- retraitéeDoyen
http://skhole.fr/dysorthographies-au-collège-par-marc-olivier-sephiha
- doctor whoDoyen
retraitée a écrit:http://skhole.fr/dysorthographies-au-collège-par-marc-olivier-sephiha
Intéressant et méritoire. Mais faire une méthode alphabétique synthétique (des sons aux phrases), me semble difficile en collège. Je pencherais pour une méthode globale, personnellement (Mais moi, je ne m'y suis pas collé, donc, bravo au collègue qui fait ça!)
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- LoubdalouExpert
Ce serait intéressant que tous les prof soient formés à plein de pédagogies au lieu de leur en imposer une.
- doctor whoDoyen
Loubdalou a écrit:Ce serait intéressant que tous les prof soient formés à plein de pédagogies au lieu de leur en imposer une.
On est d'accord. Mais je ne vois pas le rapport avec l'article. Les profs de secondaire ne sont tout de même pas censés être des spécialistes des méthodes de lecture. S'il l'était davantage, ce serait bien, mais pas au point d'en savoir autant que devrait en savoir un instit).
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- LoubdalouExpert
Le rapport est dans le fait que l'auteur avance cette idée là pour les instit, ce devrait être pareil pour tous les prof. Le fait d'imposer des manières de faire est préjudiciable à tous les niveaux, pas que dans l'apprentissage de la lecture.
- doctor whoDoyen
OKLoubdalou a écrit:Le rapport est dans le fait que l'auteur avance cette idée là pour les instit, ce devrait être pareil pour tous les prof. Le fait d'imposer des manières de faire est préjudiciable à tous les niveaux, pas que dans l'apprentissage de la lecture.
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- PlumeNiveau 6
Tout lu... Très instructif !
En tant que prof de lettres, on se doute de tout ça : il n'est pas possible d'avoir un quart de vrais dyslexiques dans chaque classe ; il y a donc bien un problème dans le processus d'apprentissage ; mais mis en mots, expliqué, cela prend du sens.
J'adhère totalement à l'analyse faite (même si je sais qu'elle est orientée).
Je crois que beaucoup d'adultes ne peuvent même pas se représenter l'étendue des dégâts ; tous ceux à qui j'ai pu montrer des copies d'élèves n'en revenaient pas.
Ayant commencé dans des "bahuts difficiles", effectivement le premier choc a été pour moi de constater l'écart entre les programmes officiels et le niveau réel : comment faire étudier du Flaubert (en Seconde) à des élèves qui écrivent (au mieux) en phonétique ?
La méthode globale, ou mixte, pour apprendre à lire, est depuis longtemps remise en cause ; mais là, expliquée, cela fait froid dans le dos et explique bon nombre de difficultés.
Cela fait peur : que vont devenir ces élèves qui ne maîtrisent pas l'écrit ? Peuvent-ils même "grandir", développer, approfondir leur propre pensée ? (Ça c'est une question personnelle, mais je m'interroge vraiment ; à mon sens on ne peut pas s'épanouir et comprendre le monde sans maîtriser le vocabulaire, la syntaxe qui structurent la pensée).
Le point positif, c'est qu'on peut peut-être agir... Mais personnellement, là, tout de suite, je ne vois pas comment prendre en remédiation en élève de quinze ans qui ne sait toujours pas écrire... Compliqué !!!
Ce questionnement rejoint aussi celui sur "construire un cours" : moi aussi j'en suis à essayer de me rappeler comment les profs m'ont enseigné le Français pour me détacher de la séquence IUFM ; depuis toujours je fais des cours de grammaire détachés, suivant une progression propre, mais je sens que ça ne suffit pas ; j'aimerais trouver une "méthode" efficace.
En tant que prof de lettres, on se doute de tout ça : il n'est pas possible d'avoir un quart de vrais dyslexiques dans chaque classe ; il y a donc bien un problème dans le processus d'apprentissage ; mais mis en mots, expliqué, cela prend du sens.
J'adhère totalement à l'analyse faite (même si je sais qu'elle est orientée).
Je crois que beaucoup d'adultes ne peuvent même pas se représenter l'étendue des dégâts ; tous ceux à qui j'ai pu montrer des copies d'élèves n'en revenaient pas.
Ayant commencé dans des "bahuts difficiles", effectivement le premier choc a été pour moi de constater l'écart entre les programmes officiels et le niveau réel : comment faire étudier du Flaubert (en Seconde) à des élèves qui écrivent (au mieux) en phonétique ?
La méthode globale, ou mixte, pour apprendre à lire, est depuis longtemps remise en cause ; mais là, expliquée, cela fait froid dans le dos et explique bon nombre de difficultés.
Cela fait peur : que vont devenir ces élèves qui ne maîtrisent pas l'écrit ? Peuvent-ils même "grandir", développer, approfondir leur propre pensée ? (Ça c'est une question personnelle, mais je m'interroge vraiment ; à mon sens on ne peut pas s'épanouir et comprendre le monde sans maîtriser le vocabulaire, la syntaxe qui structurent la pensée).
Le point positif, c'est qu'on peut peut-être agir... Mais personnellement, là, tout de suite, je ne vois pas comment prendre en remédiation en élève de quinze ans qui ne sait toujours pas écrire... Compliqué !!!
Ce questionnement rejoint aussi celui sur "construire un cours" : moi aussi j'en suis à essayer de me rappeler comment les profs m'ont enseigné le Français pour me détacher de la séquence IUFM ; depuis toujours je fais des cours de grammaire détachés, suivant une progression propre, mais je sens que ça ne suffit pas ; j'aimerais trouver une "méthode" efficace.
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