquée, pour ne pas dire dictée) par ce que le CDE raconte sur le collègue, en bien ou en mal du reste...
Oui d'ailleurs, ce n'est pas pour rien si l'inspecteur discute dans le bureau du CDE avant l'inspection. Ma CDE a foiré des inspections comme ça, elle a tellement cassé le prof avant, que la bataille était perdue d'avance, quels que soient les efforts déployés par le prof !
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Plus vraiment "néo" : prof de LM depuis 2001
- val09Neoprof expérimenté
Karine B. a écrit:
Nous avons aussi des cas de titulaires licenciés pour insuffisance professionnelle après 20 ans
Ah bon !! C'est possible, ça ??
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- Pierre_au_carréGuide spirituel
olivier-np30 a écrit:
Ce qui me gêne, c'est que 15 ans plus tard le gâchis continue.
Et il va durer longtemps car il y a beaucoup de recrutés (et de candidats même si ça baisse pour les 2), donc "l'administration" n'est pas à quelques uns près...
Pierre démissionnaire qui s'amuse (bien) à rédiger des maths dans l'édition (auteur).
- lalilalaEmpereur
Lorica a écrit:Comment se définit l'insuffisance professionnelle?
j'aimerais bien savoir aussi
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
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- Karine B.Guide spirituel
Finrod a écrit:ils ont fait quoi ?Nous avons aussi des cas de titulaires licenciés pour insuffisance professionnelle après 20 ans
courriers de parents, suivis d'une mauvaise inspection, suivie d'un mauvais rapport du CDE qui signale au rectorat qui envoie l'inspecteur qui fait une nouvelle mauvaise inspection et qui juge que rien n'est possible après avoir proposé un contrat de progrès (2 mois de tutorat).
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
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- val09Neoprof expérimenté
Karine B. a écrit:courriers de parents, suivis d'une mauvaise inspection, suivie d'un mauvais rapport du CDE qui signale au rectorat qui envoie l'inspecteur qui fait une nouvelle mauvaise inspection et qui juge que rien n'est possible après avoir proposé un contrat de progrès (2 mois de tutorat).
C'est exactement ce qu'il est en train de se passer pour ma collègue, pourtant en fin de carrière, à 10 ans de la retraite. L'an prochain, elle aura un conseiller pédago (à son âge) + aucune classe en responsabilité (elle partagera ttes ses classes avec nous, sera obligée de faire la même progression, les mêmes séquences que nous...) + nouvelle inspection pour voir si ça va mieux...
On peut donc - contrairement à ce que tout le monde pense - être viré de l'EN !?
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- InvitéInvité
Karine B. a écrit:Finrod a écrit:ils ont fait quoi ?Nous avons aussi des cas de titulaires licenciés pour insuffisance professionnelle après 20 ans
courriers de parents, suivis d'une mauvaise inspection, suivie d'un mauvais rapport du CDE qui signale au rectorat qui envoie l'inspecteur qui fait une nouvelle mauvaise inspection et qui juge que rien n'est possible après avoir proposé un contrat de progrès (2 mois de tutorat).
J'ai eu de la chance, c'est ce que j'ai eu ma première année après la titularisation, sauf la mauvaise inspection... manque de bol je connaissais l'inspecteur et on avait de bonnes relations , c'était un prof qui faisait "office de", qui était aussi formateur à l'IUFM, qui m'avait inspectée pour ma titularisation.. quand le principal a vu ça, je me rappelle de sa tête...
- InvitéInvité
val09 a écrit:Karine B. a écrit:courriers de parents, suivis d'une mauvaise inspection, suivie d'un mauvais rapport du CDE qui signale au rectorat qui envoie l'inspecteur qui fait une nouvelle mauvaise inspection et qui juge que rien n'est possible après avoir proposé un contrat de progrès (2 mois de tutorat).
C'est exactement ce qu'il est en train de se passer pour ma collègue, pourtant en fin de carrière, à 10 ans de la retraite. L'an prochain, elle aura un conseiller pédago (à son âge) + aucune classe en responsabilité (elle partagera ttes ses classes avec nous, sera obligée de faire la même progression, les mêmes séquences que nous...) + nouvelle inspection pour voir si ça va mieux...
On peut donc - contrairement à ce que tout le monde pense - être viré de l'EN !?
Mais, elle fait quoi en classe pour avoir ce genre de problèmes ? Elle a du bordel ? des problèmes de connaissances dans sa matière ?
- InvitéInvité
Finrod a écrit:lol, c'est un peu remuant à la campagne défois, du moins c'est l'image qu'en donne le blog food'amour, mais son collège à l'air un peu particulier.
Oui j'ai connu deux collèges ruraux : un dans le vexin (avec mon cher principal dont je parle plus haut) et un autre moins rural mais dans une ville de Dordogne et franchement....j'en ai davantage ch... qu'en ZEP, c'est dire. Surtout parce qu'on avait une administration qui ne nous soutenait pas.
- DaphnéDemi-dieu
val09 a écrit:On peut donc - contrairement à ce que tout le monde pense - être viré de l'EN !?
Oui, il y a des sanctions dans l'EN et on peut se faire virer.
Pour les titulaires, il y a des CAPAs diciplinaires qui peuvent décider de différentes sanctions selon le motif, cela remonte ensuite au ministère et le ministre entérine la décision ou pas.
On peut être suspendu pendant un certain temps (sans traitement), recevoir un blâme ou être radié des cadres (avec ou sans pension selon le motif) et l'insuffisance professionnelle en est un.
Il peut aussi y avoir des actes délictueux qui relèvent de la justice ( drogue/viol/pédophilie.......... ) un prof peut se retrouver en prison comme n'importe qui d'autre.
- olivier-np30Habitué du forum
Les radiations existeront toujours, mais pour les jeunes profs, plus si jeunes (entre 25 et 27 ans selon les cas), je pense que l'Education Nationale plutôt que de jouer la facilité et appliquer la politique de l'autruche devrait se pencher une bonne fois pour toute sur le pb et monter un département DRH dédié pour traiter ce problème humainement.
C'est la seule chose qui m'a gêné.
Un prof qui a fait son travail et le programme, ne mérite pas d'être traité ainsi. Même si j'aspirais à autre chose, je ne méritais pas cela et encore une fois j'insiste sur les désordres créés au sein d'une famille.
Je ne m'attarderai pas sur ce dernier point, aujourd'hui ça va mieux mais les dégâts ont été considérables...
C'est la seule chose qui m'a gêné.
Un prof qui a fait son travail et le programme, ne mérite pas d'être traité ainsi. Même si j'aspirais à autre chose, je ne méritais pas cela et encore une fois j'insiste sur les désordres créés au sein d'une famille.
Je ne m'attarderai pas sur ce dernier point, aujourd'hui ça va mieux mais les dégâts ont été considérables...
- olivier-np30Habitué du forum
Il y a un trop fort décalage entre les aspirations des jeunes qui passent les concours et ce qui est attendu d'eux. De plus en plus de normaliens agrégés démissionnent, la tendance est nette et commence enfin à préoccuper l'EN...
Ce qui a du bon c'est que cela montre que les jeunes aujourd'hui n'ont plus peur de partir dans le privé, et que oui les profs peuvent faire autre chose que de l'enseignement
Ce qui m'effrayait le plus ce n'était pas de ne plus pouvoir enseigner (ça ne me plaisait pas tant que ça), c'était la peur du lendemain.
Si les normaliens agrégés peuvent rebondir plus facilement, il n'en est pas de même du stagiaire lambda, d'où l'importance de casser enfin les tabous sur ce sujet. Souvent le jeune en difficulté a honte et culpabilise de ne pas être à la hauteur ! Mais souvent c'est lié à un ou plusieurs facteurs qu'il faut analyser : un soutien psychologique, une aide par une personne extérieure expérimentée sur le sujet seraient salvateurs.
Pour vous montrer le gâchis, après un service militaire et 2ans comme stagiaire, licencié en août97, j'étais admissible aux concours de contrôleur du trésor et d'inspecteur des impôts en avril98 en ayant travaillé 5 jours.
Je détestais ne rien faire et j'avais passé ces concours par dépit.
Bref, un vrai roman quand j'y repense. 15 ans plus tard, je vois à quel point si j'avais bénéficié de conseils avisés, j'aurais gagné en temps...
A+
Ce qui a du bon c'est que cela montre que les jeunes aujourd'hui n'ont plus peur de partir dans le privé, et que oui les profs peuvent faire autre chose que de l'enseignement
Ce qui m'effrayait le plus ce n'était pas de ne plus pouvoir enseigner (ça ne me plaisait pas tant que ça), c'était la peur du lendemain.
Si les normaliens agrégés peuvent rebondir plus facilement, il n'en est pas de même du stagiaire lambda, d'où l'importance de casser enfin les tabous sur ce sujet. Souvent le jeune en difficulté a honte et culpabilise de ne pas être à la hauteur ! Mais souvent c'est lié à un ou plusieurs facteurs qu'il faut analyser : un soutien psychologique, une aide par une personne extérieure expérimentée sur le sujet seraient salvateurs.
Pour vous montrer le gâchis, après un service militaire et 2ans comme stagiaire, licencié en août97, j'étais admissible aux concours de contrôleur du trésor et d'inspecteur des impôts en avril98 en ayant travaillé 5 jours.
Je détestais ne rien faire et j'avais passé ces concours par dépit.
Bref, un vrai roman quand j'y repense. 15 ans plus tard, je vois à quel point si j'avais bénéficié de conseils avisés, j'aurais gagné en temps...
A+
- cleandreNiveau 8
morgane9513 a écrit:Finrod a écrit:lol, c'est un peu remuant à la campagne défois, du moins c'est l'image qu'en donne le blog food'amour, mais son collège à l'air un peu particulier.
Oui j'ai connu deux collèges ruraux : un dans le vexin (avec mon cher principal dont je parle plus haut) et un autre moins rural mais dans une ville de Dordogne et franchement....j'en ai davantage ch... qu'en ZEP, c'est dire. Surtout parce qu'on avait une administration qui ne nous soutenait pas.
certes, je ne dis pas que ce sera facile mais au moins je serai près des miens, dans une région que je connais... j estime que pour une année de stage, c'est une chance de ne pas se sentir exilé et perdu loin de ses proches
- olivier-np30Habitué du forum
Cleandre,
Ne te tracasse pas trop, la clé de la réussite se situe aussi dans une bonne entente avec son maitre de stage.
Il est évident que si tu démarres au collège en disant que tu préfères le lycée (ce qui a été mon cas), tu pars mal.
L'année suivante, le contact est mieux passé, et j'ai fait un très bon démarrage, mais la lassitude est vite revenue.
Ce facteur, bonne entente avec le maitre de stage, est très important.
Après tu verras par toi-même : il est évident que si la correction de copies ça te fait suer, remplir les bulletins ça ne te passionne pas plus, rencontrer les parents tu ne sais pas quoi leur dire, (-même s'il faut plutôt en profiter pour les écouter-) il faudra te poser tes questions
A+
Ne te tracasse pas trop, la clé de la réussite se situe aussi dans une bonne entente avec son maitre de stage.
Il est évident que si tu démarres au collège en disant que tu préfères le lycée (ce qui a été mon cas), tu pars mal.
L'année suivante, le contact est mieux passé, et j'ai fait un très bon démarrage, mais la lassitude est vite revenue.
Ce facteur, bonne entente avec le maitre de stage, est très important.
Après tu verras par toi-même : il est évident que si la correction de copies ça te fait suer, remplir les bulletins ça ne te passionne pas plus, rencontrer les parents tu ne sais pas quoi leur dire, (-même s'il faut plutôt en profiter pour les écouter-) il faudra te poser tes questions
A+
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Quadra aujourd'hui, quinqua demain
- cleandreNiveau 8
olivier-np30 a écrit:Cleandre,
Ne te tracasse pas trop, la clé de la réussite se situe aussi dans une bonne entente avec son maitre de stage.
Il est évident que si tu démarres au collège en disant que tu préfères le lycée (ce qui a été mon cas), tu pars mal.
L'année suivante, le contact est mieux passé, et j'ai fait un très bon démarrage, mais la lassitude est vite revenue.
Ce facteur, bonne entente avec le maitre de stage, est très important.
A+
je suis ravie d etre en collège (ça me rassure pour un début). Je ne me tracass pas trop, je ferai au mieux et on verra bien. Mon age m'inquiete un peu ( je suis une petite jeunette ^^) mais sinon je suis plus impatiente qu'anxieuse. merci en tout cas de ton témoignage. Je vous tiendrai au courant de mes aventures de stagiaires
- InvitéInvité
Et surtout quand ça ne va pas avec le tuteur/la tutrice, il faut le signaler immédiatement : aux collègues de la discipline, à l'IUFM, au CDE. C'est ce qui m'a sauvé.
Du coup ma tutrice a été inspectée, descendue, remise à sa place, et interdite de stagiaire. Faut dire qu'elle était sacrément psycho rigide, n'avait pas internet chez elle et refusait de donner son téléphone. Pour communiquer ...
Du coup ma tutrice a été inspectée, descendue, remise à sa place, et interdite de stagiaire. Faut dire qu'elle était sacrément psycho rigide, n'avait pas internet chez elle et refusait de donner son téléphone. Pour communiquer ...
- InvitéInvité
Tu sais en 1993 quand j'ai passé mon CAPES, personne n'avait internet, et les tuteurs ne donnaient pas leur numéro de téléphone.
On se débrouillait.
On se débrouillait.
- olivier-np30Habitué du forum
C'est facile à dire mais je pense qu'il faut rester détendu et se dire que l'enseignement est un beau métier.
Je suis toujours surpris avec le recul, de voir à quel point on nous mettait la pression à l'IUFM.
Jamais on ne nous a dit que nous exercions un beau métier.
Extraits:
L'année suivante en seconde ça se passait mieux, je dis modestement que j'ai mis les élèves de suite au travail, que je n'ai pas recommis les erreurs précédentes et que j'ai eu l'impression que les élèves avaient apprécié le cours. De suite on me demande ce que j'ai fait et on me dit "il ne faut surtout pas faire comme ça". En fin d'année, mes élèves me diront qu'ils avaient bien aimé le premier cours ...
Pendant mon service on m'a testé physiquement le premier mois puis le lieutenant a monté son équipe en fonction des compétences de chacun. J'ai constaté pareil comportement dans les entreprises.
A l'IUFM, tout a été abrupt, sans flexibilité et m'a beaucoup marqué et déstabilisé. Peut-être la démarche est volontaire pour nous faire agir comme des fonctionnaires, ça ne convient pas à tout le monde ...
A+
Je suis toujours surpris avec le recul, de voir à quel point on nous mettait la pression à l'IUFM.
Jamais on ne nous a dit que nous exercions un beau métier.
Extraits:
L'année suivante en seconde ça se passait mieux, je dis modestement que j'ai mis les élèves de suite au travail, que je n'ai pas recommis les erreurs précédentes et que j'ai eu l'impression que les élèves avaient apprécié le cours. De suite on me demande ce que j'ai fait et on me dit "il ne faut surtout pas faire comme ça". En fin d'année, mes élèves me diront qu'ils avaient bien aimé le premier cours ...
Pendant mon service on m'a testé physiquement le premier mois puis le lieutenant a monté son équipe en fonction des compétences de chacun. J'ai constaté pareil comportement dans les entreprises.
A l'IUFM, tout a été abrupt, sans flexibilité et m'a beaucoup marqué et déstabilisé. Peut-être la démarche est volontaire pour nous faire agir comme des fonctionnaires, ça ne convient pas à tout le monde ...
A+
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Quadra aujourd'hui, quinqua demain
- InvitéInvité
J'ai fait mon stage 15 ans après, les modes de travail ont bien évolué.
A l'époque tu n'avais pas à valider ton C2I. Comment tu le fais avec quelqu'un qui refuse que tu lui envoies des mails ?
Contrairement aux deux autres stagiaires de mon collège, jamais elle ne m'a dit : allez viens on va travailler chez moi, jamais le moindre mot gentil. Je lui montrais des choses : non ça va pas. Je corrigeais des copies de brevet blanc, la note était écrite trop haute, trop basse.
Une psycho rigide de base, quoi, Internet ou pas.
Un conseil : ne pas rester seul, emmuré. Ne pas hésiter à parler de ses difficultés aux gens avec qui ça passe bien. Je m'entendais très bien avec les formateurs IUFM, le CDE a bien vu que si d'autres profs de lettres et autres matières venaient assister à mes cours, c'est parce que je ne pouvais pas compter sur ma tutrice.
A l'époque tu n'avais pas à valider ton C2I. Comment tu le fais avec quelqu'un qui refuse que tu lui envoies des mails ?
Contrairement aux deux autres stagiaires de mon collège, jamais elle ne m'a dit : allez viens on va travailler chez moi, jamais le moindre mot gentil. Je lui montrais des choses : non ça va pas. Je corrigeais des copies de brevet blanc, la note était écrite trop haute, trop basse.
Une psycho rigide de base, quoi, Internet ou pas.
Un conseil : ne pas rester seul, emmuré. Ne pas hésiter à parler de ses difficultés aux gens avec qui ça passe bien. Je m'entendais très bien avec les formateurs IUFM, le CDE a bien vu que si d'autres profs de lettres et autres matières venaient assister à mes cours, c'est parce que je ne pouvais pas compter sur ma tutrice.
- NestyaEsprit sacré
+1, quand ça ne va pas (j'ajouterais: quelque soit la raison) c'est aussi ce qui m'a sauvée. Le fait de parler ouvertement de mes problèmes, de ne rien cacher et surtout de chercher des solutions pour m'en sortir, tout cela a joué en ma faveur. Le jury (ceux qui décident de la titularisation) a apprécié que je me démène pour résoudre tous les problèmes que je rencontrais: aller assiter aux cours des collègues, faire plusieurs dizaines de kilomètres pour aller dans le bahut d'une des formatrives IUFM pour voir ces méthodes, mettre en place les conseils donnés, rencontrer les parents plusieurs fois dans l'année en dehors des heures réunions parents profs...Agamemnon a écrit:Et surtout quand ça ne va pas avec le tuteur/la tutrice, il faut le signaler immédiatement : aux collègues de la discipline, à l'IUFM, au CDE. C'est ce qui m'a sauvé.
Ce fut une année épuisante mais à ma grande surprise, j'ai été titularisée (mais je précise que j'étais aussi soutenue par ma tutrice et par la principale adjointe, ça joue beaucoup).
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- olivier-np30Habitué du forum
J'adhère entièrement aux posts précédents. Personnellement je n'ai pas été titularisé, mais sur la fin je me suis pas battu car j'avais envie de faire autre chose.
J'ose quand même imaginer qu'il en est de même pour la plupart des stagiaires refusés
L'aspect gênant est surtout au niveau humain : il devrait y avoir un minimum de suivi, de la même façon que l'armée donne des pistes avant un retour à la vie civile...
J'ose quand même imaginer qu'il en est de même pour la plupart des stagiaires refusés
L'aspect gênant est surtout au niveau humain : il devrait y avoir un minimum de suivi, de la même façon que l'armée donne des pistes avant un retour à la vie civile...
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- NestyaEsprit sacré
Tout à fait! Il devrait exister dans l'EN un service qui aide les stagiaires non titularisés à se reconvertir.olivier-np30 a écrit:
L'aspect gênant est surtout au niveau humain : il devrait y avoir un minimum de suivi, de la même façon que l'armée donne des pistes avant un retour à la vie civile...
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- olivier-np30Habitué du forum
Aller un peu d'humour, le dernier inspecteur, général, ancien élève d'une école normale supérieure (Ulm), agrégé et titulaire d'un doctorat a eu un flash: dans son rapport il est indiqué qu'il me voit ingénieur d'études
Il fallait que je sois honnête avec vous tous: les stagiaires refusés ont une aide
A+
Il fallait que je sois honnête avec vous tous: les stagiaires refusés ont une aide
A+
- lalilalaEmpereur
Moi j'ai préféré tout garder pour moi et me dire que j'étais une nulle finie jusqu'au mois d'avril à peu près....ensuite j'ai un peu parlé des relations que j'avais avec ma tutrice avec les formateurs et surtout avec mes collègues qui m'ont comprise et soutenue.
Ma tutrice répondait à mes mails, ça c'est sûr, mais pour dire que ça n'allait pas sans m'expliquer pourquoi....elle me disait aussi de changer des documents dans les séquences que je lui envoyais sans me dire pourquoi non plus. A côté de ça c'était une véritable tête à claques qui me prenait de haut et qui n'avait pas l'air de se rendre compte qu'elle avait eu la chance de ne jamais être séparée de son mari, de ne jamais avoir changé d'académie et d'avoir eu au bout de 4 ans d'enseignement un poste fixe dans LE lycée de centre ville que tout le monde veut. Elle tirait toujours la tronche, disait à peine bonjour, etc. Jamais un mot gentil, rien, alors que je n'ai fait que m'enfoncer toute l'année.
Bref....
Je n'ai pas trop voulu rentrer dans les détails non plus et dire à quel point j'étais mal aux formateurs (j'étais sous médicaments, mon médecin m'a proposé plusieurs fois de m'arrêter et j'ai toujours dit non en lui expliquant que j'étais stagiaire et que ça serait mal vu) parce que je ne voulais pas qu'on pense et qu'on me dise que si je déprimais c'est que je n'étais pas faite pour ce boulot..... C'est pas le boulot ni les élèves qui m'ont fait dérailler mais l'IUFM, l'attitude de ma tutrice et la pression de cette "formation".
Au final, je suis passée pour la stagiaire pas motivée, pas intéressée par la formation et qui n'a rien foutu...encore pire quoi....L'appréciation que les formateurs ont mise dans mon dossier m'a fait très mal.....Je leur en veux et en même temps je me dis que j'ai ma part de responsabilité.
S'il y a le moindre problème l'année prochaine, je n'hésiterai pas à en parler.
Ma tutrice répondait à mes mails, ça c'est sûr, mais pour dire que ça n'allait pas sans m'expliquer pourquoi....elle me disait aussi de changer des documents dans les séquences que je lui envoyais sans me dire pourquoi non plus. A côté de ça c'était une véritable tête à claques qui me prenait de haut et qui n'avait pas l'air de se rendre compte qu'elle avait eu la chance de ne jamais être séparée de son mari, de ne jamais avoir changé d'académie et d'avoir eu au bout de 4 ans d'enseignement un poste fixe dans LE lycée de centre ville que tout le monde veut. Elle tirait toujours la tronche, disait à peine bonjour, etc. Jamais un mot gentil, rien, alors que je n'ai fait que m'enfoncer toute l'année.
Bref....
Je n'ai pas trop voulu rentrer dans les détails non plus et dire à quel point j'étais mal aux formateurs (j'étais sous médicaments, mon médecin m'a proposé plusieurs fois de m'arrêter et j'ai toujours dit non en lui expliquant que j'étais stagiaire et que ça serait mal vu) parce que je ne voulais pas qu'on pense et qu'on me dise que si je déprimais c'est que je n'étais pas faite pour ce boulot..... C'est pas le boulot ni les élèves qui m'ont fait dérailler mais l'IUFM, l'attitude de ma tutrice et la pression de cette "formation".
Au final, je suis passée pour la stagiaire pas motivée, pas intéressée par la formation et qui n'a rien foutu...encore pire quoi....L'appréciation que les formateurs ont mise dans mon dossier m'a fait très mal.....Je leur en veux et en même temps je me dis que j'ai ma part de responsabilité.
S'il y a le moindre problème l'année prochaine, je n'hésiterai pas à en parler.
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- NestyaEsprit sacré
C'est vrai que ce n'est pas facile de parler de ce qui ne va pas.Il faut aussi savoir à qui on peut parler. Par exemple, si j'ai bien fait de parler de mes problèmes aux formateurs IUFM ou à ma tutrice, je n'aurais peut-être pas dû en parler à mon CDE qui m'a cassé dans son rapport.
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